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ויקרא Lévitique chapitre XV

ויקרא Lévitique, chapitre XV, verset 18 : relatif à la vie conjugale (après rapports sexuels)
ויקרא Lévitique, chapitre XV, versets de 19 à 30 : relatifs au cycle féminin (période d'abstinence sexuelle)

 

Ces extraits sont issus d'un vaste travail, partiellement publié, qui est une étude des commandements (en plus du livre "La Bible Plus Justement").
L'étude n'est pas finalisée. Elle ne le pourrait sans les manuscrits originaux légués par Moïse, voire d'autres complétant les siens. L'humanité ne dispose aujourd'hui que de copies, toutes plus ou moins susceptibles d'erreurs.
Les buts recherchés sont le rétablissement d'une connaissance plus juste de la Foi d'Israël ou israélisme, et une mise en pratique plus juste de ce qu'elle demande.

En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot.

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Merci de votre aide au rétablissement de la Foi d'Israël.

 


 
Des modifications ou ajouts peuvent toujours être apportés.
Dernier apport : 20 mars 2015.



Cette page web semble fustiger le judaïsme. En fait, elle ne veut que du bien au peuple d'Israël. Elle a pour but de rétablir la Tora, et l'israélisme qui est la véritable religion d'Israël. Qu'est-ce que l'israélisme ? Cliquez ici .
Le judaïsme prétend être la religion d'Israël. Mais, c'est une religion dérivée, pleine d'idéologies et d'inventions humaines.
Deux mille ans de judaïsme n'ont apporté à Israël qu'exil, tourments, et persécutions.
Ouvrez les yeux, ouvrez l'esprit, revenez à la Tora. Pour en savoir plus sur l'histoire du judaïsme, cliquez ici .



Sommaire (cliquer sur les sujets) :

- Lévitique, XV, 18 : vie conjugale et rapports sexuels.
- Vie conjugale et contraception.
- Vie conjugale et avortement.
- Cycle féminin : que demande la Tora ?
- Concernant la défloration (assimilée aux règles par le judaïsme)
- Cycle féminin : FAQ.

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Vie conjugale et rapports sexuels
La Tora ne demande rien de bien difficile à accomplir, mais, en résumé, de se laver après rapport sexuel. Il s'agit d'un acte d'hygiène corporelle, mais aussi d'un acte de purification : il s'agit de retrouver un état de pureté spirituelle. Cette notion, quelque peu oubliée ou ignorée de nos jours, est davantage expliquée dans la partie FAQ qui suit les commentaires à propos du cycle féminin.

Après rapport sexuel, que demande la Tora ?

Lévitique, XV, 18,

ואשה אשר ישכב איש אתה שכבת זרע
ורחצו במים וטמאו עד הערב
Traduction la plus littérale possible :
/... Et une femme avec qui un homme aurait couché (sexuellement) :
ils se laveront avec de l'eau, et seront impurs jusqu'au soir.

Lorsqu'un couple a eu un rapport sexuel ce commandement doit être accompli. Toutefois, s'il n'y a pas eu émission de matière séminale, il ne serait pas à appliquer, car le texte précise שכבת זרע "matière séminale" (traduction non littérale). Si cette mitsva devait être accomplie dans tous les cas de rapport sexuel, même sans émission de "matière séminale", le verset n'aurait pas précisé שכבת זרע "matière séminale". Il aurait seulement dit : אשה אשר ישכב איש אתה "une femme avec qui un homme aurait couché (sexuellement)".
Si un couple a eu un rapport sexuel sans qu'il y ait eu émission de matière séminale (par exemple un rapport interrompu), alors cette mitsva ne serait pas à appliquer. Cependant, par précaution il conviendrait de l'appliquer dans tous les cas. Car, une perte de matière séminale (ou pré-séminale), même très faible, est toujours possible.

C'est vraisemblablement tout le corps qui doit être lavé, car le verset ne donne aucune précision sur une partie particulière. Si une seule partie devait être lavée, les parties génitales par exemple, le verset l'aurait alors précisé.

Dans le passé, le judaïsme et certains courants rabbiniques ont affirmé qu'il suffisait de se laver les mains. C'est absolument faux et sans fondement dans la Tora.

L'homme et la femme doivent se laver. Le verset s'exprime au pluriel : ורחצו "ils se laveront".

Il est important de définir le sens du verbe לרחץ "laver"
(NB : l'hébreu moderne emploierait להתרחץ "se laver" à la forme pronominale réfléchie).
Le sens de "se baigner, s'immerger" a longtemps été donné. Cependant, "bain" par "immersion" est le sens d'un autre mot : c'est celui du mot טבלה .
Le verbe לרחץ "laver" est utilisé en Genèse, XLIII 31, "Joseph lava son visage". Il est sûr, avec cet exemple, que לרחץ ne signifie pas "immersion" ou "bain". Il n'est pas vraisemblable de penser que Joseph ait fait "baigner" ou ait "immergé" son visage.
Par le verbe לרחץ "laver" il n'est pas demandé de se laver par immersion. Il est donc possible de se laver par aspersion (versement ou projection d'eau, douche,  ...).

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Vie conjugale et contraception.
Certaines religions ou branches du judaïsme et du christianisme ont souvent affirmé que seule la procréation autorise un rapport sexuel. Reformulation : l'acte sexuel serait interdit en dehors du seul but de procréer.
Cette affirmation n'a aucun fondement dans la Tora. Il s'agit d'une idéologie humaine, que des hommes ont inventée, imposée, en prétendant qu'il s'agirait de la Foi d'Israël.
Une différence fondamentale se trouve entre israélisme et judaïsme : l'israélisme n'invente pas, mais se conforme à la Tora.
La Tora ne demande nulle part de limiter à la procréation ses rapports amoureux ou sexuels avec son époux, son épouse. Les seuls cas d'abstinence sexuelle sont ceux des règles (menstrues) et quelques autres cas de saignement (lire l'étude qui suit).
La contraception (à ne pas confondre avec l'avortement) n'est donc pas incompatible avec la Tora. Reformulation : la contraception n'est pas interdite par la Tora.
Quiconque dirait que la contraception est "religieusement interdite", ou que les rapports sexuels doivent avoir pour but de procréer, exprime une idéologie inventée. Aucune référence biblique ne pourrait être fournie, parce qu'il n'en existe pas. Seules des références d'ouvrages rabbiniques (non bibliques) ou des explications "théologiques" tourmentées pourraient être fournies. Ne vous laissez pas manipuler.

Sont compatibles avec la Tora :
- le préservatif
- les "pilules" contraceptives.

Ne sont pas compatibles avec la Tora :
- Le stérilet (appelé aussi dispositif intra-utérin ou DIU). Bien qu'il soit souvent classé parmi les contraceptifs et prescrit comme une méthode contraceptive, il s'agit en réalité d'un dispositif abortif (avortement). Car, il n'empêche pas la fécondation d'un ovule (il n'empêche pas un début de grossesse). Il empêche un ovule fécondé (un début de grossesse) de se développer dans l'utérus. Le stérilet empêche sa nidation (implantation dans la muqueuse utérine). Sans pouvoir poursuivre le processus naturel, l'ovule fécondé, appelé embryon, sera "expulsé" de l'organisme.
Le stérilet a donc pour rôle de faire avorter un début de grossesse, en expulsant cet être humain en devenir. Car, un ovule fécondé, ou embryon, est un être humain en devenir.
- Les dites "pilules abortives", dites aussi "pilules du lendemain". Elles sont aussi incompatibles avec la Tora. Car, comme leur nom l'indique, elles ont pour but, comme le stérilet, de faire avorter une grossesse commencée. Pour être clair, elles ont pour but de tuer par méthode chimique un être humain en devenir.
NB : certaines sustances, ou molécules, ou médicaments, élaborés pour d'autres fins que l'avortement chimique, sont parfois détournés de leur usage pour être employés pour avorter, comme des "pilules abortives". Ce détournement est aussi incompatible avec la Tora, et peut présenter de graves risques pour la santé.

En résumé :
- La contraception n'est pas interdite par la Tora.
- L'avortement volontaire, quel qu'en soit le procédé, est interdit.

Une autre page est dédiée aux sujets de l'avortement et de l'euthanasie. Pour l'étudier, cliquez ici.

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Vie conjugale et avortement.
Une autre page est dédiée aux sujets de l'avortement et de l'euthanasie. Pour l'étudier, cliquez ici.

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Cycle féminin : que demande la Tora ?

Avant propos et résumé.
Quelques termes :
- Ce sujet est aussi appelé par le judaïsme טהרת המשפחה "taharat amishpaha" (hamichpa'ha ou encore amichpakha), soit en français "pureté familiale". Cette expression ne provient pas de la Tora, mais du judaïsme.
Pour le cycle féminin comme pour d'autres sujets, la Tora parle d'état de "pureté" ou "d'impureté", mais jamais de "pureté familiale".
L'état טהר de "pureté" ou טמא "d'impureté" est un état spirituel. Des explications se trouvent dans la partie "FAQ" qui suit.

- Le judaïsme emploie aussi les termes de :
נדה "nida" orthographié aussi parfois נידה "nidda", "nidah" ou encore "niddah" pour parler d'une femme ayant ses règles.
נדות "nidout" orthographié aussi parfois נידות "nidouth", "niddout", "niddouth", "nidoute", etc. pour parler des menstrues ou de la menstruation.
Ces termes sont employés par le judaïsme dans pratiquement tous les cas de règles ou saignement, alors que la Tora distingue différentes situations.
Le judaïsme en retient principalement deux, qu'il appelle femme נדה "nida", et femme זבה (parfois écrit זובה) "zova". Cependant, ces deux cas sont ramenés et réduits à une seule pratique, celle de la femme dite "zova", tout en employant le terme de "nida".
Le terme "zova" (du judaïsme) est pratiquement inconnu du public qui ne connaît que "nida".
Le judaïsme a donc confondu ses propres termes et tous les cas, ramenant tout à une seule pratique, celle correspondant à la "zova", en excluant ainsi une partie de la Tora.
(Autres termes du judaïsme : niddah, niddout, nida, pureté familiale, pureté familiale juive, taharat amishpaha, taharat amichpa'ha, zova, femme zova, femme nidda, durée nidda, durée niddout, nidda, niddat, nidah, nidout, nidoute, nidouth, niddout, niddouth)
Pour bien comprendre la Tora, בבקשה "bévacasha", en français "s'il vous plaît", oubliez ce que vous a enseigné le judaïsme. Revenez à la Tora.

Que lire ?
Surtout pas les ouvrages rabbiniques. Le judaïsme est une religion rabbinique. La Tora ne connaît pas de rabbin. Elle n'en a jamais institué. Aucune "autorité" rabbinique n'est légitime au sens de la Tora. Le rabbinisme est né d'une idéologie, il y a plus de vingt siècles, alors que plusieurs idéologies s'opposaient. Le rabbinisme n'a pas été institué comme il se doit, c'est à dire par l’Éternel, par la voix d'un de ses prophètes. Le judaïsme égare le peuple d'Israël depuis autant de temps, et compte certainement parmi les raisons pour lesquelles les Israélites subirent alors l'occupation de leur terre, il y a plus de vingt siècles, et l'exil ensuite.

Lisez la Tora. Ce qu'elle demande se trouve principalement en livre du Lévitique, ויקרא, chapitre XV, versets de 19 à 30, que vous trouverez ci dessous traduits le plus littéralement possible (traduction et copyright © Hervé Taïeb 2013).
Entre parenthèses se trouvent quelques mots explicatifs afin de mieux comprendre.

19
ואִשָּׁה כִּי תִהְיֶה זָבָה, דָּם יִהְיֶה זבָהּ, בִּבְשָׂרָהּ, שִׁבְעַת יָמִים תִּהְיֶה בְנִדָּתָהּ, וכָל הַנגֵעַ בָּהּ יִטְמָא עַד הָעָרֶב
"Lorsqu'une femme sera en "écoulement", du sang sera son "écoulement", dans sa chair, sept jours elle sera dans son "isolement", et quiconque la touchera sera impur jusqu'au soir."


20

וכל אֲשֶׁר תִּשְׁכַּב עָלָיו בְּנִדָּתָהּ יִטְמָא וכל אֲשֶׁר תֵּשֵׁב עָלָיו יִטְמָא
"Tout sur quoi elle se couche lors de son isolement sera impur; tout sur quoi elle s'assied sera impur."

21
וכָל הַנגֵעַ בְּמִשְׁכָּבָהּ יְכַבֵּס בְּגָדָיו ורָחַץ בַּמַּיִם וטָמֵא עַד הָעָרֶב
"Quiconque touchera à sa couche lavera ses vêtements et se lavera à l'eau, et sera impur jusqu'au soir."

22
וכָל הַנגֵעַ בְּכָל כְּלִי אֲשֶׁר תֵּשֵׁב עָלָיו יְכַבֵּס בְּגָדָיו ורָחַץ בַּמַּיִם וטָמֵא עַד הָעָרֶב
"Quiconque touchera à quelque objet où elle s'assied, lavera ses vêtements et se lavera à l'eau, et sera impur jusqu'au soir."

23
ואִם עַל הַמִּשְׁכָּב הוּא אוֹ עַל הַכְּלִי אֲשֶׁר הִוא ישֶׁבֶת עָלָיו בְּנָגְעוֹ בוֹ יִטְמָא עַד הָעָרֶב
"Si quelqu'un est sur la couche ou l'objet sur lequel elle est assise, en y touchant, il sera impur jusqu'au soir."

24
ואִם שָׁכב יִשְׁכַּב אִישׁ אתָהּ ותְהִי נִדָּתָהּ עָלָיו וטָמֵא שִׁבְעַת יָמִים וכָל הַמִּשְׁכָּב אֲשֶׁר יִשְׁכַּב עָלָיו יִטְמָא
"Et si un homme couche (sexuellement) avec elle, et que son impureté se communique à lui, il sera impur sept jours et toute couche sur laquelle il reposera sera impure."

25
ואִשָּׁה כִּי יָזוב זוֹב דָּמָהּ יָמִים רַבִּים בְּלא עֶת נִדָּתָהּ אוֹ כִי תָזוב עַל נִדָּתָהּ
כָּל יְמֵי זוֹב טֻמְאָתָהּ כִּימֵי נִדָּתָהּ תִּהְיֶה טְמֵאָה הִוא
"Et une femme dont se prolongerait l'écoulement de sang durant plusieurs jours en dehors de la période de son "isolement", ou si elle "s'écoule" (saigne) sur (tout au long de) son "isolement", tous les jours de l'écoulement de son impureté elle sera comme (durant) les jours de son "isolement". Elle est impure."

26
כָּל הַמִּשְׁכָּב אֲשֶׁר תִּשְׁכַּב עָלָיו כָּל יְמֵי זוֹבָהּ כְּמִשְׁכַּב נִדָּתָהּ יִהְיֶה לָּהּ
וכָל הַכְּלִי אֲשֶׁר תֵּשֵׁב עָלָיו טָמֵא יִהְיֶה כְּטֻמְאַת נִדָּתָהּ
"Toute la couche sur laquelle elle repose pendant toute la durée de cet écoulement sera pour elle comme la couche où elle reposait lors de son isolement.
Et tout l'objet sur lequel elle s'assied sera impur comme l'impureté de son isolement."

27
וכָל הַנּוֹגֵעַ בָּם יִטְמָא וכִבֶּס בְּגָדָיו ורָחַץ בַּמַּיִם וטָמֵא עַד הָעָרֶב
"Et quiconque les toucherait en sera impur, lavera ses vêtements, se lavera avec de l'eau et sera impur jusqu'au soir."

28
ואִם טָהֲרָה מִזּוֹבָהּ וסָפְרָה לָּהּ שִׁבְעַת יָמִים ואַחַר תִּטְהָר
"Et si elle est pure de son écoulement (si son écoulement sanguin à cessé), elle se comptera sept jours, après cela elle sera pure."
(Après ces sept jours elle sera totalement pure, et pas seulement "pure de son écoulement").

Les versets 29 et 30 traitent de sacrifices qui ne se pratiquent plus de nos jours.


Si vous n'avez pas de Tora (en français : "Pentateuque") il est primordial d'en acquérir et en prendre connaissance, pour ce sujet et tous les autres.
Il est préférable d'en faire la lecture en langue originale : l'hébreu. Si l'hébreu biblique n'est pas compris, une traduction fidèle est autant nécessaire.



Cette partie de la Tora a déterminé la vie conjugale des Israélites depuis l'époque de Moïse. Elle implique, en résumé et pour le cas le plus commun, une abstinence sexuelle de sept jours à compter du début des règles (ceci n'est pas valable dans tous les cas, il en existe différents : se reporter aux versets cités et aux commentaires ci-dessous).
Malheureusement, par décision arbitraire, la Tora n'a pas été appliquée comme elle le demande. Le corps rabbinique (judaïsme) a décidé d'écarter une partie du Texte pour ordonner dans tous les cas un compte de sept jours à partir de la fin des règles, ce qui n'est pas conforme à la Tora. Cette décision a eu pour effet de prolonger la période d'abstinence, devenant alors celle de la durée variable des règles, additionnée de sept jours.
Outre ce compte décalé (fait à partir de la fin des règles au lieu du début des règles), et qui a donc prolongé la période d'abstinence, les autorités rabbiniques ont également exigé, lors de la fin des règles et des sept jours, une "immersion purificatoire" dans un prétendu "bain rituel" (communément appelé מקוה "mikvé", "mikvéh", "miqvé", ou encore "miqvéh"). Ce bain n'est pas demandé par la Tora. Une telle immersion n'existe que dans les écrits rabbiniques. Aucun bain ou immersion n'est demandé dans les écrits bibliques.

L'étude des versets cités et des commentaires ci-dessous tente donc de rétablir quelque peu la connaissance et l'application de la Foi d'Israël, l'israélisme, conformément aux écrits de fondement : la Tora.

Les commentaires de cette page web ne sauraient être complets. Ce serait bien trop long et ardu. Ils sont résumés au mieux pour être abordables par le public.
Cette étude peut être difficile. Elle doit être abordée avec esprit de recherche et de justesse.

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Résumé, pour qui ne pourrait se pencher sur l'étude qui suit :

Dans le cas de règles de moins de sept jours : le compte se fait à partir du début des règles.

Dans le cas de règles de sept jours ou plus : le compte se fait à partir de la fin des règles.

Dans le cas de règles d'au moins deux jours et hors de la période qui serait en principe celle des règles : le compte se fait à partir de la fin des règles.

Cas de la défloration, que les autorités rabbiniques ont assimilé aux règles : ce cas n'a rien à voir avec ces versets sur le cycle féminin.

La Tora ne demande en aucun cas d'immersion purificatoire ou "bain rituel". La déraison rabbinique l'a inventé.

Ce résumé est tiré de l'étude qui suit ci-dessous.
Vous trouverez aussi en fin de page une "FAQ" (Fenêtre Aux Questions). Vous pouvez y accéder directement en cliquant ici . Cependant, sans ce qui la précède cette FAQ est incompréhensible.


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Lévitique chapitre XV
Versets de 19 à 30

Ces versets du texte biblique se décomposent en deux grandes parties :

- la première est formée par les versets de 19 à 24 et traite le cas des règles qui durent moins de sept jours.

- La seconde partie est formée par les versets de 25 à 30. Elle traite du cas de règles qui durent sept jours ou plus. Elle traite aussi du cas de règles en dehors de l'époque (approximativement) prévue, et qui durent au moins deux jours.

Il convient de considérer ces lois partie par partie, afin de traiter chaque cas comme il se doit, comme le demande la Tora.


Partie I, Lévitique, chapitre XV versets de 19 à 24.

Verset 19 :
...ואשה כי תהיה זבה דם יהיה זבה בבשרה שבעת ימים תהיה בנדתה
"lorsqu'une femme sera en "écoulement", du sang sera son "écoulement",
dans sa chair, sept jours elle sera dans son isolement..."

Ces premiers mots définissent l'adjectif זבה "zova", c'est à dire "en flux" ou "en écoulement" (traduction littérale difficile) : il s'agit d'une femme ayant un "écoulement" sanguin בבשרה "dans sa chair" (comprendre son appareil génital).
Le verset commence par définir ce qu'est cet état זבה "d'écoulement" pour la gent féminine, parce que le même terme a été employé à propos d'une affection masculine, quelques versets auparavant (1 à 15 du même chapitre). Il est donc nécessaire pour le texte de redéfinir le sens du mot זב "écoulement" dans ce cas féminin.
(Plus de détails : les versets de 1 à 15 traitent du cas d'un homme "impur" par "écoulement". Il s'agit d'une affection avec écoulement de pus par le canal de l'urètre. L'état de cet homme est qualifié du même mot זב "écoulement", c'est pourquoi le verset 19 revient sur le sens du mot זב "écoulement", pour expliquer son sens dans le cadre de ce sujet sur le cycle féminin).
Le verset 19 prend donc le soin de définir ce qu'est cet état זבה "écoulement" au sujet d'une femme. Il précise qu'il s'agit "d'un écoulement sanguin dans sa chair". Il ne s'agit pas du tout d'une affection comme dans le cas d'un homme, mais simplement du cycle féminin.

Le mot בשר signifie littéralement "chair", et peut aussi parfois, désigner uniquement des parties génitales ou l'appareil génital dans son ensemble. Des exemples d'utilisation de ce mot en ce sens sont trouvés en : Genèse XVII 13 ; Exode XXVIII 42 ; Lévitique VI 3 ; Lévitique XV 2-3.

Le verset 19 dit "du sang....dans sa chair" et pas "qui s'échappe de sa chair" comme ce fut compris et traduit, car le mot בשר "chair" est précédé par le préfixe ב signifiant "dans", ce qui est encore différent du cas de l'homme avec lequel nous pouvons comparer, et constater pour son cas (Lévitique, XV, 2) que le préfixe מ commence מבשרו signifiant "de sa chair". Cette nuance est importante car elle signifie qu'une femme est donc זבה en période "d'écoulement", au sens de la Tora, dès le premier saignement interne, et pas dès que le saignement se sera extériorisé.
Bien sûr, le saignement une fois commencé ne tardera pas à s'extérioriser. Toutefois cette nuance deviendra importante si, par exemple, le saignement interne se produit juste avant la fin d'un jour, et que son extériorisation se produit (à très peu de temps d'intervalle) le jour suivant. Le terme des sept jours "d'isolement" (voir suite des commentaires) sera calculé à partir du jour du saignement interne (ce qui avance d'un jour le terme des sept).
La suite du verset 19 dit que cette femme sera pour une période de sept jours dans une situation appelée "nida" נדה "isolement". Les versets suivants précisent ce qu'implique cette situation.
Important : le terme נדה "nida" se traduirait au mieux par "isolement". Il ne faut pas considérer ce terme en son sens strict en français, et comprendre ainsi qu'il faudrait "isoler" une femme pendant sept jours. Bien entendu, il ne s'agit pas "d'enfermer" une femme, ni de la considérer comme un être à écarter. Les versets qui suivent précisent exactement ce que la période de règles entraîne.

Cette période de sept jours dite "nida" ou "d'isolement" commence donc dès le premier saignement interne (בבשרה). Lorsque le moment de ce premier saignement est connu, le terme des sept jours peut alors être calculé à priori.
Le jour où se produit le saignement est le premier des sept jours "d'isolement", même si le saignement a eu lieu juste avant la fin de ce jour.

Au terme des sept jours la période d'abstinence, dite "nida" ou "d'isolement", est finie.
Il n'est nul besoin de se "purifier" en s'immergeant dans un "bain rituel" tel qu'inventé par le rabbinisme (pratiqué par le judaïsme). La Tora n'en demande rien, il n'y a pas même une allusion à une "immersion rituelle" ou "purificatoire". Cette invention est issue de sectes de l'époque biblique, trop zélées à vouloir se purifier, au point d'en avoir inventé des rituels.
Moise, avant sa mort, avait pourtant demandé de ne rien ajouter à la Tora, afin de la conserver telle qu'il l'a instituée (Deutéronome IV 2).

Cette partie de la Tora, dite partie I dans cette étude, a été volontairement ignorée ou évincée par le corps rabbinique. Ces "autorités" ont demandé de ne pas l'appliquer, mais de compter dans tous les cas sept jours à partir de la fin des règles. Un tel compte correspond à d'autres cas de règles, traités par la suite du texte biblique.
Cette décision arbitraire, qui s'oppose à ce qui est énoncé par la Tora, a fait que la période d'abstinence n'a plus été de sept jours, mais de onze, ou douze, ou treize, ... selon les cas, en fonction du nombre variable de jours de règles additionné aux sept jours dits "d'isolement" "nida".
Dans les versets de la partie I, il n'apparaît nulle part le fait de devoir compter sept jours après la fin du saignement, alors que dans la partie II, en verset 28, c'est dit explicitement. (La partie II ne s'applique que dans des cas particuliers de règles).

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Partie II, Lévitique, chapitre XV versets de 25 à 30.

Verset 25
ואשה כי יזוב זוב דמה ימים רבים בלא עת נדתה
או כי תזוב על נדתה
כל ימי זוב טמאתה כימי נדתה תהיה
טמאה היא
"Et une femme dont se prolongerait l'écoulement de son sang durant plusieurs jours, en dehors de la période de son "isolement", ou si elle "s'écoule" (saigne) sur (tout au long de) son "isolement", tous les jours de l'écoulement de son impureté elle sera comme (durant) les jours de son "isolement". Elle est impure."
... …
Verset 28
ואם טהרה מזובה וספרה לה שבעת ימים ואחר תטהר
"Et si elle est pure de son écoulement (si son écoulement sanguin à cessé), elle se comptera sept jours, après cela elle sera pure."
(Après ces sept jours elle sera totalement pure, et pas seulement "pure de son écoulement").

Le verset 25 constitue une introduction aux versets qui suivent, jusqu'au verset 30. Du verset 25 au 30 sont traités uniquement les deux cas suivants :
1 - un saignement se produisant sur "plusieurs jours" (donc au moins deux jours), et le texte précise aussi "en dehors de la période de son isolement", c'est à dire entre deux périodes de règles.
2 - un saignement en période de règles qui durerait sept jours ou plus.
Ce n'est que dans ces deux cas que le verset 28 s'applique, c'est à dire que sept jours encore doivent être comptés après la fin du saignement.

Ces versets de 25 à 30 constituent la partie II de ces commentaires, et il convient d'appliquer selon le cas soit la partie I, soit la partie II, mais pas une mixité des deux parties comme ce fut demandé par les autorités rabbiniques dans le passé.
Il est nécessaire de constater, après raisonnement, que le cas évoqué par le verset 25 ("lorsqu'elle saigne "sur" (tout au long de) son temps d'isolement..." c'est à dire sept jours ou plus) est un cas impossible si on pratique ce qu'ont demandé les autorités rabbiniques, c'est à dire en plaçant toujours les sept jours "d'isolement" à la suite des jours de saignement. Reformulation : le saignement ne pourrait jamais égaler ou dépasser les sept jours "d'isolement" si ces jours "d'isolement" sont toujours comptés après la fin du saignement.
Les autorités rabbiniques ont décidé que tous les cas de saignement devaient être considérés comme les cas exposés en verset 25. Cette décision arbitraire n'aurait jamais dû être prise, car elle faisait ainsi la négation de ce qui est demandé par la Tora en versets de 19 à 24, comme si ces versets n'existaient pas.
Ces autorités décidèrent donc d'appliquer autre chose que ce qui est prévu par la Tora, alors qu'elle prend la peine de distinguer plusieurs cas. Ces autorités se sont substituées à la Tora en décidant qu'un seul cas serait appliqué, amoindrissant ainsi la Loi et la valeur de la Loi.
En résumé, de ces décisions, les versets de 19 à 24 (partie I) ont été écartés, et les versets de 25 à 30 (partie II) sont devenus un cas impossible (cf. explication ci-dessus). Ce qui fut pratiqué à la demande du rabbinisme (judaïsme) fut un confus mélange de tout les versets.
Hélas, la "législation rabbinique" a été respectée et appliquée plus que la Tora.

Ce fut probablement aussi par volonté de se rapprocher de la date de fertilité féminine, entre deux périodes de règles, qu'un tel compte a été demandé. Ainsi, les rapports conjugaux n'ont été autorisés qu'à l'approche de la période de fertilité féminine.
Les idéologies arbitraires des autorités rabbiniques ont supplanté la Tora, ont voulu qu'il y ait moins de possibilités de rapports amoureux en dehors de la période propice à la procréation. Certains ont même affirmé, sur l'influence d'autres religions, que les rapports sexuels ne sont autorisés que dans le seul but de procréer. Cette idée n'est pas dans la Tora. Certes, la procréation est une mitsva (Genèse, I, 28), mais il n'est demandé nulle part de limiter ses rapports amoureux, conjugaux, au seul but de procréation.

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Concernant la défloration
Dans la législation rabbinique, égarée, le cas de la défloration a été assimilé aux règles. Du fait du saignement lors de la défloration, toute femme dans ce cas était déclarée "impure" pour une période de sept jours. Or la défloration n'est pas les règles.
Pour le cas de la défloration, il est possible de tenir le raisonnement suivant, appuyé sur la rigoureuse étude du texte. Les mots du verset 25 בלא עת נדתה "en dehors de la période (prévue) de son isolement" indiquent bien qu'il y a en principe prévision, d'une période qui a été déterminée (approximativement) pour être celle des règles, et basée sur la date des règles précédentes.
Cette période prévue servira à savoir si un cas de saignement se situe dans les cas des versets de 19 à 24 (partie I), ou dans les cas des versets de 25 à 30 (partie II).
Pour qu'il y ait prévision d'une période, cela signifie qu'il faut se baser sur une précédente période de règles, et donc un cycle. Il est donc sûr que les versets de 25 à 30 ne traitent que du saignement des règles, et en aucun cas du saignement de la défloration qui n'a pas de périodicité comme les règles. Il n'y a pas de "période prévue" pour la défloration.
De plus, les cas énoncés par le verset 25 précisent ימים רבים "pendant plusieurs jours", ce qui n'est pas le cas du saignement dû à la défloration.
La défloration ne peut pas non plus se situer dans le second cas décrit par les verset 25, celui d'un saignement de sept jours ou plus.
En conséquence, il est évident, et vérifié, que le cas de la défloration ne peut se situer dans les versets de 19 à 24 ni de 25 à 30.
Les versets de 19 à 24 (partie I), ainsi que les versets de 25 à 30 (partie II), parlent de זב "écoulement (sanguin)". Cet "écoulement (sanguin)" זב est associé à une "période prévue" (עת נדתה verset 25), donc une périodicité, ils concernent donc les règles.
La défloration est à considérer comme une "blessure", ce qu'elle est. Il ne faut pas considérer le seul fait du saignement. Ce n'est pas parce que la défloration entraîne un saignement qu'il faut l'associer aux règles.
Sur la base de ce raisonnement, la défloration n'entraîne aucun état spirituel d'impureté, ni période "d'isolement", ni d'abstinence.
Ces mêmes raisonnements auraient dû être tenus par les "autorités" rabbiniques.


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Cycle féminin : Fenêtre Aux Questions (FAQ)
derniers ajouts : 20 mars 2015

Les explications reportées en cette page ne peuvent être exhaustives. Elles répondent à des questions qui reviennent souvent, ou des questions singulières intéressantes pour d'autres personnes. Les réponses, sans pouvoir être complètes, sont synthétisées ici afin d'éclairer le sujet.

1 - Lorsque je suis indisposée, puis-je lire la Tora, les Psaumes, la Bible ?
Si une restriction ou un "interdit" ont été mis par le judaïsme ou une autre religion, ou encore certaines branches ou rabbins, ce n'est fondé sur aucun verset, aucun passage de la Tora ou du reste de la Bible.
Il est tout à fait possible, "permis", de lire la Tora comme le reste de la Bible.
Bien des "interdits" ont été dictés arbitrairement, comme l'interdit de toucher une bouteille de vin durant la période des règles, par exemple (sans même l'ouvrir, simplement la toucher) (judaïsme).
D'autres exemples (hors judaïsme) relèvent clairement de la balourdise et/ou de la superstition : "la mayonnaise ne peut pas monter si on a ses règles" etc.
Il semble inutile de rappeler de telles sottises, trop nombreuses en outre.


2 - Un couple doit-il dormir séparément pendant cette période ?
Ce n'est pas indiqué explicitement par le Texte, mais la réponse serait oui. C'est en effet ce qui apparaît de l'étude. Vous pouvez lire en Lévitique, XV, 21 que toucher la couche d'une femme en cette période donne à toute autre personne un état (spirituel) d'impureté. Pour retrouver un état de pureté, cette autre personne devra laver ses vêtements et se laver (pas forcément s'immerger). Se laver par aspersion (douche), répond au commandement.


Sans question. Quelques mots sur l'état spirituel d'impureté.
Cet état est contracté de plus d'une façon, et les explications données sont quasi-inexistantes dans le Texte.
Cependant, mon questionnement et mes réflexions personnelles me laissent penser, à l'observation de l'ensemble, que ces états d'impuretés sont en relation avec la mort. Dans le cas occurrent, la période des règles, il s'agirait de la mort d'un ovule. Sauf erreur de ma part : le cycle est constitué d'une ovulation, et les organes se sont préparés à recevoir une éventuelle grossesse. Un "tissu" (chair), appelé parfois "dentelle utérine" ou encore "endomètre", recouvre la paroi utérine (paroi de l'utérus, parfois appelé "matrice"). Ce "tissu" s'épaissit pour éventuellement accueillir une grossesse. Si l'ovule n'a pas été fécondé (par un spermatozoïde), il meurt et s'ensuit la dégradation d'une grande partie de ce tissu. On parle alors de desquamation de l'endomètre. C'est ce qui entraîne le saignement des règles.
Dans un autre exemple d'état spirituel d'impureté, un homme peut être "impur" après avoir eu des rapports sexuels (Lévitique, XV, 18) ou en cas de perte de matière séminale (sperme) (Lévitique, XV, 16 et 32). C'est encore une fois en relation avec la mort. Il s'agit dans ce cas de la mort de spermatozoïdes.
Sans pouvoir détailler tous les cas d'impureté spirituelle, ils sont très souvent en relation avec la mort. Cependant, un exemple ou exception semble s'en détacher, en Lévitique, XV, 1-12, qui expose le cas d'un homme atteint d'une affection pouvant être d'origine infectieuse (bactérienne ou virale), ou non-infectieuse (tel l'élimination d'un calcul par les voies urinaires) pouvant donner les symptômes décrits dans le Texte. Dans ce cas, la relation avec la mort est plus difficile a établir.
NB : Il s'agit d'un constat, et ce constat reste encore une hypothèse, une tentative d'explication. De cette hypothétique relation avec la mort, il ne faudrait pas en déduire qu'il s'agirait d'une période de deuil. Le Texte n'emploie pas ce mot, et il l'aurait fait si c'était le cas.
Le Texte parle d'un état "d'impureté". C'est un état porté par un corps ou objet, comme le corps d'une personne, une couche (lit), etc. mais c'est un concept, c'est spirituel (un concept de l'esprit), car cet état n'est en rien physiquement matérialisé. Par exemple : un siège ou un lit "impur" n'a rien qui soit matériellement ou physiquement différent d'un autre qui est "pur". Son état d'impureté est un concept. Il en est de même pour celui qui est "pur".


3 - Dans ma famille, nous avons l'habitude de commencer et terminer le Shabatt en nous asseyant sur un lit commun. Dois-je, pendant cette période dite "nida", m'asseoir sur un siège différent ?
- Concernant le Shabatt, ce n'est pas le sujet de cette page, mais il est important de souligner que cette pratique n'est pas de la Tora.
- Concernant les sièges, la réponse serait oui (de même qu'en la question 2 ci-dessus). S'agissant d'un lit ou d'un siège, durant cette période il est en effet préférable de ne pas partager sa couche (son lit), ni un siège, pour les mêmes raisons qui sont exposées dans le Texte (lire la partie Lévitique, XV, 21-22 et le commentaire ci-dessus).


4 - Pratiquant la séparation des sièges et lits, ceux-ci doivent-ils être marqués ? Pour tout le temps ou pour juste la période de nida ?
- Pour rappel : la période dite "nida" est de sept jours, même si la durée des règles est inférieure. Elle est plus longue dans le cas de la partie II (lire l'étude qui précède).
- Marquer siège(s) et lit(s) n'est pas une obligation, mais peut être utile, voire nécessaire, aux autres personnes.
Siège(s) et lit(s) ne seront "impurs" que durant la période dite "nida".
Une marque permanente ou seulement pour cette période dépend de ce qui est convenu entre vous, la manière dont vous entendez utiliser un siège ou lit, la discrétion ou non que vous souhaitez, etc.
Si vous réservez un siège et/ou lit qui sera celui de cette période, il est peut-être préférable d'y faire une marque permanente. Dans un tel exemple, il serait bien de les rendre inaccessibles aux personnes qui ne connaissent pas la signification de cette marque.
Actuellement, nous en sommes au rétablissement de la Foi d'Israël. Dans l'avenir, notre vie sociale nous amènera peut-être à une marque commune, connue de tous les foyers.


5 - Certaines familles sont modestes. Qu'en est-il si deux sœurs dorment dans le même lit ?
Sur la base du Lévitique, chapitre XV, verset 21, celle qui n'est pas en règles contracte un état spirituel d'impureté. Le même verset indique quoi faire pour retrouver un état de pureté, soit : laver ses vêtements (ceux portés lorsque le lit a été touché) et se laver ensuite (pas forcément s'immerger). Se laver par aspersion (douche) répond au commandement.

6 – Pour mon mariage à la synagogue, on veut me faire prendre la pilule.
(Ce sujet est suivi d'un autre : "pourquoi veut-on me faire prendre la pilule ?").
Que dois-je faire ?
Ne vous mariez pas à la synagogue.
C'est inutile devant Dieu, parce que cette religion n'est pas valable. Elle prétend être celle d'Israël, mais elle ne correspond pas à la Tora.
Se marier à la synagogue est pire qu'inutile. Car, cela fait vivre une religion qui enfouit la véritable religion d'Israël. Le judaïsme prétend servir Dieu, mais en réalité cette religion se comporte selon ses inventions.
Par exemple, le judaïsme marie sous un dais nuptial (ouvrage de toile tendue). Certaines explications juives vous diraient que le dais est supposé représenter le ciel. Pour certains Juifs, il peut revêtir une importance pouvant aller jusqu'à la nullité du mariage s'il n'est pas employé. Or, l'emploi d'un dais, de même que les explications du judaïsme sont des inventions, parmi beaucoup d'autres inventions. Le rituel et la liturgie du mariage juif sont aussi inventés. Ils ne trouvent pas de fondement dans la Tora, mais uniquement dans les ouvrages rabbiniques (pour rappel : la Tora ne connaît ni rabbinat ni rabbin).
Les "kétoubott" (pluriel de "kétouba", mot féminin signifiant "écrit", soit en l'occurrence un écrit de mariage) faites par le judaïsme ne trouvent pas non plus de fondement dans la Tora. Le judaïsme prétend qu'elles ont toujours été faites, depuis Moïse, mais il n'y en a aucune trace dans la Tora. Leur origine est plus récente. Les kétoubott ont été employées afin de savoir qui est juif (selon les lois et concepts du judaïsme) et qui ne l'est pas (selon les lois et concepts du judaïsme). Malheureusement, ces écrits ne mentionnent pas "mariage entre Juifs", mais "mariage entre Israélites", ce qui est une usurpation. Car, Juif et Israélite sont deux choses différentes, deux notions distinctes. Mais, le judaïsme les a confondues, amalgamées. Le judaïsme se fait ainsi passer pour la religion d'Israël, et cette dernière est ignorée.
Si se marier dans le judaïsme était seulement inutile, ce serait une sorte de neutralité. Mais, la situation est plus grave que "seulement neutre". J'explique ainsi le relatif retrait divin : il est la conséquence du fait que le peuple d'Israël s'est adonné ou abandonné au judaïsme, une religion qui n'est pas la sienne, qui n'est pas celle de la Tora. La véritable religion d'Israël est ainsi enfouie, oubliée, remplacée par le judaïsme.
Le sujet du mariage est abordé dans "La Bible Plus Justement" en commentaires de l'Exode, chapitre III, verset 15. (Le mariage est un des sujets traités en cette partie).

7 – Pourquoi le judaïsme veut me faire prendre la pilule ? (suite de la question précédente)
Ce n'est pas pour une raison médicale ou contraceptive.
Ce qui effraie le judaïsme, c'est le cas qu'il appelle la "houpa nida" (autres orthographes houppa, 'houpa, khoupa, 'houppa, nidda, nidah, niddah, etc.), c'est à dire le cas ou la mariée serait en période de règles sous le dais nuptial.
Vous inciter à prendre un contraceptif est surtout utile pour aider le judaïsme à vous "régler", au sens d'avoir des règles (menstrues) les plus régulières possible. Le but du judaïsme est de fixer la date du mariage lors d'un jour où, en principe, vous ne serez pas en période de règles.
NB : sauf s'il est médecin ou gynécologue, aucun rabbin n'a le droit de vous prescrire un contraceptif.
Je souligne encore que la contraception est admise par certaines branches du judaïsme (certaines branches dites "libérales", par exemple entre autres), mais considérée comme interdite, comme un "péché", par d'autres branches. Bien que ce ne soit pas toujours clairement ou officiellement dit, s'abstenir de toute contraception est la réalité d'un grand nombre de Juifs, et uniquement pour raison religieuse. La contradiction du judaïsme est donc évidente : la contraception est interdite par le judaïsme, mais les futures mariées sont souvent incitées à prendre un contraceptif seulement pour le mariage.
De plus, certaines branches du judaïsme prétendent qu'il est interdit d'avoir des rapports sexuels sinon pour procréer. Les futures mariées sont donc incitées à prendre un contraceptif ("pilule") afin de ne pas avoir de règles lors du mariage, et aussi pour rendre possible un rapport sexuel dès le mariage prononcé. Mais, les mariées n'auraient pas le droit d'avoir de relation sexuelle, puisque la procréation est impossible, le contraceptif étant encore actif. D'évidence, le judaïsme se contredit encore sur ces points, comme en de nombreux autres.
La contraception n'est pas interdite par la religion d'Israël. C'est le judaïsme qui l'interdit (sauf certaines branches ou courants).
La religion d'Israël ne limite pas les rapports sexuels à la procréation. C'est le judaïsme et son dérivé le christianisme qui le prétendent.
La contraception vous est donc "recommandée" par le judaïsme pour le mariage, afin de fixer sa date (cf. ce qui précède). Le contraceptif devrait donc être interrompu sitôt le mariage prononcé selon les règles juives.
NB : ce n'est pas ce que je recommande. J'explique la position de certains courants du judaïsme, et leur contradiction entre recommander un contraceptif et interdire la contraception.
Encore une fois : je ne peux encourager ou recommander un mariage à la synagogue (dans le judaïsme). Au contraire je recommande de s'en abstenir.
Il n'y a pas besoin de rabbin pour se marier devant Dieu. Dans la Tora, c'est le fait qui compte, la réalité de l'existence d'un couple, la réalité de deux personnes qui se sont acceptées mutuellement pour être des époux. Il n'est nul besoin d'une tierce personne pour les marier, il n'y en a aucun exemple dans la Tora.
Le sujet du mariage est abordé dans "La Bible Plus Justement" en commentaires de l'Exode, chapitre III, verset 15. (Le mariage est un des sujets traités en cette partie).

8 – Pour mon premier accouchement, j'ai mis ma vie en danger.
Autour de moi tout le monde disait que si j'accouchais par césarienne mon mari ne pourrait pas faire la mitsva du rachat du premier-né.
C'était il y a douze ans. Aujourd'hui je veux savoir la vérité. Ai-je eu tort ou raison de me mettre en danger ?
Vous avez eu tort.
Rachat du premier-né, explication :
L'une des plaies qui frappa l’Égypte est la mort des premiers-nés (Exode, XI, 4-6 ; XII, 29-30). Humains et animaux furent touchés. Ce fut la dernière plaie, et l’Égypte accepta alors de laisser partir le peuple d'Israël.
Les Israélites ne furent atteints par cette mortalité. Elle n'atteignit ni leurs enfants ni leurs animaux. Depuis, et par décision divine, les premiers-nés sont consacrés (Exode, XIII, 1-2) :
Les animaux purs premiers-nés d'une femelle devaient être offerts sur l'autel.
Les animaux impurs premiers-nés d'une femelle devaient être remplacés par un animal pur ou rachetés par une somme d'argent.
De nos jours les sacrifices ne se font plus. Il n'existe plus d'autel.
Les premiers-nés humains devaient être, et doivent encore, être "libérés", et pas "rachetés". "Libéré" a souvent été mal traduit par "racheté". Mais, la Tora indique bien, pour le premier-né d'une femme, תפדה "tu le libéreras" (lire l'Exode, XIII, 12-15), (certaines traductions emploient "te le délivreras" ou encore "tu l'affranchiras").
Pour le libérer, il suffit de le présenter à un Cohen dans l'intention d'appliquer cette mitsva (ce commandement).
Le Cohen est tenu de le libérer en application de cette mitsva. Il n'y a rien de plus à faire. Il n'y a rien à payer, et aucun remplacement n'est possible. L'enfant est consacré, et sera libéré par un Cohen aussitôt présenté à ce dernier.
Le judaïsme fait payer une somme en vertu du verset Nombres, XVIII, 16. Mais, le judaïsme est dans une grossière erreur de compréhension. Cette somme se rapporte à la libération d'un animal impur (c'est le dernier cas exposé par le verset précédent, et cette somme s'y rapporte). Concernant les êtres humains, aucune somme ni condition n'est trouvée quelque part. Le Cohen est tenu de libérer l'enfant premier-né, c'est tout.
En résumé, l'enfant né consacré, et il doit en être libéré par un Cohen (ce dernier est au service de Dieu, c'est la fonction qui lui a été assignée, c'est le sens du nom "Cohen").
Concernant l'accouchement (par la voie naturelle) ou l'intervention chirurgicale (césarienne), il est en effet extrêmement malheureux de constater que le judaïsme est dans une affligeante erreur sur ce sujet aussi. Le judaïsme prétend qu'un enfant né par voie chirurgicale ne doit ou ne peut être libéré. Le judaïsme confond le mode de venue au monde et le fait qu'il soit le premier-né d'une femme.
En réalité, que l'enfant soit né par la voie naturelle (dite aussi "voie basse") ou par voie chirurgicale (césarienne), la manière dont il vient au monde ne change rien au fait qu'il soit le premier-né de sa mère.
Pour ce commandement (cette mitsva) la Tora emploie un terme précis : רחם (se prononce "réhèm") signifiant "utérus" (parfois appelé "matrice"). Le propos divin (Exode, XIII, 2) demande :
קדש לי כל בכור פטר כל רחם בבני ישראל
La traduction littérale n'est pas aisée, mais serait :
consacre moi tout aîné, premier-né de tout utérus, parmi les enfants d'Israël
En ce commandement la voie de mise au monde ne change rien. Le premier-né d'une femme reste son premier-né. Quelle que soit la manière dont il est venu au monde (voie naturelle ou chirurgicale), cet enfant a été porté par sa mère, en son utérus, comme le précise l'énoncé de ce commandement.
Qu'il soit né par accouchement (voie naturelle) ou par chirurgie (césarienne), un fils premier-né peut et doit être "libéré" (et pas "racheté" comme le pratique le judaïsme).
Malheureusement, il est déplorable de constater que dans le judaïsme il peut arriver que des femmes se mettent en danger, ainsi que leur enfant, parce que le judaïsme est plongé dans d'effrayantes erreurs. Elles sont, malheureusement encore, relayées par la population juive. Ainsi, il peut arriver aussi, hélas, qu'un entourage, une famille ou belle-famille fasse pression sur la future mère afin qu'elle accouche naturellement. L'entourage n'en a pas toujours conscience, et croit bien conseiller ou même simplement éclairer, enseigner.


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