Qu'est-ce qu'une personne dite "mamzer" ? Etude du sens biblique. Comparaison au judaïsme. |
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Parmi les sujets bibliques mal compris, mal traduits, il y a celui des personnes dites ממזר "mamzèr". Dans les traductions bibliques, ce mot est souvent traduit par "enfant illégitime". C’est une traduction faite pour être courte, pour être adaptée à une traduction du texte biblique qui ne peut entrer dans une définition, ses détails, ses implications, etc. C’est donc une traduction qui n’est pas tout à fait juste ni complète. C’est une traduction à défaut d’une meilleure. Elle a malheureusement eu de mauvaises répercussions dans la vie de certaines personnes. Qu’est-ce qu’une personne dite "mamzèr" dans la Bible ? Avant tout autre développement, un élément du cadre doit être mis en évidence. Ce terme, "mamzèr", est employé par Moïse s’adressant au peuple d’Israël. Aucune indication biblique ne permet d’étendre ce terme à d’autres peuples. Le cadre se limite donc au peuple d’Israël uniquement. Cette limite se confirme au regard des interdits qui, eux aussi, sont adressés au peuple d’Israël uniquement (des exemples d’interdits suivent). En plus du cadre limité au peuple d’Israël, il est aussi nécessaire de distinguer le sens biblique de celui donné par le judaïsme, qu’il s’agisse de la position "officielle" du judaïsme ou des nombreux dires égarés entendus dans cette secte. (Le judaïsme est qualifié de secte pour les raisons exposées en une autre page : cliquez ici pour l’étudier ). Concernant le sens biblique, le terme "mamzèr" a un sens probable, tout en restant incertain. Car, il n’existe que deux occurrences bibliques, qui sont en Deutéronome, chap. 23, v. 3 (les traductions emploient souvent "enfant illégitime") et Zacharie, chap. 9, v. 6 (des traductions emploient "bâtard"). Il semble donc important de souligner que ces deux seules occurrences ne peuvent permettre une définition exacte, ni une définition certaine. Concernant les traductions, elles sont inexactes et imprécises. Elles ont été faites pour faciliter la lecture. Mais, elles ont souvent dévié la bonne compréhension. De ce fait, des commentaires égarés ont été entendus dans le judaïsme (des exemples suivent). Selon le sens le plus probable, une personne dite "mamzèr" serait "une personne née d’un acte sexuel interdit ou d’une union interdite". Exemples d’actes sexuels interdits : - Un acte sexuel interdit serait par exemple un adultère. L’adultère est interdit. C’est lisible en Exode, chap. 20, v. 12 (ou v. 13 selon les éditions). - Un acte sexuel interdit serait aussi un inceste. Plusieurs cas d’interdits sont lisibles en Lévitique, chap. 18. Dans ces deux exemples, il n’y a pas forcément d’union, mais un ou des actes sexuels en dehors de l’union d’un couple. Par exemple, deux personnes adultérines qui ont un acte sexuel ne forment pas un couple uni. Elles commettent cet acte interdit en dehors du couple formé avec une autre personne. Exemple d’union interdite : - Une union interdite serait un couple formé malgré les interdits bibliques. Par exemple, un homme qui épouserait sa tante. C’est interdit en Lévitique, chap. 18, v. 12-13. Dans ce cas ce serait une union établie, ce qui la distingue d’un ou plusieurs actes sexuels en dehors d’une union. Une personne dite ממזר "mamzèr" serait donc une personne née de l’un de tels cas interdits. Pour rappel : le sens et la définition exacte du mot "mamzèr" restent incertains, à cause du faible nombre d’occurrences bibliques. En plus de sa définition exacte difficile à cerner, un autre problème se pose. Ce problème est celui de la portée de ce mot. Il n’existe pas de personnage biblique qui soit qualifié de "mamzèr". S’il en existait, la définition pourrait être mieux cernée, et nous pourrions savoir un peu mieux qui peut être une personne dite "mamzèr". Du fait de ces manques, une question reste entière pour certains cas. Exemples : - Avec certaines ethnies l’union est interdite (Deutéronome, chap. 7, v. 1-4). Une personne née d’une telle éventuelle union, malgré l’interdit, est-elle une personne dite "mamzèr" ? Le faible nombre d’éléments bibliques ne permet pas de répondre. En outre, de nos jours ces ethnies ne sont plus reconnaissables ou plus existantes. Cependant l’étude biblique, pour sa compréhension, conduit à s’interroger. - Un autre exemple, pour lequel la question reste entière, concerne les כהנים Cohanim (pluriel de Cohen), soit les "Prêtres". Des interdits ne concernent qu'eux. Par exemple, le Lévitique, chap. 21, v. 7, leur interdit d’épouser une prostituée (entre autres cas). Une personne née d’une telle éventuelle union, malgré l’interdit, est-elle une personne dite "mamzèr" ? Ou, si c'est un fils, est-il seulement déchu de sa qualité de "Prêtre", restant un israélite mais sans être "mamzèr" ? Là encore, le faible nombre d’éléments bibliques ne permet pas de répondre avec affirmation, et encore moins avec certitude. La définition du terme "mamzèr" reste donc incertaine, et sa portée (son étendue, le cadre de son application) le reste autant. Une autre question se pose encore. Le verset du Deutéronome dit : לא יבא ממזר בקהל יהוה "Un/e "mamzèr" ne sera admis/e dans l’assemblée de l’Éternel". Qu’est-ce que "l’Assemblée de l’Éternel" ? Cette dernière partie serait aussi à éclaircir. Quelles personnes ces termes incluent-ils ? Les Israélites uniquement ? Les Israélites et les autres personnes vivant parmi les Israélites ? (Le peuple d’Israël est composé de l’ensemble). Encore une fois, par manque d'occurrences et l'absence totale de cas biblique, il n'est pas possible de répondre. Bien des questions se posent donc. Pour tenter de comprendre, il conviendrait de s’interroger sur les raisons qui pourraient expliquer ce verset du Deutéronome. Ainsi, nous trouvons en Exode, chap. 19, v. 6 : ואתם תהיו לי ממלכת כהנים וגוי קדוש "… et vous (Israélites) serez pour moi (l’Éternel) une royauté de Prêtres, et une ethnie sainte" Nous comprenons alors de ce verset qu’une personne, née d’une union ou d'un rapport sexuel interdit, ne puisse être intégrée parmi cette "ethnie sainte". Cette personne ne pourrait être sainte en étant née de l’irrespect et de la transgression de parents qui ont fait fi des interdits divins. Les כהנים Cohanim "Prêtres" ont aussi des restrictions et règles qui ne concernent qu’eux, pour que soit maintenue cette sainteté. Des lois concernent notamment les décès et les manifestations de deuil qui sont plus restrictives pour les Cohanim. Nous pouvons alors comprendre un principe : Plus l’on se rapproche du service à l’Éternel, et les Cohanim en sont les plus proches, plus l’on observe des règles et interdits pour respecter et maintenir la sainteté. Il en est de même pour les autres israélites, bien que moins proches de l’Éternel que les Cohanim. Il est nécessaire de rappeler qu’une personne est israélite par sa naissance, et jamais autrement (d’aucune autre manière, ni par conversion ni autrement). Ainsi, pour rappel, le principe général serait le suivant : une personne ne peut être israélite en étant née d’une union interdite par l’Éternel, ou d’un rapport sexuel que l’Éternel a interdit. Une telle descendance ne peut être intégrée parmi les Israélites. Pour rappel encore : elle ne pourrait être sainte en étant née de l’irrespect et de la transgression, après avoir fait fi des paroles divines. C’est aussi le cas, et à fortiori, pour les Cohanim : une personne née de la transgression des interdits ne pourrait être admise au Service de l’Éternel, au plus près de l’Éternel. Ce même principe régit les Cohanim et les autres Israélites. Cette explication et ce principe sont plausibles et compatibles avec le sens donné au mot "mamzèr" (personne née d’une union interdite ou d’un rapport sexuel interdit). Cette définition serait donc confirmée. Ainsi, nous aurions alors une explication, et un principe : le respect et le maintient de la sainteté de "l’ethnie sainte", le גוי קדוש "goye kadosh" de l’Éternel. (Lire ce qui suit à propos du mot "goye", dont le sens a été détourné). Cette explication et ce principe sont aussi plausibles et compatibles avec l’origine du mot hébreu ממזר "mamzèr". Autre aspect du mot ממזר "mamzèr" : Selon les dictionnaires actuels, la racine serait composée de trois lettres : מ־ז־ר . Mais, les dictionnaires pourraient être dans l’erreur. La racine pourrait être des deux lettres : ז־ר. Ces deux lettres composent le mot זר "zar", dont le sens biblique signifie "profane" (à ne pas confondre avec זר "zèr" signifiant "bouquet" en hébreu moderne). Cependant, dans cette hypothèse, le doublement du préfixe מ "m" pour former "mam" ממ (du mot "mamzer" ממזר) resterait un cas particulier, sans explication, tout en étant possible. Le sens initial de "profane" pourrait donc être à l'origine de ממזר "mamzèr" qui aurait le sens de "profanation", "transgression", "profanation détruisant le sacré" (à ne pas confondre avec "profane" dans le sens de "commun", "non sacré, mais sans transgression"). Nous aurions donc ci-dessus des éléments plausibles, compatibles avec les données bibliques, et compatibles et cohérents entre eux. Concernant la perception du mot ממזר "mamzèr" : Certaines réactions et opinions conduisent à préciser que le refus d’intégration d'une personne dite "mamzèr" n’est pas une "sanction", ni "faire payer" ou "reporter la faute des parents sur l’enfant". Cette opinion est parfois causée par l’imagination qui ne voit qu’un bébé innocent de tout. Une personne "mamzèr" n’est pas coupable de quelque chose, n'est pas forcément un bébé, mais peut être adulte, homme ou femme. Il ne s’agit pas de sanction, et s’il y a eu faute des parents, les parents en sont redevables, mais pas la personne qui en est née. Cependant, cette personne qui en est née ne peut être admise dans "l’assemblée de l’Éternel", pour les raisons qui sont exposées ci-avant. Aussi, ce qui concerne les personnes dites "mamzèr" a pu être pris pour du racisme. Or, cela n’a rien à voir avec du racisme. Il n’est pas question de race. La religion d’Israël n’a pas de racisme. Un Cohen (la plus proche personne assignée au service de l’Éternel), supposons-le de "race blanche", pourrait avoir pour épouse et mère de ses enfants une femme dite de "race noire" (africaine), ou dite de "race jaune" (asiatique). Les fils d’une telle union seraient des Cohanim, comme leur père. (Les fils uniquement, telle est la règle biblique. Les filles portent le nom de Cohen, mais sans être assignées à un service à l’Éternel). Nous en avons un exemple biblique avec Moïse, qui était un Lévite (de la descendance de Lévi, comme les Cohanim). Le même principe s’applique, comme pour les Cohanim. Moïse a eu pour épouse une femme "madianite" (de la descendance de Madian, qui n’était donc pas israélite, Exode, chap. 2, v. 15-21), et il eut plus tard une autre épouse dite "kouchite" (Nombres, chap. 12, v. 1). Le pays de "Kouch" se serait situé au sud de l’actuelle Égypte, au nord de l’actuel Soudan. Cette seconde épouse de Moïse était donc africaine et de "race noire" (certaines traductions parlent d’une épouse éthiopienne, ce qui est inexact). Les enfants de Moïse furent compris dans leur tribu paternelle, soit la tribu de Lévi (Chroniques I, chap. 23, v. 14). Le même principe s’applique pour Moïse comme pour les Cohanim et les autres Israélites. Un Cohen pourrait avoir une épouse Noire, et des enfants Noirs, qui seraient des Cohanim (Prêtres, au plus proche de l’Éternel). De nos jours, concernant les biotechnologies dites "médicales" ou "d'assistance médicale". De nos jours, les dites "biotechnologies" peuvent permettre à une femme d'avoir un enfant d'un homme inconnu qui aurait donné ou vendu son sperme. Il peut aussi s'agir de couples de femmes dont l'une des deux portera l'enfant. La question se pose aussi pour de tels cas. L'enfant né d'un don (ou vente) de sperme serait-il un "mamzèr" ? La question se pose parce que, évidemment, il n'y a rien d'explicite dans la Bible à propos de ces sujets, qui n'existaient pas à l'époque biblique. Elle se pose autant pour les hommes qui auraient recours à la dite "gestation pour autrui", dite aussi "GPA". Dans ce dernier exemple, la réponse serait plus facile à déterminer en connaissant la personne qui serait la dite "mère porteuse". Concernant la "GPA", plusieurs possibilités ont existé ou perdurent encore. Si cette "mère porteuse" n'est pas libre, mais est l'épouse d'un autre homme, et est aussi la mère biologique de l'enfant, la situation serait similaire à un adultère, même sans acte sexuel entre l'homme donneur de sperme et la "mère porteuse" (il y aurait eu alors "insémination artificielle"). Dans un tel cas, l'enfant serait probablement un "mamzèr". Outre les biotechnologies, la question se pose encore à propos des personnes nées de père inconnu (parfois dites "nées sous X"). Tous ces cas et exemples démontrent que ce sujet, à propos des personnes dites "mamzèr", est donc d'actualité, et pas du tout d'un autre temps. Les dites "grandes religions" ont souvent balayé ces questions, déclarant chacune qu'en dehors de son propre mariage tout est "péché" (faute religieuse, selon chacune de ces religions). Cependant ces naissances sont un fait, ces personnes existent, et les faits et les personnes doivent avoir des réponses, contrairement aux dites "grandes religions" qui ont souvent préféré ignorer les faits et les personnes, ou les ont déclarées "péché", "enfants du péché" et "bâtard(e)s". Dans l'immédiat, en cette étude ces personnes et ces faits ne sont pas ignorés, ni écartés. Néanmoins, ces questions sont laissées sans réponse, pour réflexion, et du fait des nombreux cas possibles qui peuvent se présenter, contrairement au faible nombre de références bibliques. Ce qui précède était un exposé résumé de la situation à l’étude de la Bible. Ce qui suit concerne le judaïsme, ses égarements, les dires et croyances populaires répandues par le judaïsme et/ou ses adeptes. Pour rappel, la Tora parlerait donc d’une personne née d’un "acte sexuel interdit ou d’une union interdite", ce qui est différent des termes "enfant illégitime" et "bâtard" employés dans des traductions influencées par le judaïsme. Ces mauvaises traductions seraient dues à une mauvaise compréhension, et l’application serait aussi erronée que la compréhension. A cause de cela, des répercussions ont dévasté la vie de certaines personnes rejetées par le judaïsme, considérées et déclarées être des ממזרים "mamzérim" (pluriel de ממזר "mamzèr") par le judaïsme. Des personnes ont été ainsi détruites, des familles entières aussi. La traduction de "mamzèr" par "bâtard" est choquante en plus. Il convient de ne plus employer ce mot injurieux, dévalorisant et humiliant, au sujet de personnes qui sont des êtres humains, et qui ont droit au respect comme tous les êtres humains, israélites ou non. Malheureusement, le judaïsme existe encore. Et, en plus, des personnes de la population juive ne manquent pas de donner leurs avis, leurs commentaires, leurs considérations personnelles, etc. que ce soit une position "officielle" du judaïsme ou l’invention d’une personne à un moment. Ainsi, l’on peut entendre dans le judaïsme, entre autres propos : - "Un "mamzèr" doit passer par une conversion au judaïsme". (En outre le mot "mamzèr" est presque toujours employé au masculin. Les esprits conçoivent rarement qu’il puisse s’agir d’une fille, jeune-fille ou femme). Cette affirmation sur une conversion n’est probablement pas une position "officielle" du judaïsme rabbinique. Cependant il n’est pas rare de l’entendre. Une conversion au judaïsme est impossible pour une personne dite "mamzèr" par le judaïsme. Elle ne serait en aucun cas reconnue "juive" par le judaïsme rabbinique (la branche la plus connue et la plus influente est aussi dite "consistoriale" en France). Toutefois, une personne dite "mamzèr" par le judaïsme serait peut-être convertie, reconnue et intégrée par le judaïsme rabbinique dit "libéral", qui a d’autres considérations et pratiques que le judaïsme "rigoriste" et non libéral (ce judaïsme "rigoriste" est celui dit "consistorial" dans le cas de la France). - "Un mamzèr doit épouser un autre mamzèr". (Il ne s’agit pas d’homosexualité, mais d’une mauvaise formulation, comme souvent). Cette "obligation" ("doit épouser") n’a rien de biblique. Elle est parfois entendue et répétée, sans instruction, et sans savoir quel but elle vise. Une personne dite "mamzèr", homme ou femme, n’a pas d’obligation d’épouser une autre personne dite "mamzèr", homme ou femme. - "Un mamzèr doit épouser un goye" (lire ce qui suit à propos du mot "goye"). Les mêmes remarques que ci-dessus s’appliquent. Il ne s’agit pas d’homosexualité. Cette "obligation" n’est écrite nulle part, n’a aucun fondement biblique. Une personne dite "mamzèr", homme ou femme, n’a pas d’obligation d’épouser une personne dite "goye", homme ou femme. Un homme israélite pourrait épouser une femme dite "mamzèr". Ce n'est pas interdit. Leurs enfants seraient des Israélites. Une femme israélite pourrait épouser un homme dit "mamzèr". Ce n'est pas interdit. Mais, leurs enfants ne seraient pas des Israélites pour les raisons qui précèdent (pour rappel, selon la règle biblique une personne est israélite si son père est israélite. Si le père est "mamzèr", ses enfants aussi). A propos du mot "goye" : Ce mot est un exemple typique des déformations que le judaïsme a apportées. Le mot "goye" signifie "ethnie", il est parfois traduit par "peuple" (c’est une mauvaise traduction, c'est le mot עם "âm" qui signifie "peuple"). Le mot "goye" est cité dans les explications qui précèdent. Pour rappel, Exode, chap. 19, v. 6 : ואתם תהיו לי ממלכת כהנים וגוי קדוש "et vous (Israélites) serez pour moi (l’Éternel) une royauté de Prêtres, et une ethnie sainte" Les Israélites sont donc un וגוי קדוש "goye kadosh" c’est à dire une ethnie sainte. Malheureusement, le judaïsme a totalement transformé le sens du mot "goye", et l’emploie pour désigner les personnes qui ne sont pas juives, pas israélites selon le judaïsme. Cet exemple est assez clair, mais d’innombrables autres changements apportés par le judaïsme sont bien moins évidents. De plus, les conséquences d’un sujet portent sur d’autres, et ainsi de suite. L’ensemble des déformations, transformations, etc. apportées par le judaïsme est un tissu inextricable. - "Un mamzèr doit épouser un goye, leur enfant doit se convertir pour être juif". Se reporter aux explications qui précèdent. Cette affirmation fait partie des élucubrations insensées émises et entendues dans le judaïsme. D’autres affirmations encore existent, toutes aussi inventées, insensées ou perdues. Commenter et invalider tout les invraisemblances du judaïsme serait un travail bien trop long et trop vaste. Trop de temps et d’énergie seraient perdus pour une secte qui faudrait balayer entièrement sans devoir démentir tous ses détails. Le judaïsme appelle "mamzèr" des personnes sur la base de ses propres propres considérations, décisions, etc. D'une manière générale, une grande partie de ce qu'affirme le judaïsme s’appuie sur sa "tradition orale", qui est invérifiable. Cette "tradition orale", s’agissant du sujet en cours ou de nombreux autres, est propre au judaïsme, interne au judaïsme, mais ne correspond pas toujours aux données bibliques. En résumé, un "mamzèr" serait pour le judaïsme, ou ses ambassadeurs improvisés, une personne née d’une union "illégitime". C’est ainsi, par "enfant illégitime", qu’est souvent traduit l’un des deux seuls versets bibliques qui emploient le mot "mamzèr", et c’est ainsi qu’il est perçu par la population juive, voire qu’il a été perçu par les "décisionnaires" juifs qui ont émis leurs législation, selon leurs pensées, jugements, etc. Le sens de "enfant illégitime", domine donc. Ainsi perçu, il est associé à "illégitime selon les lois du judaïsme". Mais, le judaïsme n’est pas une religion légitime au regard de la Tora et des lois mosaïques (de Moïse). Il n’existait pas de judaïsme à l’époque de Moïse. De plus, union "interdite" et "illégitime" ne signifient pas la même chose. Une union "illégitime" serait par exemple un enfant né hors mariage. Dans le judaïsme, ce serait "hors mariage légitime juif". Mais, le mariage juif n’a aucune légitimité parce qu’il n’a aucun fondement biblique, de même que son rituel n’a aucune trace écrite dans la Tora, ni dans le reste de la Bible. Le judaïsme n’est pas la religion d’Israël. La légitimité au sens du judaïsme n’a rien à voir avec la Tora. A retenir : → Le judaïsme prétend être la religion d'Israël, mais ne l'est pas. → Le judaïsme prétend qu’une personne juive est israélite, et inversement. C’est faux. → Dans tous les cas, il est nécessaire de distinguer juif et israélite. Une personne juive n'est pas forcément israélite, et inversement. → Dans le judaïsme, une personne est juive si sa mère est juive. Ce n’est pas la règle biblique. → Dans la Bible, tous les exemples indiquent qu’une personne est israélite si son père est israélite. Telle est la règle biblique. → Être juif par la mère donne une population différente des Israélites par le père. → A la population juive par la mère, le judaïsme a ajouté les personnes juives par conversion, et leurs descendants (toujours par la mère, contrairement à la règle biblique). → Le judaïsme a donc intégré des personnes par conversion, et a malheureusement évincé des Israélites du sein d'Israël, au prétexte que leur mère n'était pas juive. La population juive est donc très différente de la population israélite. Les Israélites ne sont hélas plus tous connus de nos jours, à cause du judaïsme. → Se convertir pour adopter la Foi d’Israël est bien sûr possible, apprécié et valeureux. Mais, une telle adhésion ne rend pas israélite. On est israélite par sa naissance, par son père, et uniquement ainsi. Telle est la règle biblique (cf. ce qui précède). → La conversion au judaïsme est ridicule. Elle ne rend en aucun cas israélite. Le judaïsme est une perdition, une secte. → Le judaïsme prétend qu’une conversion rend juif/juive, et donc israélite. C’est aussi faux. Une conversion qui rendrait israélite n’existe pas. C’est impossible, comme il est impossible de changer l’ascendance d’une personne. Aucune conversion ne peut changer ses ascendants. Le judaïsme prétend n’importe quoi. → La Tora (Pentateuque) ne connaît pas le judaïsme. Elle ne parle nulle part de "Juifs", ni du judaïsme. Elle ne parle jamais à des "Juifs". Le judaïsme n'existait pas. La Tora parle des Israélites, s’adresse aux Israélites. Deux références dans la Bible (Daniel, chap. 3, v. 8 et Zacharie, chap. 8, v. 23) sont parfois traduites par "Juifs". Il ne s'agit pas de "Juifs" dans le sens religieux, mais de "Judéens", "habitants de la Judée" (territoire de Juda). Les traductions ont contribué à semer la confusion. D'autres nombreuses références se trouvent dans le livre d'Esther. Mais, ce livre est très douteux. Il aurait été intégré à la Bible après l'existence et l'expansion du judaïsme (religion), pour justifier sa fête de "pourim", qui est un mimétisme des carnavals et défilés chrétiens, et pour inventer un précédent aux conversions (en Esther, Chap. 8, v. 17). Il ne faut plus jamais confondre juif et israélite. C’est pourtant ce qu’a fait volontairement le judaïsme, créant cet amalgame pour s’imposer et se faire passer pour la religion d’Israël. Hélas, les déraisons et l’irresponsabilité du judaïsme ont perdu les Israélites. Ainsi, dans ces exemples ci-dessus, des enfants d’Israël pourtant Israélites, voire Lévites ou Cohanim, ont été évincés du sein d’Israël par le judaïsme. Ces spoliés se sont convertis à d’autres cultes, ont cru en de faux dieux, et ont servi ces dieux d’inventions, des idoles, à cause du judaïsme. Le judaïsme a produit cela. Les fautes du judaïsme sont grandes. Il est important de ne plus suivre le judaïsme, ne plus y croire, ne plus le financer, ne plus se soumettre à son culte, ses pratiques, ses cérémonies, etc. Le judaïsme est une secte. Deux mille ans de judaïsme n’ont apporté aux Israélites qu’exil, persécutions, et tourments divers. L’israélisme est la religion d’Israël. Depuis plus de trois décennies je m’emploie à la retrouver, et à la faire connaître, la faire valoir. Mais, il n’y a pas plus bête que celui et celle qui ne veut pas savoir, celui et celle qui ne veut pas comprendre, celui et celle qui ne veut pas admettre, celui et celle qui ne cherche pas la vérité, ne recherche pas Dieu. Hélas. Sommaire d'autres études |
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