Plan de paix pour l'Ukraine. Plan de reconstruction de l'Ukraine.
|
Ce qui suit a été écrit quelques semaines après le début du conflit. Depuis, la Russie a été accusée d'avoir commis des crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce qui suit reste valable dans ses principes, mais, en plus, il faudra faire la lumière sur les événements et les accusations, et éventuellement en tenir compte pour compléter cette proposition de plan de paix. Plan de paix pour l'Ukraine et d'autres pays du monde Ce plan de paix proposé est suivi d'une proposition de plan de financement pour la reconstruction de l'Ukraine. Proposition 1 Concernant l'OTAN (en résumé) : Dans les esprits d'une grande partie de la population européenne, dite "occidentale", l'OTAN serait une principale force de défense pour leur pays, un "bouclier" dont ces populations ne pourraient se passer. D'autres avis, moins nombreux, pensent que l'OTAN n'est pas une force de défense, mais une force qui, au contraire, a conduit la Russie à l'actuel conflit avec l'Ukraine, et qui pourrait produire un autre conflit n'importe où dans le monde (notamment en Asie, et notamment à propos de l'île de Taïwan, source de divergence politique entre les États Unis d'Amérique et la Chine). Selon la Russie, l'offensive qu'elle mène en Ukraine a pour but de démilitariser ce pays. Selon cette explication, la Russie se serait donc sentie menacée. La Russie aurait donc envahi l'Ukraine pour cette raison, afin de ne pas permettre à des forces étrangères de s'introduire davantage, ni se poster aux frontières de la Russie. Des chefs d'états "occidentaux" disent que l'OTAN n'a pas de base en Ukraine. Cependant, des militaires de l'OTAN ou de pays membres de l'OTAN se sont trouvés en Ukraine pour des raisons telles que l'enseignement militaire. De plus, la portée des armes actuelles peut constituer une menace même si ces armes sont postées en dehors de l'Ukraine. Que l'OTAN et ses armes puissent être perçues comme une menace est possible, compréhensible, compatible avec des explications russes. Reproches adressés à l'OTAN - Des opinions reprochent à l'OTAN certaines de ses interventions militaires. Par exemple, sont reprochées à l'OTAN ses actions durant la dite "guerre du Golfe" et au Kosovo. Dans ce dernier exemple, aucun pays membre de l'OTAN n'était menacé ni attaqué. Selon ces opinions, l'OTAN a imposé une action violente, guerrière, non défensive, pour des raisons politiques, prétendument humanitaires. La libye peut aussi être citée comme le Kosovo. L'OTAN y est intervenue alors que la libye ne menaçait aucun pays membre de l'OTAN. La Libye est depuis dans la guerre civile et le chaos. - Des opinions reprochent aussi à l'OTAN d'être principalement dirigée par les États Unis d'Amérique (EUA), principaux financiers de l'organisation. - Des opinions reprochent aussi à l'OTAN d'être utilisée pour servir les fins politiques et militaires de pays théoriquement neutres. Ces pays cumuleraient deux fautes : 1/ Se servir de l'OTAN pour 2/ Sortir de leur théorique neutralité. Selon ces opinions c'était le cas durant la "guerre du Golfe". Certains pays neutres auraient engagé des forces, via l'OTAN, des forces qui n'ont pas participé activement à des frappes ou combats, mais il s'agissait bien de forces militaires, en place sur le terrain, et actives dans le conflit. Elles auraient ainsi participé à la guerre menée contre l'Irak et le régime politique qui était en place. Selon ces opinions l'action militaire en Irak, de même que la politique, ne relevaient ni de l'OTAN ni de pays neutres. - Des opinions reprochent aussi à l'OTAN d'avoir été maintenue existante, alors qu'elle n'avait plus de raison d'exister. L'OTAN avait été créée pour faire face à l'Union Soviétique, son éventuelle menace et son éventuelle expansion. L'Union Soviétique n'existant plus depuis 1991, l'OTAN ne devait plus exister depuis 1991. L'OTAN n'a pas été dissoute, pour des raisons politiques et militaires. Est donc reproché le maintien, et les raisons politiques et militaires du maintien. Selon ces opinions, l'OTAN aurait donc des buts politiques non avoués, hors du domaine de la défense, et les forces militaires de l'OTAN serviraient ces buts politiques. De plus, l'OTAN ne constituant pas un état, elle n'est pas représentée à l'Organisation des Nations Unies (ONU) en tant qu'état. Ce qui est reproché à l'OTAN est donc d'exercer des buts politiques et militaires tout en se tenant en marge et en dehors de l'ONU, ses votes et résolutions. L'Ukraine, voire d'autre états, voire certaines opinions du public, voudraient, comme toujours dans un conflit, l'intervention de la "communauté internationale", et pour ce conflit l'intervention de l'OTAN. Mais, l'OTAN n'est pas la police du monde. L'OTAN n'est la police d'aucun état, même parmi ses états membres. Appeler la "communauté internationale" ou l'OTAN demande d'impliquer d'autres protagonistes encore, ce qui serait mondialiser le conflit, conduirait à une troisième guerre mondiale. De telles demandes ou déclarations sont dangereuses pour la paix mondiale, dangereuses pour l'humanité. Pour les raisons exposées ci-dessus, ce plan de paix propose la dissolution de l'OTAN. Cette dissolution ne pourrait se faire en un jour, elle se ferait en contrepartie d'un cessez-le-feu suivi du retrait des troupes russes d'Ukraine. Les modalités, telles le calendrier par exemple, restent à débattre et définir. L'avenir et la paix de l'humanité ne peuvent s'entrevoir et se construire alors que de puissantes organisations militaires perdurent, alors que, dans le cas de l'OTAN, cette dernière aurait dû être dissoute depuis 1991. Proposition 2 Concernant les armées du monde : En plus de l'existence de l'OTAN, l'idée de création d'une armée de l'Union Européenne (UE), voire étendue à d'autres états hors UE, est revenue plusieurs fois dans les débats européens. Une telle multiplication des entités et forces militaires ne peut laisser naître un sentiment de paix mondiale, mais, au contraire, maintient une "escalade militaire", une "course à l'armement" (selon des termes entendus), et des conflits comme celui actuellement en cours en Ukraine. Ainsi, pour la raison exposée ci-dessus concernant l'UE prise en exemple, pour la paix et l'avenir de l'humanité : Comme en proposition 1 (concernant l'OTAN) ce plan de paix propose que toutes les entités, organisations, alliances, coalitions, etc. (quels que soient les termes employés) militaires et/ou dites "paramilitaires" soient interdites et dissoutes. Seules les armées d'états seraient autorisées, l'armée de chaque entité étatique pour elle-même. Une "entité étatique" peut regouper ou unir plusieurs états, comme, par exemple, les EUA. Si des états sont déjà unis et disposent d'une armée d'union (formant une entité étatique), comme les EUA, les états formant cette union ne peuvent disposer en plus d'une armée par état. Ceci signifie que si les états de l'UE décidaient de créer une force militaire de l'UE, les états de l'UE ne pourraient plus avoir chacun son armée comme actuellement. Ainsi, dans l'exemple d'un état de l'UE, cet état ne pourrait avoir sa propre armée, et aussi faire partie ou bénéficier en plus de l'armée de l'UE, et aussi faire partie ou bénéficier encore en plus de l'armée de l'OTAN. Hors de ce cadre d'armées d'états ou d'entités étatiques, qui vient d'être défini, tout regroupement militaire ou paramilitaire serait interdit. S'il en existait malgré l'interdit, un tel groupe militaire devrait donc être considéré et traité comme un groupe terroriste, une menace pour la paix mondiale. Ces armées d'états pourraient, voire devraient, être toutes sous le contrôle d'une autorité neutre et impartiale. Concernant l'ONU : Par son concept et son mode de fonctionnement, cette organisation répond à des raisons subjectives, comme des intérêts d'états. Ces intérets peuvent être financiers, mais pas uniquement. Des raisons subjectives peuvent être l'idéologie ou les idéologies d'un ou plusieurs états, des idéologies politiques et/ou sociales, et/ou religieuses, et/ou expansionistes (liste non exhaustive). De telles raisons dirigent les votes et les dites "résolutions", notamment celles du dit "conseil de sécurité". Ainsi, l'ONU ne peut être cette autorité neutre et impartiale. Pour les mêmes raisons, l'ONU ne devrait être maintenue dans l'avenir, mais dissoute elle aussi, et remplacée par cette autorité neutre et impartiale proposée ici. Cependant, la résolution des problèmes de fond posés par l'ONU sont à traiter indépendamment de ce plan de paix pour l'Ukraine. Pour rappel : ce plan de paix propose, en sa proposition 2, que toutes les entités, organisations, alliances, coalitions militaires et/ou dites "paramilitaires", etc. (quels que soient les termes employés) qui seraient hors du cadre autorisé défini ci-dessus, soient interdites et dissoutes. Cette proposition n'interdit pas que des états, des armées d'états, des entités étatiques, soient aidées par d'autres états, armées ou entités étatiques. Il peut y avoir aide ou entraide, voire alliance, pour une raison importante, supérieure, telle, par exemple, la lutte contre le terrorisme, ou, autre exemple, pour se défendre d'un agresseur plus puissant. Dans de tels cas, cette alliance doit rester ponctuelle, dans un but militaire préalablement défini et déclaré, si possible sous le contrôle de l'autorité neutre et impartiale introduite ci-dessus lorsque cette autorité sera existante. Une fois les buts (préalablement définis et déclarés) atteints, toute alliance ou coalition (quels que soient les termes employés) devra être dissoute. Une telle alliance ne doit pas donner naissance à une entité, ou organisation, etc. (quels que soient les termes employés) comme il en existe actuellement (telle l'OTAN, par exemple, voire une éventuelle armée de l'UE). Comme pour la proposition 1, les modalités, telles le calendrier par exemple, restent à débattre et définir. Proposition 3 Belligérants, cobelligérants, non-belligérants, responsabilités : Concernant la fourniture d'armes à l'Ukraine, par des états tiers : Les politiques, les propagandes et les jeux de mots ont beaucoup manipulé les esprits et la compréhension de la réalité et des faits. Par exemple, des états ou chefs d'états ont prétendu ne pas entrer dans le conflit russo-ukrainien, mais fournir des "armes de défense". C'est une dissimulation de leur participation au conflit. "Armes de défense" : explication Une "arme de défense" n'existe pas. Toute arme est offensive, ou peut l'être, ou faire partie d'un appareillage militaire qui n'est jamais seulement "défensif". La seule "défense" ne suffit pas à se défaire d'une attaque, d'un assaillant. Aucune armée du présent ou de l'histoire n'a limité son équipement et son action à seulement se "défendre". Il y a toujours une riposte ou contre-offensive pour repousser une attaque ou un assaillant. C'est pourquoi le jargon militaire distingue certaines armes, dites "défensives", d'autres armes dites "offensives". La distinction est faite selon l'usage pour lequel une arme est conçue. Certaines peuvent avoir été pensées pour porter une attaque. Elles sont alors dites "offensives". D'autres sont pensées pour se défendre et/ou repousser une attaque, éventuellement par la riposte. Elles sont alors dites et classées parmi les armes "défensives". Dans les deux cas ce sont des armes, du matériel militaire, ou équipement militaire. C'est conçu et fabriqué pour la guerre. "Armes défensives" ou "armes offensives", ces expressions viennent du jargon militaire. Elles ont été reprises, employées et détournées par des personnes politiques, pour des raisons politiques, en portant l'attention sur le mot "défense". Parler de fournir des "armes de défense" à l'Ukraine est un jeu de mot vicieux et fallacieux. Il a pourtant été employé ainsi que d'autres termes et idées. La participation à la "défense" serait la fourniture de "matériel de défense" totalement inoffensif, tel des gilets pare-balles par exemple, des casques, du matériel médical, des véhicules non armés (autobus, ambulances, camions, engins de chantier, …), de l'aide humanitaire, etc. La fourniture d'armes à l'Ukraine, prétendues être des "armes de défense", est, malgré ces mots trompeurs, une participation au conflit. De ce conflit, et d'autres précédents, l'observation permet d'en détacher un principe : - Fournir des armes à l'un des belligérants est une participation au conflit. - Le refus de fournir des armes à l'un des belligérants peut aussi être une participation au conflit (selon la raison du refus) (ne pas confondre "refus" avec "impossibilité" ou "incapacité" à fournir). Les personnes politiques, les états et leurs gouvernements, ne doivent plus se dissimuler derrière des mots trompeurs, comme "armes de défense". Il convient de déterminer aussi en quel contexte les armes ont été fournies. Exemples : Exemple où il n'y a pas de participation au conflit : - Des armes peuvent avoir été achetées par l'un des belligérents, à un pays tiers qui n'a pas voulu refuser afin de ne pas prendre part au conflit par le refus. Dans un tel cas, sans plus de participation par le pays tiers, ce dernier n'est pas un co-belligérant. Exemple où il y a participation au conflit : - Le don ou la vente d'armes, par un pays tiers à l'un des belligérents pour aider ce dernier dans la guerre est une participation au conflit. La situation est à examiner y compris selon ce qui suit, en partie ci-dessous : "outre la fourniture d'armes, par des états tiers". NB : l'examen de la fourniture d'armes et ses raisons, ou le refus de fournir des armes et ses raisons, ne peut se limiter à la période durant le conflit. Des armes, des forces militaires, de la formation militaire, etc. (liste non exhaustive) peuvent avoir été fournies avant le conflit, et avoir contribué au déclenchement du conflit, ou l'avoir totalement causé. Les faits avant et pendant le conflit doivent donc être examinés. NB : la recherche de la paix fait penser que la fourniture d'armes ne peut qu'entretenir la guerre, enliser le conflit et le faire durer. La pensée se dirige alors vers une conclusion hâtive, soit cesser la fourniture des armes. Cependant, appliquer cette cessation peut priver l'un des belligérants des moyens de se défendre, et ainsi le faire succomber sous le feu de l'autre ou des autres belligérants. Les effets peuvent être aussi meurtriers et dévastateurs que la fourniture d'armes, et des conséquences peuvent en découler comme la perte territoriale, la perte de souveraineté, etc. (liste non exhaustive). Outre la fourniture d'armes, par des états tiers : D'autres cas, faits et situations, peuvent également constituer une participation au conflit. Exemples (liste non exhaustive) : - Les déclarations politiques (selon ce qui est exprimé) - Les déclarations idéologiques et/ou religieuses (selon ce qui est exprimé) - Les "sanctions" exercées ("sanctions" économiques et autres "sanctions") - L'aide militaire apportée (quelle qu'elle soit, y comris immatérielle, comme, par exemple, du conseil ou de la formation militaire). Etc. (Liste non exhaustive). L'existence de tels faits, tels qu'en ces exemples, indique une participation au conflit qui rend co-belligérente une personne politique, et/ou un état, et/ou un gouvernement, etc. Dans le conflit russo-ukrainien des personnes politiques, des états et gouvernements, ont ainsi participé au conflit. Ce sont ainsi des co-belligérants, bien que ces personnes politiques, ces états et gouvernements, prétendent être restés en dehors du conflit, ou pensent pouvoir le prétendre. Sur la base de ces exemples et explications, ce plan de paix propose donc que les responsabilités dans ce conflit, voire pour ceux ultérieurs, soient considérées selon le principe exprimé ci-avant à propos de la fourniture ou non d'armes, et selon les exemples d'autres cas, faits et situations, exposés ci-avant en partie "outre la fourniture d'armes, par des états tiers". Proposition 4 Concernant les "sanctions" contre la Russie, décidées et exercées par des états. Ces "sanctions" ne peuvent être du domaine de la neutralité ou de l'abstention. Ces "sanctions" sont, comme la fourniture d'armes, une prise de parti pour l'Ukraine et une participation au conflit. Ne peuvent être justifiés, le gel, la saisie ou confiscation de biens privés russes, appartenant à des entreprises ou des personnes russes dites "oligarques". Ce sont des biens privés qui n'appartiennent pas à la Russie. Des personnes qui ne font pas partie du gouvernement russe ne peuvent être considérées coupables du seul fait des biens qu'elles possèdent. Les biens de ces personnes sont clairement convoités par les états qui les ont saisis ou confisqués. De telles mesures, dites "sanctions", s'apparentent à des spoliations de biens privés par des décisions arbitraires, même si dans leur exécution elles correspondent à des possibilités juridiques légales dans les états où elles sont exercées. Le but prétendu par les états pratiquant ces "sanctions" serait la pression que ces "oligarques" pourraient exercer sur le gouvernement russe et son principal dirigeant. Cependant, ces "oligarques" n'ont pas forcément de pouvoir de pression ou d'influence quelconque. Les autres dites "sanctions", telles l'exclusion d'un réseau bancaire international par exemple, sont comme leur dénomination l'indique (des "sanctions"), soit des décisions punitives qui ne ne peuvent être du domaine de la neutralité ou de l'abstention. Elles constituent aussi une prise de parti et une importante participation au conflit. Il est aussi rappelé que des pressions ou "sanctions" ont pesé sur la Russie depuis 2014, soit depuis la "crise de Crimée". Ces "sanctions" ont été prises par des états qui se sont ingérés dans la crise, et ont voulu exercer leur volonté, voire autorité, hors de leurs frontières, et pour des raisons qui ne les concernaient pas. La pression économique exercée depuis plusieurs années, ajoutée à la pression militaire de la présence de forces telles celles de l'OTAN, sont des facteurs ayant conduit à l'actuel conflit subi par l'Ukraine. Pour les raisons exposées ci-dessus, ce plan de paix propose que toutes les "sanctions" prises contre la Russie soient levées. Ce plan propose que les biens privés soient libérés et restitués à leurs propriétaires, dès le cessez-le-feu et le retrait des troupes russes de l'Ukraine. Ces dernières modalités peuvent, bien sûr, être débattues et définies autrement. Proposition 5 Concernant la Crimée : Après avoir fait partie des Républiques Socialistes Soviétiques, la Crimée a proclamé son indépendance en 1992, tout en faisant le choix de faire partie de l'Ukraine après des accords ratifiés par les Parlements de l'Ukraine et de la Crimée. Le choix appartenait à la Crimée, et ce choix s'est fait différent en 2014 alors que la Crimée ne reconnaissait pas les nouvelles autorités de Kiev. Nul n'avait contesté le choix de la Crimée en 1992, ni l'Ukraine, ni la Russie qui a reconnu ce choix en 1997, ni les états dits "occidentaux". Cependant, le nouveau choix de la Crimée, fait par référendum en 2014, n'a pas été reconnu par les états dits "occidentaux". Mais, il n'appartient pas aux états "occidentaux" de décider pour la Crimée, ni à d'autres états du monde. De même que la Crimée avait décidé de son rattachement à l'Ukraine en 1992, elle a décidé de son rattachement à la Fédération de Russie en 2014. Pour les raisons exposées ci-dessus, ce plan de paix propose que le choix de la Crimée soit respecté. Il n'appartient pas aux états "occidentaux" ni aux autres états du monde de s'ingérer dans ce choix, ni le nier, ni le contester, ni reconnaître ou non ce choix de la Crimée pour elle-même. Ainsi, le retrait des troupes russes proposé dans ce plan de paix ne concerne pas la Crimée. Fin des propositions. * * * * * * * Ce plan de paix peut sembler à certains favorable à la Russie, mais il a été élaboré dans l'observation de la succession des événements, sans nier ou ignorer la responsabilité de la Russie et des autres protagonistes. La Russie semble être l'agresseur aux yeux du monde, mais, depuis des décennies les états dits "occidentaux" n'ont pas manqué d'agir hors de leurs frontières, et s'ingérer dans les affaires d'autres états du monde. Ainsi, les états "occidentaux" sont aussi des acteurs principaux dans la crise russo-ukrainienne actuelle. Leurs actions politiques et "sanctions" ont créé et alimenté des tensions et conflits, concernant l'Ukraine, mais aussi d'autres conflits dans l'histoire du monde et de l'humanité. C'est le cas concernant la Russie, qui a effectivement subi ces pressions et sanctions "occidentales" durant plusieurs années, depuis le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, un choix qui ne concernait que la Crimée, la Fédération de Russie et l'Ukraine, sans que d'autres états du monde acceptent ou non l'avenir décidé par la Crimée pour elle-même. Outre les pressions politiques et économiques ("sanctions"), la pression militaire de la présence de l'OTAN est aussi un facteur important, autant qu'une responsabilité. Au delà des apparences accusant seulement la Russie, ce plan indique donc des responsabilités partagées, tant par la Russie que par des états dits "occidentaux", alors que de part et d'autre chacun accuse l'autre de toutes les responsabilités. Ce plan de paix souhaite rétablir la paix par la suppression des facteurs qui ont conduit au conflit, et qui l'ont maintenu. * * * * * * * Plan de financement pour la reconstruction de l'Ukraine - Tenant compte du partage des responsabilités, ce plan propose que la reconstruction de l'Ukraine soit financée à 50 % par la Russie, principale actrice de la destruction des constructions, et à 50 % par les états qui ont pris part au conflit par la fourniture d'armes et/ou l'exercice de "sanctions" économiques depuis la "crise de Crimée". - Les 50 % des états "occidentaux" sont à répartir entre-eux, selon des modalités dont ils débattraient et conviendraient entre-eux, l'essentiel étant que la part de financement de tous ces états aboutisse à cette finalité de reconstruction de l'Ukraine. - L'Ukraine elle-même aurait une part à sa charge, étant elle-même et aussi une actrice du conflit. La part à charge de l'Ukraine serait dans les 50 % incombant aux états "occidentaux" auxquels l'Ukraine a voulu s'allier. - Ce financement ne serait pas sous forme de prêts à rembourser par l'Ukraine, mais sous forme de financement non remboursable, en dédommagement des pertes matérielles et humaines subies par l'Ukraine, et afin de permettre à l'Ukraine de se relever. - Ce financement ne devrait pas se faire par les biens et l'argent privés saisis ou confisqués aux "oligarques" russes et entreprises russes (cf. ce qui précède : les biens privés doivent être restitués à leurs propriétaires, personnes physiques ou entreprises). L'évaluation des sommes et les modalités de ce financement (par exemple le calendrier des versements) restent à définir. Fin du plan de financement proposé. * * * * * * * Accueil de La Pétaudière |
|