Histoire simplifiée et résumée du judaïsme |
Avant-propos : Ce qui suit ne peut être objectif. Nul rédacteur ou média n'est objectif. Si une personne ou un média prétend l'être, elle ou il vous trompe. Les médias ne l'expriment jamais clairement, mais tous sont tendancieux, de droite ou de gauche, laïques ou religieux, d'une religion ou d'une autre, partisans d'une personne ou d'une autre, d'un parti ou d'un autre. Etc. Les médias d'un bord peuvent être opposés à d'autres médias parmi leurs confrères. Aucun d'entre eux, aucune personne, aucun parti, aucune entité ne peut prétendre être objectif ou objective. Car, nous avons tous une culture et un passé qui nous ont imprégnés, moulés, depuis notre enfance. Notre pensée en est le fruit, de même que ce que nous comprenons ou non, ce que nous acceptons, ce que nous décidons. Ce site n'est pas un site juif, mais israéliste. L'israélisme est la religion d'Israël. Le judaïsme prétend être la religion d'Israël, mais le judaïsme ne l'est pas. Le judaïsme est une déviance, une secte selon ce qui est défini en cette page : cliquez ici D'autres développements peuvent être étudiés en suivant ces liens : - Israélisme notions essentielles - Israélisme, définition, développement - La Bible Plus Justement (livre électronique téléchargeable librement et gratuitement, commentaires bibliques). Histoire simplifiée et résumée du judaïsme Dans l’ordre temporel, avant que n'existe le judaïsme : - La Tora est pour Israël sa principale doctrine. Elle aurait été écrite par Moïse. La Tora est un ensemble des principes et commandements. Moïse ne les a ni inventés, ni imposés de sa propre autorité, mais il a obéi à des injonctions divines. En plus de les avoir écrits, Moïse les a aussi institués en suivant des ordres divins. Avant sa mort, Moïse a légué aux Israélites cet ensemble d'écrits nommé Tora. - De nos jours la Tora est l'ensemble de textes qui est aujourd'hui appelé en français "le Pentateuque". - La Tora originale était déposée auprès de "l’Arche d’Alliance" (cette appellation est la plus courante). On peut lire une trace de ce dépôt auprès de l’Arche en Deutéronome, chap. 31, v. 9 et 24-26. - L’Arche d’Alliance est perdue depuis la destruction du Temple de Salomon, qui eut lieu il y a environ 2600 ans. - La Tora originale, qui accompagnait l’Arche, a vraisemblablement été perdue avec l’Arche. Arche et Tora sont introuvables depuis environ 2600 ans. - En plus de la destruction du Temple de Salomon, des Judéens, habitants de la Judée (territoire de Juda), ont été déportés à Babylone (il y a environ 2600 ans). Cette déportation aurait duré 70 ans selon des données bibliques (par exemple, et entre autres, Chroniques II, chap. 36, v. 22). Toutefois, selon des historiens cette déportation aurait duré 140 ans. Dans les deux cas, 70 ans ou 140, ces décennies ont pu altérer profondément les connaissances, tout en imprégnant les déportés de la culture babylonienne. - Après cette déportation, des Judéens sont revenus de Babylone. Se sont formées alors les toutes premières racines de ce qui est aujourd'hui le judaïsme (que je dénonce tant dans mes écrits). Cependant, ces premières racines ignoraient encore qu'elles donneraient le judaïsme plusieurs siècles plus tard. - Le judaïsme vient du nom de Juda. Juda, était l'un des douze fils d'Israël. Le nom de la Judée est composé du nom de Juda. Les descendants de chacun des douze fils d'Israël avaient un territoire comme en avaient les descendants de Juda (en Judée). La Tora n'emploie nulle part le terme de "judaïsme" (du nom de Juda) ni même un tel concept. La Tora parle de peuple d'Israël, incluant tous les descendants des douze fils d'Israël. La Tora indique plusieurs fois qu'elle est "une" pour tous les descendants d'Israël. Il n'existe pas de "judaïsme" dans la Tora, ni "juif" ou "juive", ni même un tel concept. Car, est inconcevable l'emploi de tels termes, au sens religieux, tirés du nom d'un seul des fils d'Israël, s'imposant aux autres descendants d'Israël, et en les excluant par le fait même de la dénomination "judaïsme" (judaïsme=Juda, religion des descendants de Juda, excluant donc les autres fils descendants d'Israël et leur propre descendance). Un tel concept est invraisemblable, inconcevable. Ces caractéristiques se rencontrent pourtant souvent dans le judaïsme, qui use de tels procédés pour leurrer les esprits, ainsi les convaincre, et les conserver sous emprise. Pour rappel : il n'existe pas de "judaïsme" dans la Tora, ni ailleurs dans la Bible. Il n'existe pas non plus de "peuple juif". La Tora parle de peuple d'Israël. Il n'existe nulle part de "peuple juif" dans la Bible. Cet amalgame, "peuple juif" en remplacement de "peuple d'Israël", a été fait et est encore fait par le judaïsme, qui a ainsi détourné la Tora, s'est substitué à elle, pour se donner un semblant de légitimité et obtenir ainsi une crédibilité qui lui a été et lui est encore est nécessaire. Malheureusement, des millions de crédules ont mordu et mordent encore à l'hameçon. Dans l’ordre temporel, histoire du judaïsme : - Le judaïsme n’est pas la religion d’Israël, mais une déviance. Le judaïsme est une secte qui descend elle-même d’une autre secte : le pharisaïsme (pour en savoir un peu plus cliquez ici ). - Vers l'époque du retour des Judéens de Babylone est apparue ce qui n’existait pas auparavant : la כנסת הגדולה "knéssètt agdola", soit en français la "Grande Assemblée" ou "Grand Synode". C’est de ces termes que sont nés ceux de "synagogue" en français, בית כנסת "beyt knéssètt" en hébreu, et en hébreu aussi כנסת "knéssètt" désignant le parlement israélien (l’état moderne d’Israël est un état juif, ayant repris ce terme propre au judaïsme. L'état moderne d'Israël devrait être israéliste, sans l'emploi de ce terme propre au judaïsme). - Avant la déportation à Babylone, il n'existait pas de כנסת הגדולה "Grande Assemblée", ni de בית כנסת "synagogue". Moïse n'a jamais institué cette entité ni un tel lieu de culte. Il n'en existe aucune trace dans la Tora, ni dans le reste de la Bible. - A partir de l'époque de la כנסת הגדולה "Grande Assemblée" a aussi été institué le סנהדרין "sanhédrine". Cette institution n'existait pas auparavant. Elle aurait été crée par le scribe עזרא Ezra (ou Esdras selon les Bibles). Toutefois, à cette époque le "sanhédrine" était peut-être en "gestation", et ne portait peut-être pas ce nom. Le "sanhédrine" est d'inspiration étrangère, vraisemblablement selon un modèle hellénique, comme son nom l'indique (סנהדרין "sanhédrine" vient du grec ancien "sunédrion", comme aussi le "synédrion", une assemblée politique hellénique). C'est de la même origine grecque que proviennent les mots français comme "synagogue", "synode". De même que Moïse n'a jamais institué la כנסת הגדולה "Grande Assemblée", Moïse n'a jamais institué le סנהדרין "sanhédrine". Il n'en existe aucune trace dans la Tora, ni dans le reste de la Bible, bien que le judaïsme prétende le contraire. Avec des interprétations qui lui sont propres, le judaïsme prétend toujours que tout remonterait à Moïse. Le judaïsme trompe ainsi les crédules, les plus incultes, pour se faire passer pour la religion d'Israël. - Depuis la כנסת הגדולה "Grande Assemblée" et le סנהדרין "sanhédrine", au fil des siècles le pouvoir religieux et les textes sont passés aux mains du judaïsme, qui les a torturés à sa façon (par exemple, inclusions de mythes tel celui de la tour de Babel, lire mes commentaires sur ce passage en mon livre La Bible Plus Justement ). - Les Bibles dont nous disposons tous aujourd'hui, dont le texte de la Tora (ou Pentateuque) qui est commun aux dites "trois grandes religions", sont un ensemble de textes reconstitués. Pour rappel, la Tora originale a été probablement perdue avec l’Arche d’Alliance. Néanmoins, des recopies de la Tora, faites depuis l'époque de Moïse, ont probablement suivi le temps et atteint l'époque de la déportation, voire l'époque du retour des déportés. - Malheureusement, ces recopies de la Tora sont passées par les scribes du judaïsme et ses prédécesseurs (cf. ce qui précède et suit). - Les prédécesseurs du judaïsme sont les פרושים "péroushim", ce qui signifie les "interprètes" (du verbe לפרש "interpréter"), ce qui a donné en français les "Pharisiens" (le pharisaïsme). Les Pharisiens constituaient un mouvement politique et religieux, marginal et minoritaire, mais qui a pu prendre place et essor après la grande révolte des Judéens contre les Romains (vers la seconde moitié du 1er siècle de l'ère chrétienne). Il reste difficile de dater précisément en quelle période de l'histoire le pharisaïsme est apparu, et en quelle période il est devenu plus tard le "judaïsme". Etant un mouvement séparatiste et opposé à d'autres (tels celui des "esséniens", et surtout opposé aux "sadducéens"), et étant aussi minoritaire, les sources concernant une émergence significative du pharisaïsme sont inexistantes. Ce mouvement aurait débuté vers la période de l'occupation grecque de la Judée et de Jérusalem, au second siècle avant l'ère chrétienne (AEC), vers les années 160 AEC. Il est bien plus difficile d'identifier en quelle période les "pérushim", "pharisiens", se sont substitués aux "yéhoudim", soit les "Judéens", terme ensuite devenu et amalgamé à tort à celui de "Juifs". Cette suite de faits se serait produite sans nul doute après le 1er siècle de l'ère chrétienne (EC), mais au cours d'une évolution longue, en plusieurs périodes non identifiées. En résumé, un mouvement politique, opposé à des occupants (grecs, helléniques), est devenu aussi un mouvement religieux, puis plus religieux que politique. Puis, ce mouvement religieux s'est dit celui des "yéhoudim", celui des "Judéens", incluant ainsi tous les Judéens, et niant ainsi tous les autres courants. Plus tard encore, la confusion a fusionné, confondu, "Judéens" et "Juifs". Plus tard encore, les autres Israélites (autres tribus que celle de Juda) ont été confondus aux "Juifs". Pourtant, être "juif" est relatif à une croyance. C'est totalement différent d'être "judéen" ou "israélite". Les Judéens sont des Israélites. Les Israélites ont une filiation généalogique, biologique, à un ancêtre qui était Jacob-Israël. Ce n'est pas être juif. Être juif est une croyance religieuse. Mais le judaïsme prétend qu'être "juif" est être "israélite", et inversement. Avec amalgames et confusions, le pharisaïsme/judaïsme s'est ainsi étendu, prétendu et imposé à tous les Israélites, insidieusement, en se servant du temps et de la confusion. Le pharisaïsme (parfois dit pharisianisme) pourrait être devenu le judaïsme durant la période dite des "amoraïm" (période "amoraïque") (voir l'illustration ci-dessous). En cette période (vers 220 jusqu'à 500 EC), les rabbins, guides spirituels autproclamés, assumaient alors être les héritiers et la continuité du pharisaïsme. NB : le mouvement politique des Pharisiens se serait amoindri jusqu'à disparaître vers la fin du premier siècle EC (après la grande révolte des Judéens contre les Romains, qui se serait terminée en 73 EC). Mais, leurs idées religieuses auraient perduré et se seraient transmises avec les rabbins, donnant plus tard le judaïsme. Le judaïsme n'est pas né en un jour ni en un événement majeur fondateur et identifiable. Il s'est formé au fil des siècles, en évoluant depuis les Pharisiens. Le terme de "judaïsme", en tant que croyance religieuse et hors du contexte confondant de la Judée, n'est pas non plus apparu d'un jour à l'autre en un seul événement clair et identifié. C'est pourquoi il est difficile de parler précisément d'une période ou d'un siècle en lequel serait apparu le "judaïsme". - Les rabbins sont un point commun au pharisaïsme et au judaïsme. Les rabbins seraient apparus durant le second siècle AEC (il est difficile d'être plus précis). Ce sont de simples personnes, exclusivement des hommes, qui se sont prétendus guides spirituels. Faisant croire à la population qu'ils détenaient un grand savoir, ils ont pour cela été nommés רב "rav", employant une racine de deux lettres ayant le sens de "beaucoup", "nombreux". C'est cette racine qui a donné leur nom de "rav", parce qu'ils auraient eu (aux yeux du peuple) un "grand savoir", "beaucoup de savoir". C'est le mot hébreu "rav" qui a donné le mot "rabbin" en langue française (et "rabbi" aussi). C'est avec les rabbins, et par les rabbins, que le pharisaïsme est devenu le "judaïsme" en employant le nom de la Judée, lui-même tiré du nom de Juda (l'un des fils d'Israël). Le nom de la Judée a été employé parce que c'est dans ce territoire, et ancien royaume de Juda, que sont apparus ces "rabbins", qui ont donné plus tard le judaïsme. - La Tora actuellement connue est un ensemble de textes écrits et recopiés par des dizaines de générations de scribes postérieurs au judaïsme. Certains textes ont été sélectionnés pour figurer dans la Tora et la Bible du judaïsme, d’autres textes ont été écartés, voire sont perdus et oubliés de nos jours. Pour rappel : le choix des textes a été fait par le judaïsme et ses prédécesseurs. Cette composition de Bible du judaïsme a ensuite donné les autres Bibles du christianisme, selon ses branches, incluant en plus des textes chrétiens (reconnus ou non, selon les branches chrétiennes). Le christianisme est le "fils aîné" du judaïsme qui est une déviance, une secte déviante de la Tora, mais qui prétend être la religion d'Israël, qui prétend représenter la Tora, qui prétend l'avoir conservée depuis Moïse, qui prétend l'avoir perpétuée sans rien changer depuis Moïse. - Hélas, certains textes ou passages bibliques écrits peuvent provenir d’une soi-disant "transmission orale" du judaïsme. Ils n’ont donc pas toujours été écrits, mais ils ont été plus tard inclus par écrit dans la Tora ou ailleurs dans la Bible. De nos jours, certaines parties de la Tora sont pour le moins douteuses. Des falsifications sont démontrées (étudiez ce long développement : cliquez ici pour lire l'étude depuis le début. La falsification est sa conclusion : cliquez ici pour aller directement à la conclusion). - La Bible du judaïsme actuellement connue n'a pas toujours été la même. Cet ensemble de textes aurait évolué durant environ 1500 à 1600 ans depuis l’établissement de la "Grande Assemblée". Puis cette "évolution" a été "arrêtée", "fixée" vers la fin de la période dite "massorétique", vers le dixième siècle de l’ère chrétienne (EC), soit environ 1500 à 1600 ans après l'époque de la "Grande Assemblée" (il est difficile de préciser davantage). L’époque massorétique est bien ultérieure à l’apparition du judaïsme. Cette période "massorétique" n'est pas une stricte période aux limites précises. Elle fait suite à d'autres périodes, et elle est elle-même suivie d'autres. La période dite "massorétique" s'étendrait du septième au dixième siècle de l'ère chrétienne. Cette période "massorétique" se trouve dans celle dite des "géhonim" ou "gahonim" qui s'étendrait des environs du septième siècle EC jusqu'au onzième siècle EC. Rappels : il reste difficile de savoir quand le terme de "judaïsme" est apparu, suivant son ancêtre le pharisaïsme (les "Pharisiens"). A un moment aussi imprécis de son histoire, le judaïsme s'est prétendu ou a été prétendu être la religion des Judéens (habitants de la Judée, car le terme de "judaïsme" provient du nom de la Judée, qui est elle-même la terre de Juda, qui était l'un des fils d'Israël). Il semble encore plus difficile de savoir où et quand le "judaïsme" s'est prétendu ou a été prétendu être la religion de tous les Israélites (et pas des seuls Judéens). Ces faits ne se sont pas produits en un jour, ni en un seul événement majeur qui serait connu. C'est pourquoi il est difficile de cerner le temps de chacun d'eux. - Le judaïsme a écarté et dominé tous les autres mouvements religieux (notamment celui des Samaritains. Des explications suivent). Le judaïsme a aussi nié qu'ils pouvaient avoir conservé et transmis d'anciennes connaissances. Le judaïsme a aussi et surtout écarté l'institution établie par Moïse, qui, sur injonctions divines, avait placé les Cohanim, les Prêtres, comme représentants et officiants religieux. Ainsi, le judaïsme s'est prétendu et se prétend encore seul et unique guide de tous les Israélites. Notes explicatives : - Les Samaritains sont des descendants religieux de l'ancien royaume d'Israël, dont la capitale était Samarie (d'où leur nom). Royaume d'Israël et royaume de Juda ont coexisté. Les deux royaumes étaient israélites, de populations israélites, mais composés de différentes tribus d'Israël. - Les "Cohanim" sont des Prêtres. "Cohanim" est le pluriel de "Cohen" (Prêtre). Le terme "cohen", devenu un nom de famille, vient de leur fonction parmi les Israélites. Les Cohanim sont de la tribu israélite de Lévi (Lévi était l'un des fils d'Israël). Tous descendent d'Aaron, qui fut le premier Cohen "Prêtre". Aaron était le frère de Moïse. La fonction des Cohanim leur a été assignée sur injonctions divines. Cette supercherie, imposture, et prise de pouvoir, est encore vivace de nos jours, et encore extrêmement difficile à démentir. Car, nul ne pense à ce jour que le judaïsme n'est pas la religion d'Israël. Tous les esprits sont encore trompés par le judaïsme qui prétend être la religion d'Israël. Les historiens, qui sont en théorie chargés de se plonger dans l'histoire pour la reconstituer, sont le plus souvent perdus dans les questions religieuses, sans forcément en avoir conscience. Ils ne voient donc pas clairement le fond, et sont souvent incapables de le lire et le comprendre. Nombreux sont encore les historiens, ou des scientifiques de diverses disciplines, qui emploient le mot "Juif", alors qu'il s'agit d'Israélites (de l'époque de Moïse, par exemple). Sinon cette faute, ils peuvent en faire d'autres, comme employer "Israélite" et "Juif" en synonymes, alors que c'est totalement différent. Les Israélites et les Juifs sont des populations différentes (et dans l'exemple ci-dessus, il n'existait pas de Juifs ni de judaïsme à l'époque de Moïse). Confusion et amalgame règnent de nos jours. L'un des exemples évidents qui pourraient être cités est celui du titre "la guerre des Juifs", écrit par un auteur judéen, יוסף בן מתתיה הכהן, "yossef ben matatya acohen", soit "Joseph fils du Prêtre Matatya", un judéen devenu citoyen de Rome, et à la solde des Romains, plus connu sous le nom de "Flavius Josephe". A son époque, le judaïsme n'existait pas encore, et, donc, il n'existait pas de "Juif". La guerre dont il est question est celle des Judéens contre les occupants étrangers, notamment les Grecs Séleucides et, surtout, contre les Romains. "La guerre des Judéens" devrait être le titre, ainsi correctement rapporté. "La guerre des Juifs" est une très mauvaise interprétation et traduction, faite sous l'influence et la confusion que le judaïsme a produites et entretenues. Un tel titre, en faute, ne peut être le résultat d'une bonne démarche rigoureuse, voire scientifique, qui devrait être celle des historiens. Confondre "Juifs", "Judéens", et même "Israélites", est une faute énorme dans leur travail, mais involontaire. Dans cet exemple et d'une manière plus générale, "Judéen" a été comme ignoré, oublié et remplacé à tort par "Juif". Puis, "Israélite" a été remplacé par "Juif", ou rendu synonyme de "Juif". Ces fautes, des énormités, subsistent encore et sont largement répandues. Ce n'est qu'un exemple pour illustrer la confusion qui règne. Ci-dessous deux exemples de dictionnaires qui emploient "juif" alors qu'à l'époque dont il est question, le judaïsme n'existait pas encore. Il s'agit du pectoral qui faisait partie du costume du Grand-Prêtre. Il est perdu depuis l'invasion babylonienne, et la destruction du Temple de Salomon (détruit vers 586 ou 587 AEC). A cette époque, vers 586 ou 587 AEC, pharisaïsme et son descendant le judaïsme n'existaient pas encore (se reporter au schéma des périodes du rabbinisme, ci-dessous). Ces dictionnaires auraient dû parler d'Israélites, non de "Juifs". Les dictionnaires suivent le monde académique et le monde scientifique. Ces deux mondes, si fiers et sûrs d'eux-mêmes, si souvent pris en référence, en seule référence, ont été et sont encore dans une profonde confusion, perdus dans un ensemble qu'ils n'ont pas maîtrisé, mais sur lequel ils se sont exprimés avec fermes affirmations. Pour rappel, il reste difficile de savoir en quels moments "Judéen", "Juif" et "Israélite" ont été amalgamés à tort. Pour rappel encore, les "Judéens" sont les descendants de Juda (l'un des fils d'Israël), les habitants de la Judée (territoire des descendants de Juda). Quant aux "Juifs", ce sont les adeptes d'un ensemble de croyances qui compose le judaïsme. Les Juifs peuvent n'avoir aucun lien généalogique avec Juda ni Israël, ni aucun rapport avec la Judée, les Judéens. - Depuis la période des "Amorahim" (ou "amoraïm", dite aussi "période amoraïque"), le judaïsme, notamment le judaïsme rabbinique, déclare sans dissimulation être l'héritier du pharisianisme. - Concernant les écrits, passés par les mains du judaïsme, vers le dixième siècle EC, un texte a donc été érigé en norme, c’est la Tora (Pentateuque) que nous connaissons dans les Bibles (juives et chrétiennes) d’aujourd’hui. Ce texte "normatif" est appelé "texte massorétique du codex d’Alep". Toutefois, critiques et autres versions auraient perduré jusqu'au 15è siècle EC. Vers l'an 1425 EC le texte "massorétique du codex d’Alep" de Aaron Ben Moshé Ben Asher serait devenu le texte de référence, et "canonisé" (inclus dans la Bible du judaïsme, ainsi reprise par le christianisme). Auparavant, des discordes et antagonismes ont profondément opposé et divisé le judaïsme rabbinique, (plusieurs communautés et/ou écoles, etc. L'un des exemples les plus connus est celui de deux écoles, celles de Hillel et Chamaï, des noms de leurs dirigeants et "guides spirituels"). - Nous ne disposons de rien d’autre, hélas, que cet ensemble dont le judaïsme s’est emparé, suivant ses prédécesseurs auparavant. - Malgré ces faits et problèmes, il ne faut pas "jeter le bébé avec l’eau du bain" (expression populaire dans la francophonie et l'anglophonie "to throw the baby out with the bath water", c'est à dire tout rejeter sans discernement, y compris le plus précieux). Il ne faut pas rejeter toute la Tora ni les autres textes bibliques qui nous sont parvenus, mais tout étudier et tout employer avec circonspection et discernement. - Avec les textes bibliques ont aussi évolué les rites juifs, la liturgie juive, les fêtes juives (dont certaines qui sont d’institution rabbinique, et rejetées par le karaïsme qui est une branche non rabbinique du judaïsme). A cela il faut aussi, hélas, ajouter les superstitions du judaïsme, les mythes, contes et légendes du judaïsme (souvent connus dans une littérature rabbinique nommée "midrash"). Les cultures et influences des peuples en lesquels les Juifs se sont trouvés en exil se sont aussi introduites dans les communautés juives, ce qui explique des différences selon les communautés. Toutefois, avec la création de l'état moderne d'Israël, avec aussi les voyages et communications facilités, le judaïsme a eu tendance à s'uniformiser selon un même modèle rabbinique. Une sorte de "mondialisation"-"conversion"-"rabbinisation" a eu raison de communautés anciennes (telle celle des Éthiopiens, par exemple, qui ont été convertis de force au judaïsme rabbinique lors de leur immigration vers l'état moderne d'Israël). Même parmi les Karaïtes (karaïsme) certaines personnes pratiquent un peu du judaïsme rabbinique auquel le karaïsme est pourtant opposé (pratique de rites et/ou fêtes juives rabbiniques telles que hanouka et pourim, par exemple. Ces fêtes ne figurent pas dans la Tora, et sont rejetées par les principes du karaïsme). Cependant, malgré cette tendance au privilège du judaïsme rabbinique, certaines communautés conservent leurs propres rites, modes de vie, tenues vestimentaires, etc. (par exemple, les "hassidim" ou "hassidiques", qui conservent leur tenue vestimentaire qui était celle des non Juifs d'Europe de l'Est au 18ème siècle EC, qui était aussi une adaptation aux rudes hivers. En Israël, de nos jours, les hommes de telles communautés portent durant le Shabatt et certaines célébrations un habit noir, des bas, et un "schtreimel" (shtreimlech en yiddish), qui est un chapeau fait d'animaux à fourrure. En outre ces animaux (zibeline, martre, fouine, etc.) sont toutes des espèces "impures" selon la Tora. Néanmoins, ce fait ne dérange pas les "hassidim". Au contraire les queues de ces animaux forment les chapeaux de ces communautés, qui y ont aussi mis des symboles ésotériques comme le nombre de treize queues par chapeau, nombre qui est supposé représenter un nom divin et la miséricorde divine. Ce sont des égarements interprétatifs et ésotériques qui sont pures inventions, sans fondement dans la Tora. Pour rappel : ces animaux sont "impurs" selon la Tora, et un tel chapeau, comme une telle tenue vestimentaire, étaient la norme des non Juifs d'Europe au 18ème siècle EC. Il est espéré que ces Juifs "hassidim" ne prétendront pas eux aussi, et encore, que leur tenue vestimentaire remonterait à Moïse, et que rien n'a été changé. Aussi, cet exemple démontre une partie de l'influence extérieure, qui s'est insérée dans les pratiques, et auxquelles des communautés peuvent être farouchement attachées, comme en cet exemple). - Dans les siècles passés, et contrairement au judaïsme actuel qui n’est pas prosélyte, le judaïsme aurait été prosélyte de par le monde, et jusqu’au moyen-âge. Des communautés auraient été converties, voire des conversions de masse (par exemple, les Khazars en territoire de l’Ukraine actuelle, et d’autres communautés du monde, plus minoritaires et moins connues). - De nos jours, deux branches principales existent, qui sont le judaïsme rabbinique et le judaïsme karaïte (appelé aussi "karaïsme"). Cette dernière est une branche opposée au judaïsme rabbinique. En ces branches juives se trouvent aussi d’autres subdivisions (plutôt rabbiniques) : les "Ashkénazes" (Europe occidentale), les "Sfard" (Europe orientale), les "Séfarades" (Afrique du Nord). Ces branches (plutôt rabbiniques) se subdivisent encore plusieurs autres (les "hassidim" (qui furent appelés un temps les "mitnagdim" soit les "opposants" ou "révoltés"), les "harédim" ou "ultra-orthodoxes", … ). Certaines subdivisions se subdivisent parfois encore (par exemple les "habad", subdivision du "hassidisme". Les "nétourey karta" subdivision des "harédim". Contrairement aux autres branches, les "nétourey karta" sont radicalement contre l’état moderne d’Israël, et prônent sa destruction. - Parmi ces principales communautés se distinguent aussi les "italkis", Juifs italiens qui ont leurs propres rites. Les "italkis" prétendent parfois ne pas être Juifs. C'est sans doute par égarement dû à la langue italienne qui emploie "Hébreux" plutôt que "Juifs", influençant ainsi la perception de leur identité juive. Toutefois, la perception de leur identité juive pourrait avoir également une autre origine. Des personnes se seraient autoproclamées juives, se seraient autoconverties au judaïsme (comme les Juifs de San Nicandro, ville italienne, par exemple). Durant quelques décennies, leur conversion n’aurait pas été reconnue par les autres communautés juives, notamment celle des Juifs rabbiniques "talmudiques", eux-mêmes hégémoniques et autocrates. Ces derniers sont les "officiels" des tribunaux religieux du grand-rabbinat israélien, en l’actuel état d’Israël. C'est peut-être cette non reconnaissance qui explique pourquoi les Juifs "italkis" prétendent ne pas être Juifs. Après avoir été non reconnus, les "italkis" auraient officiellement été reconnus comme Juifs par les autocrates "Juifs rabbiniques talmudiques", parfois appelés "consistoriaux" (ils sont ainsi appelés en France). - Une autre communauté juive du monde, méconnue, est celle des Juifs dits "romaniotes". Les "Romaniotes" sont des Juifs dits "hellénistiques" ou issus d'un "judaïsme hellénistique". De culture grecque, ils n'ont pas seulement vécu en Grèce, mais dans plusieurs régions méditerranéennes et autour de la Mer Noire. Leur origine géographique et parcours géographique, de même que leur origine dans le temps, sont mal connues. Des légendes sur ces origines perturbent leur réelle histoire. Néanmoins, dans l'histoire hellénistique, comme dans l'histoire du judaïsme, et plus généralement l'histoire des religions judéo-chrétiennes, les "Romaniotes" auraient eu un rôle important, dont celui de traduire en grec des textes bibliques. Selon certaines sources, les "Romaniotes" seraient les auteurs de "la Septante" (traduction biblique en grec) ("la Septante" s'écrit parfois "LXX"). NB : à l'époque de "la Septante", le judaïsme n'existait pas encore. Ces "Romaniotes" pourraient être des Judéens (non des Juifs) hellénisés et hellénistiques, capables de maîtriser les deux langues. Mais, pour rappel, l'histoire reste incertaine (cf. ce qui précède). De nos jours, une grande partie de cette communauté aurait fusionné avec celle des Juifs dits "séfarades" (Juifs d'Afrique du Nord, judaïsme rabbinique). - Dans le judaïsme rabbinique il faut encore compter les "libéraux" ou "réformistes", qui prennent des décisions arbitraires, à leur convenance, selon ce qu’ils estiment ou jugent, etc. Leurs pratiques du judaïsme sont décidées selon ces choix, et peuvent varier d’un pays à l’autre. (Les "libéraux" américains, où le mouvement est né, n’ont pas exactement les mêmes pratiques qu’en Europe, bien qu’ils soient tous plus ou moins axés autour du judaïsme rabbinique talmudique avec ses pratiques, rituels et sa liturgie, dont les libéraux sont pourtant dissidents, voire séparatistes). Tous les judaïsmes, le judaïsme libéral et les autres, tous cumulent contradictions et invraisemblances. - Une autre communauté minoritaire se distingue encore. C’est celle des "Samaritains" (en Israël). Cette communauté ne se considère pas juive. Selon certaines sources, elle précèderait d’un à deux siècles l’expansion du judaïsme rabbinique. Mais, il est difficile de confirmer ces sources et affirmations. Cette communauté pourrait être plus ancienne. Elle pourrait remonter à l'ancien royaume d'Israël (qui aurait déclaré son indépendance au dixième siècle AEC, après la mort du roi Salomon. Le royaume d'Israël fut détruit en 722 AEC par les Assyriens). Les Samaritains se disent gardiens de l'authentique religion d'Israël. Le judaïsme aussi. Les Samaritains ont leur propre Tora (Pentateuque). Cette Tora est très semblable à celle du judaïsme rabbinique et ses textes massorétiques, mais les deux versions ont de nombreuses différences, appelées aussi "variantes". La proximité des textes, ceux des Samaritains et ceux du judaïsme, fait penser que les Samaritains auraient eux aussi été perturbés par le judaïsme ou ses prédécesseurs. Les textes du judaïsme et ceux du samaritanisme auraient une base commune, aux textes déjà altérés. La communauté des Samaritains rejette le judaïsme rabbinique, rejette le "Talmud", rejette de manière générale le judaïsme rabbinique talmudique (dit aussi "orthodoxe") et son hégémonie. En ce dernier point Samaritains et Karaïtes se rejoignent. - Toutes ces branches et/ou communautés, de même que chacune de ces branches et/ou communautés, peut à sa convenance prétendre être la seule "authentique", être la seule fidèle gardienne. Toutes peuvent prétendre à leur gré détenir la "vérité", détenir un "savoir oral" ou une "transmission orale". Et, toutes peuvent prétendre, à leur gré aussi, que leurs "savoir", pratiques, liturgie, fêtes, rites, etc. remonteraient à Moïse, et prétendre aussi que rien n'a été changé. Cependant, prétendre que tout remonte à Moïse et que rien n'a changé est plus souvent entendu de la branche juive rabbinique talmudique, qui est la plus étendue en nombre d’adeptes, ce qui fait d'elle la plus connue. - Il est nécessaire de préciser que toutes ces branches et communautés sont bien plus récentes que l'époque de Moïse. La plus ancienne de toutes ces entités est la כנסת הגדולה "Grande Assemblée", qui est apparue des siècles après Moïse. NB : il est difficile de préciser l'époque de Moïse, certains niant même son existence, voire niant tout de la Bible. Selon certaines estimations, l'époque de Moïse se situerait il y a 3100 ans, voire il y a 3300 ans au maximum. L'époque de la כנסת הגדולה "Grande Assemblée" est mieux connue (70 ou 140 ans après la destruction du Temple de Salomon, cf. ce qui précède). En cherchant à se rapprocher au plus près de l'époque de Moïse qui remonterait à 3100 ans, le début de la כנסת הגדולה "Grande Assemblée", au plus proche de Moïse, remonterait à 2500 ans environ, soit environ six siècles après Moïse dans le meilleur des cas. Toutes les branches et communautés, qui se contredisent et s'opposent, sont toutes apparues plusieurs siècles après Moïse. Toutes sont ultérieures à une scission qui, après le roi Salomon, donna deux royaumes, celui d’Israël et celui de Juda. Toutes sont ultérieures à la destruction du Temple de Salomon. Toutes sont ultérieures à la déportation des Judéens à Babylone, et au retour de leurs descendants nés en déportation et influencés par la culture babylonienne. Toutes sont ultérieures à la "Grande Assemblée" qui donna les toutes premières racines du judaïsme. Toutes sont les descendantes idéologiques de la "Grande Assemblée". Toutes ont un ensemble de textes de Tora, un ensemble relativement semblable, qui serait né de cette "Grande Assemblée" qui aurait reconstitué les textes perdus avec l’Arche d’Alliance. - A cet imbroglio géant, il faut, hélas, encore ajouter et/ou rappeler ce qui suit. Selon la Tora, on est Israélite par sa naissance exclusivement, et par son père exclusivement. Selon le judaïsme, on est Juif par sa naissance, mais pas exclusivement (car il existe les conversions). Selon le judaïsme, on est Juif par sa naissance et par sa mère, à l'exclusion du père. Selon le judaïsme, qui est Juif est israélite et vice-versa, ce qui est faux (cf. tout ce qui précède et suit). Ainsi, le judaïsme nous donne une population différente de la Tora. Selon la Tora, et tous les exemples bibliques, il y a donc les Israélites, par leur naissance et par leur père. Mais, selon le judaïsme, il y a les Juifs, par leur mère, auxquels il faut ajouter les convertis au judaïsme. Et, le judaïsme prétend que les Juifs seraient Israélites (ce qui est faux, cf. ce qui précède et suit). Mais, les Juifs de quelle branche, alors qu'elles s'opposent et se renient les unes les autres ? Sinon les branches, les personnes peuvent se renier les unes les autres. Ou encore certaines personnes peuvent être reniées par les autres branches (certains Juifs dits "libéraux", par exemple, ou convertis d'une branche, peuvent être reniés par les autres personnes ou branches rabbiniques, etc.). Il y a encore les considérations et prises de position personnelles. Selon une définition d’homme politique israélien : "est juif qui veut l’être", sans plus de "formalité" ou quoi que ce soit d'autre. Ainsi, selon cette définition cette personne juive serait aussi Israélite (ce qui est faux, cf. ce qui précède et suit). Ainsi, tout le monde et chacun y va de sa définition, comme il/elle l’entend et/ou l’invente. Pour rappel : selon la Tora et tous les exemples bibliques, on est israélite par sa naissance exclusivement, et par son père exclusivement. Selon certaines sources, le judaïsme aurait modifié la règle ancestrale (Israélite par son père exclusivement) pour la remplacer par sa règle inventée (Juif par sa mère), afin de faire face à des cas de viols dans certaines communautés, et ainsi intégrer parmi les Juifs les enfants nés de ces viols. Cependant, modifier ainsi la règle ancestrale a eu des conséquences dévastatrices. Ainsi, par exemple, certains Israélites, de père Israélite mais de mère qui ne l'était pas, ont été exclus, évincés du sein du peuple d'Israël, alors qu'ils étaient Israélites. Le judaïsme d'une branche ou d'une autre leur a dit en résumé : "vous n'êtes pas des Juifs, parce que votre mère n'est pas juive". Et, parce que le judaïsme prétend que Juif=Israélite, le judaïsme leur a dit en résumé : "vous n'êtes pas des Juifs, donc pas des Israélites". Ainsi, à cause du judaïsme, des Israélites ont été évincés du sein d'Israël. - Hélas encore, et en plus, ce qui précède ne mentionne pas les autres branches, ou communautés, ou subdivision nées du judaïsme, parmi lesquelles le christianisme, par exemple. Cette branche est née de l’apparition d’un rabbin (donc juif) dans ce contexte de grande confusion qui n'était pourtant pas à son apogée (la situation est encore plus confuse de nos jours). Ces "descendants" du judaïsme sont encore plus éloignés de la Tora, apportant aussi leurs propres dogmes, et leurs dissidences (par exemple, le protestantisme qui s’est opposé au catholicisme et s'en est séparé, et qui se subdivise encore en d’autres branches et rameaux, tels les "Adventistes", les "Pentecôtistes", etc. sans oublier le "judaïsme messianique" qui, contrairement à son appellation, est une branche chrétienne née de l’éclatement du protestantisme). Le christianisme n’est pas la seule "branche" née du judaïsme. Celles qui en sont issues ont aussi envoyé leurs missionnaires et leurs armées de part le monde, et ont ainsi converti la majeure partie de l’humanité, parfois de gré en employant le mensonge et la séduction, mais aussi de force en employant la violence, parfois extrême, monstrueuse, inhumaine, s’imposant ainsi aux personnes et aux familles durant plusieurs générations, à tel point que, de génération en génération, la croyance imposée et ses pratiques soient devenues leur unique culture, profondément ancrée dans les esprits, les populations, leurs mœurs, etc. De nos jours, chaque personne de ces branches et communautés reçoit dès la naissance un endoctrinement, un conditionnement, soit directement par sa famille, soit indirectement par son environnement socioculturel. En grande majorité, ces personnes sont ainsi farouchement convaincues d'être dans "LA vérité", "le juste", "le bien", "la parole de Dieu", etc. Le conditionnement ainsi reçu leur a aussi appris à rétorquer et s'opposer à toute critique faite à leur croyance. Leur conditionnement les maintient dans l'impossibilité intellectuelle de comprendre leur situation. Si toutefois certaines personnes y parviennent, leur environnement socioculturel leur impose de continuer sans changement. Elles continuent alors, même sans conviction, et perpétuent leurs croyances. Ainsi se maintiennent des croyances, des sectes, qui se font passer pour "religions", qui sont ainsi perçues et ainsi nommées. Pourtant, elles répondent à cette définition de ce qu'est une secte : cliquez ici Concernant le judaïsme, c'est la seule qui prétend être la religion d'Israël. Cette croyance de secte est effectivement la religion principale de l'état moderne d'Israël, valable, valide, licite, etc. devant les administrations, les tribunaux, etc. Le judaïsme - en prétendant qu'un Juif est un Israélite et inversement, - en ayant modifié la règle biblique : Israélite par le père selon tous les exemples bibliques, mais Juif par sa mère selon la réforme faite par le judaïsme, - en ayant aussi ajouté les conversions, prétendant encore qu'un converti est un Juif, donc un Israélite, (ce qui est faux. Pour rappel : on ne peut être israélite que par sa naissance, et par son père). le judaïsme a ainsi totalement perdu les Israélites. A cause du judaïsme, nous ne savons plus aujourd'hui qui est un(e) Israélite et qui ne l'est pas, sauf pour les personnes nommées Cohen ou Lévi (Lévy), dont le nom s'est perpétué de père en enfant en une chaîne ininterrompue depuis l'époque de Moïse. Cet exemple est effectivement un cas qui remonte vraiment à l'époque de Moïse. Mais, au contraire, le judaïsme le nie, en prétendant que certaines de ces personnes sont issues de mariages mixtes, dont la mère n'est pas juive. Le judaïsme ne les reconnaît donc pas comme juives, prétend donc, de faux, qu'elles ne seraient pas Israélites. Ainsi le judaïsme a évincé et évince encore des Israélites du sein d'Israël. Concernant les conversions, elles sont possibles, bien sûr. Toute personne peut se convertir à l'israélisme (se convertir au judaïsme est fortement déconseillé). Mais, une conversion ne transforme pas la naissance, ne rend pas Israélite. Sur ce point encore, le judaïsme s'est égaré, voire a menti, et a converti avec cet égarement, voire ce mensonge. Le judaïsme a été et est encore une perdition pour le peuple d'Israël, pour sa population et pour sa religion. Le judaïsme a grandement causé un chaos mondial, par le judaïsme lui-même et aussi par les branches et dites "religions" que le judaïsme a fait naître, hors de son contrôle. Pour rappel : ces branches et dites "religions" ont aussi décidé d'envoyer leurs missionnaires, émissaires et armées de par le monde pour le convertir, voire le soumettre, voire par la violence ("la conversion ou la mort" est la terrible situation trop souvent imposée aux populations). Hors du judaïsme : Dans ce bouleversement mondial, l’israélisme ne prétend pas détenir LA vérité, ni une vérité certaine ou indiscutable, ni toute la vérité. L’israélisme, est la Foi et religion d'Israël, qui tente de se retrouver et se rétablir de nos jours. L'israélisme s’emploie à rechercher, distinguer, et retrouver ce qui pourrait l’être. Toute source sérieuse est susceptible d’être étudiée (mais beaucoup de sources "farfelues", inconcevables ou contradictoires, etc., sont à écarter). L’israélisme ne fait pas de prosélytisme, n’use pas de séduction prosélyte, ni en promettant un "paradis" ni autrement. L'israélisme n'utilise jamais la violence (contrairement à d'autres croyances qui ont converti des populations par la violence et la terreur). Toute personne peut d'elle-même faire le choix d'être israéliste et se comporter ainsi, selon la Tora. L'israélisme espère qu'en revenant à la Tora, à la parole divine, l'expression divine reprendra, et que se manifestera de nouveau la présence divine, comme au temps de Moïse. © Hervé Taïeb novembre 2019 |
© Hervé Taïeb 1993-2019, pour
l'ensemble du site et ce qu'il diffuse.
|