Israélisme
: notions de base L'israélisme est la véritable religion d'Israël |
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De nos jours la confusion règne concernant ces mots et ce qu'ils désignent en réalité. Parmi les confusions les plus criantes et les plus courantes, juif est confondu à tort avec israélite. Le "peuple d'Israël" dont parle la Bible est remplacé par un prétendu "peuple juif" inexistant dans la Bible. La Bible ne parle nulle part de Juifs, ni de judaïsme, mais d'Israélites et de peuple d'Israël. Aux époques narrées par la Bible, le judaïsme n'existait pas. Le judaïsme est une secte dont le point de départ, imprécis, se situerait au second siècle de l'ère chrétienne. Cette secte est elle-même la continuité (suite ininterrompue) d'une autre secte apparue en Judée (qui est l'un des territoires d'Israël). Cette autre secte, mère du judaïsme, est connue sous le nom de "pharisaïsme" ou aussi "pharisianisme". Les adeptes de cette secte étaient les "Pharisiens". Les adeptes du judaïsme sont les "Juifs". Pour en savoir plus sur l'histoire du judaïsme, cliquez ici. Sur de nombreux sujets, des croyances, célébrations, rituels, etc. le pharisaïsme comme son descendant le judaïsme dévient des textes bibliques qui sont pourtant leurs textes de fondements. C'est pourquoi pharisaïsme et judaïsme sont qualifiés de sectes. Pour en savoir plus sur ce qu'est une secte, ce qui la caractérise ou la définit, cliquez ici. Le terme de "judaïsme" vient du fait que ces sectes, le pharisaïsme devenu judaïsme, ont leur origine en Judée, et parmi la population de Judée, soit les "Judéens". Ainsi, entre autres exemples de confusion, là où il faudrait employer "Judéens", une erreur courante emploie à tort "Juifs". Parmi les exemples, un titre de livre bien connu est actuellement traduit par "la guerre des Juifs" (des écrits de "Flavius Josèphe", c'est le nom romain d'un Israélite devenu citoyen de Rome, et à la solde des Romains. De nos jours il serait qualifié de "collaborateur" ou "collabo"). Or, "la guerre des Juifs" est une grossière faute de traduction. "La guerre des Judéens" serait une meilleure traduction. Elle change considérablement le sens du titre, et ce dernier, mieux traduit, ne déformerait pas la perception de l'histoire. Car, le judaïsme n'existait pas à cette époque. Ci-dessous, quelques termes et de brèves définitions. De plus amples explications suivent après ces définitions résumées. Israélite : un Israélite est un descendant d'Israël (d'abord nommé Jacob, puis Israël). Toute personne dont le père est israélite est elle-même israélite. Hébreu : les Israélites sont aussi appelés "hébreux". Seuls "Israélite" et "Hébreu" sont synonymes. Juda : Juda était l'un des douze fils d'Israël. Juda se dit en hébreu "yéhouda". Un descendant de Juda "yéhouda" est un "yéhoudi". Le pluriel est "yéhoudim". Juif se dit aussi "yéhoudi" en hébreu, et Juifs "yéhoudim". Ainsi, le judaïsme s'est immiscé dans ces termes, a semé la confusion en y mêlant ses croyances et pratiques religieuses. Etc. Judée : l'un des territoires d'Israël, territoire des descendants de Juda. Judéen ("yéhoudi") : descendant de Juda ("Yéhouda"). Judéen et Juif se disent l'un et l'autre "yéhoudi" en hébreu de nos jours. Avant l'existence du judaïsme, "yéhoudi" signifiait "descendant de Juda". Mais, là aussi, le judaïsme s'est introduit pour donner le sens de "juif" à "yéhoudi". C'est un autre exemple et aspect de la confusion semée par le judaïsme (cf. ce qui précède). Judéen (homonyme) : habitant de la Judée. La Judée était peuplée des Judéens descendants de Juda, et aussi d'autres personnes, des Israélites d'autres tribus d'Israël, et des personnes non Israélites (le langage courant dirait des "étrangers", des personnes "étrangères"). NB : "Judéen : descendant de Juda", et l'homonyme "judéen : habitant de la Judée", devraient être distingués par des termes différents. En effet, la langue française pose ce problème de confusion des termes "judéen" au sens de descendant de Juda, et "judéen" au sens d'habitant de la Judée (descendant de Juda ou non, israélite ou non). De plus, les médias, les documentaires, reportages, etc. et mêmes des historiens, principales sources d'informations du public (et d'enseignement dans les écoles, universités, etc.), ne font pas la différence entre les deux sens. Plus grave encore, des historiens parlent de "Juifs" pour tous les cas, pour toutes les tribus d'Israël (les descendants de Juda et les autres descendants d'Israël), et toutes les époques, même celle de Moïse alors que la Judée n'était pas encore un territoire attribué aux descendant de Juda, et alors que le judaïsme n'existait pas. De telles fautes, et une telle ignorance, de la part d'historiens et enseignants, sont lamentables. Afin de différencier les deux sens possibles au mot "judéen", les termes suivants sont proposés pour la francophonie : - "Judaën" pour le sens de descendant de Juda. Féminin : judaënne. Pluriels : judaëns et judaënnes. - "Judéen" pour les habitants de la Judée (qu'ils soient ou non Judaëns). Sans changement pour le féminin soit : judéenne, et sans changement pour les pluriels, soit : judéens et judéennes). A ce jour, pour ne pas perdre les lecteurs et le public avec des termes nouveaux, alors que les anciens termes ne sont pas maîtrisés (ni même connus, parfois), ces nouveaux termes proposés ne sont pas employés, mais proposés pour s'inscrire ultérieurement dans le langage courant (lorsqu'il y aura de l'ordre dans les idées, et moins d'erreurs répandues). Judahite : ce terme vient de la langue anglaise. Il est rarement employé dans la francophonie. Malheureusement, il représente un exemple parmi ceux de la confusion mondiale qui règne. Voici des définitions selon un dictionnaire anglais (le même dictionnaire donne ces trois définitions). 1 - A descendant of Judah (the patriarch). Traduction en français : un descendant de Juda (le patriarche). 2 - A descendant or member of the tribe of Judah. Traduction en français : un descendant ou membre de la tribu de Juda. 3 - An inhabitant of the ancient kingdom of Judah. Traduction en français : un habitant de l'ancien royaume de Juda. La définition 3 mélange, confond et réunit en un, sans distinction, les Judéens (descendants de Juda), les autres Israélites habitant la Judée, les autres personnes qui ne sont ni descendantes de Juda ni israélites. La même confusion existe dans le terme "judéen" en français (cf. ce qui précède : "Judéen (homonyme)". A cette confusion, certains cas emploient aussi "Juif" comme un synonyme, ajoutant encore à la confusion. Juif : adepte du judaïsme et/ou croyant au judaïsme. Sémite : descendant de Sem, personnage biblique. Les Israélites sont descendants de Sem, des Sémites, mais ne sont pas les seuls Sémites. Les Israélites sont des Sémites parmi d'autres Sémites. Le langage courant, et aussi des dictionnaires et encyclopédies font l'erreur d'employer "antisémitisme" alors qu'il s'agit d'"antijudaïsme". Israélien : Un Israélien est un citoyen de l'état moderne d'Israël. Les Israéliens ne sont pas forcément israélites, ni forcément juifs. Israéliste : Un israéliste est un croyant et fidèle de l'israélisme. L'israélisme est la religion d'Israël, essentiellement rapportée dans le Pentateuque. Pour rappel : cette page se comprend avec une autre, qui comporte aussi une terminologie et la développe. cliquez ici. Ci-dessous, ces mêmes termes,
dans l'ordre temporel biblique,
et des explications plus développées :
- Sémite (masculin et féminin identiques, pluriel : sémites) : Pour rappel : les Israélites ne sont pas les seuls Sémites. De plus, il ne faut plus confondre Israélites et Juifs (des explications suivent). - Hébreu (masculin et féminin parfois identiques, parfois différents. Lire ci-dessous). Le masculin singulier est hébreu. Le masculin pluriel est hébreux. Pour le féminin, des variantes existent (notamment entre le français de France, ou de Belgique, Suisse, Canada, etc. et selon des dialectes et des traductions). Parfois, le féminin singulier est hébreue ou hébreuse. Parfois le féminin pluriel est hébreues ou hébreuses. Certaines traductions bibliques emploient "hébreues" (par exemple pour le verset Exode, I, 16 : "les femmes hébreues"). Le féminin singulier "hébraïque" et le féminin pluriel "hébraïques", ne doivent pas être employés pour les personnes. Ce sont des adjectifs qui s'emploient, par exemple pour, "la langue hébraïque", "la culture hébraïque", "les lettres hébraïques", etc. Les Hébreux sont les descendants d'Abraham, qui fut appelé en langue hébraïque העברי "ahivri", soit "le traverseur", pour avoir traversé le pays de Canaan. NB : "traverseur" n'est pas un mot français, mais une tentative de traduction littérale. Le mot hébreu עברי "ivri", du verbe לעבר "lahavor" signifiant "traverser", a donné en français le terme "hébreu". - Selon certaines croyances et explications erronées, Abraham aurait été appelé ainsi pour avoir traversé l'Euphrate, afin de se rendre au pays de Canaan. Mais, cette traversée de l'Euphrate n'est pas mentionnée dans la Tora. D'autres explications, encore plus erronées, parlent d'une traversée du Jourdain, parfois s'agissant d'Abraham, parfois s'agissant des Hébreux. La Tora mentionne une "traversée" du pays de Canaan, en livre de la Genèse, chap. XII, verset 6 ( ויעבר אברם "Abram traversa"). Il s'agit d'Abraham, précédemment nommé Abram. Ces mots sont en rapport avec le verset précédent qui mentionne son arrivée en pays de Canaan. - Selon une croyance chrétienne, le terme "ivri", en français "hébreu", viendrait du nom d'un ascendant d'Abraham. Cet ascendant serait עבר "Héber" ("Hébèr", "Hévèr" ou "Héber", selon les traductions) (Genèse, XI, 14-27). Mais, cette explication ne se constate pas dans les écrits bibliques. "Héber" עבר n'est pas un personnage important dans la Bible. Son nom est cité pour établir la généalogie, et sans autre raison. Rien ne permet d'affirmer que son nom serait à l'origine du qualificatif "ahivri", "l'Hébreu", qui est attribué à Abraham. Ni עבר Héber ni l'un de ses descendants ne sont dits עברי "ivri" "hébreu", excepté Abraham et sa descendance israélite. (Reformulation : Abraham est dit "hébreu", mais pas Héber, ni les générations entre Héber et Abraham. Le terme עברי "ivri" "hébreu" commence avec Abraham, pas avec son ancêtre Héber). Abraham était le grand-père de יעקב Jacob. Jacob fut ensuite nommé ישראל "Israël". Les descendants d'Israël (par lignée paternelle) sont les Israélites. Abraham fut aussi le patriarche (père, ancêtre) de plusieurs autres ethnies. Cette remarque pourrait conduire à appeler "Hébreux" tous les descendants d'Abraham, soit les Israélites et les autres descendants d'Abraham. Mais, la Tora semble n'appeler עברים "ivrim" "Hébreux" que les Israélites (descendance d'Abraham de la branche d'Israël) (se référer à : Exode, II, 6 ; Exode, V, 3, entre autres références). Dans le texte biblique actuellement connu, il n'est pas trouvé d'exemple qui ne laisse aucun doute, en lequel עברי "Hébreu" ou עברים "Hébreux" serait employé à propos d'autres descendants d'Abraham que les Israélites. (Reformulation : après Abraham, la Tora (Pentateuque) resserre l'appellation עברים "hivrim" "Hébreux" sur les seuls Israélites, pas sur les autres descendants d'Abraham). - Israélite (masculin et féminin identiques, pluriel : israélites) : Les Israélites sont Jacob Israël et ses descendants (pour rappel : Jacob était le petit-fils d'Abraham. Au cours de sa vie Jacob fut nommé "Israël", cf. ci-dessus). Jacob Israël avec ses enfants, soit ses douze fils et sa fille Dina, sont les premiers Israélites. Les premiers Israélites furent donc au nombre de 14 personnes : Jacob Israël lui-même + Dina fille d'Israël + les 12 fils d'Israël = 14 personnes. Dina était une Israélite, mais elle n'aurait pu engendrer un/e Israélite. Car, sur l'observation de tous les exemples bibliques : est un/e Israélite toute personne dont le père est israélite. La Tora (Pentateuque) parle souvent des "enfants d'Israël". Ce sont les descendants d'Israël, par leur lignée paternelle (de père en enfant). Résumé : les Israélites sont une ethnie ou lignée familiale. Un/e Israélite est une personne dont l'ascendance par les pères la rattache à Jacob Israël. Reformulation : une personne est israélite si son père est israélite, lui-même est israélite par son père, etc. jusqu'à Jacob Israël. L'insistance ci-dessus, sur le père, est présente parce que cette règle biblique n'est pas celle du judaïsme. Le judaïsme a écarté la règle biblique pour ne retenir que la mère (excluant le père). Dans le judaïsme est juive toute personne dont la mère est juive. De ce fait, les Israélites et les Juifs représentent des populations différentes. - Israéliste (masculin et féminin identiques, pluriel : israélistes) : Les Israélistes sont les fidèles de l'israélisme. L'israélisme est une religion. L'israélisme est la religion d'Israël, telle que rapportée par la Tora (Pentateuque). L'israélisme est présenté en cette page et en une autre. Pour accéder à l'autre page : cliquer ici. - Juif (juif au masculin, juive au féminin, juifs au masculin pluriel, juives au féminin pluriel) : Les Juifs sont les adeptes du judaïsme. Le judaïsme est un ensemble de croyances, pratiques, rituels, célébrations, etc. qui ne trouvent pas toujours de fondement dans la Tora (Pentateuque). Cette absence est une différence majeure avec l'israélisme. Du fait d'avoir de nombreux adeptes, le judaïsme est considéré être une religion, comme le sont d'autres ensembles de croyances, pratiques, etc. comptant eux aussi de nombreux adeptes. Le judaïsme et les différences avec l'israélisme sont abordés en cette page et en une autre. Pour accéder à l'autre page : cliquer ici. Il s'agit d'une nationalité, celle des citoyens de l'état moderne d'Israël. Ces citoyens ne sont pas forcément des Israélites, ni forcément des Israélistes, ni forcément des Juifs. Résumé : L'exemple biblique ci-dessous est fourni et commenté pour illustrer deux choses : - Une personne est israélite par son père. Cet exemple biblique l'indique. Ce n'est pas le seul exemple. - La prétendue "loi orale" ou "Tora orale" du judaïsme ne correspond pas aux exemples bibliques. La prétendue "loi orale" du judaïsme est une déviance de la règle biblique. Du fait de tels détournements, la "loi orale" ou "Tora orale" du judaïsme ne peut être retenue. Rappel : pour la Tora et l'israélisme, une personne est israélite par son père. Mais, le judaïsme fait deux amalgames bibliquement fausses. Le judaïsme prétend qu'un Juif est un Israélite et vice-versa. Et, le judaïsme prétend qu'une personne est "juive-israélite" par sa mère. Que nous
dit la Tora ?
Un
exemple assez clair se trouve en Genèse, XLI (41), 50-52. וליוסף ילד שני בנים בטרם תבוא שנת הרעב אשר ילדה לו אסנת בת פוטי פרע כהן און ויקרא יוסף את שם הבכור מנשה כי נשני אלהים את כל עמלי ואת כל בית אבי ואת שם השני קרא אפרים כי הפרני אלהים בארץ עניי Traduction, selon les plus courantes : "Il naquit à Joseph deux fils, avant que n'arrive l'année de famine, que lui enfanta Assnatt (Asenath en certaines traductions. La prononciation est peut-être "Assanatt" ou encore "Assénatt") fille de Poti Frâ (ou peut-être aussi "Poti Férâ"), prêtre de Onn. Joseph nomma l'aîné "Ménashé (Manassé en certaines traductions). Car, Dieu m'a fait oublier toutes mes tribulations et toute la maison de mon père. Et le second, il le nomma Éphraïm. Car, Dieu m'a fait croître au pays de ma misère. Cet exemple biblique est explicite. Selon ces éléments écrits, l'épouse de Joseph était une Égyptienne. Le texte précise aussi qu'elle était la fille d'un prêtre égyptien. Les enfants de Joseph étaient donc des Israélites parce que leur père était un Israélite. Malheureusement, le judaïsme ne retient pas ce qui est écrit dans la Tora. Le judaïsme donne une autre version. Si vous souhaitez lire la version embrouillée, emberlificotée, du judaïsme, lisez ce qui suit écrit en rouge. Sinon, pour ne pas vous embrouiller, ignorez ce qui suit. Selon la version du judaïsme, version corroborée nulle part dans la Bible, Assnatt épouse de Joseph aurait été la fille de Dina sœur de Joseph. Dina fut violée (Genèse, chap. XXXIV). Selon la version du judaïsme, Dina aurait eu une fille de ce viol, et cette fille aurait été adoptée par le prêtre égyptien (lire ce qui précède, à propos de la Genèse, XLI, 50-52). Cette prétendue fille de Dina aurait porté une "amulette" (ce terme, est employé dans une version populaire), avec une inscription en hébreu (ce qui aurait été écrit n'est pas connu). Cette amulette aurait permis à Joseph de reconnaître une "Juive", membre de sa famille. C'est pourquoi il aurait "accepté" de la prendre pour épouse. Selon cette version du judaïsme, Joseph aurait "accepté", ce qui ne correspond pas au texte biblique, qui indique que le pharaon lui a "donné" cette épouse. En ce temps, refuser l'honneur de recevoir la fille d'un prêtre pour épouse, une dignitaire, aurait été impensable, voire impossible. Un tel refus aurait été un outrage à la face du pharaon, à la face du prêtre, à la face de sa fille, voire un outrage au dieu que servait ce prêtre. Joseph n'aurait pu refuser. Prétendre qu'il aurait "accepté", comme le prétend le judaïsme, n'est pas réaliste. Selon une autre version du judaïsme, cette prétendue fille de Dina n'aurait pas porté une "amulette", mais des ציצית "tsitsitt" (franges ou cordons aux vêtements). Les versions populaires ne sont pas inventées par la population, mais fournies par le judaïsme à sa population, qui répète et défend les versions du judaïsme et le judaïsme. En les répétant, la population, voire les rabbins, se trompent parfois dans des détails, comme entre "amulette" et "tsitsitt". Amulette avec inscription, ou "tsitsitt", ainsi cette prétendue fille de Dina serait donc devenue, selon le judaïsme, l'épouse de Joseph, et mère de ses enfants, Ménashé et Éphraïm. C'est une version extravagante que donne le judaïsme, et invérifiable dans le texte. Le viol de Dina apparaît bien dans la texte biblique (Genèse, chap. XXXIV), mais, outre ce viol, rien ne soutient la version du judaïsme. Ainsi, le texte écrit de la Tora est écarté par le judaïsme, et remplacé par une version abracadabrante. Cette version juive est prétendue être une "Tora orale", et cette "Tora orale" est prétendue être détenue par le judaïsme depuis Moïse. Il faut souligner aussi que l'époque de Moïse est ultérieure de plusieurs siècles à celle de Joseph. (Selon l'Exode, chap. XII, v. 40, Moïse aurait vécu environ quatre siècles après l'époque de Joseph). Dans le judaïsme, la réalité concrète de l'écrit est donc écartée, rejetée, et remplacée par une version juive vraisemblablement inventée puisqu'elle ne correspond à rien. Elle ne correspond pas à la Tora (Pentateuque) qui est pourtant la base même des écrits de fondements du judaïsme. Le judaïsme ne respecte donc pas ses propres fondements. De plus, les versions du judaïsme n'expliquent pas toujours comment cette hypothétique fille de Dina, née d'un viol, serait arrivée en Égypte. Selon l'une de ces versions, elle aurait été vendue (comme une marchandise) par sa famille (donc par les seuls "Juifs" de l'époque, selon le judaïsme). (En réalité, le judaïsme n'existait pas encore, ni des "Juifs"). Mais, pourquoi cette fille de Dina aurait-elle été vendue comme une marchandise, puisque selon le judaïsme elle aurait été "juive par sa mère" (Dina) ? Les versions du judaïsme ne donnent pas de réponse satisfaisante. Cette prétendue enfant de Dina aurait donc été ainsi acquise par ce prêtre égyptien. Étonnamment, elle serait devenue sa fille, alors qu'acquise comme une marchandise elle aurait dû être son esclave. Pourquoi en aurait-il fait sa fille, plutôt que son esclave ? Les versions du judaïsme n'expliquent pas, non plus, si Dina se serait elle-même trouvée en Égypte. Dina aurait-elle été l'épouse du prêtre égyptien ? Ce prêtre égyptien aurait-il pour cette raison adopté l'hypothétique fille de Dina, née d'un viol ? Ces questions seraient légitimes si une version du judaïsme pouvait être prise en considération. Mais, aucune n'est digne de l'être. L'on peut ajouter encore que, selon le judaïsme, Assnatt aurait été la nièce de Joseph. Joseph aurait eu des enfants de sa nièce. Aucune trace biblique ne permet de soutenir les versions du judaïsme. En réalité le texte biblique ne dit rien sur un(e) enfant né(e) du viol de Dina. L'analyse de certains éléments chiffrés du texte peut faire penser à une personne qui n'est pas identifiée (lire "La Bible Plus Justement", notamment, le commentaire de la Genèse, chapitre XLVI, versets de 8 à 25). Mais, cette analyse ne permet pas de savoir si cette personne non identifiée est un garçon ou une fille. Cette analyse ne permet pas, non plus, de donner un quelconque crédit à la version juive. Si l'on considère la version avec les ציצית "tsitsitt" (franges ou cordons aux vêtements), elle est totalement anachronique. Ce commandement fut énoncé des siècles plus tard, à l'époque de Moïse (des siècles après Joseph et Assnatt). De plus, selon le judaïsme, seuls les hommes doivent porter des ציצית "tsitsitt". Toutefois, selon le judaïsme certaines femmes d'exception auraient le droit d'en porter, telle cette prétendue fille de Dina en l'occurrence. Mais, pourquoi cette enfant d'un viol aurait-elle eu ce droit ? Enfin, il est nécessaire de souligner que le texte n'aurait pas manqué de relater une telle histoire, celle inventée par le judaïsme, si elle était vraie. Pourquoi inventer une telle histoire ? La raison du judaïsme est simple. Il est apparu inacceptable que des Israélites, Ménashé et Éphraïm, (fils de Joseph), aient pu avoir une mère égyptienne. Cette partie biblique, qui présente clairement Assnatt, une Égyptienne fille d'un prêtre égyptien, ne pouvait convenir au judaïsme. Ainsi, cette histoire fantasque (exposée ci-avant) fut inventée pour donner une mère juive aux fils de Joseph. Car, pour le judaïsme, une personne est juive si sa mère est juive (cette règle du judaïsme n'est pas la règle biblique concernant les Israélites). Fallacieusement, le judaïsme prétend aussi qu'une personne juive est israélite, et inversement. Pour le judaïsme, il fallait donc donner une mère juive aux enfants de Joseph. L'histoire abracadabrante du judaïsme et ses diverses versions écartent ainsi la réalité matérielle écrite du texte, et la remplacent par des inventions qui donnent une prétendue mère juive aux enfants de Joseph. Le judaïsme a donc ainsi résolu à sa façon le problème qui se posait à lui. Il fut résolu par cette série d'affabulations et mensonges prétendus "de la Tora orale". La règle du judaïsme qui prétend : "une personne est juive si sa mère est juive", est différente de la règle biblique qui est : une personne est israélite si son père est israélite. Être "juif par sa mère" et "Israélite par son père" sont deux règles différentes qui donnent deux populations différentes. Or, pour rappel, le judaïsme prétend qu'une personne juive est israélite, et inversement. C'est bibliquement faux. Aucun exemple biblique n'existe concernant le judaïsme, car le judaïsme n'existait pas encore (se reporter à cette page : cliquez ici). Et, tous les exemples bibliques indiquent qu'une personne est israélite si son père est israélite. C'est le cas des enfants de Joseph (qui avaient pour mère une égyptienne, une mère qui n'était pas israélite). Le judaïsme a ainsi maltraité l'histoire et le texte de la Tora (Pentateuque), a ainsi maltraité et dévié l'histoire concernant les fils de Joseph. Le judaïsme a omis d'inventer de pareils contes pour les autres fils de Jacob-Israël. Le judaïsme a aussi omis d'inventer de tels contes pour Jacob-Israël lui-même, patriarche (père) des Israélites, qui eut pour épouses Rachel et Léa, des femmes qui n'étaient pas des Israélites, mais des Araméennes filles de "Laban l'Araméen" (Genèse, chapitres XXVIII et XXIX. Les termes explicites "Laban l'Araméen" apparaissent en Genèse, chap. XXXI, v. 20 et 24). Il en fut de même, auparavant, pour Isaac, le père de Jacob-Israël, qui eut aussi une Araméenne pour épouse, Rébecca (fille de Bathuel, les termes explicites "Bathuel l'Araméen" apparaissent en Genèse, chap. XXVIII, v. 5). Le texte biblique parle aussi de Juda, un autre des fils d'Israël, qui prit pour épouse une Cananéene (Genèse, chap. XXXVIII, v. 2). Le judaïsme a aussi omis d'inventer un conte pour l'épouse et les enfants de Juda (frère de Joseph). Ces femmes n'étaient pas "juives". Le judaïsme n'existait pas. Ces exemples montrent bien que la règle est : une personne est israélite si son père est israélite. A cette époque le peuple d'Israël se constituait. Les douze fils d'Israël ont nécessairement pris épouses parmi d'autres peuples, puisqu'il n'y avait pas encore de femmes israélites (à l'exception de Dina, leur sœur). Par ces épouses, qui n'étaient pas des Israélites, le peuple d'Israël s'est constitué. Il s'est constitué par les pères, car, pour rappel encore : une personne est israélite si son père est israélite. L'exemple des fils d'Israël confirme bien cette règle. Tous les cas bibliques y correspondent. Néanmoins, un conte fut imaginé pour Joseph, son épouse et ses enfants, mais en inventer pour tous les cas bibliques aurait été trop long, trop vaste et difficile. Le judaïsme a donc limité ses inventions fallacieuses à de rares cas, comme Joseph en l'occurrence. Un autre cas connnu est celui de Kétoura, qui fut épouse d'Abraham après la mort de Sara sa première épouse (Genèse, chap. XXV, v. 1). Sans fondement biblique un commentateur juif a émis une idée, affirmant que Kétoura aurait été Agar, l’Égyptienne mère d'Ismaël. Cette invention fut rejetée par d'autres commentateurs, mais retenue par des partisans. Elle a ainsi traversé les siècles, jusqu'à nos jours en lesquels elle subsiste encore, est enseignée, et défendue. Pour faire croire à ses mensonges, le judaïsme a toujours prétendu que ses "connaissances" provenaient de "la Tora orale", et a prétendu encore que cette "Tora orale" provenait de Moïse. Les adeptes ont toujours été crédules, aveuglément, car sans culture biblique dans la plupart des cas.
"Juif ", "judaïsme", origine et religion : En hébreu, un membre de la famille d'Israël est un ישראלי "Israéli". En français un Israéli est un "Israélite". En français un Yéhoudi est un "Judéen". Hélas, ces termes, définitions et différences, ont fait l'objet de confusions et mauvais emplois. "Judéen" est pratiquement inconnu. "Israélite" et "Juif" ont été regroupés en un même ensemble, et employés à tort en synonymes. Le judaïsme est la principale cause et l'origine de cette confusion. Évolution des termes : De l'hébreu "yéhoudi", les Grecs ont adopté la forme "ioudaios", dont les Latins ont tiré "judaeus", ce qui a finalement donné "juif" en langue française. Le F qui termine le mot français est mal expliqué. Les termes ont aussi évolué dans un sens religieux. En plus de désigner une population, qui était à l'origine celle des "Judéens", le mot "juif" a aussi pris un sens cultuel. Ainsi, au fil du temps et des générations, un "Juif" ne fut plus un "Judéen", mais l'adepte d'une religion : le judaïsme. Ce terme "judaïsme" a la même origine : יהודה Yéhouda, soit en français Juda. יהודה Yéhouda n'est pas tous les Israélites. Pour rappel encore : une personne est membre de la famille d'Israël, de Dan ou Yéhouda dans ces exemples, si son père l'est lui-même. Un personne est israélite si son père est israélite. L'emploi du mot Juif à propos de tous les Israélites, et en plus à propos de la religion d'Israël, sont des erreurs et confusions qui ont été perpétuées très longtemps. Yéhouda n'est qu'une partie des Israélites, et le judaïsme n'est pas la religion d'Israël. Le judaïsme est une religion née parmi les Judéens. Elle s'est ensuite imposée, autoproclamée, en modifiant ce qui avait été institué par Moïse (plus de précisions suivent en cette page et sa consœur : cliquez ici). Malheureusement, cet imbroglio est encore très présent dans les esprits, et encore très répandu dans le monde. Des douze tribus d'Israël, pourquoi parle t-on seulement des Judéens, nommés à tort "Juifs" ? Pour rappel : les Judéens ne constituent que la seule tribu de Yéhouda, en français Juda, soit une seule des douze tribus d'Israël. Car, après le roi Salomon, les Israélites se sont divisés et séparés. De cette division ces deux royaumes furent créés. - Le royaume d'Israël a existé durant environ deux siècles (du dixième au huitième AEC), avant d'être envahi et conquis par l'empire assyrien. Une partie de la population du royaume d'Israël aurait été tuée, une autre aurait fuit, une autre aurait été déportée, et une autre partie encore se serait mêlée aux conquérants et y aurait perdu jusqu'à son identité. L'ensemble de toutes ces parties, soit l'ensemble de la population de l'ancien royaume d'Israël, est considéré par certains être "les tribus perdues d'Israël". Certaines thèses précisent "dix tribus perdues", pendant que d'autres comptent différemment (parfois onze tribus selon certains, un autre compte selon d'autres). Tous les Israélites ne sont plus connus de nos jours, et des personnes israélites ne savent pas qu'elles sont Israélites. Ces faits d'un lointain passé du royaume d'Israël ne sont pas les seules causes. D'autres causes ont encore perdu des Israélites. Le sujet des "tribus perdues d'Israël" est encore abordé dans une autre partie de cette page. Pour l'étudier, cliquez ici. - Le royaume de Juda fut envahi et conquis par l'empire babylonien (au sixième siècle AEC). Sédécias צדקיה fut le dernier roi du royaume de Juda. Il fut vaincu par נבכדנאצר Nabuchodonosor II, roi de Babylone. Nabuchodonosor déporta la population du royaume de Juda (ce ne fut pas l'ensemble du peuple d'Israël). Les déportés en terre étrangère furent alors appelés יהודים "Yéhoudim", soit en français "Judéens", du nom de leur tribu יהודה Yéhouda, Juda. Pour rappel : יהודה Yéhouda Juda, est à l'origine du terme "juif" en langue française. Mais, c'est une profonde erreur. Car, un "Juif", une "Juive", sont des personnes adeptes d'un ensemble de croyances, un ensemble dit "religion". Or, à cette époque (déportation à Babylone) le judaïsme n'existait pas encore. La population déportée était constituée des Judéens, non de "Juifs". Plein d'inventions, le judaïsme prétendit néanmoins, et prétend toujours, être la religion d'Israël, celle de la Tora, celle de Moïse, ce qui est faux (car, pour rappel : interprétations, inventions sans fondement biblique, etc.). Aussi, le judaïsme se prétend seule et authentique religion d'Israël parce que dans l'histoire les royaumes d'Israël et de Juda s'accusaient mutuellement d'hérésie, de déviance et d'idolâtrie. Chacune des deux communautés prétendait être l'authentique religion d'Israël, fidèle à la loi de Moïse. Le judaïsme est dans cette prolongation. Le judaïsme a entretenu la confusion des mots, employant "Juif" à la place de "Judéen", faisant croire que le judaïsme aurait existé aux époques des occupations babylonienne et romaine. Le judaïsme prétend même remonter à l'époque de Moïse. (Or, le judaïsme est né d'un mouvement qui était le pharisaïsme. Le pharisaïsme (les Pharisiens) était encore marginal jusqu'à la destruction de Jérusalem par les Romains, il y a environ 2000 ans). Le judaïsme entretient encore de nos jours toutes les confusions possibles, à la fois pour : - La raison historique concernant le royaume d’Israël, dont la capitale était Samarie. (De nos jours une communauté de dits "Samaritains" prétend encore, elle aussi, être celle des authentiques et fidèles descendants et conservateurs de la loi de Moïse). Et - Prendre la place des צדוקים "Tsédokim", en français les "Saducéens" ou "Sadducéens", les Prêtres qui étaient détenteurs du pouvoir religieux avant la destruction de Jérusalem, et auxquels les Pharisiens (ancêtres du judaïsme) s'opposaient. Depuis l'époque des premiers rabbins, et notamment celle de l'opposition entre les Saducéens et les Pharisiens, et jusqu'à nos jours, les rabbins (considérés et suivis comme des guides spirituels, des "maîtres" à penser, voire pris pour des prophètes) ont fait dériver de plus en plus la religion que le Pharisaïsme avait créée, devenue et nommée aujourd’hui "judaïsme" (pour rappel : "judaïsme" est tiré de "Juda", du nom du royaume de Juda, de la tribu de Juda, et de la Judée. Néanmoins l'utilisation de ces références ne fait pas du judaïsme la religion d'Israël, mais une "religion des rabbins". La Tora et Moïse n'ont jamais institué de rabbin en guide des Israélites). (Pour d'autres précisions cliquez ici). Les rabbins s'érigèrent en guides spirituels, et tiennent cette position de nos jours encore. Dans le judaïsme, un rabbin a une position supérieure à un Cohen si ce dernier n'est pas rabbin. Le judaïsme dérive depuis, et jusqu'à nos jours, en supplantant la religion d'Israël, mais en prétendant détenir, enseigner et pratiquer la religion d'Israël. Pourtant, de nombreuses et profondes différences existent (exposées en cette page et en celle de présentation de l'israélisme). Le judaïsme en tant que religion :
Origine : Le judaïsme s'est établi sur la foi et la religion d'Israël. Cependant, bien que ses bases soient celles-ci, le judaïsme s'est tant inventé qu'il en est devenu une autre religion, une religion dérivée et déviante de celle d'Israël. L'époque d'Ezra se situe un siècle environ après la destruction du Temple de Salomon (70 ans après la destruction selon des données bibliques, 140 ans après selon des conclusions d'historiens). Cette période se situe huit à dix siècles après celle de Moïse (l'époque de Moïse reste difficile à préciser). Ezra (Esdras) guida et administra le retour de Babylone des déportés Judéens (population de Judée, majoritairement composée des descendants de Juda. Pour rappel : les Judéens ne constituaient qu'une partie du peuple d'Israël). C'est aussi depuis l'époque d'Ezra que l'exogamie (prendre une épouse d'un autre peuple) a été rendue particulièrement rebutante et bannie dans le judaïsme (cf. : Ezra, chapitre X), de même que de nos jours encore. En cette même période se constitua ce qui fut nommé la כנסת הגדולה "knéssètt agdola". Ces mots sont souvent traduits par "Grande Assemblée". Cette assemblée est également connue sous le nom de "Grand Synode". Cette institution, la "Grande Assemblée", n'avait jamais existé auparavant. Elle n'était pas d'institution divine. Elle s'est établie depuis une initiative humaine. La כנסת הגדולה "knéssètt agdola" "Grande Assemblée" aurait été une assemblée de "sages". Ce serait vraisemblablement la plus ancienne origine de ce qui donna, plusieurs siècles plus tard, des rabbins et le judaïsme. En hébreu, כנסת הגדולה "knéssètt agdola" a donné de nos jours בית כנסת "beïtt knéssètt" soit une "synagogue". Ce dernier terme français, "synagogue", est construit du même préfixe "syn" que "synode", provenant du grec via le latin. En hébreu, de même qu'en français, le langage a donc bien conservé l'origine des termes, soit la כנסת הגדולה "knéssètt agdola", la "Grande Assemblée" ou "Grand Synode". C'est aussi la trace du lien relationnel entre la "Grande Assemblée" et le judaïsme jusqu'à notre époque. Qui a institué cette assemblée ? Ezra ou quelqu'un d'autre ? A quelle époque ? Combien de personnes, et quelles personnes la constituait ? Etc. Rien n'est su sur ces questions, entres autres questions qui se posent. L'existence de cette institution est estimée à une période proche de celle d'Ezra, mais ultérieure à ce personnage (pour rappel : elle n'est pas mentionnée dans le livre d'Ezra). Le judaïsme justifie l'existence de cette "assemblée" en prétendant qu'elle remonterait à Moïse (dans le judaïsme tout est prétendu "remonter à Moïse", "exister depuis Moïse", voire avant Moïse, jusqu'à Abraham parfois). Cette explication juive prétend que la "Grande Assemblée" serait la continuité des soixante-dix hommes choisis parmi les anciens d'Israël pour seconder Moïse à son époque (cf. : Nombres, XI, 16 et suivants). Cette explication du judaïsme ne trouve aucune trace biblique. Ces soixante-dix hommes auraient soulagé Moïse sans perpétuation. Le judaïsme ne se justifie que par sa tradition orale et ses interprétations, soit par lui-même uniquement. Une échelle d'importance entre les mitsvott fut donc établie. De nos jours, le langage courant juif parle souvent de "grande mitsva" (à propos de l'une ou d'une autre, pas toujours les mêmes, et parfois à propos d'une "bonne action" sans qu'elle soit une mitsva au sens propre). En s'exprimant à propos d'une "grande mitsva", il y aurait alors implicitement des mitsvott de moindre importance. Or, un tel classement n'a aucun fondement dans la Tora. Evolution vers le judaïsme : Depuis l'institution de la "Grande Assemblée" des guides religieux sont apparus. Ezra fut le premier d'entre eux en Judée. Ezra était un Cohen, un guide religieux légitime au sens de la Tora. A son époque et avec ses contemporains, il se serait efforcé d'appliquer la Tora telle qu'elle lui fut parvenue. Malheureusement, des dérives de plus en plus importantes et nombreuses auraient commencé après ce personnage, voire dès son époque. Les guides spirituels de la religion juive, les rabbins, n'existaient pas encore lors des premières racines du judaïsme (la "Grande Assemblée"). Ces "rabbins" seraient apparus plus tardivement, durant le premier siècle avant l'ère chrétienne, soit environ quatre siècles après l'époque d'Ezra. Ni Dieu ni Moïse n'ont institué de rabbin à la tête d'Israël. La notion ou concept de rabbin n'existait pas, ni même un dessein en ce sens. Avec le titre de "rav", attribué par la population (car il n'existait aucune institution pour attribuer ce titre), des affirmations de miracles accompagnaient ceux ainsi nommés, augmentant encore leur aura, leur légende. Il en est encore de même de nos jours. Des miracles sont toujours attribués à certains rabbins (bien que ces propos ne sortent pas des communautés en lesquelles ils ont popularité), surtout s'ils sont morts, ou morts depuis peu de temps. La politique telle que connue de nos jours n'existait pas encore. Mais, la démagogie existait déjà. Qui ne plaisait pas n'aurait jamais eu le titre de "rav". Ce titre "rabbi" (à l'origine aussi du mot français "rabbin") est toujours utilisé, y compris par ceux qui n'ont aucune raison de dire "mon maître" à propos d'un rabbin. La Tora ne parle pas d'un paradis "lieu de séjour éternel des morts". Cette thèse est mythique et reprise dans le judaïsme. Elle a vraisemblablement pour origine les croyances antiques de cette région du monde (Égypte et/ou régions avoisinantes). Le judaïsme soutient ce mythe par ses interprétations trompeuses, spécieuses, en associant le "jardin d'Eden" à un paradis céleste. Cette thèse n'a aucun fondement dans la Tora. Cet exemple n'est qu'un parmi d'innombrables autres. Les rabbins sont donc nés des premières racines qui donnèrent plus tard le judaïsme. Les rabbins ont donné le judaïsme, en passant par l'époque du pharisaïsme (les Pharisiens sont les prédécesseurs et ancêtres du judaïsme). Le judaïsme est donc une religion issue du "rabbinisme" (issue des rabbins). En résumé, la "Grande Assemblée" s'est érigée, et, avec elle, de premiers principes déviants de la Tora. Ce qui suivit donna des rabbins, et le pharisaïsme, une déviance interprétative qui est ensuite devenue le judaïsme, jusqu'à nos jours. Le pharisaïsme a pris place en profitant de circonstances de l'histoire, la destruction du temple de Jérusalem par les romains (le dit "second temple"), et les persécutions que subirent à cette époque les Cohanim, les צדוקים "tsédokim", en français les "Sadducéens", les détenteurs du pouvoir religieux. (Pour en savoir plus cliquer ici et aussi ici). Les Sadducéens destitués (l'occupation romaine et l'histoire qui suivit aida cette perte de pouvoir) les Pharisiens, puis le judaïsme, ont eu libre cours pour se constituer et se renforcer, s'emparer de tous les pouvoirs religieux et se prétendre "religion d'Israël" grâce à des paraboles et explications alambiquées et très enchevêtrées. Cette position est encore occupée par le judaïsme, et défendue par ses adeptes. Evolution du judaïsme Depuis, au fil des siècles et jusqu'à nos jours, la religion juive a dérivé de plus en plus, et en de nombreux sujets (inventions de fêtes, de jeûnes, de règles, etc. n'ayant ni fondement ni même une moindre trace dans la Tora parfois. L'obligation de se couvrir la tête d'une kipa est la plus visible et la plus connue). Des caractéristiques du judaïsme comprenaient et/ou comprennent encore (liste non exhaustive) : - La compilation de textes bibliques hérités des générations précédentes, mais ces textes furent aussi pollués par l'écriture de textes nouveaux mensongers. Par exemple : le passage en lequel Jacob "lutte contre un ange". Ce passage est clarifié et démenti ci-dessous en rubrique "comment prononcer Israël" (cliquer ici). Autre exemple : "la tour de Babel", ce passage est clarifié et démenti dans le livre "La Bible Plus Justement" (cliquer ici). - Prier en commun, et dans des synagogues (aucune "prière" en commun n'existait au temps de Moïse et des rois d'Israël, la synagogue n'existait pas non plus). - L'aversion envers les femmes étrangères, d'où des mariages juifs endogames (soit prendre épouse uniquement parmi les femmes juives). A l'époque de la Grande Assemblée, le judaïsme n'existait pas encore. Les épouses endogames étaient alors de la tribu de Juda ou d'autres tribus d'Israël. De nos jours il s'agit d'épouser une femme juive reconnue comme telle par le judaïsme ou une de ses branches (toutes les branches ne se reconnaissent pas entre elles, le judaïsme rabbinique et le judaïsme karaïte ne se reconnaissent pas forcément mutuellement. Le judaïsme dit "libéral" est encore une autre branche non reconnue des autres. D'autres branches, telles le "hassidisme", les "Loubavitches", sont admises par certaines autres). - L'invention et l'écriture de multiples interprétations imaginaires, et autant de récits et illustrations mythiques (par exemple, le "midrash"). Tous ces écrits rabbiniques et/ou judaïques sont prétendus "être de la Tora". Qui les étudie prétend "étudier la Tora". - L'exagération de commandements à des points que la Tora ne demande pas (par exemple, en ajoutant des règles alimentaires que la Tora ne demande pas, telles le salage des viandes, la séparation des laitages et des viandes, etc... Concernant l'alimentation, se référer à cet ouvrage, cliquer ici). - Des inventions de règles introuvables dans la Tora (par exemple le port de la kipa ou de n'importe quel autre couvre-chef, des immersions purificatrices que la Tora ne demande pas, etc... Le judaïsme et ses croyances populaires accordent une importance particulière à une obligation de se couvrir la tête durant la prière, durant la lecture de textes bibliques ou liturgiques, et durant les repas. Les garçons et les hommes y sont obligés, les filles et les femmes non mariées ne le sont pas. De telles règles n'ont aucun fondement dans la Tora). - Des déformations des propos bibliques (par exemple, l'obligation pour les femmes mariées de se couvrir la chevelure est basé sur le changement du sens d'un mot (ופרע Nombres, V, 18, ce verset parle "d'écheveler", mais, de là, le judaïsme demande aux femmes mariées de "se couvrir" la tête). Concernant le "jeûne de kipour", deux mots (תענית\לצום) aux sens différents ont été rendus synonymes). - Des inventions de fêtes que la Tora ne demande pas (par exemple et de nos jours : Hanouka, Tou-Bichvat, Pourim, Lag Baomer). - Des inventions de célébrations (nomination d'un enfant, coupe des cheveux à trois ans, pèlerinages en l'honneur de rabbins, etc... La plus connue des célébrations étant la "bar-mitsva" à treize ans pour les garçons (obligatoire), et, moins connue, la "batt mitsva" à douze ans pour les filles (facultative). Ces célébrations n'ont aucun fondement dans la Tora. - Du mysticisme : la "kabbale" est l'exemple le plus connu, avec son principal livre, le "zohar". Le mysticisme est contraire à la Tora (Deutéronome, XXIX, 28). Cette importante source d'égarement n'a évidemment aucun fondement dans la Tora. Le judaïsme mystifie ses adeptes par ce biais aussi. - Des inventions de croyances (par exemple, croyance au "mazal", littéralement il s'agit des "astres", "une bonne étoile", la "chance", des conjonctures astrales qui apporteraient bonheur, richesses, santé, etc...). L'expression "mazal tov" ("bon mazal", "bonne chance") est dans toutes les bouches juives. De telles croyances et expressions sont peut-être les pires affronts faits à l'Éternel. Pour en savoir davantage sur ces croyances et superstitions cliquer ici. D'autres enseignements du judaïsme portent sur une future "résurrection des morts" pour "revivre sur terre". Cet enseignement (une croyance parmi les adeptes) est basé sur la lecture interprétative de textes présentés comme prophétiques, mais si énigmatiques qu'ils peuvent se prêter à toutes les interprétations et leurs contraires. Prétendre qu'il y aurait une future "résurrection des morts pour revivre sur terre" est en totale contradiction avec croire ces morts au "gan Eden", soit au "jardin d'Eden", soit en un "paradis céleste" (cf. ce qui précède à propos d'un "paradis céleste"). Dans cette thèse du judaïsme, les morts qui sont si bien au "paradis", devraient alors revenir sur terre pour y subir de nouveau ce que nous connaissons tous et qui n'est pas toujours un paradis, soit, parmi les maux du monde : la faim, des guerres, du labeur, des problèmes de santé, etc (liste ni ordonnée ni exhaustive). Dans ces conditions, revenir sur terre ne serait pas la grande joie prédite par le judaïsme, qui enseigne que les parents retrouveront leurs enfants (et vice-versa), en résumé que tous retrouveraient des êtres chers disparus. Au contraire, dans ces conditions (guerres, souffrances diverses, etc.) quitter un "paradis" pour revenir sur terre n'aurait rien d'une joie ou d'une bénédiction, mais serait davantage une punition ou malédiction. Le judaïsme enseigne tout et n'importe quoi, et les adeptes sont crédules et aveugles, ou ne veulent pas savoir. Le christianisme, religion issue du rabbinisme et du judaïsme, a une autre lecture interprétative des mêmes textes. Pour le christianisme, il ne s'agirait pas de vider le "paradis céleste" des morts, qui s'y trouvent mieux que sur terre. La "résurrection" serait une nouvelle vie après la mort, une nouvelle vie nommée "résurrection" dans un "paradis céleste éternel". Le christianisme aurait peut-être décelé la faille dogmatique du judaïsme, et inventé une parade plus attractive. Le christianisme enseigne donc que pour ses adeptes, il y aurait un "paradis", pour ses adeptes seulement (baptisés). Evidemment, nul n'est jamais allé au "paradis" pour constater et revenir témoigner. Dans cette religion encore (religion dite judéo-chrétienne) les adeptes ne demandent qu'à y croire (sans garantie) béats et bercés par des mots et promesses d'amour. Le christianisme aussi promet que des êtres chers seront retrouvés au "paradis" (sans savoir s'ils s'y trouvent, ou s'ils n'ont pas mérité de s'y trouver). Ce sont des caractéristiques (liste non exhaustive) du judaïsme, qui n'étaient pas toutes présentes dès ses origines, mais qui sont apparues au fil des siècles, s'éloignant ainsi de plus en plus de la Tora, de la Foi et religion d’Israël. L'ensemble a grandement influencé et modelé les religions nées et dérivées du judaïsme. Ces dernières ont aussi en retour influencé le judaïsme. Les religions dites "judéo-chrétiennes" se sont influencées mutuellement durant des siècles (lire "La Bible Plus Justement", des explications sont données en partie "Exode, III, 15," "le Nom de l’Éternel"). Entre autres caractéristiques, le judaïsme et les religions qui en sont nées promettent beaucoup d'invérifiable (le "paradis éternel", par exemple). Dans ces religions, un nombre important d'adeptes peut constituer un pouvoir, voire un pouvoir considérable, d'où l'importance de se montrer enjôleuses (religions ou branches dites judéo-chrétiennes). D'autres de ces religions ou branches nées du judaïsme ont préféré user d'une violence épouvantable pour convertir de force de nombreuses nations. A sa décharge, le judaïsme est celle qui a été et est encore la moins prosélyte. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël. Judaïsme et confusions Effets de ces confusions : - En langue française, le langage a parfois préféré le terme "israélite" à "juif". Cependant, ce choix est tombé en désuétude lors de la création de l'état moderne d'Israël. Car, le langage s'est mis à confondre, en plus, "israélien" et "israélite" (nationalité israélienne et personne israélite). - D'autres langues ont conservé le nom "Juda" prononcé "Youda", au sens de "Juif". Tout "Juda" "Youda" "Juif" fut alors confondu avec un autre personnage du même nom dans le canon chrétien. Ce "Juda" (ou "Judas") du canon chrétien est associé à la traîtrise. Il est accusé d'avoir désigné Jésus aux soldats romains, et l'avoir ainsi livré à la mort. Il y aurait peut-être eu moins de haine et moins de persécutions envers les "Youda/Juifs", qui les ont subies durant des siècles. - Selon les lieux et époques, certaines personnes ont évité de prononcer le mot "juif", celui-ci ayant pris pour elles une consonance péjorative, voire injurieuse, à cause de vivaces idées anti-juives. Ces idées créèrent des persécutions qui ont poursuivi les Juifs, rendus "personnes indésirables, non fréquentables". Les Juifs étaient alors un sujet à ne pas aborder, et "juif" un mot à ne pas prononcer. Aujourd'hui encore, il arrive d'entendre certaines personnes âgées (non juives) s'excuser avant de prononcer le mot "juif" si elles doivent le dire dans une conversation. Certaines autres personnes (d'origine italienne, par exemple, mais pas seulement) contournent le mot "juif" et disent "les Hébreux", pour ne pas dire "les Juifs" (confusion). Ces confusions, et leurs effets, furent aussi des facteurs d'anti-judaïsme. Avec l'amalgame des mots "juif" et "israélite", les sentiments anti-juifs devinrent anti-israélites et anti-israéliens, sans faire de distinction. - D'autres personnes encore, qui n'osent dire "juif", dont certains Juifs eux-mêmes, emploient un terme aux syllabes inversées (en "verlen" ou "verlan" de "vers-l'en", soit "l'envers"). Ce terme est "feu-jui" ("juif" à l'envers), qui a donné "feuj". Ce dernier terme est issu du langage familier. Il est péjoratif, voire injurieux. Même s'il n'est pas employé comme tel, il ne vaut pas mieux que les termes comme "youpin". Le méli-mélo fait par le judaïsme ne s'est pas arrêté là. Le judaïsme a aussi modifié, déformé, inventé les sens de certains termes. Le sens de "non-juif" donné par le judaïsme est une énormité, une grossière absurdité. Un autre exemple de sens détourné est celui du mot גר "guèr" auquel le judaïsme donne le sens de "converti au judaïsme". Or, en résumé, un "guèr" est un "non-israélite" vivant parmi les Israélites. A l'époque biblique, il y avait des Israélites, et des descendants d'autres ethnies qui vivaient parmi les Israélites dans les frontières d'Israël. Le mot גר "guèr" pourrait se résumer par "étranger". Il est ainsi traduit dans presque toutes les traductions bibliques (aucune ne donne le sens de "converti" ni "converti au judaisme", car ce sens est grotesque). Ainsi, l'ensemble des Israélites et des גרים "guérim" (pluriel de גר "guèr") formait le עם "âm" "peuple" d’Israël. En ces exemples (les mots גר "guèr" "étranger" et עם "âm" "peuple"), comme pour tout le vocabulaire, il est évidemment nécessaire de bien cerner les sens pour bien définir les mots, et bien les traduire dans le respect du sens original. Le judaïsme n'a rien fait ainsi. Au contraire, le judaïsme n'a fait qu'ajouter des confusions. Le judaïsme a donc aussi tissé ce réseau d'égarement par les mots. Le judaïsme a remplacé les Cohanim par ses rabbins (guides religieux du judaïsme). Le judaïsme marquait ainsi son hégémonie. En ne respectant pas la Tora, ses principes et ce qu'elle a établi, le judaïsme marquait aussi l'une de ses premières profondes déviances. Les rabbins furent, non seulement des guides spirituels à l'échelle communautaire, locale, mais aussi, pour certains, des guides vénérés, présentés et suivis comme des prophètes. Or, il n'y a plus de pensée prophétique depuis la destruction du Temple de Salomon, soit plusieurs siècles avant l'époque des rabbins et du judaïsme. Déclaration d'indépendance de l'état
d'Israël, Cette référence au judaïsme est présente dès le début en se substituant à la Tora. Or, la Tora ne parle jamais de "peuple juif". Elle n'en parle nulle part puisque le judaïsme n'existait pas. Ce qui existait, et qui existe encore, c'est le peuple d'Israël. La Tora parle uniquement de "peuple d'Israël". Il n'existe pas de "peuple juif". Le judaïsme n'est pas un peuple. Le judaïsme est une religion (lire aussi ce qui suit). Cette substitution ne se trouve pas seulement dans la déclaration d'indépendance (1948). Elle était déjà présente dans un hymne intitulé תקותנו "tikvaténou" "notre espoir" (écrit en Ukraine en 1878). Cet hymne est ensuite devenu l'hymne national de l'état d'Israël (1948) sous l'intitulé התקוה "atikva" "l'espoir". Les quelques paroles de cet hymne ne parlent pas d'Israël ni des Israélites, mais d'une âme "juive" ("l'âme juive frémit" נפש יהודי הומיה). Israël et les Israélites ont été remplacés par le judaïsme. Ce n'est pas l'auteur des paroles qui en est responsable ou fautif. Car, lui-même était vraisemblablement sous l'emprise et le conditionnement du judaïsme. Ses paroles en sont les effets. La responsabilité, la faute, est imputable au judaïsme, entre autres nombreuses fautes. En plus d'avoir causé cette confusion de religions, le judaïsme a donc aussi causé une confusion identitaire. Confusion des personnes On ne peut être israélite par conversion. C'est impossible, mais le judaïsme le prétend. La principale cause de toutes ces confusions est le judaïsme, ainsi qu'exposé en ce qui précède et suit. Concernant la confusion des personnes, trois explications coexistent sur le changement de la règle biblique "israélite par le père" remplacée dans le judaïsme par "juif par la mère" : - Selon une première explication (populaire), le changement de la règle biblique "israélite par le père" devenue "juif par la mère" aurait été fait lors du "don de la Tora". - Selon une seconde explication (populaire) les dirigeants juifs auraient été confrontés à des cas de viols. Selon une version entendue, des assaillants étrangers auraient pratiqué des "razzias" (mot arabe : raids de pillage) parmi les Israélites. Durant ces "razzias" les pilleurs auraient aussi enlevé et violé des femmes. - Selon une troisième explication, basée sur la chronique biblique du livre d'Ezra (chapitre X), ce changement aurait été fait dès l'époque d'Ezra et de la "grande Assemblée", par rejet des femmes étrangères que des Israélites avaient pris pour épouses. Il est important d'observer que le livre d'Ezra et le judaïsme divergent sur plusieurs points, et n'ont qu'un seul point de convergence : Le judaïsme ne s'arrête pas à des cas d'exception (viols). Il énonce une nouvelle règle pour tous, dans tous les cas et pour toutes les générations futures. Au contraire des non-juives, les femmes juives sont toutes considérées à priori qualifiées, capables, fidèles et irréprochables même si elles ne le sont pas (Dieu seul le sait, peut-être), et même si elles n'ont pas toujours reçu une instruction juive complète. De nos jours, le judaïsme impose souvent des cours aux jeunes femmes avant de les marier à un homme juif. Car, avant leur mariage, elles sont censées ignorer ce que comporte la vie conjugale, voire tout ignorer des hommes, jusqu'à leur anatomie dans les communautés les plus extrêmes. Par ces "cours pour dame" le judaïsme s'assure de cet enseignement minimum de judaïsme, et s'assure aussi de son emprise par des explications emberlificotées, mystiques, etc. - En livre d'Ezra, il y a exclusion d'enfants (pour rappel, il sont nés d'unions interdites par la Tora). L'exclusion est catégorique, inconditionnelle et sans appel. L'interdit de la Tora concerne autant les hommes que les femmes (lire le verset ci-dessous). Les enfants nés du père israélite ou de la mère israélite d'un de ces peuples n'est pas admissible. C'est pourquoi le livre d'Ezra les rejette. Or, pour rappel, le judaïsme les intègre, et les déclare Israélites. Cette intégration est faite avec volonté, et en imposant une nouvelle loi (qui supplante la règle biblique). - Le livre d'Ezra, rejette des enfants que la Tora appelle ממזר, "mamzer" (Deutéronome, XXIII, 3). Un "mamzer" est l'enfant d'une union (maritale) interdite ou d'un rapport sexuel interdit. En l'occurrence, il s'agit d'unions interdites avec les femmes de certains peuples. Ainsi, en rejetant ces femmes et leurs enfants, le livre d'Ezra rapporte une volonté de se conformer à la Tora. Dans ce qui précède, le Deutéronome, VII, 3, exprime un interdit s'agissant de certains peuples : et sa fille ne la prend pas pour ton fils". La Tora ne parle jamais de judaïsme ni de Juifs, mais d'Israélites. Le judaïsme n'existait pas à l'époque de la Tora, et n'aurait jamais dû exister. De nos jours, les peuples interdits par la Tora ne sont plus reconnaissables, et ne sont peut-être plus existants. Un "mamzer" est pour la Tora l'enfant né de ce quelle a pourtant interdit. Un mamzer est pour le judaïsme l'enfant d'un mariage que le judaïsme n'a pas ratifié selon ses critères. Rien dans la Tora ne permet d'attribuer ainsi le "statut" (selon ce propos) de "zona" "prostituée" à une fille née d'un tel mariage. Convergence : Cet unique point de convergence est donc pondéré par cette importante différence. Des trois explications ci-dessus (changement de la règle biblique "lors du don de la Tora", ou à cause de viols, ou depuis Ezra), la première explication est à écarter. Elle correspond à ce qui est souvent entendu dans le judaïsme, prétendant en résumé que "tout ce qui se fait dans le judaïsme se fait depuis Moïse, voire avant lui". Cette affirmation est ridicule. Ce sont de telles affirmations qui sont plantées dans les esprits des adeptes, et qui les endoctrinent ainsi. Il est nécessaire de rappeler que cette explication (viols), rapportée par la mémoire collective et populaire juive, reste sans certitude. Certaines croyances populaires restent aussi vivaces que fausses. Mais, en l'occurrence, l'examen de cette explication la fait apparaître possible et vraisemblable. La règle biblique a été évincée, transgressée. Une autre a été imposée. C'est un fait, une évidence pour qui a bien étudié la Bible. Idées fausses sur le judaïsme Pour rappel : Israël est un peuple. La Tora en parle. La religion d'Israël est celle exprimée dans la Tora. C'est celle que tente de retrouver, réhabiliter, restaurer, relever ce site. La religion d'Israël est l'israélisme. Le judaïsme en est un dérivé, bien trop dérivé. NB : ne pas confondre "peuple" et "population". Il n'existe pas de "peuple juif", ni de "peuple chrétien", etc. néanmoins ces personnes forment une population dans leurs pays et dans le monde. Dans le cas du judaïsme, il n'existe pas de "peuple juif", mais il existe une "population juive" dans tel pays ou tel autre, et dans le monde. De même, il n'existe pas de "peuple brun" ou "peuple blond" ou "peuple roux", mais il existe une population des bruns et brunes dans tel ou tel pays, et dans le monde, une population des blonds et blondes dans tel ou tel pays, et dans le monde, et une population des roux et rousses dans tel ou tel pays, et dans le monde. Ces exemples simplistes sont donnés pour différencier les notions de "peuple" et de "population" (statistique). L'ensemble des Israélites et des non-Israélites formait le "peuple d'Israël". Les juifs sont riches. Les Juifs ont de l'argent. Ces idées portent le plus souvent sur une richesse d'argent, plus généralement sur une richesse de biens matériels. Parmi la population d'un pays ou d'un autre, des Juifs se trouvent dans des situations sociales difficiles, voire précaires, voire dans des situations de misère. En Afrique du Nord, de même qu'en Europe et ailleurs (Asie, Amérique), des Juifs ont vécu pauvrement. De nos jours encore des Juifs se trouvent dans des situations de précarité, voire extrême, y compris dans l'actuel état d'Israël. Le "lobby juif". De même que les fausses idées précédentes (les Juifs sont riches, les Juifs ont de l'argent, etc.), l'idée d'un lobby juif est aussi plus proche du mythe anti-juif que de la réalité. Elle relève du racisme, de la xénophobie, de la judéophobie. La politique n'est jamais loin de telles thèses. Outre la religion, la politique aussi est souvent à l'origine de cette aversion envers les Juifs. La politique peut la créer ou l'attiser, s'en servir, manipuler des masses (le nazisme l'a fait, et a accédé au pouvoir par la démocratie), de même que l'ont fait et le font encore des religions ou branches religieuses contre les Juifs. Les Juifs, peuple élu. L'expression, "peuple élu", plus littéralement "peuple choisi", vient de la Tora (Deutéronome, VII, 6-7 ; X, 15 ; XIV, 2). Mais, pour rappel encore, la Tora ne parle jamais de Juifs ni de judaïsme. La Tora parle d'Israël. Pour cette expression aussi, il est nécessaire de ne plus remplacer "Israël" par "Juif" ou "judaïsme" comme l'a fait le judaïsme. Il est nécessaire d'établir une distinction que des siècles de judaïsme ont empêché. Dire ou penser "les Juifs, peuple élu" n'est pas une vérité mais une déformation due au judaïsme. Le "peuple élu", ou, plus littéralement, "peuple choisi", est Israël dans les écrits bibliques. Les Juifs, peuple béni. A cette fausse idée il est nécessaire de rappeler que le judaïsme a perdu les Israélites. De nos jours, le premier problème d'Israël c'est le judaïsme, qui a tant transformé la Tora et la parole de l’Éternel. En aucun cas le judaïsme ne peut donc être béni. Qui peut voir une bénédiction en cette histoire pleine de tourments se force à le croire ou se trompe, tout en ayant un peu raison sur une chose : Dieu n'a probablement jamais totalement abandonné les Israélites (dont un grand nombre se trouve probablement parmi les Juifs). Cependant, depuis la destruction du Temple de Salomon, l'histoire est davantage celle d'une punition (annoncée dès l'époque de Moïse*) que celle d'une bénédiction. Cette "punition" a cependant un but didactique, et aura une fin. Cette fin est celle d'une promesse et prophétie annoncée dès l'époque de Moïse (Deutéronome, XXX, 1 et suivants). Les Juifs, peuple d'élite. Pour cette idée comme pour les autres, l'amalgame fait par le judaïsme, confondant Israélites et Juifs, a trompé le monde. Dans ce cas aussi, il convient de distinguer les deux populations, distinguer l'histoire d'Israël (cf. ce qui précède) et l'histoire du judaïsme. Certes, les deux histoires sont entremêlées. Mais, les distinguer est possible et nécessaire. Les patriarches Cette lignée : Adam, ... Noé, ... Abraham, Isaac, Jacob Israël, est celle de la famille d'Israël (אזרחים). Certaines traductions emploient le mot "nation" à juste titre (du latin "natio", progéniture, ethnie, descendance). Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob Israël sont tous des patriarches des Israélites. La nation d'Israël Israël est le second nom donné à Jacob (deux noms pour un même personnage). Jacob Israël a eu douze fils et une fille. Ses fils ont eu des descendants à leur tour. De génération en génération, les descendants d'Israël sont devenus nombreux. Ces descendants sont les Israélites (des précisions se trouvent dans les rubriques précitées). Les Israélites ont formé une nation : la nation d'Israël. (Nation : du latin "natio", progéniture, ethnie, descendance. Par extension : communauté humaine, le plus souvent installée sur un même territoire, qui possède une unité historique et/ou ethnique et/ou linguistique et/ou culturelle plus ou moins forte). ("Nation" est composé du préfixe "nat" comme "natal", "natalité", "natif", etc., du latin "natalis", soit "relatif à la naissance"). Lorsque la Bible nous parle des אזרחים "nationaux", à propos d'Israël, il s'agit des seuls Israélites. Certains personnages bibliques dont la filiation est inconnue, tel que Job איוב, sont des personnages dont l'existence est mise en doute par nombre d'érudits dans le judaïsme, le christianisme et l'israélisme. S'il est impossible de devenir Israélite autrement que par sa naissance, il est toutefois possible d'adopter la foi et la religion d'Israël, l'israélisme. Moïse Moïse, en hébreu משה "moshé", était un prophète, soit un porte-parole de l’Éternel. Plusieurs siècles après Abraham, alors que la nation d'Israël s'était installée en Égypte, l'Éternel se révéla à Moïse et lui demanda de guider les Israélites vers une autre terre, promise par l'Éternel depuis Abraham pour sa descendance. Le pharaon refusa de laisser partir les Israélites qui, au fil des générations, avaient été réduits à l'esclavage. L'Éternel affligea alors l’Égypte de plusieurs "plaies", et les Israélites partirent d’Égypte, guidés par Moïse. Moïse fut probablement le plus important prophète de l'histoire d'Israël. Sur ordres divins Moïse institua les commandements et les écrivit dans la Tora. Dans le désert Les écrits Ces écrits accompagnaient l'Arche d'Alliance (Deutéronome, XXXI, 24-26, entre autres versets). Les écrits originaux et l'Arche d'alliance sont aujourd'hui introuvables. La Tora actuellement connue serait postérieure à l'établissement d'un roi en Israël (lire "La Bible Plus Justement", commentaires des versets Genèse, XXXVI, 31, et Exode, XVI, 35). Elle aurait été réécrite et transmise de génération en génération, non sans altération toutefois. Elle est au moins indéniablement incomplète (lire "La Bible Plus Justement" : à la fin du Deutéronome, il manque deux tribus dans les bénédictions de Moïse). → Pour ses écrits Israël est aussi appelé le "Peuple du Livre". La transmission orale n'est que de courte durée. Elle se déforme, s'altère, se perd. La francophonie connaît ce dicton : "les paroles s'envolent, les écrits restent." Le regroupement de ces écrits (Tora, Prophètes, Hagiographes) est appelé "Bible". Une autre rubrique, en cette même page internet, traite le sujet des "sources de la Bible" (qui a écrit la Bible ?). Pour l'étudier, cliquez ici. Les seuls écrits qui pourraient être pris à la lettre, dans tout le texte, et supposés écrits avec une telle rigoureuse exactitude, seraient les originaux écrits par Moïse. Ils sont malheureusement introuvables, comme l'est malheureusement aussi l'Arche d'Alliance, que ces textes accompagnaient. Les prophètes Concernant les croyances les plus répandues, elles attribuent essentiellement le sens de prédicteur d’un avenir (proche ou lointain). Ce qui suit définit ce qu’est un prophète au sens de la Bible. Malheureusement, la Bible contient probablement des parties présentées comme prophétiques, mais qui sont très douteuses. Ce sont plus probablement de fausses prophéties qui ont été introduites dans les Bibles (Bible hébraïque et Bible chrétienne). Les explications suivent. Qu'est-ce qu'un (vrai) prophète au sens de la Bible ? Un prophète est un porte-parole de l'Éternel (Deutéronome, XVIII, 18). Son propos ne prédit pas toujours un avenir. Ne peut se déclarer prophète qui le veut, ni être déclaré prophète par qui voudrait le voir ainsi. Un prophète répond aux conditions suivantes : Le livre du Deutéronome (chapitre XVIII, versets de 18 à 22) établit des critères, et ainsi une définition au mot prophète. Ces critères et définition permettent aussi de reconnaître qui serait un faux prophète. 2/ ) Un prophète agit sur l'ordre de l'Éternel exclusivement (versets 18 et 20), et parle en son nom (verset 22). 3/ Un prophète qui parle au nom de l'Éternel dit ce qui lui a été ordonné de dire sans s'en écarter. 4/ Un prophète annonce quelque chose à l'avance, et (lire la suite) : 5/ Ce qui a été annoncé doit se réaliser (le verset 22 s'exprime au futur. Si ce qui a été annoncé n'arrive pas (ולא יהיה ולא יבא "ne sera ni ne viendra") il s'agit alors d'un faux prophète. Même s'il s'agit d'un faiseur de prodiges, il peut s'agir d'un faux prophète, se référer au livre du Deutéronome, XIII, 2-5). Concernant les écrits intitulés "les prophètes" dans la Bible : La Bible est composée de la Tora (Pentateuque) et d’autres textes. Une partie de ces autres textes est intitulée נביאים "névihim" signifiant littéralement "prophètes" ("les prophètes" est employé dans les traductions). Cependant, "les prophètes" n’est qu’un titre. Malheureusement, il induit en erreur d’emblée, alors que le discernement devrait s’imposer concernant ces textes. La Tora aussi est à étudier avec prudence, car elle a subi des corruptions volontaires apportées à ses textes (se reporter, par exemple, à la rubrique 19, et notamment à sa conclusion en rubrique 191 qui révèle et commente une falsification). La Tora est à étudier avec prudence, avec connaissances et expérience. Les autres textes composant la Bible sont à étudier avec encore plus de circonspection. Il convient de toujours conserver à l’esprit que cet ensemble de textes provient du judaïsme. Ces textes ont été sélectionnés et regroupés par le judaïsme pour former ce qui est appelé aujourd'hui "la Bible". Cet ensemble a été repris par le christianisme, et intégré dans son canon biblique avec d'autres textes en plus. Ces textes de plus sont propres au christianisme, et encore plus douteux que ceux du judaïsme. En ce qui suit, les textes du christianisme ne sont pas abordés directement, mais les explications données mènent à les invalider comme d'autres du judaïsme. Le judaïsme a donc sélectionné et présenté ces textes. Mais, le judaïsme n’est pas la religion d’Israël. Le judaïsme est une secte apparue en Judée (d’où le nom de judaïsme) il y a plus de vingt et un siècles. Les précurseurs de cette secte nommée aujourd'hui "judaïsme" étaient les "Pharisiens" (cette page internet parle des Pharisiens en plusieurs endroits. Une recherche dans la page vous y conduira. D'autres pages présentent aussi un résumé d’histoire, cliquez ici et aussi ici ). Les toutes premières racines qui donnèrent plus tard le judaïsme, et sans le savoir, remontent au retour des déportés de Babylone, vers le cinquième ou sixième siècle avant l’ère chrétienne (des données sont contradictoires, 70 ans après la destruction du Temple de Salomon selon des données bibliques, mais 140 ans après selon des thèses ou conclusions d'historiens). Concernant la partie biblique intitulée "les prophètes", certains de ces écrits sont attribués à tel ou tel prophète. C’est une position du judaïsme qui le prétend (et le christianisme a suivi). Mais, aucune certitude ne peut être établie. Au contraire, des faisceaux d'élements conduisent à penser que les auteurs prétendus ne seraient pas les réels auteurs, et les "prophéties" ne seraient pas de réelles prophéties non plus. Précisions : Tous les prophètes ne se trouvent pas dans la partie nommée נביאים "prophètes" ("les prophètes" dans les traductions). Moïse était prophète. Son histoire et ce qu’il a institué se trouvent dans la Tora (le Pentateuque). Dans la partie nommée נביאים "prophètes", certains livres sont très différents des autres. Par exemple, le livre de Josué a peu de ressemblance avec d’autres. Son contenu, l’histoire narrée et le langage employé sont plus proches de la Tora que d’autres livres de la partie nommée "prophètes" qui sont très douteux, voire à invalider (entièrement ou en partie). En résumé, il y a des prophètes dans la Bible, mais ils ne sont pas tous dans la partie "prophètes". Quant à la partie "prophètes", elle contient certains textes douteux ou des parties douteuses, d'autres très douteuses, et de pires encore. Certaines Bibles ont un classement mentionnant "petits prophètes" et "grands prophètes". Ce qui distingue les "petits" des "grands" est simplement la taille du texte biblique qui est attribué à chacun d’eux. Les textes les plus longs ont donc donné l’appellation "grands prophètes", les plus courts l’appellation "petits prophètes", sans rapport avec la qualité des écrits ou des personnages. Pourquoi des doutes ? En résumé, l’inspiration divine insufflée aux prophètes s’est probablement arrêtée avec la destruction du Temple de Salomon, appelé aussi "premier Temple". Il aurait été détruit en l’an 586 avant l’ère chrétienne (selon certaines récentes estimations ou thèses). Les prophéties se sont donc arrêtées bien avant l’existence du judaïsme, et bien avant l'existence de ses précurseurs qui étaient les Pharisiens. Depuis la destruction du Temple de Salomon, l’expression divine ne s’est plus manifestée à des prophètes, de même que la présence divine ne s’est plus manifestée. D'autres explications et éléments suivent. Ainsi, une première observation à retenir peut être faite : - Les textes apparus après la destruction du Temple de Salomon peuvent être douteux au moins en partie. Si ces textes (tout ou partie) reprennent des idées ou propos déjà présents dans des textes précédents, ou compatibles avec ces précédents, la raison d’en douter serait moindre. Mais, sont mis en doutes les idées et propos nouveaux, d’un auteur prétendu prophète qui aurait vécu ou exprimé une "prophétie" après la destruction du Temple de Salomon, parce qu'à cette époque il n’y avait plus de vrais prophètes de même qu'il n'y avait plus de présence divine manifeste. La présence divine ne se trouvait pas dans le dit "second temple" ni durant la période dite du "second temple". Il y a bien eu la construction matérielle d’un temple appelé "second temple", mais ce temple était vide de présence divine et vide de l’Arche d’Alliance qui n’a jamais été retrouvée depuis la destruction du Temple de Salomon (le Temple de Salomon est appelé aussi "premier Temple"). Lorsque ce "second temple" a été détruit lui aussi (par les Romains, en l’an 70 de l’ère chrétienne), Titus, alors officier qui commandait les légions romaines, est entré dans le "second temple" et a constaté qu’il était vide. L’Arche n’y était pas, et d’autres objets du Temple de Salomon n’y étaient pas. N’ont jamais été retrouvés depuis la destruction du Temple de Salomon, entre autres : - L’Arche d’Alliance, - Le costume d'Aaron et des grands-prêtres, notamment le pectoral, les "ourim et toumim", - Les Tables de la Loi (qui se trouvaient dans l’Arche), - Les écrits originaux de Moïse (qui accompagnaient l’Arche), - Le pot de manne qui devait servir de témoignage pour les générations futures - Le bâton d'Aaron qui avait miraculeusement fleuri. - Les trompettes d'argent. Ces éléments manquants permettent de penser qu’il n’y a jamais eu de présence divine dans ce "second temple". La présence divine ne se manifestait plus durant cette période dite du "second temple". Il en est de même concernant l’expression divine à des prophètes : elle n’existait probablement plus. Ainsi, pour ces raisons, et pour rappel : les textes, idées, propos, etc. apparus après la destruction du Temple de Salomon ne peuvent être que douteux. C'est le moins qui puisse être dit. Seconde observation à retenir : Ces nouveaux textes, dits prophétiques, sont pour la plupart attribués à des personnages, et ces personnages sont eux-mêmes dits ou prétendus prophètes. En réalité, les auteurs de ces textes ne sont pas connus avec certitude. Ainsi, et en résumé : des personnages sont prétendus prophètes, mais ils ne le sont probablement pas compte tenu des époques respectives auxquelles ils ont vécu. De plus, ces textes sont attribués à ces prétendus prophètes, mais il n’est pas sûr qu’ils en soient les réels auteurs. Sont donc exposées ci-dessus deux raisons (époque non prophétique et textes attribués à untel ou tel autre) qui rendent ces textes douteux. Troisième observation à retenir : Il faut encore distinguer l’époque à laquelle aurait vécu un prétendu prophète de l’époque à laquelle l’écrit qui lui est attribué a été rédigé (époque rédactionnelle). Cet écrit est parfois très ultérieur (jusqu’à plusieurs siècles) après l’époque présumée ou estimée à laquelle ce "prophète" aurait vécu. L'attribution d'un texte ou d'une partie peut se révéler farfelue, grotesque. C'est le cas, par exemple, dans le livre d'Isaïe (ou Ésaïe) en lequel des parties auraient été écrites à près de trois siècles d'intervalle. (D'autres explications suivent concernant ce livre). Quatrième observation à retenir : Les (vrais) prophètes s’exprimaient souvent oralement. Ils pouvaient s’adresser à la population autant qu’à ses dirigeants et d'autres personnes de ses élites. Après la mort des prophètes, certains écrits ont pu être rédigés en reprenant plus ou moins fidèlement leurs propos. C’est l'une des raisons qui expliquent pourquoi l'époque de vie du prophète est différente de l’époque rédactionnelle d’un écrit qui lui est attribué. Malheureusement, il n’est pas toujours possible de croire en la reproduction fidèle des propos. Les textes ont pu être corrompus par les rédacteurs, volontairement ou involontairement. Dans le premier cas (corruption volontaire), des idéologies et mythes ont pu être insérés. Dans le second cas (corruption involontaire) plus le décalage entre la vie du prophète et l’époque rédactionnelle est important, plus il y a risque de mal reporter les propos. Dans ce cas encore, des idéologies et des mythes ont pu être insérés, mais en les croyant vrais. C’est le cas, par exemple, s’ils ont été transmis oralement par de précédents maîtres, comme cela se fait dans le judaïsme de nos jours, ces précédents maîtres eux-mêmes trompés par de précédents, etc. jusqu’à remonter à un ou des faussaires qui avaient des raisons politiques, religieuses, économiques ou autres, d’inventer des idéologies, dogmes, mythes, faux espoirs, etc. y compris des écrits eschatologiques (catastrophisme, fin du monde, fin des temps, jugement dernier, etc.). Cinquième observation à retenir : L’ordre de classement des livres, dans la partie "les prophètes" de la Bible, ne respecte pas l’ordre temporel des époques auxquelles ces prophètes ou prétendus prophètes auraient vécu, ni l’ordre temporel des évènements qu’ils narrent parfois. Sixième observation à retenir : Certains passages ou versets, voire des livres entiers, sont encore plus douteux que d’autres. Les livres d’Esther et de Daniel en font partie. Ils ne sont pas classés parmi "les prophètes" mais parmi les "écrits" ou "hagiographes", cependant le livre de Daniel a souvent été pris comme prophétique. Il en est de même pour les livres d'Ezra (Esdras dans le christianisme) et de Néhémia (ou Néhémie), également classés parmi les "hagiographes". Certains passages de ces livres ont été interprétés comme prophétiques et/ou métaphoriques. Mais, ces livres font essentiellement une narration de leur époque, et une narration des actions qui ont été menées (retour des déportés de Babylone en Judée, reconstruction de Jérusalem, éviction de femmes étrangères accusées de troubles, etc.). (Selon les Bibles, les livres d'Ezra et Néhémia sont distincts ou regroupés en un même ensemble "Ezra et Néhémia"). Le livre d’Esther est un conte qui, même s’il est peut-être basé sur une part d’événements réels, ne manque pas d’exprimer largement une propagande juive (pour rappel le judaïsme est une secte née d’une précédente qui était le pharisaïsme). Cette propagande juive, en livre d’Esther, s’exprime encore plus clairement en chapitre 8, verset 17, qui parle d’une population qui se convertit au judaïsme. Ce terme n’existe pas dans la Tora (Pentateuque). La Tora ne parle ni de Juifs, ni de judaïsme, ni de conversion au judaïsme. La référence au judaïsme est un rare cas d’exception parmi tous les écrits bibliques. Une seconde référence au judaïsme, aussi rare et exceptionnelle, se trouve dans le livre de Zacharie, ce qui rend très suspecte cette partie (d'autres explications suivent). Il est nécessaire de rappeler que le judaïsme, dans son histoire, a été aussi prosélyte que le christianisme, ce qui explique cet engouement à promouvoir la conversion au judaïsme dans le livre d’Esther, qui a tous les aspects d'un écrit de propagande. Quant au livre de Zacharie, la partie douteuse aurait pour but de "ratifier" des pratiques inventées par le judaïsme (des jeûnes), en faisant croire qu'un prophète les auraient prédites. Cette partie du livre de Zacharie (voire d'autres) serait une falsification. Une autre falsification semblable a été introduite dans la Tora (Pentateuque), en Genèse, XXXII, 25-33. Cette falsification semblable aurait pour but de ratifier une autre pratique inventée par le judaïsme (une loi alimentaire. Se reporter à la rubrique 19, et sa conclusion en rubrique 191). Le livre de Daniel a probablement été écrit à différentes époques, voire par plusieurs auteurs, le tout étant attribué à une personne nommée Daniel qui aurait été prophète à Babylone. Prophète à Babylone est le premier élément qui interpelle. Babylone était une terre étrangère, une terre de déportation, et l'époque est postérieure à la destruction du Temple de Salomon. De ces constats, cette qualité de prophète est difficilement envisageable (seuls ceux qui veulent le croire y croient). De plus, contrairement aux autres écrits de la Bible, le livre de Daniel n’est pas écrit en hébreu, mais partiellement seulement, et partiellement en araméen aussi. Or, les Babyloniens parlaient un dialecte sémitique appelé "babylonien" ou aussi "akkadien". L’usage de l’araméen dans cette région est plus tardif (postérieur à l'époque de la déportation de Daniel et du reste de sa vie). Surtout, l’araméen est une langue souvent employée dans les écrits propres au judaïsme, ce qui laisse penser que cet écrit serait d’origine juive, en étant un peu propagandiste et un peu eschatologique aussi, mais pas prophétique. Un personnage comme celui en livre de Daniel n’aurait probablement pas écrit dans sa langue natale, l’hébreu, qui aurait été plus ou moins perdue, supplantée par la nécessité de parler la langue du pays d’exil et de déportation, soit vraisemblablement l’akkadien (le babylonien). En effet, l’akkadien était employé à l'époque de Daniel, et l'akkadien a laissé ses traces dans le judaïsme. Par exemple (entre autres), les noms que le judaïsme a attribué aux mois de l’année sont des noms d’origine akkadienne (babylonienne). Par exemple encore, le premier mois de l’année, au printemps, a été nommé ניסן "nissane" par le judaïsme. Ce nom trouve son origine dans le mot akkadien ניסנו "nisseno" ou "nissenou", au sens akkadien de "bourgeon". (NB : de très nombreux Juifs pensent à tort que le premier mois est celui de תשרי "tichri" ou "tichrey", à l’automne, parce que le judaïsme a transformé une fête religieuse en lui donnant un nom qui n’existe pas dans la Tora. Cette fête est nommée par le judaïsme ראש השנה "rosh achana" signifiant "début de l’an"). Ainsi, l’emploi de l’hébreu et de l’araméen dans le livre de Daniel, mais pas l’akkadien, constitue une raison supplémentaire de douter de la véracité et l’authenticité de ce livre. Son caractère prophétique est encore plus mis en doute. Si toutefois il a été traduit, ce qui est une hypothèse sans soutien (émise pour tenter de comprendre), la traduction d’une langue à l’autre ne pourrait être qu’un facteur de déformation. L’original serait alors nécessaire, si toutefois cette hypothèse s’avérait être juste, et s’il était possible de bien comprendre de nos jours une langue sémitique (l'akkadien) morte depuis vingt-et-un siècles environ. Un autre livre, celui de Zacharie, contient lui aussi au moins un passage très douteux. Ce passage est celui du chapitre 8, en versets de 18 à 23. Le doute porte sur des jeûnes. Le jeûne est une pratique du judaïsme. Aucun jeûne n’est demandé dans la Tora. L’Éternel n’en a demandé aucun, Moïse n’en a institué aucun. Or, ce passage du livre de Zacharie fait parler l’Éternel comme s’il approuvait et ratifiait des jeûnes qu’il n’a pourtant pas demandés et qui sont d’invention humaine. Il est donc difficile de croire en cette partie, qui serait probablement écrite pour apporter une tentative de justification à des pratiques de jeûnes que le judaïsme aurait adoptées de cultures étrangères (peut-être babyloniennes, effets de la déportation à Babylone). La suite, en verset 23, parle de dix hommes qui se saisiraient de l’habit d’un seul Juif. L’emploi du mot Juif, comme dans le livre d’Esther (cf. ce qui précède), est un cas très rare et qui n’est pas compatible avec la Tora. Pour rappel : la Tora ne parle ni de Juifs, ni de judaïsme, mais d’Israël et de peuple d’Israël, sans séparer les Juifs ou Judéens des autres Israélites. Une telle séparation serait inconcevable, ce qui rend incompatible avec la Tora cette partie du livre de Zacharie. En ce même verset, ces dix hommes diraient vouloir aller avec les Juifs, parce que (selon le verset) ils auraient entendu dire que l’Éternel est avec les Juifs. Ainsi, comme en livre d’Esther, ce passage est très douteux par l’emploi du mot Juif, par son aspect propagandiste, et à la gloire des Juifs. De tels éléments portent à douter de ce passage, voire à discréditer tout le passage, voire davantage du livre de Zacharie (entre autres livres). Conclusions : Pour rappel, ces textes regroupés en une partie nommée נביאים "prophètes" ("les prophètes" dans les traductions) ont été sélectionnés et rassemblés par le judaïsme et/ou ses précurseurs. D’autres textes ont été regroupés en une partie nommée כתובים "écrits" ou "hagiographes". Et, d’autres textes encore ont été écartés de la sélection faite par le judaïsme, et sont donc perdus depuis plus de deux mille ans. Le simple fait que la sélection de certains textes et l’éviction d’autres ait été faite par le judaïsme est déjà un problème en soi. Cette compilation reste malgré cela une source importante. Concernant la partie nommée נביאים "prophètes", une proportion difficilement définissable est douteuse pour les raisons expliquées précédemment. Certains passages sont plus que douteux. Ils ont les aspects d’une falsification (comme l’exemple ci-avant, à propos du livre de Zacharie). C’est pourquoi chaque partie de ces livres et écrits doit être abordée avec prudence, car elle est susceptible d’avoir été altérée par le judaïsme, avoir été mal transmise, mal reportée par écrit, mal traduite (dans le cas de l’hypothèse de l’akkadien, ci-avant), etc. Outre les altérations involontaires apportées aux textes, des corruptions volontaires ont pollué les textes, comme expliqué précédemment. Bien qu’aussi douteux et dénaturés, rejeter ces textes pourrait perdre des parties utiles. Il convient au contraire de les étudier, mais avec la prudence qu’il convient pour tenter d’estimer leur véracité, leur authenticité, leur message. Plusieurs voies d’étude critique peuvent être employées, comme dans les explications qui précèdent. L’histoire, la linguistique, l’archéologie, la comparaison des sources (écrites, archéologiques, etc), sont autant de méthodes applicables (liste non exhaustive). Ces exemples sont du domaine des sciences, toutefois les scientifiques n’abordent pas l’aspect religieux, ou le font très mal, tout en se pensant compétents, voire les seuls compétents pour établir des conclusions valables (les travaux d’autres personnes sont souvent déconsidérés, ni étudiés, ni reconnus, ni retenus, sauf quelques rares exceptions). Ainsi, des passages comme celui du livre de Zacharie, exposé en exemple, qui est incompatible avec la Tora, ne serait probablement pas relevé comme incompatible avec la Tora. Ce fait ne serait même pas distingué. Pourtant, cette voie critique permet d’identifier, voire invalider, certaines parties. Néanmoins, cette voie critique n’est pas dans les capacités de toute personne. Une vaste partie de ces textes est écrite sur un mode énigmatique, ce qui permet à toutes les interprétations de les employer selon un dogme ou un autre, dans un sens comme dans un sens opposé. C’est ce qui fut fait par les dites "grandes religions" (en réalité de grandes sectes), chacune prenant hors de son contexte une partie ou un verset, ou même une partie d’un verset, afin de l’employer chacune à sa guise, selon ce qui lui convient. Or, ce mode énigmatique n’est pas celui de l’expression divine tel que dans la Tora. Dans la Tora, l’expression divine est claire, explicite et concise, bien différente de certains textes des "prophètes" dont l’expression sont de longues suites de reproches, de craintes ou menaces, mais aussi d’espoirs en des temps futurs qui, à ce jour, ne se sont pas réalisés. Les sectes actuelles emploient toujours ces espoirs à leur profit. En ce qui précède, l’attention est attirée sur une fin probable de l’expression divine aux prophètes lors de la destruction du Temple de Salomon. Toutefois, cette fin s’est peut-être produite avant cette destruction, peut-être dès la première invasion étrangère, soit la période d’occupation assyrienne, durant le huitième siècle avant l’ère chrétienne (AEC). Selon cette hypothèse, plusieurs livres de la partie intitulée "les prophètes" seraient alors à invalider, soit les livres suivants, dont les "prophètes" auraient vécu lors de l’occupation assyrienne ou ultérieurement. La liste qui suit est établie selon les périodes auxquelles auraient vécu ces "prophètes". Ces périodes sont des estimations. Il est difficile de préciser les époques, car des sources indiquent des données ou thèses différentes. Principales estimations : - Invasion et domination assyrienne : vers 720 ou 740 avant l'ère chrétienne (AEC), soit le 8ème siècle AEC. (Vers 720 AEC concernant le royaume d'Israël, nommé "royaume du nord" par le christianisme. Vers 700 AEC concernant le royaume de Juda, dit "du sud" par le christianisme. La thèse présentant 740 AEC semble moins étayée). - Destruction du Temple de Salomon : vers 590 avant l'ère chrétienne (AEC), soit le 6ème siècle AEC. Sauf erreur (toujours possible), seraient donc à invalider, car estimés ultérieurs à l'invasion assyrienne, les livres de : - Michée מִיכָה (8ème siècle AEC) - Isaïe (ou Ésaïe dans le protestantisme) יְשַׁעְיָה (8ème siècle AEC) - Céphania (ou Sophonie) צְפַנְיָה (7ème siècle AEC) - Nahum נַחוּם (7ème siècle AEC) - Daniel דָּנִיֵּאל (7ème-6ème siècle AEC) - Jérémie יִרְמְיָה (7ème-6ème siècle AEC) - Habaquq חֲבַקּוּק (7ème-6ème siècle AEC) - Ezéchiel יְחֶזְקֵאל (6ème siècle AEC) - Haggaï (ou Aggée) חַגַּי (6ème siècle AEC) - Zacharie זְכַרְיָה (6ème siècle AEC) - Malachie מַלְאָכִי (5ème siècle AEC) - Ezra (ou Esdras dans le christianisme) עֶזְרָא (5ème siècle AEC) - Néhémia (ou Néhémie) נְחֶמְיָה (5ème siècle AEC) - Obadia (ou Ovadia ou Abdias) עֹבַדְיָה (5ème-4ème siècle AEC) - Joël יוֹאֵל (4ème siècle AEC) Concernant Daniel, et pour rappel, le livre qui lui est attribué n’est pas classé parmi "les prophètes", mais il est souvent considéré et employé comme "prophétique". C’est pourquoi il figure dans cette liste. Il en est de même pour les livres d'Ezra et de Néhémia, parfois employés comme prophétiques par qui veut les interpréter ainsi. Cette liste est établie selon les époques estimées auxquelles les personnages auraient vécu. Ces époques sont évaluées sur la base des éléments indiqués en chacun des livres. L’un de ces livres pose le problème de narrer des époques très différentes, séparées jusqu’à plusieurs siècles. Ce livre est celui attribué à Isaïe. Les conclusions de plusieurs personnes ayant étudié le contenu convergent pour dire que ce livre aurait plusieurs auteurs. De ce fait, les différentes époques narrées ont fait l’objet de trois parties distinctes qui ont été intitulées : "Proto-Isaïe", "Deutéro-Isaïe", et "Trito-Isaïe". Ces trois parties concerneraient respectivement les époques suivantes : Proto-Isaïe : 8ème siècle AEC (avant l’ère chrétienne) ; Deutéro-Isaïe : 6ème siècle AEC ; Trito-Isaïe : 5ème siècle AEC. (Pour rappel : d’une manière générale, les époques sont difficiles à préciser. Les données temporelles sont des estimations). Comme précédemment expliqué, il faut donc distinguer l’époque de vie du "prophète" à qui est attribué un texte, de l’époque rédactionnelle du texte attribué à ce "prophète", et éventuellement l’époque du ou des auteurs ultérieurs comme dans le cas d’Isaïe. Dans la Bible, ces trois parties, "Proto", "Deutéro" et "Trito-Isaïe", sont toutes regroupées dans le livre qui est attribué à Isaïe, comme si ce personnage avait vécu plusieurs siècles. (Pour rappel encore : la Bible est un ensemble de textes sélectionnés et regroupés par le judaïsme). A la liste ci-dessus, sont manquants les livres attribués à Josué יְהוֹשֻׁעַ , Samuel שְׁמוּאֵל , Osée הוֹשֵׁעַ , Amos עָמוֹס , Jonas יוֹנָה , parce que ces personnages auraient vécu (estimations) avant la première invasion et occupation (assyrienne). De plus, les livres de Josué et Samuel établissent davantage des récits (narrations) de leurs époques, et non des prophéties (prédictions) annonçant des évènements futurs. Ces dernières raisons (récits et non "prophéties") expliquent aussi pourquoi les livres des Juges et des Rois, qui sont classés parmi "les prophètes" dans la Bible, ne sont pas dans la liste des "prophètes" douteux ci-dessus (ils sont néanmoins à lire avec prudence). Il est difficile d’affirmer à quel moment l’Éternel a cessé de s’adresser aux Israélites par l’intermédiaire des (vrais) prophètes. Comme expliqué précédemment, ce pourrait être dès le début de la première invasion assyrienne (selon les sources vers 720 ou 740 AEC), car ce fait indiquerait que la protection divine ne s’exerçait déjà plus. Ce pourrait être aussi avec la destruction du Temple de Salomon (vers l'an 600 AEC). Après la destruction du Temple de Salomon, jamais reconstruit jusqu’à nos jours, il semble qu’aucune expression divine ne se soit adressée à un prophète. Ainsi, tous les écrits ultérieurs, tous les personnages ayant vécu après cette destruction, ne devraient pas se trouver dans la compilation biblique. En supposant que les personnages aient réellement vécu, les écrits seraient des faux, inventés par des hommes, et pas des propos d’origine divine. Le personnage de Job איוב, est un personnage des plus douteux. Le livre qui lui est attribué l’est autant. Ce livre n’est pas dans les prophètes, mais dans les hagiographes. Le personnage et le récit seraient imaginaires. Car, on ne connaît pas l’ascendance de ce personnage nommé Job, de même qu’on ne connaît pas le pays de עוּץ Outs dont parle ce livre dès le début. Ce caractère imaginaire est connu dans le judéo-christianisme. Pourtant, ce livre fait toujours partie des Bibles, hébraïque et chrétienne. Ainsi, ce problème de récits et propos imaginaires, mis en écrits, retenus et présentés aux populations en tant qu’œuvres à observer religieusement, est un réel problème que bien des éléments démontrent (cf. ce qui précède). Les textes mis en doutes ressemblent à de longues prédications, prêches de moralisations et dogmes. Ils utilisent aussi des craintes et menaces (enfer, antéchrist dans le christianisme, apocalypse, jugement dernier, fin du monde, ...) et leurs opposés, soit des espoirs (paradis, résurrection des morts sur terre, rédemption, ère messianique et post messianique dans le judaïsme, salut chrétien dans le christianisme, ...) NB : enfer et paradis, sont les plus connues de ces inventions de craintes et espoirs. Il n'en existe aucune trace dans la Tora, le Pentateuque, même pas par une falsification (apport corruptif volontaire comme d'autres cas relevés, cf. ce qui précède). La crainte et la menace sont utiles pour faire exister les espoirs. Craintes et espoirs amènent les populations au dogme, soit au groupe sectaire qui prône ce dogme. Ainsi existe le groupe sectaire, la secte. De nos jours encore ces mécanismes sont les mêmes. Les sectes existent, et avec elle des emplois, du commerce, des "fêtes religieuses", etc. soit une importante économie basée sur les croyances de sectes nommées de nos jours "religions", "grandes religions" lorsqu’elles comptent de nombreux endoctrinés. Dans les écrits mis en doutes, bien des parties ne prétendent même pas émaner de l’Éternel ou de propos divins. Il est évident pour certaines qu’elles ne peuvent émaner de l’Éternel (par exemple en livre d’Isaïe, chap. 25, v. 1, et chap. 26, v. 15. Dans cet exemple, le verset 1 est explicitement le propos d'un homme). Malheureusement, en ces écrits, des propos prétendus divins et d’autres qui n’ont même pas cette audace de le prétendre, sont mélangés et confondus. Le tout est présenté comme "religieux", "saint", "sacré". Dans l’exemple du livre d’Isaïe (dernier exemple cité ci-dessus), après des propos "humains" le chapitre 27, v. 3 exprime des propos censés être divins. Comme en cet exemple, est omniprésente la confusion, omniprésent le mélange de propos humains et d'autres prétendus divins. A ce qui est exposé précédemment, se sont ajoutés les problèmes de mauvaises traductions, auxquels se sont ajoutés encore les interprétations (déformation des propos littéraux), et à tout cela s'est ajoutée de plus l’imagination humaine qui s'est greffée aux interprétations. Les dérives se sont donc accentuées, et les dérives ont mené à des divergences donnant des religions différentes. Des divergences peuvent aussi se trouver en une même "religion" (divergences à l'intérieur du judaïsme, et divergences à l'intérieur du christianisme. Ainsi, le judaïsme connaît le judaïsme rabbinique, divergent du judaïsme karaïte, et divergent encore des Samaritains. Ainsi, le christianisme a éclaté en plusieurs branches, unitarisme, trinitarisme, catholicisme, protestantisme, ce dernier ayant encore éclaté en adventisme, pentecôtisme, etc.). Les divergences se trouvent aussi, et sont plus prononcées, entre les "religions" (en réalité des sectes), chacune prétendant enseigner un "savoir" que l’autre refuse ou réfute, chacune prétendant servir Dieu et répandre sa parole. Toutes prétendent sur la base de ces textes qu'elles n'ont jamais mis en doute ou en question. Auraient-elles un peu étudié ces textes ? Aucune n'a eu le courage d'affirmer qu'ils sont pour le moins douteux, pour le moins en certaines parties. Une telle affirmation serait impopulaire. Elle ferait s'élever des voix qui demanderaient des comptes pour avoir maintenu des idées fausses durant des siècles. Ce serait mettre en péril la secte. Chacune préfère conserver le mensonge, et continuer d'exister ainsi. - Retour au sommaire - La prétendue "loi orale" dite aussi "Tora orale" Le rabbinisme Les Cohanim devraient être les premiers fidèles et gardiens de l'israélisme. Outre les Cohanim, les autres guides ou autorités dans la Tora sont les prophètes (un prophète est un porte-parole de l'Éternel, à qui l'Éternel a ordonné mission. Lire la rubrique "Les prophètes").
Le rabbinisme a donné naissance à plusieurs religions. D'entre elles, le "judaïsme", prétend être la Foi d'Israël. De fait, il s'agit d'une autre religion, une religion plus ou moins éloignée de la Foi d'Israël (ou israélisme). Cliquez ici pour connaître certaines différences entre israélisme et judaïsme. Les deux religions sont malheureusement confondues, et le judaïsme supplante même la Foi d'Israël. La Foi d'Israël ou israélisme est malheureusement de nos jours quasiment inexistante, à redécouvrir et à faire renaître après des siècles de judaïsme rabbinique. C'est parce qu'il supplante la Foi d'Israël qu'il est nécessaire de parler du judaïsme, au contraire des autres religions nées du rabbinisme. et n'y enlevez rien, afin de conserver les commandements de l'Éternel votre Dieu." Les différences les plus importantes entre israélisme et judaïsme (liste non exhaustive) sont indiquées en page termes et définitions. Pour en savoir davantage sur les défenseurs du judaïsme rabbinique : écoutez en MP3 "L'armée rabbinique" (cliquez ici) . - Retour au sommaire -L'exil L'avènement de la théocratie attendue sera peut-être, voire probablement, accompagnée de miracles, de même qu'il y en eut lorsque les Israélites quittèrent l’Égypte. Cette théocratie à venir connaîtrait probablement aussi le retour de la pensée prophétique, soit l'existence avérée de prophètes. La division, puis l'exil
Malheureusement, dès l'époque du roi David, des dissensions se sont
faites ressentir, qui menèrent ensuite à la division du royaume unifié d'Israël. A Jérusalem, le Temple de Salomon (dit "premier Temple") fut détruit il y a environ 2600 ans, lors de l'occupation Babylonienne. (Il aurait été construit vers le dixième siècle avant l'ère chrétienne (AEC), et détruit au sixième siècle AEC). Lors de l'occupation romaine, les royaumes de Juda et d'Israël furent rattachés à une grande province que les Romains nommèrent "Syrie-Palestine". (L'occupation romaine aurait duré du premier siècle avant l'ère chrétienne, jusqu'au quatrième siècle de l'ère chrétienne). Beaucoup d'Israélites se regroupèrent en Galilée, autour du lac כנרת Kinéret (dit "lac de Tibériade", selon son appellation romaine). Les villes des Philistins, et eux-mêmes en tant que peuple, n'existaient plus lors de l'occupation romaine. C'est Pourquoi les Romains pouvaient s'inspirer du nom de la Philistie, en faire le nom "Palestine", sans prendre de risque. (La Philistie est parfois nommée aussi "Philistée"). Les Philistins cessèrent d'exister au fil des invasions, notamment celle de l'empire assyrien, celle des Mèdes, puis celle des Babyloniens. Selon certaines sources, les dernières traces d'existence d'une population philistine remonteraient au cinquième siècle avant l'ère chrétienne, soit plusieurs siècles avant que les Romains décident de transformer les noms de l'ancienne "Philistie" et des "Philistins", pour en faire le nom "Palestine", en latin "Palaestina", en sachant bien que la Philistie et les Philistins n'existaient plus, et bien que les Philistins n'avaient jamais possédé ou occupé toute la région ainsi nommée "Palaestina". Les Philistins auraient été, à l'origine, une population venue de la mer. Sans pouvoir préciser exactement d'où ils seraient venus, ils auraient traversé la Mer Égée, venant de régions qui sont de nos jours en Grèce, et/ou en Turquie, et/ou en Crète, et/ou en l'île de Chypre. Ces deux dernières îles (Crète et Chypre) ont peut-être été des étapes avant qu'ils atteignent les côtes sud-orientales de la Méditerranée. Aucune thèse n'est soutenue à propos d'une autre origine, terrestre, de régions du sud qui sont de nos jours, par exemple, l'Égypte ou le Soudan, ni de régions plus à l'est qui sont de nos jours, autres exemples, le Yémen ou l'Arabie. NB (cf. ce qui précède) : le nom de "Palestine", du latin "Palaestina", fut donné par les Romains à une région du monde, pas à une population (la population des Philistins était déjà éteinte depuis des siècles). Le nom de "Palestine" fut donné à une zone géographique qui avait été conquise par l'empire romain, une zone géographique qui était occupée et administrée par l'empire romain. Malheureusement, la culture du monde dit "occidental" a conservé le nom romain de "Palestine", parce que le monde dit "occidental" est lui-même le produit de l'occupation romaine qui avait étendu son empire en Europe dite "occidentale" (il en résulte, jusqu'à nos jours encore, un système politique, induisant et incluant un système de pensée, social, comportemental, des modèles d'urbanisme, architecturaux, etc. La partie la plus visible ou connue provenant du monde romain est peut-être l'alphabet latin, employé aujourd'hui dans une grande partie monde, notamment parce que les anciens pays de l'empire romain ont ensuite eux-mêmes reproduit le modèle conquérant colonial romain). Si le monde dit "occidental" n'avait pas conservé le nom romain de "Palestine", mais repris le nom biblique d'Israël que le monde "occidental" christianisé connaît pourtant bien, il n'existerait pas de nos jours autant de personnes induites en erreur, et des revendications, contestations, identitaires, religieuses, politiques, territoriales, etc. comme il en existe depuis des décennies, avec en plus une haine attisée prétendument au nom d'une religion parmi d'autres religions. Cette situation, qui n'est pas uniquement imputable au monde dit "occidental", a déclenché des conflits meurtriers, et est malheureusement déjà ainsi inscrite dans l'histoire. C’est aussi une faute des historiens du monde dit "occidental", d’avoir conservé à cette région le nom de "Palestine", tiré de la "Philistie" et des "Philistins" qui n’existaient plus. Une bonne reconstitution de l’histoire n’aurait pas permis de conserver et employer jusqu’à nos jours le nom romain de "Palestine", inventé par les Romains pour supplanter le nom d’Israël. Une bonne reconstitution de l’histoire aurait souligné ce fait, et ainsi rétabli le nom historique supplanté. Après les Romains, d'autres invasions et occupations étrangères se succédèrent sur la terre d'Israël. Si les rabbins (guides spirituels du judaïsme) avaient été de justes guides, le peuple d'Israël ne serait plus en exil. Mais, le judaïsme n'est pas la religion d'Israël. C'est une religion dérivée, qui a égaré davantage les Israélites. A fortiori l'exil et l'absence de pensée prophétique ont été maintenus. L'espoir attend qu'une décision divine intervienne malgré cet égarement, pour le contrecarrer, et pour ramener les Israélites à leur religion et à leur terre. Les tribus "perdues" d'Israël "2 - "juif", "judaïsme", origine et religion" puis sa subdivision : "des douze tribus d'Israël, pourquoi parle t-on seulement des Judéens, nommés à tort "Juifs" ?" Résumé de cette subdivision : Les tribus perdues d'Israël seraient, selon certains points de vue, les Israélites de l'ancien royaume d'Israël, qui fut envahi et conquis par l'empire assyrien. Il est recommandé d'étudier cette rubrique et sa subdivision. Pour cela cliquez ici. Outre ces points de vue, l'invasion, suivie de la fin du royaume d'Israël, ne serait pas la seule cause de la perte des Israélites. Des explications suivent. Des propos populaires parlent souvent de tribus perdues. Parfois, ces propos portent sur deux tribus, d'autres fois sur dix tribus, et d'autres fois encore sur douze tribus perdues (douze serait l'ensemble des tribus d'Israël, soit tous les Israélites, ce qui n'est pas possible). En plus du christianisme, le judaïsme a aussi sa propre définition, et prétend à tort qu'un Juif est un Israélite. Ces deux royaumes ont existé à la suite d'une séparation entre Israélites, à l'époque où Israël avait des rois. Ces appellations "du Sud" et "du Nord" sont propres au christianisme, de même que ses considérations à propos des populations. En certaines branches chrétiennes il s'agirait de dix tribus perdues. Elles correspondraient majoritairement aux tribus d'Israël ayant formé coalition et le "royaume du Nord" (appellation chrétienne). Parmi les Lévites (Lévites : descendants de Lévi), les Cohanim (pluriel de Cohen) constituent une subdivision. Ce sont des Lévites descendants d'Aaron (le frère de Moïse. Aaron et Moïse étaient tous deux des Lévites). Les descendants de Moïse sont des Lévites, parmi d'autres Lévites, mais ils ne sont pas des Cohanim. Les descendants d'Aaron sont des Cohanim. Les croyances populaires pensent devoir chercher des égarés, des ignorés, des oubliés, aux confins de la planète, ce qui n'est pas tout à fait faux, sans toutefois être juste. Car, ce n'est pas tant une perdition géographique, mais surtout une perte d'identité. Le judaïsme en est une principale cause. En effet, en ayant supplanté la Foi d'Israël, et en ayant déclaré qu'une personne est "juive par sa mère", et Israélite selon le judaïsme (ce qui est faux), le judaïsme a ainsi évincé des Israélites du sein d'Israël, c'est à dire toutes les personnes dont la mère n'était pas juive. Ainsi évincées par le judaïsme, et au fil des générations, la mémoire et la connaissance de leur identité se sont perdues. Dans la Bible et tous ses exemples, sans exception, seule l'ascendance paternelle compte. En termes plus simples : Une personne est Israélite si son père est Israélite, même si sa mère n'est pas Israélite, et ainsi de suite de génération en génération. Il en est de même tribu par tribu. Par exemple, une personne est Lévite si son père est Lévite, et ainsi pour toutes les tribus. Aussi, le judaïsme s'est montré hostile aux cas d'exogamie (exogamie : union d'un homme avec une ou plusieurs femmes d'un autre ou plusieurs autres groupes ethniques). Plus précisément, le judaïsme s'est montré hostile aux cas d'unions d'hommes juifs avec des femmes non juives. Ainsi, dans le cas d'une union entre un Israélite, juif ou non, et une femme non juive, les enfants de cette union sont considérés par le judaïsme comme des "non-Juifs", et non-Israélites selon le judaïsme. Le judaïsme a écarté ces enfants parce que leur mère n'est pas juive, ou l'ascendance de ces enfants, ascendance par les mères, n'est pas uniquement de mères juives. Le judaïsme a ainsi évincé un grand nombre de personnes pourtant réellement des Israélites selon la règle biblique. Ainsi, de nos jours, parce qu'elles ont été repoussées par le judaïsme, des personnes nommées Lévi ou Cohen se disent et se pensent non juives, et non israélites, parce que le judaïsme a mêlé les deux termes, et ce qu'ils intègrent l'un et l'autre. En réalité, les termes "juif" et "israélite" sont différents l'un de l'autre, et ce que chacun des termes intègre est différent de l'autre. Ces personnes, nommées Cohen ou Lévi dans cet exemple, exclues par le judaïsme, sont pourtant des Israélites (sauf cas particuliers, comme par exemple l'usage d'un tel nom hors d'une réelle filiation par les pères). Parmi ces personnnes exclues, beaucoup se sont trouvées dans l'obligation d'abandonner la Foi d'Israël, voire de se convertir à une autre religion, sans conviction. Cependant, ces personnes reconnues juives, et prétendues être israélites selon le judaïsme, ne sont pas des Israélites. - Le judaïsme a écarté de vrais Israélites du sein d'Israël - Le judaïsme a intégré des personnes et les a déclarées "Israélites" alors qu'elles ne le sont pas. Les conséquences se sont perpétuées durant des siècles, touchant les douze tribus, celle de Lévi comprise. Car, les Lévites n'ont pas été épargnés par l'éviction pratiquée par le judaïsme. Cependant, les noms de Lévi et Cohen ont été conservés. Grâce à cette conservation des noms Lévi et Cohen, s'est ainsi transmise l'information de la filiation (par le père). Une autre raison et une autre transformation ont aussi "renommé" certains Cohanim. Ce fut fait à partir d'un verset de la Bible. Le livre du Lévitique, chapitre XXI, verset 7, indique : Cet interdit, concernant le choix d'une épouse, s'adresse aux Cohanim, et la suite du verset explique qu'un Cohen est un homme consacré. Selon la mémoire collective du judaïsme, ceci aurait été fait afin de rappeler leur faute à ceux qui n'auraient pas respecté cet interdit, et afin de connaître leurs descendants. Mais, selon une autre version, toujours de la mémoire collective du judaïsme, il s'agirait de l'inverse : ceux nommés "Azoulay", seraient les Cohanim qui auraient respecté ce commandement. Tous les autres Cohanim seraient alors des "faux Cohanim", tous des "destitués". Il est bien malheureux de devoir le dire, mais, à l'évidence, les égarements du judaïsme n'ont été que des plaies pour Israël. Les égarements du judaïsme ont égaré les Juifs moralement et religieusement, et, en supplantant la Foi d'Israël, le judaïsme a perdu les Israélites. Les "tribus perdues" d'Israël le sont aussi par ces faits (en plus des faits historiques : scission des Israélites, division en deux royaumes, royaume d'israël et royaume de Juda, cf. ce qui précède). Hélas encore, les quelques rares ethnies ou branches tribales ayant vécu séparées du monde juif (celle d'Éthiopie par exemple), ont été rattrapées par le judaïsme, converties au judaïsme, voire converties de force au judaïsme (rabbinique). Elles ont été "judaïsées" et "rabbinisées" (converties au judaïsme rabbinique), ce qui, concrètement, signifie que le judaïsme a nié leur identité, l'a retirée d'eux-mêmes, jusqu'à ce que, de fait, ces personnes se soumettent par conversion au judaïsme rabbbinique, pour ainsi être reconnues "juive" par le judaïsme. Israélites ou non, si la question peut peut-être se poser, en de tels cas il aurait été bon d'étudier la mémoire collective de ces populations, et trouver un moyen de conserver cette mémoire, le plus souvent transmise oralement. Mais, la négation faite par le judaïsme, et l'exigence de conversion au judaïsme, ont anéanti une importante partie de cette mémoire. N'ont subsisté que les dires du judaïsme, principalement ceux du judaïsme rabbinique. Les autres courants juifs, minoritaires, ont subi l'influence du judaïsme rabbinique, et se sont plus ou moins rangés à ses croyances et pratiques. Seul l'Éternel pourrait reconnaître les siens, et les faire connaître, un jour ou l'autre, tôt ou tard. L'état "moderne" d'Israël Cet état est dit "moderne", dans le sens de "contemporain", ainsi distingué de l'antiquité qui a connu un royaume d'Israël. L'état d'Israël a été constitué pour (entre autres idées) que les Juifs ne soient plus persécutés et assassinés comme ils l'ont été par le nazisme (entre autres persécuteurs). Pour de telles raisons (entre autres), l'état d'Israël actuel n'est pas un état laïque, mais un "état juif". Malgré les faits de l'histoire, l'hébreu n'est pas devenu une langue dite "morte", et l'existence de cet état n'est certainement pas dû à ce qui est communément appelé "le hasard". Croyant en l'intronisation d'un roi oint (un "messie") cet "état juif" ne devrait donc pas rester tel qu'il est. Par définition, cet "état" doit devenir un royaume. En hébreu les termes parlent et s'entendent mieux : Ce qui est actuellement מדינת ישראל, se prononce "médinatt yissraël", soit "état d'Israël", doit devenir : ממלכת ישראל, se prononce "mamlé'hètt yasharèl", soit "royaume de Yashar-Èl". Car, et de plus, il est nécessaire de retenir que "Israël" ne serait pas la bonne prononciation, mais une prononciation égyptienne qui serait restée dans le langage depuis des siècles, au point de faire oublier jusqu'à son nom à ce peuple. Pour davantage d'explications sur ce sujet (de la prononciation), cliquez ici. Or, l'actuel état d'Israël n'est pas un royaume. En plus de devoir devenir un royaume, celui-ci devrait aussi devenir une théocratie, conformément au judaïsme sur ce sujet aussi. L'état d'Israël devrait donc devenir le royaume de Yashar-Èl, et un royaume théocratique. Un royaume théocratique ne signifie pas la fin de toute démocratie. Théocratie et démocratie ne sont pas incompatibles ni opposées l'une à l'autre. Le futur royaume d'Israël pourrait donc être une démocratie dans un cadre théocratique. L'actuel état d'Israël, bien que "juif", n'est ni un royaume ni une théocratie. Les Cohanim "Prêtres" (lire la rubrique 16, "les Prêtres") n'exercent pas leur fonction en l'actuel état d'Israël. L'Éternel ne se manifeste pas. Il n'y a pas de pensée prophétique. De plus, en l'actuel état rien ne semble prévu pour l'accueil et le rétablissement d'un "messie", soit l'intronisation d'un roi oint, alors qu'un tel événement est attendu par le judaïsme. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël (étudier notamment les rubriques 2 et 3 en cette page internet). L'israélisme est la religion d'Israël. L'état moderne d'Israël ne devrait pas être un état juif mais un état israéliste. Hélas, l'israélisme a été remplacé, il y a des siècles, par de nouveaux "guides" qui sont apparus, des "guides" autoproclamés, des "guides" interprétatifs qui déformaient les textes écrits, leur donnaient d'autres sens, insensés. Ces "guides" étaient et sont encore les rabbins, les "guides spirituels" du judaïsme rabbinique qui prétend, depuis des siècles, être l'authentique religion d'Israël depuis Moïse (ce qui est faux, du fait, entre autres, de leurs multiples interprétations, déformations, etc. Sur de nombreux points le judaïsme n'est pas conforme à la Tora). Actuellement, en l'état d'Israël, que l'on veuille y émigrer, y vivre, s'y marier, y divorcer, y être enterré, ... En toutes circonstances de la vie sociale, le judaïsme rabbinique régit l'ensemble, reconnu (à tort) par l'état d'Israël comme religion d'état. Si l'israélisme était déjà un peu établi dans l'actuel état d'Israël, ne serait-ce qu'un peu d'Israélisme et moins de judaïsme, l'Éternel accepterait peut-être alors de se manifester de nouveau, parce que les hommes auraient manifesté de l'intérêt pour Lui. NB : pour ne pas ajouter encore à la confusion existante, "Israël" est encore employé dans ce site. Mais, "Yashar-Èl" doit être retenu. Les Prêtres En hébreu, le mot כהן "cohen" signifie "prêtre". "Cohanim" כהנים est le pluriel. Depuis l'époque biblique, et jusqu'à nos jours, la distinction particulière des descendants de Lévi a conduit au maintien de leur nom, alors que ceux des autres tribus d'Israël n'ont pas été conservés. Le nom Lévi est devenu un nom de famille courant de nos jours, provenant de l'époque biblique en une chaîne ininterrompue. Il en est de même, et à fortiori, pour les descendants d'Aaron, les Cohanim. Leur fonction est devenue leur nom de famille : Cohen. Ce nom aussi, provient de l'époque biblique en une chaîne ininterrompue. Parmi les Cohanim (Prêtres), l'un d'entre eux était supérieur aux autres. Il était appelé כהן גדול "cohen gadol", soit "Grand-Prêtre". Il constituait une autorité supérieure, et son service était au plus proche de l'Éternel. Le Cohen gadol, le Grand-Prêtre, avait aussi des obligations qui lui étaient propres. Malheureusement, aujourd'hui cette fonction n'est plus assumée, ni même pourvue, depuis la destruction du Temple de Salomon. Après le Temple de Salomon, la fonction a été tenue par certains prêtres dont la légitimité est douteuse. Certains furent nommés par Hérode 1er, lui-même illégitime roi de Judée, nommé par les Romains qui occupaient alors la Judée (entre autres territoires). Ce ne sont que quelques exemples de prêtres illégitimes. La succession des Grands-Prêtres n'est pas connue avec certitude, y compris avant la destruction du Temple de Salomon. Deux principales sources indiquent des informations quelque peu différentes à propos des personnages qui se sont succédés. Depuis l'apparition et l'essor du judaïsme, et jusqu'à nos jours, le judaïsme a remplacé l'organisation que Moïse avait instituée sur injonctions divines. Dans le judaïsme un rabbin est un dirigeant religieux supérieur à un Cohen (Prêtre) qui n'est pas rabbin. Ce n'est pas ce que Moïse a institué. A l'époque de Moïse, il n'existait pas de "rabbin", ni de "judaïsme". Pour en savoir davantage sur l'apparition du judaïsme, cliquez ici. Pour plus de développement cliquez ici. Après le départ des Israélites d'Égypte, et durant les années qu'ils passèrent dans le désert, un lieu de résidence fut construit pour la présence divine, qui se manifestait visiblement alors. Cette résidence divine était un temple démontable et mobile. Il était démonté et remonté lors des différentes étapes des Israélites dans le désert. En langue française, ce temple est appelé "Tabernacle", et les traductions emploient aussi parfois "tente d'Assignation". Il contenait des objets singuliers qui furent fabriqués en même temps. Les objets les plus connus sont "l'Arche d'Alliance" et un grand candélabre à sept branches, fait d'or pur. Des habits et costumes particuliers furent aussi faits pour les Prêtres. Ils les portaient lors de leur service au "Tabernacle". Le כהן גדול "cohen gadol" Grand-Prêtre avait un costume particulier qui ne pouvait être porté que par lui, en raison de sa fonction spécifique. Le livre de l'Exode, en chapitre 28, fait une description de ce costume du Grand-Prêtre. Il comportait un "pectoral", une sorte de plastron (donc porté sur la poitrine) qui était orné de douze pierres précieuses. En ce même chapitre, le livre de l'Exode mentionne aussi deux mots, אורים et תמים, dont la prononciation traditionnelle serait respectivement "ourim" et "toumim". Certaines traductions donnent les sens de "lumières" et "vérités" ou encore "lumières" et "perfections" (ce dernier sens est parfois considéré comme étant au singulier, parfois au pluriel, en hébreu et dans les traductions). (D'autres orthographes en caractères latins sont : "ourim" et "thoummim", "ourim" et "toumim", "urim et thummim", et d'autres variantes encore). Ce qui suit concerne plus particulièrement les "ourim" et "toumim" (de plus, ces prononciations traditionnelles y sont revues et corrigées) La mémoire collective ne sait plus ce qu'étaient les אורים et תמים "ourim" et "toumim". Bien des commentaires existent, surtout dans le monde juif, et notamment dans les délires mystiques juifs (la "kabbale", entre autres). Il ne s'agit que de mythologie et légendes, sans aucun fondement biblique. Les sources sont très douteuses, le plus souvent dans des interprétations imaginatives d'une ou plusieurs personnes (qui ne sont pas toujours identifiées). De la Bible, nous pouvons comprendre que les אורים et תמים "ourim" et "toumim" faisaient partie du costume d'Aaron (parfois dit "vêtement sacerdotal" et aussi "costume sacerdotal"). Aaron, frère de Moïse, fut le premier כהן גדול "cohen gadol" Grand-Prêtre de l’Éternel. Un costume était fait pour cette fonction de Grand-Prêtre. Les "ourim" et "toumim", qui faisaient partie de ce costume, devaient être portés en des circonstances définies. A la mort d'Aaron, son fils Éléazar lui succéda, et le costume de "Grand-Prêtre" lui fut transmis. Et il en fut de même dans les générations suivantes. L'ensemble du costume n'est plus connu avec exactitude. Des reconstitutions et illustrations existent, mais toutes sont incertaines. Beaucoup de questions restent en suspens. Le costume original a pu être dissimulé avec l'Arche d'Alliance et d'autres objets, de même que les écrits originaux laissés par Moïse. L'Arche d'Alliance, les manuscrits de Moïse et ces autres objets n'ont jamais été retrouvés depuis la destruction du Temple de Salomon (il y a environ 2600 ans). Selon certains versets bibliques, les "ourim" et "toumim" étaient employés lorsque l’Éternel était consulté. De nos jours, nul ne sait exactement quel aspect avait ce costume, ni le pectoral, les "ourim" et "toumim", comment ils étaient portés et/ou employés, etc. Concernant le mot אורים "ourim" : Le sens et la traduction qui ont été donnés sont "lumières", au pluriel. Mais, le mot "lumières" en hébreu se dit אורת ( אורות en hébreu moderne) "orott" et pas אורים "ourim". C'est vrai en hébreu biblique (Isaïe, chap. 26, v. 19, אורת "orott" "lumières" s'agissant des lumières de l'aube). C'est aussi vrai en hébreu moderne. Un seul verset, en psaume 136, le verset 7, parle de אורים "orim". Mais, il ne s'agit pas de "lumières". Il s'agit d'un nom commun au sens de "luminaires", "sources lumineuses". Le mot אור "or" "lumière" est masculin. Ce mot אור "or" est un cas irrégulier. C'est un mot masculin dont le pluriel se fait comme au féminin, avec cette terminaison "ott" qui est celle du féminin (sauf pour les cas irréguliers). Résumé et conclusions (partielles) : "Lumières" se dit אורת "orott". En ce qui concerne le mot אורים "ourim", il ne s'agit pas de "lumière", ni "lumières" (pour rappel, "lumières"="orott"). Cependant le sens peut être en correspondance avec la "lumière" (comme "luminaires" dans le psaume cité). La bonne prononciation pourrait être "orim" (et pas "ourim"). Parce que le mot n'est pas encore identifié, retenons à ce stade qu'il ne s'agit pas forcément d'un pluriel. Ce peut être un singulier. Concernant le mot תמים "toumim" : La prononciation traditionnelle connue aurait pour origine le judaïsme rabbinique. Cette prononciation se fait comme si le texte écrivait תומים "toumim". Mais, en tentant de valider cette prononciation, l'orthographe תומים "toumim" avec un "vav" n'est trouvée nulle part. Ainsi, cette prononciation rabbinique peut être mise en doute. La bonne prononciation pourrait être תמים "tamim". Ce mot pourrait être un adjectif, et pas forcément un nom commun comme "vérités" ("vérités" est une des traductions données). De plus, contrairement à la terminaison "im" ("tamim"), qui peut faire penser à un pluriel, "tamim" est peut-être un singulier. Ce terme peut signifier "intègre" (ou un sens similaire), "irréprochable" (ou un sens similaire). Exemple, Genèse, chap. 6, v. 9 : נח איש צדיק תמים היה בדרתיו את האלהים התהלך נח "Noé était un homme juste. Il était intègre parmi sa génération. Noé se conduisait selon l’Éternel". Nous lisons bien le mot "tamim", c'est un adjectif, signifiant "intègre", et se terminant par "im" tout en étant un singulier. Le verset cité en exemple n'est pas le seul (autre exemple semblable : Genèse, chap. 17, v. 1 : l’Éternel s'adresse à Abraham et lui dit : התהלך לפני והיה תמים "Conduis-toi selon moi et sois intègre". Dans le cas du costume du Grand-Prêtre, le mot תמים "tamim" (et pas "toumim") pourrait aussi être un nom commun au sens de "intégrité". NB : "tamim" est aussi une prononciation traditionnelle rabbinique. La prononciation originale pourrrait être "tmim" ou "temim" (ces deux prononciations correspondent à des noms de famille encore portés aujourd'hui). Pour cette étude nous retiendrons "tamim". Résumé et conclusions (partielles) : La prononciation traditionnelle rabbinique ne se vérifie pas. La bonne prononciation pourrait être "tamim" ("tmim" ou "temim"). Le sens de "vérités" et le pluriel ne se vérifient pas non plus. Ce peut être un nom commun. Ce peut être un adjectif. Ce peut être un singulier. Si c'est un nom commun, le sens peut être celui de "intégrité", au singulier. Si c'est un adjectif, le sens peut être celui de "intègre" ("irréprochable"), au singulier. Concernant les mots אורים et תמים "orim" et "tamim" (prononciations révisées) : Ces mots apparaissent pour la première fois en Exode, chap. 28, v. 30 : L'observation grammaticale de la phrase laisse apparaître une évidence : c'est la forme את ה. Il s'agit d'une forme particulière, démonstrative et définie, signifiant "ce" ou "ces" ("orim" et "tamim"). Ceci signifie qu'un antécédent grammatical a été introduit, sans quoi il serait incorrect d'employer cette construction. Ceci implique alors deux possibilités. Soit il manque une partie de texte qui contient cet antécédent grammatical. Soit l'antécédent grammatical est déjà introduit dans le texte qui précède. Cette dernière possibilité semble la plus vraisemblable. Ainsi, les אורים et תמים "orim" et "tamim", que plus personne n'identifie, seraient des pièces du costume déjà décrites dans ce chapitre. Ce ne serait donc pas des pièces supplémentaires, inconnues et/ou détachées du costume détaillé dans ce chapitre. Ce serait des parties déjà décrites et dont les mots אורים et תמים "orim" et "tamim" apparaissent en synonymes de précédents mots. Ainsi, la forme grammaticale démonstrative et définie peut être employée. Il ne peut s'agir de noms propres. Car, pour un nom propre, la particule ה (dans את ה) ne s'emploie pas (l'employer serait une faute). A quoi peuvent se rapporter ces deux mots אורים et תמים "orim" et "tamim" ? Il reste difficile d'apporter une réponse, puisqu'il pourrait manquer une partie de texte. Cette hypothèse n'est pas écartée. En supposant que le texte ait bien été reproduit (c'est à dire par des scribes rigoureux, et pas par des fantaisistes, ni des faussaires), ces deux mots אורים et תמים "orim" et "tamim" pourraient se rapporter aux douze pierres dont était incrusté le pectoral. Car, le verset précédent (Exo. chap. 28, v. 29) parle de ces douze pierres représentant les douze tribus d'Israël. Le verset indique que ces pierres seraient "sur le cœur d'Aaron" (le Grand-Prêtre), de même que le verset (30) qui suit et parle pour la première fois des אורים et תמים "orim" et "tamim". Ces deux versets ont en commun d'indiquer, à propos des pierres comme pour les אורים et תמים "orim" et "tamim", qu'ils seraient "sur le cœur d'Aaron". Outre les remarques ci-avant, une subtilité doit aussi être observée. Le verset 30 emploie une forme grammaticale différente des versets qui le précèdent. Dans ce chapitre 28, le verbe לתת "donner" au sens de "ajouter" est suivi par על "al" signifiant "à" ("tu ajouteras à" ou "tu ajouteras au"). Mais, dans le verset 30, qui parle des אורים et תמים "orim" et "tamim", le verbe לתת "donner" ou "ajouter" est suivi par אל "el". La traduction, le sens et la différence avec les autres versets restent difficiles à établir. Concernant les sens des mots אורים et תמים "orim" et "tamim" : - Celui de "orim" pourrait être un pluriel, et pourrait être relatif à la lumière, comme en l'exemple du psaume 136, v. 7, cité précédemment. Le mot אורים "orim" pourrait peut-être se traduire par "clartés", "éclats", "luminosités", "luminescences", "brillances". - Quant au mot תמים "tamim", son sens serait relatif à l'intégrité, comme l'adjectif תמים "tamim" signifiant "intègre", "irréprochable", voire "sain". Ce dernier sens est possible car ce mot est aussi employé concernant les animaux qui étaient offerts en sacrifices. Ces animaux devaient être "sans défaut", sans infirmité physique, soit "sains de corps". Pour les humains, capables de conscience, de réflexion, de discipline, le sens du mot "tamim" porterait sur les comportements qui doivent être "sains", "irréprochables", "intègres". Dans cette hypothèse, ce mot תמים "tamim" ne serait pas un pluriel, car son pluriel donne תמימם "tmimim" (de nombreux exemples existent pour les animaux, tel en Exode, chap. 29, v. 1. Pour les humains les cas au pluriel sont rares. Il en existe un en Psaume 37, v. 18). Résumé et conclusions : - Les prononciations traditionnelles "ourim" et "toumim" sont probablement déformées et dans l'erreur. Les bonnes seraient "orim" et "tamim" (ou, pour ce dernier mot : "tmim", "temim" ou encore "témim"). - Les sens seraient comme les traductions, soit plus ou moins déviés et dans l'erreur. Les sens possibles de "orim" pourraient être "clartés", "éclats", "luminosités", "luminescences", "brillances". Ce mot serait au pluriel. Les sens possibles de "tamim" pourraient être "intègre", "irréprochable", voire "sain", si c'est un adjectif, ou "intégrité" si c'est un nom commun. Ce mot serait au singulier. - Les "orim" et "tamim" ne seraient pas des éléments inconnus et supplémentaires à la description faite en Exode, chap. 28. Ces mots pourraient être d'autres noms, des synonymes, donnés à des éléments décrits auparavant dans le même chapitre. Toutefois, cette hypothèse reste incertaine. Car, ce n'est pas exclu, il pourrait manquer une ou plusieurs phrases au chapitre. - Les "orim" et "tamim" pourraient se rapporter aux douze pierres incrustées sur le pectoral porté par le Grand-Prêtre. Selon un écrivain judéen du premier siècle de l'ère chrétienne, יוסף בן מתתיה הכהן, "yossef ben matatya acohen", soit "Joseph fils du Prêtre Matatya", un prêtre descendant d'Aaron, mais apostat, devenu citoyen de Rome, et à la solde des Romains, plus connu sous le nom de "Flavius Josephe", une des pierres du pectoral, ou deux, ou plusieurs auraient brillé lorsque la présence divine se manifestait, ou lorsque les Israélites seraient vainqueurs lors d'une guerre ou d'une bataille (plusieurs versions existent, des sources et traductions différentes). Mais, "Flavius Josephe" n'a jamais vu le pectoral et ces pierres. Elles étaient perdues depuis environ six siècles (depuis la destruction du Temple de Salomon). Ce que "Flavius Josephe" aurait écrit ne serait donc ni un propre témoignage, ni une chronique de son époque, mais probablement ce que la population judéenne savait encore ou croyait savoir, juste ou non, à cette époque. "Flavius Josephe" est souvent gratifié à tort de la qualité d'historien. Mais, ses buts, méthodes et écrits n'étaient pas ceux des historiens de nos jours. Souvent pris pour un traître à son peuple, à sa fonction, et étant à la solde de Rome, lui-même et ses écrits n'étaient ni impartiaux ni objectifs. L'intérêt qui peut lui être porté réside dans ces nombreuses traces écrites qu'il a laissées. Mais, elles sont à prendre avec prudence et pondération, davantage que comme une incontestable narration et réalité historique. Comment étaient employés ces "orim" et "tamim" reste une question sans réponse, parmi d'autres encore qui subsistent. Retrouver l'ensemble du costume d'Aaron apporterait certainement des réponses. C'est un rêve pour quelques archéologues. Cela relèverait du miracle davantage que du mérite accordé à la recherche archéologique (dont les découvertes sont souvent fortuites, opportunistes). Si un tel miracle se produisait, il faudrait tenir compte des explications qui précèdent, pour ne pas chercher des "orim" et "tamim" qui ne manqueraient pas forcément. - Retour au sommaire - La Foi d'Israël Il s'agit de l'Éternel (Dieu), qui s'est révélé à Abraham, ancêtre des Israélites. Abraham fut le père d'Isaac. Isaac fut le père de Jacob. Le nom de Jacob fut ensuite modifié par l'Éternel pour devenir "Israël". Israël (Jacob) est l'ancêtre de tous les israélites (d'où leur nom). Parce qu'elle adore l'Éternel, qui s'est révélé à Abraham, l'israélisme est aussi dite foi ou religion "abrahamique". L'adoration de l'Éternel est exclusive (exclut toutes les autres croyances en un ou d'autres Dieu) (Cf. Exode, chap. 20, v. 4 ; chap. 34, v. 14 ; Deutéronome, chap. 5, v. 8 ; Josué, chap. 24, v. 19). L'association de plusieurs croyances en plusieurs dieux est totalement incompatible avec l'israélisme. Contrairement à d'autres religions, l'israélisme ne connaît aucun saint parmi les êtres humains. Une nation, celle d'Israël, une fonction, celle de Cohen, sont déclarées "saintes" dans la Tora, mais jamais un individu en tant que tel. Dans la Tora, ce qui est déclaré "saint" l'est pour son caractère "sacré" ou "consacré", alors que d'autres religions peuvent qualifier de "saint(e)" au sens de "personne qui ne commet pas de péché". Si, aujourd'hui, il arrive au langage populaire de dire d'untel ou tel autre "c'est un/e saint/e", c'est par déformation, par mimétisme, par égarement, par l'influence d'autres religions. Le messie Que veut dire "messie" ? Qu'est-ce qu'un "messie" ? Le mot "messie" provient du latin "messias", qui lui-même vient de l'hébreu משיח "machiah" qui veut dire "oint". Il s'agit d'onction, l'action d'oindre, c'est à dire enduire d'une huile, une huile particulière en l'occurence. L'onction était un acte de sanctification et de consécration. L'onction se pratiquait avec une huile aromatisée de substances végétales. Cette huile était elle-même consacrée. C'est d'abord le Tabernacle (sanctuaire mobile des Israélites durant les années passées dans le désert) qui fut ainsi consacré par une onction. Puis ce furent les כהנים "cohanim", soit les Prêtres, qui furent "oints" (se référer entre autres au livre de l'Exode, chap. 40, v. 9-16). Plus tard dans l'histoire d'Israël, des rois d'Israël, choisis par l'Éternel, furent aussi "oints". L'appellation de משיח "machia'h" signifiant "oint" leur fut aussi attribuée. Cette appellation, "machia'h", donna "messias" en latin, ce qui donna "messie" en français (cf. ce qui précède). Lorsque le mot "messie" est employé à propos d'un homme, il s'agit d'un Prêtre (Grand-Prêtre) ou d'un roi d'Israël. S'agissant des Prêtres, Aaron (frère de Moïse) et les fils d'Aaron furent les premiers "messies" (bien avant les rois). S'agissant des rois, les rois Saül, David, Salomon, furent les premiers rois d'Israël, les premiers "messies". Les dires et croyances populaires disent souvent "le messie", comme s'il n'y en avait qu'un. Mais, il n'y a pas qu'un seul "messie". Il y en eut plusieurs dans le passé, et plusieurs sont attendus dans le futur, des Grands-Prêtres et des rois d'Israël. Le prochain roi sera probablement un personnage particulier, qui donc sera "messie", "oint", et qui aura une descendance de rois qui seront eux aussi "oints", "messies". Il en est de même pour les Grands-Prêtres, qui seront "oints", "messies". De nos jours, et contrairement aux rois d'Israël, la dynastie des Prêtres existe et est connue. Mais, actuellement, aucun d'eux n'est "oint", "messie". Concernant les premiers rois d'Israël, Saül et David, ils furent choisis par l'Éternel pour régner, après quoi ils furent désignés et oints par un prophète, Samuel en l'occurrence (se référer à : Samuel I, chap. 9, v. 15-17 ; Samuel I, chap. 16, v. 13). Puis, régna Salomon, fils de David, qui fut oint par le Grand-Prêtre Tsadok (Çadok en certaines traductions) (Rois I, chap. 1, v. 39). L'homme ainsi choisi par l'Éternel, désigné et oint par un prophète ou un Grand-Prêtre, était alors appelé "machiah" (en hébreu), soit "messie" (en français), c'est à dire "oint" pour avoir reçu cette onction particulière. Il s'agit d'un véritable règne, réel, terrestre, pas un règne "spirituel", "céleste", comme prétendu par les dogmes chrétiens. Après la mort du roi Salomon, il y eut des troubles et des revendications de la royauté. Puis, les Israélites se divisèrent en deux royaumes. L’un des deux royaumes fut nommé "royaume d’Israël" (parfois nommé par le christianisme "royaume de Samarie", ou encore "royaume du nord"). L’autre des deux royaumes fut nommé "royaume de Juda" (parfois nommé par le christianisme "royaume du sud"). En ces deux royaumes (et après Salomon) des rois s'autoproclamèrent ou furent proclamés rois par leurs partisans. Des rois régnèrent ainsi, sans légitimité, soit en n'étant pas des descendants du roi David, et/ou sans sans avoir été choisis par l’Éternel, et/ou sans avoir été désignés par un prophète, et/ou sans avoir été oints. Chacun de ces rois régna sans être légitimement "messie" (oint). Après environ 200 ans d’existence, le royaume d'Israël fut envahi et conquis par l’empire assyrien, vers l’an 720 avant l’ère chrétienne (AEC). Il cessa alors d'exister. Dès cette époque, la population israélite conçut l'espoir de retrouver un roi israélite, un "messie", un roi qui serait un libérateur de l’occupant assyrien. Vers l’an 700 AEC, le royaume de Juda fut attaqué à son tour par l’empire assyrien. La majeure partie de son territoire fut dévastée et conquise, mais pas sa principale ville, Jérusalem. Après cette conquête par les Assyriens, ce qu'il restait du royaume de Juda se trouva encerclé par les trois grandes puissances régionales de l’époque, soit l’Assyrie, l’Égypte et Babylone. Jérusalem finit par tomber au pouvoir des Babyloniens, et le Temple de Salomon (à Jérusalem) fut détruit vers l'an 586 AEC. Une partie de la population du royaume de Juda (une partie des "Judéens") fut déportée à Babylone. L'espoir et la volonté de retrouver un roi israélite, un "messie", se renforça parmi les Israélites, avec aussi l'espoir de retrouver un roi fédérateur, un "messie" fédérateur, comme le furent les trois premiers "messies", soit les trois premiers rois israélites (Saül, David, Salomon). Un "messie" est un homme, un roi ou un Grand-Prêtre. Un "messie" n'est pas un dieu, ni Dieu ni fils de Dieu (comme ce que prétend le christianisme), ni un demi-dieu (comme il y en avait dans les croyances antiques). De nos jours, et comme les rois d'Israël et de Juda autoproclamés ou proclamés par leurs partisans, certains souverain(e)s du monde dit "occidental" sont prétendu(e)s "oint(e)s" et/ou régner "de droit divin". C'était ainsi pour les rois de France. Plus récemment, c'était ainsi en Éthiopie. C'est aussi le cas d'autres souverain(e)s qui régnent encore (notamment au Royaume Uni). Toutes et tous sont prétendu(e)s "messies", ce qui ferait d'elles et d'eux des reines et des rois d'Israël, sans pourtant avoir été choisi(e)s par l'Éternel, sans avoir été désigné(e)s par un prophète, sans avoir reçu l'onction. Concernant les Israélites, et de nos jours : Cette population qui est censée attendre son messie, son roi, n'est malheureusement plus connue. Car, les Israélites ont été perdus par le judaïsme, notamment parce que le judaïsme n’a pas pratiqué la règle biblique (règle biblique : une personne est israélite si son père est israélite). Pour rappel : le judaïsme a abandonné la règle biblique et a pratiqué sa propre règle (règle juive : une personne est juive si sa mère est juive). Hélas, le judaïsme a prétendu que sa règle est la bonne, et qu'elle seule définit qui est juif ou juive, en prétendant aussi qu'une personne juive est israélite (ce qui est faux, cf. explications qui précèdent). En n’appliquant plus la règle biblique, le judaïsme a évincé des Israélites du sein d’Israël (en les prétendant "non juifs", "non israélites", bien qu’ils soient israélites). De nos jours, de nombreux Israélites se trouvent de par le monde, ignorant être des Israélites, croyant en d'autres "religions" parce que le judaïsme a nié leur qualité d'Israélites, ce qu'ils sont pourtant. Certains de ces Israélites ont donc foi en d'autres "religions", certaines qui attendent "un messie" ou "le messie", ou d'autres qui n'en attendent pas. - Au plan religieux : Le judaïsme a été une perdition (le judaïsme a apporté d'importantes transformations et inventions, des mythes, contes, légendes, superstitions, etc. qui ont altéré les connaissances, et apporté d'autres croyances). Le judaïsme a fait d'un "messie" attendu une sorte d'être surnaturel, ou surhomme, ou saint homme. Sans que ce soit une position officielle du judaïsme, bien des croyances erronées entourent cette attente (entre autres croyances, une résurrection des morts, un retour de tous les défunts à la vie terrestre). Avec de telles croyances, le judaïsme prétend attendre המשיח "LE messie" (parfois aussi מלך המשיח "LE roi oint", ou encore המלך המשיח "LE roi, LE oint", soit "LE roi messie"). Le judaïsme attend "LE messie" qui correspondrait à ses inventions, soit un "messie" qui désignerait le judaïsme comme "la seule religion juste", et les Juifs comme "justes", ce qui n'arrivera donc jamais (cf. explications qui précèdent). Il convient aussi d'ajouter que le judaïsme a plusieurs branches qui ne se reconnaissent pas mutuellement (branche Karaïte, libérale, rabbinique, cette dernière se divisant encore en d'autres. Il faudrait aussi tenir compte des Samaritains, si toutefois cette communauté est comptée dans le judaïsme). Laquelle de ces branches et communautés qui s'opposent serait dite "juste" par un (vrai) messie ? En réalité cette question ne se posera jamais, puisque le judaïsme n'est qu'une imposture et un tissu d'inventions. Mais, si une telle question se posait, la réponse que fournirait un (vrai) messie ferait accepter celui-ci par certaines branches pendant qu'il serait réfuté par d'autres. - Concernant l'état moderne d'Israël : C'est malheureusement un état juif, avec les problèmes cités ci-dessus (sans parler des problèmes politiques et militaires, puisque la violence, de nombreuses guerres et des actes de terrorisme ont parsemé l'histoire de l'actuel état juif d'Israël). L'état actuel d'Israël est donc un état juif, une démocratie aussi, avec des partis religieux juifs très impliqués dans la vie politique. Mais, dans cet état juif, plus ou moins dirigé par des partis politico-religieux juifs (selon les élections et gouvernements), aucune place n'aurait été prévue et réservée pour un messie pourtant attendu. Quelle place, quelle autorité aurait-il ? Quel rôle, quel pouvoir ? Ces questions ne semblent pas avoir été prévues dans l'actuel état d'Israël. Elles n'ont pas de réponse connue, et d'autres questions peuvent encore se poser. - Concernant l'identité d'un messie : Ce ne sera pas n'importe quelle personne comme l'ont été et le sont encore des souverains du monde qui ne sont pas Israélites, mais qui prétendent "avoir reçu l'onction" ou sont prétendus ainsi, se prétendent ou sont prétendus "messies" ("oints", régnant de "droit divin") sur les exemples bibliques. Un messie sera un Israélite. Un messie sera un descendant du roi David. Qui n'est pas descendant du roi David ne peut se prétendre ou être prétendu messie ("machiah, "messias", "messie", signifiant "oint") pour régner sur Israël. De nos jours, la situation est donc chaotique. Les Juifs ne sont pas forcément Israélites. Quant aux Israélites, ils ne sont pas forcément juifs et ne savent pas forcément qu'ils sont Israélites, à cause du judaïsme qui les a repoussés ou repoussé leurs ancêtres, ces derniers se tournant alors vers d'autres "religions". Les Israélites sont dispersés dans le monde, certaines personnes sans connaître leur appartenance à la descendance de Jacob-Israël (Jacob fut ensuite nommé Israël. Les Israélites sont ses descendants par naissance et par lignée paternelle). Outre ce chaos, et en théorie, la nation d'Israël (les Israélites), dont onze tribus ont été perdues (pour ce sujet, cliquez ici), est encore à ce jour dans l'attente d'un roi et du rétablissement de la royauté. L'état d'Israël devrait être un royaume et une théocratie, avec, et surtout, le retour manifeste de l'Éternel. Royaume et théocratie n'impliquent pas l'abolition de toute démocratie. Le premier roi d'Israël (Saül) a régné par la volonté du peuple qui voulut un roi à sa tête. Ce roi fut choisi par l'Éternel, et désigné par un prophète (Samuel). Ce roi attendu, ce messie, ne sera rien de plus qu'un homme, un mortel comme tous les humains, et comme l'ont été avant lui ses prédécesseurs, Saül, David, Salomon. Il ne faut en aucun cas déifier cet homme (comme ce fut le cas pour Jésus), ni un autre homme. Ce serait une faute grave envers l'Éternel. * * * * * * * - Ce qui suit s’efforce d’éclairer le sujet, apporter des réponses, exposer ce qui n’est pas connu ou mal, etc. - La perception sera impopulaire, particulièrement dans le christianisme (parmi les Chrétiens, parmi tous ceux qui ont façonné leur représentation de Jésus, individuellement et/ou collectivement). Mais, ce ne sera pas impopulaire parmi ceux qui recherchent sincèrement ce qui concerne Dieu, qui recherchent un savoir, une vérité, et qui sont prêts à réviser, abandonner les fausses idées inculquées par le judaïsme et le christianisme (ou "judéo-christianisme). - Concernant ce sujet, nulle personne ne pourrait prétendre être objective (ni historiens, ni sociologues, ni représentants religieux, ni d’autres personnes). Car, toute personne qui prétendrait être objective serait dans l’erreur ou mentirait, sans en avoir conscience ou en pleine conscience. En effet, toute personne a reçu, directement ou indirectement, une influence religieuse du monde environnant. Cette influence exerce ses effets dans les modes de pensée, les réflexions, les recherches, etc., et aussi, bien sûr, dans la perception des faits du passé, leur compréhension, et les conclusions arrêtées par les uns ou les autres. - Ce site n’est pas un site athée, ni laïc, mais israéliste. La Foi et la doctrine d’Israël y sont recherchées, tout en sachant que les écrits de fondements, principalement la Bible hébraïque, ont été altérés au fil des siècles. D’une manière générale ce site expose une recherche de vérité, qui s'efforce aussi de comprendre, comparer, distinguer, valider ou l’inverse, etc. - Bien que développé ce qui suit ne peut être exhaustif. * * * * * * * Le contexte et l’histoire, en résumé (selon ce qui est su ou probable) : Sur le plan politique et militaire, à l'époque de Jésus les Israélites espéraient depuis plusieurs siècles retrouver leur unité, comme au temps de Saül, David, Salomon. Les Israélites espéraient aussi, et surtout, se libérer des occupants, et retrouver leur souveraineté. Car, depuis l’invasion assyrienne, environ sept siècles plus tôt, les territoires d’Israël étaient des provinces d’empires étrangers, et les Israélites étaient des tributaires. Les Israélites espéraient donc un roi, un roi "oint", soit un roi משיח "machia’h", un roi "messie", comme l’étaient les premiers rois d’Israël avant que des usurpateurs ne s’autoproclament "rois", "oints", "messies" (pour rappel : משיח "machia’h en hébreu signifie "oint", et a donné "messias" en latin, "messie" en français). Les Israélites espéraient donc un libérateur, un "messie" guerrier, comme le furent Saül et David, un "messie" qui aurait combattu et chassé les envahisseurs, les Romains en l’occurrence. Sur le plan cultuel et religieux, cette époque était celle de nouveaux guides qui se sont auto institués, autoproclamés, et qui n’avaient jamais existé ni guidé Israël, ni auparavant, ni même à cette époque. (Ils s’imposèrent guides plus tard, lorsque les Romains persécutèrent et décimèrent les guides légitimes qui étaient les כהנים "cohanim", les Prêtres). Ces nouveaux guides, mais guides selon eux-mêmes, étaient appelés רב "rav" au singulier, רבנים "rabanim" au pluriel. Cette dénomination est tirée d’une racine de deux lettres (ר,ב) dont le sens indique "beaucoup", "une grande quantité". Prétendus et supposés avoir cumulé "beaucoup de savoir", "un grand savoir", ces personnes étaient pour cela nommées רב "rav" (au singulier), רבנים "rabanim" (au pluriel). Ces termes ont donné en langue française les termes de "rabbin" (au singulier) et "rabbins" (au pluriel). Aucun rabbin n’existait au temps de Moïse, lorsque celui-ci, sur injonctions divines, institua le culte, les pratiques, les principes, les lois, etc. (l’ensemble étant appelé : תורה Tora). Il est difficile de savoir précisément à quelle époque ces rabbins sont apparus, quel exemple ils auraient imité, comment ils ont émergé, à quel moment ils ont été dénommés ainsi, etc. Ils seraient apparus un à deux siècles plus tôt, mais leur histoire et leurs toutes premières racines remontent à l’époque du retour de Babylone des déportés Judéens (les Judéens sont les habitants de la Judée. Une partie des Judéens fut déportée à Babylone). Depuis cette époque sont apparus des lieux de cultes qui n’existaient pas auparavant, ni dans le royaume d’Israël, ni dans le royaume de Juda. Ces lieux de cultes sont ce qui est appelé aujourd’hui les בתי כנסת "bateï knéssètt", soit en français les synagogues. Les rabbins faisaient partie d’un groupe à la fois politique et religieux. Ce groupe est celui bien connu des Pharisiens, qui donna plus tard le judaïsme, qui lui-même se transforma jusqu’à devenir le judaïsme de nos jours. Les Pharisiens avaient pour particularité d'interpréter les écrits en apportant des explications imaginées et en leur faisant dire autre chose que leur sens littéral. C'est ainsi qu'une nouvelle religion s'est échafaudée, sur la base de tels apports, nouveaux et inventés (pour rappel : il n'y avait plus de prophète à cette époque). Sur le plan politique, les rabbins, et plus généralement les Pharisiens, reprochaient aux élites israélites leur assimilation aux occupants, les occupants romains à l’époque de Jésus, et, avant les Romains, les occupants grecs et l’hellénisation qui s’exerçait. Sur le plan religieux, les rabbins, et plus généralement les Pharisiens, avaient, et ont toujours (hélas), une caractéristique qui les définit et les singularise. Cette caractéristique est l’interprétation. Interpréter, dans leur cas, ne signifie pas chercher à bien comprendre et appliquer au mieux. Les interprétations, dans le cas des rabbins, des Pharisiens, et du judaïsme d’hier et d’aujourd’hui, ont donné aux textes de fondements (la Tora) d’autres sens que les sens littéraux et explicites, qui ont pourtant été écrits pour ne pas être perdus ni transformés. Des interprétations inventées ont été données aux textes, des interprétations parfois farfelues et sans fondement dans les écrits, parfois aussi sans aucun rapport avec les écrits, ou encore contradictoires ou opposées aux écrits. C’est pour cette caractéristique que les rabbins de cette époque ont eu le nom de פרושים "péroushim", ce qui donna en français "pharisiens", du verbe לפרש "lifross" de la racine פ,ר,ש. Le sens biblique de ce mot peut signifier "expliquer", "commenter", "exposer un principe" (Lévitique, chap. 24, v. 12). Il peut aussi prendre le sens de "étendre", comme étendre les mains ou les ailes (Exode, chap. IX, v. 33 ; chap. 25, v.20). De ces sens dans les écrits bibliques, les rabbins et leurs ancêtres Pharisiens ont donné des "explications" des plus douteuses, des plus inventées, des plus étendues jusqu’à être très éloignées des écrits, voire, pour rappel, contradictoires ou opposées. Pour rappel, et en résumé : les rabbins, et plus généralement les Pharisiens, ont donné le judaïsme. Puis, du judaïsme sont nées les "religions" dites "judéo-chrétiennes", et plus généralement les "religions" dites "abrahamiques". Toutes ces "religions" ont leurs interprétations différentes, voire opposées, et toutes divergent et/ou s’opposent sur le plan religieux (principes, fondements, pratiques, liturgie, etc.). Toutes ces "religions" sont les descendantes de la méthode déviante qu’est l’interprétation. En résumé, cette méthode est déviante parce qu'elle transforme les écrits, et leur fait dire autre chose que ce qu’ils disent. Il est important de rappeler et souligner qu’à cette époque il n’y avait plus aucun prophète. Il n’y avait plus de guide divinement inspiré (prophète), plus de porte-parole de l’Éternel (prophète) pour diriger les Israélites et les éclairer. Ainsi, de nombreux charlatans s’attribuaient un rôle et un pouvoir religieux. Leurs interprétations faisaient dire aux écrits d'autres choses, soit leurs pensées mythomanes, soit ce qui les arrangeait pour leur notoriété, ou leur économie, etc. (En outre, c'est encore vrai de nos jours : les écrits sont toujours remplacés par des interprétations extravagantes qui ne trouvent aucun fondement dans les textes constituant la Tora, textes en principe communs aux dites "trois grandes religions"). Au sujet des prophètes, inexistants à cette époque, une rubrique traite ce sujet. Pour l'étudier cliquer ici . Concernant Jésus, certaines personnes, partisanes, veulent qu’il ait été רב "rav" rabbin, pendant que d’autres personnes, opposées, lui nient ce titre. Que Jésus soit considéré rabbin ou non, il est certain qu’il se trouva membre et acteur de cette mouvance interprétative, imaginative et inventive. C’est ainsi, par interprétations, étendues jusqu’à l’éloignement, l’égarement, qu’ont été imaginées, inventées, des idées inexistantes dans les écrits de fondements (par exemple, et entre autres, le "paradis céleste", son opposé "l’enfer", etc.). Ce sont de telles idées, comme le "paradis céleste", le "salut éternel", etc. que Jésus aurait prêché, fascinant ainsi des ignorants, des personnes qui n’avaient aucune connaissance des écrits de fondements, ou très peu, des illettrés, des personnes peu instruites. A cette époque, en Judée comme ailleurs dans le monde, les analphabètes et peu instruits constituaient la majeure partie d’une population. De nos jours encore, certains sujets, certaines "sciences" ou compétences, ne sont pas du domaine populaire, mais sont du domaine des "experts", ou "spécialistes", qui eux-mêmes sont érigés en références. A cette époque, des charlatans passaient pour des "experts", des "éclairés", des "sages", des "instruits" dotés de "beaucoup" de connaissances, d'où leur titre de "rav" (rabbin) (mot dont la racine signifie "beaucoup", cf. explications qui précèdent). Ils s'érigèrent en instructeurs du peuple, et furent considérés comme tels. C'est toujours ainsi à notre époque, notamment dans le judaïsme, mais aussi dans d'autres "religions" dont les guides portent un autre titre. Et, de nos jours encore, des idées telles que le "paradis céleste", le "salut", etc. fascinent, attirent et séduisent toujours autant, et saisissent encore plus de monde. (Ces sujets, le "paradis", le "salut", sont abordés en ce qui suit). C'est donc dans le contexte historique décrit ci-avant, après scission entre le royaume d’Israël et celui de Juda, après des invasions, assyrienne, égyptienne, babylonienne, puis romaine, que des espoirs ont été mis sur un homme, dans le cours de cette histoire. Cet homme fut lui aussi prétendu "oint", "messie", par quelques personnes, comme d’autres hommes ont été prétendus "messie" avant lui. Cet homme est connu dans le monde sous le nom de Jésus, tiré de son nom latin, la langue du christianisme catholique romain, bien qu’il ait été supplicié et tué par les Romains (pour cet autre sujet, cliquez ici ). Jésus se serait-il prétendu "messie" ? Ni "messie" ni guerrier, Jésus ne correspondait pas du tout à cette attente populaire. Il n’aurait même jamais tenu le moindre propos "politique" à propos de l’occupation romaine, ou à l’encontre de Rome et des Romains. Jésus ne correspondait pas à un "messie", ni à la description d’un "messie", et il le savait certainement. Il n’aurait peut-être même jamais pensé être un "messie". Envisager qu’il se serait autoproclamé "messie" serait alors à écarter. Une telle déclaration aurait été bien trop décalée, extrêmement différente de l’attente et des caractéristiques connues d’un roi משיח "machia’h" "messie". Par une telle hypothétique déclaration, il n’aurait été que ridicule aux yeux d'une population qui n'était pas ignorante concernant l'occupation, les armes, l'ancienne royauté d'Israël. Même en envisageant qui ait pu s'autoproclamer "messie", il n’aurait fait que ressembler à de précédents faux "messies", et n’aurait été qu’un de plus dans une liste déjà trop longue. De plus, au contraire de ces précédents "messies" autoproclamés, Jésus n’avait ni cour, ni armes, ni armée, ni moyens, ni même un discours correspondant. Qu’était alors Jésus ? Jésus n’aurait été qu’un prêcheur de ses propres croyances, ayant toujours su rester en ce domaine, et hors du domaine politique. Les Romains toléraient les croyances, mais n’auraient pas toléré une incursion ayant un tel aspect politique, et belliqueux de surcroît. Malgré sa prudence, Jésus fut pourtant mis à mort par les Romains, précisément pour ce motif politique, celui de sédition, rébellion contre Rome. Car, il fut probablement prétendu "messie" par une ou des tierces personnes. Ce fait fit de Jésus un homme qui se prétendait "roi d’Israël", pour toutes les tribus d'Israël, incluant la tribu de Juda, comme les premiers rois. Car, un messie n'est possible qu'ainsi. Il ne peut y avoir de messie pour certaines tribus d'Israël, mais pas d'autres. Il ne peut y avoir de messie pour la tribu de Juda, mais pas d'autres. Un messie légitime est de choix divin, de la lignée du roi David. Un messie est forcément pour tous les Israélites, pour toutes les tribus d'Israël. Prétendre Jésus "messie" fit donc de lui un grave opposant à l’autorité et la domination de Rome. Cette proclamation de "messianité" a probablement échappé au contrôle de Jésus, qui s’était gardé d’entrer en politique et s’opposer aux Romains. Qui était Jésus ? Cette question reste sans réponse concernant sa naissance, sa tribu et son lieu de naissance. Il en est de même concernant la majeure partie de sa vie. En effet, seules ses dernières années de vie sont connues, celles de son parcours de prêcheur et "exorciseur", jusqu'à sa mort. Ce qui concerne sa naissance est prétendu par les écrits chrétiens et/ou la "tradition" chrétienne. Mais, les écrits chrétiens et la "tradition" chrétienne sont aussi partisans qu'extravagants (à l'instar des "pérushim", soit les "interprétateurs", en français les Pharisiens, qui sont les précurseurs du judaïsme et du christianisme) : Selon le christianisme, Jésus serait le fils d'une femme néanmoins restée vierge, épouse d'un homme qui ne serait pas le père de Jésus, ce qui relève de l'adultère. Virginité et adultère sont deux des problèmes posés, et qui auraient vraisemblablement échappé aux mythomanes à l'origine de ces fabulations. De plus, ce conte fabuleux fait totalement abstraction de la naissance. Il ne précise pas si Jésus serait né par voie naturelle (vaginale), ce qui n'aurait pu laisser vierge sa mère. En suivant ce récit, il conduit à supposer que Jésus, lors de sa naissance, aurait donc défloré sa mère. Il est évident que le ou les concepteurs de cette histoire, qui relève clairement de la mythologie, se sont attachés à une pureté, ou candeur, ou naïveté, ou "pureté" sexuelle (selon leurs considérations), mais la suite concernant l'accouchement leur aurait échappée, peut-être parce qu'ils n'avaient jamais accouché eux-mêmes, et n'en avaient aucune idée, ni connaissances anatomiques. Cependant, le problème posé par l'incompétence des inventeurs n'a pas échappé à certaines églises (méthodistes, par exemple). En ces églises, la mère de Jésus est prétendue avoir été vierge avant, pendant, et après la naissance de Jésus. Dans ce dernier scénario, on ne sait d'où Jésus serait sorti. Cette remarque fait penser à la mythologie gréco-romaine, en laquelle un personnage serait "sorti" (ou né) de la cuisse d'un autre. Dans ce pan de la mythologie gréco-romaine, c'est aussi une femme "mortelle" qui aurait été enceinte d'un dieu, comme dans la mythologie chrétienne. (Mais, la mère mortelle étant morte avant la naissance, le dieu aurait extrait son fils pour l'implanter dans sa cuisse, où l'enfant aurait fini sa gestation). Certaines similitudes entre la mythologie gréco-romaine et la mythologie chrétienne sont évidentes, sauf pour les partisans et adorateurs du mythe de Jésus, et de Jésus lui-même. Quant à l'adultère, certains partisans rétorquent qu'il n'y en a pas eu, parce qu'il n'y aurait pas eu d'acte sexuel. Cette dernière réponse fait abstraction de la conception. La prétendue vierge mère de Jésus ayant conçu d'une autre manière et d'une autre origine que de son époux, il y aurait bien eu adultère de ce fait. La réflexion conduit à une autre question. La "vierge mère" de Jésus savait-elle qu'elle porterait un enfant qui ne serait pas de son époux ? Si la réponse est oui, alors elle serait bien dans un adultère, qu'elle aurait accepté. Si la réponse est non, alors la conception pourrait être assimilée à un viol. Et le christianisme prétend que Dieu en serait le coupable, coupable d'adultère ou de viol, pour avoir un (prétendu) fils. C'est grotesque, malséant, hérétique, choquant. Pourtant, le christianisme implicitement l'affirme. Sans plus de commentaires, les contradictions, incohérences, extravagances, conduisent à classer l'ensemble dans les mythologies du monde, et ne permettent pas de retenir une réponse à la question "qui était Jésus ?". Ainsi, face au manque d'éléments constituant l'identité de Jésus et son cheminement, ses partisans religieux parlent donc de "mystère de Jésus", tout en s'adonnant à son adoration, et en admettant ne rien savoir sur lui ou si peu. En résumé, les éléments sérieux de biographie manquent. C'est admis de nos jours par une majorité (outre les populations qui, par manque d'instruction, n'admettent pas cette réponse). Cette majorité est aussi constituée des partisans religieux appelés "théologiens". Ce sont eux qui ont trouvé cette réponse, à propos d'un "mystère de Jésus", une réponse à donner à la population, et plus généralement au monde entier. Aussi extravagante que le mythe, cette réponse des "théologiens" chrétiens est donnée comme étant "à intégrer et à croire". Selon ces "théologiens" il faudrait croire à ce "mystère", accorder foi à quelque chose qu'on ne sait pas. "C'est un mystère, on ne sait rien à ce sujet, mais il faut y croire". Tel est le résumé de la réponse "théologique" chrétienne. Cette réponse pourrait encore se résumer à : "croyez en Jésus, une mystérieuse personne dont on ne sait rien". D'une manière générale, lorsqu'il arrive à bout d'argument et/ou de réponse, le christianisme finit toujours ou presque par une navrante réponse disant : "c'est de la foi". Elle est donnée fièrement comme une affirmation de foi, la foi chrétienne, mais sans avoir conscience d'être déplorable, ridicule, sans aucun sens, absolument pas convaincante. Au contraire, elle conduit à retenir que la foi chrétienne est insensée, n'est pas croyable. En conclusion, le "mystère de Jésus" selon le christianisme, est en effet un point de convergence à retenir : on ne sait pas qui était Jésus. Les extravagances ne peuvent être retenues. Qui aurait prétendu Jésus "messie" ? Ce sont peut-être des partisans de Jésus, qui auraient voulu voir en lui un "messie", et l’auraient déclaré ainsi. Mais, comme expliqué précédemment, Jésus ne correspondait pas du tout à un "messie". Il est donc difficile de penser que cette proclamation serait venue de ses partisans. Au contraire de partisans, ce sont peut-être des détracteurs de Jésus qui l’auraient prétendu "messie", usant ainsi de cette manœuvre pour attirer sur lui la répression romaine. Cette dernière hypothèse n’a peut-être jamais été suffisamment étudiée, émise et retenue par des chercheurs. Cependant, elle reste une hypothèse possible. Déclaré "messie" par des partisans ou par des détracteurs, la réponse reste inconnue. Quant à la question de sa "messianité", elle aurait été posée à Jésus par le préfet romain Ponce Pilate. Jésus n’y aurait pas répondu. La question se serait posée au préfet, et ce dernier l’aurait posée à Jésus, parce que la réponse n’aurait pas été connue. Si Jésus s’était autoproclamé "messie", une telle proclamation aurait été populaire, et le fait aurait été su des Romains. Il en aurait été de même si des partisans avaient proclamé Jésus "messie". Mais, le doute aurait subsisté. C’est pourquoi Ponce Pilate aurait posé cette question directement à Jésus. Une réponse de Jésus aurait été décisive. Ainsi, plutôt qu’une réelle déclaration ou proclamation, il s’agissait vraisemblablement d’une rumeur qui aurait couru, une rumeur sans certitude pour les Romains, une rumeur issue de partisans ou de détracteurs, mais rien de plus qu’une rumeur. Il semble important de retenir qu’il n’y aurait donc jamais eu de véritable proclamation de "messianité", ni de Jésus, ni de ses partisans. Il n’y aurait eu qu’une rumeur provenant d’un ou de quelques-uns des ses partisans, ou d’un ou de quelques-uns de ses détracteurs. Une autre possibilité peut encore être émise. Une rumeur a pu partir d’une personne ni vraiment partisane, ni vraiment opposée, mais une personne de peu de réflexion, sans intention, sans considérer la portée de ses propos, une personne comme il en existe dans le monde entier, et de tous les temps, une simple personne qui "dit n'importe quoi" (expression populaire). Dire Jésus "messie" a peut-être été de l'ironie, une moquerie. C'est aussi une hypothèse possible. Ironique ou non, dans cette attente et ce contexte, une telle rumeur a pu se propager de bouche en bouche, en prenant de l’ampleur. Le "procès" de Jésus. Contrairement à ce qui est souvent raconté, débattu, ou encore porté à l’écran (télévision, cinéma), il n’y aurait pas eu de procès pour statuer sur le cas de Jésus. Jésus aurait été présenté au préfet romain Ponce Pilate lors d’une procédure qui n’était pas un procès. Cette procédure était nommée "cognitio extra ordinem", c’est à dire hors de toutes celles ordinaires comme son nom latin ("extra ordinem") l’indique. C’est alors que la question de sa prétendue "messianité" aurait été posée à Jésus, par Ponce Pilate. Selon certaines opinions, en posant cette question, non sur l’origine de la déclaration de "messianité", mais directement sur la "messianité", Ponce Pilate aurait voulu donner à Jésus une possibilité de sauver sa vie. Mais, une telle opinion veut donner à Ponce Pilate un cœur philanthrope, voire un amour chrétien comme il a été imaginé et moulé au fil des siècles. Loin d’être un bienfaiteur, Ponce Pilate a posé une question sur le sujet essentiel, et dont la réponse était capitale. Soit Jésus démentait être un "messie", soit Jésus déclarait être "messie". Ce dernier cas aurait fait de Jésus un ennemi de Rome. Jésus n’aurait pas répondu. Il n’aurait pas démenti. Il n’aurait pas affirmé être "messie". Sans réponse claire et suffisamment explicite, la rumeur subsistait, faisant de Jésus un ennemi de Rome. Ponce Pilate décida donc que Jésus serait supplicié à mort. Un démenti aurait-il permis à Jésus de sauver sa vie ? Ponce Pilate et Jésus étaient-ils seuls, en tête à tête ? Ou, étaient-ils entourés de plusieurs autres personnes, des fonctionnaires romains, des magistrats, des gardes, un interprète, un scribe (ou greffier), etc. ? Ces questions n’ont pas de réponse certaine. Car, et malheureusement, ce qui est rapporté sur cette histoire l’est beaucoup par des sources partisanes, chrétiennes, qui prétendent Jésus "messie", encore de nos jours. Sinon des sources partisanes chrétiennes, d’autres sources peuvent être partiales romaines, de leurs chroniques et chroniqueurs de l’époque. Un tête à tête est difficilement envisageable. A l’époque, comme de nos jours, on n’aurait pas laissé un haut fonctionnaire seul en présence d’un prisonnier, soit un danger potentiel pour un haut fonctionnaire. Des témoins, des scribes ou greffiers, devaient assister aux échanges et en attester. La présence d’autres personnes (magistrats, gardes, ...) est aussi à envisager. La forme et les circonstances de cet entretien ont peut-être été déterminantes pour Jésus et pour l’histoire, autant que la question posée sur la messianité. Pour Jésus, il était peut-être déjà trop tard pour sauver sa vie. Outre Ponce Pilate, des instances supérieures (à Rome, par exemple) voulaient peut-être l’élimination (la mort) de Jésus, un fauteur de troubles. Sinon des instances supérieures, des raisons exigeaient peut-être aussi sa mort, pour des raisons politiques, parce que Jésus constituait une trop grande menace à la "pax romana", la "paix romaine", que l'empire imposait à ses provinces, notamment celles qui avaient connu des affrontements internes, des guerres civiles. Le conquérant romain faisait alors taire les armes entre les antagonistes, en s'imposant à tous, et en imposant la "pax romana". Jésus aurait-il compris que sa mort était inévitable ? Aurait-il gardé le silence pour cette raison ? A t-il gardé le silence simplement pour ne pas satisfaire les Romains, et les laisser dans l'incertitude ? A t-il voulu les mépriser, sans respect ni amour (chrétien) ? Pour les partisans de Jésus, il n’a pas démenti être "messie". Pour les opposants, il n’a pas confirmé être "messie". Les opinions restent partiales. Mais, ce ne sont que des opinions, personnelles et partiales. Même si Jésus avait déclaré être "messie", cela n'aurait pas fait de lui un vrai messie. Les faits à considérer pour cette impossible "messianité" sont exposés ci-avant et ci-après. Concernant la messianité : Comme expliqué précédemment, il est impossible que Jésus ait été "oint", "messie". Car : - Il n’était pas Prêtre (pour rappel, seuls les Grand-Prêtres et les rois peuvent avoir reçu une onction pour les consacrer ou les sacrer). - Il n’était pas roi. Pour être roi, et oint, il aurait dû être descendant de Juda, et, parmi les descendants de Juda, il aurait dû être descendant de David, et de son fils Salomon. Or, l’ascendance de Jésus n’est pas connue. Sa ville natale n’est même pas connue, ni même sa tribu parmi celles d’Israël. → Selon certaines personnes ou thèses (toujours ultérieures à la mort de Jésus) il serait né à נצרת Nazareth, en Galilée. Ce sont surtout des historiens qui adhèrent à cet avis, ou en sont émetteurs. Il s’agit d’une thèse, la pensée d’une ou plusieurs personnes. (Une thèse est une position, voire sous influence, voire partisane, mais pas une certitude). Ce qui fut écrit après la mort de Jésus est essentiellement constitué d’écrits chrétiens partisans. Pour les partisans, une naissance à Nazareth aurait posé problème. Car, cette localité n’était pas en territoire de Juda, mais en territoire de זבלון Zabulon. Jésus aurait donc été un possible descendant de Zabulon, mais pas un descendant de Juda, donc pas un descendant de David (qui était de la tribu de Juda). De plus, Nazareth ne figure pas dans les écrits qui forment la bible du judaïsme. Alors, pour contrecarrer ces problèmes posés par Nazareth, les sources chrétiennes, traditionnelles et évangéliques canoniques (écrits du christianisme), mentionnent בית לחם Bethléem comme lieu de naissance de Jésus. Car, Bethléem était en territoire de Juda, et c'était aussi la ville de résidence de David en sa jeunesse (avant de devenir le roi David). Ainsi prétendu né à Bethléem, Jésus pouvait passer pour un descendant de Juda, et de David. C'est surtout prétendre Jésus de la descendance de David qui était recherché. Cette explication sur Bethléem, qui ne serait pas la vraie ville de naissance, est souvent retenue, y compris par des historiens. Car, aucune raison ou élément ne pourrait démontrer, ou établir, que Jésus serait né à Bethléem. Certaines personnes, plus claires et explicites, disent sans détour que la naissance de Jésus à Bethléem n’est qu’une supercherie, une fausse information, un mensonge dans le but de faire passer Jésus pour un descendant de Juda, et de David, ou le faire passer au moins pour un Judéen au sens "d'habitant de la Judée". Mais il n'aurait été ni judéen (habitant de la Judée), ni descendant de David, ni descendant de Juda. On ne peut prétendre Jésus descendant de Juda, ni de David, ni même le prétendre habitant de la Judée. Le lieu de naissance de Jésus est inconnu, sa vie et son parcours le sont aussi. Rappels : - La tribu de Jésus n’est pas connue. C’est un problème majeur en soi, et suffisant pour qu’il soit impossible de le prétendre "oint", "messie". Même les sources écrites chrétiennes et canoniques ne prétendent pas que Jésus aurait été descendant de Juda. Elles tentent de le faire penser, mais sans l’affirmer. Elles laissent ainsi la tradition chrétienne le prétendre par des formules douteuses, en disant, par exemple, que la tribu de Juda aurait été la "parenté charnelle de Jésus". Cette formule est à double sens. "Parenté charnelle" peut s’entendre par opposition à son "existence spirituelle" (selon les croyances chrétiennes). Elle peut aussi s’entendre comme prétendant (mensongèrement) Jésus de la tribu de Juda. De telles formules ne peuvent permettre d’y accorder crédit. Au contraire, ce double sens, et ce manque de clarté et d’évidence, incitent à la méfiance et laissent entrevoir leur volonté de tromperie. - Pour être roi, Jésus aurait dû être "oint", soit en hébreu משיח "machia’h", en français "messie". Qui aurait "oint" Jésus ? Quel prophète, ou quelle autre personne ? Il n’y avait plus de prophète à cette époque pour oindre Jésus. (Pour rappel, ces explications sur les prophètes sont disponibles en cliquant ici ). Même dans les sources chrétiennes canoniques (les plus favorables aux croyances chrétiennes qui ont été décidées au fil des siècles) rien n’est affirmé au sujet d’une réelle onction, matérielle, concrète, terrestre. Certaines sources chrétiennes prétendent qu’il aurait été "oint par Dieu". Mais ce n’est pas ce que Dieu a institué. Dieu n’aurait pas procédé à l’encontre de ce qu’il a institué. Selon le dogme trinitaire (du christianisme), Jésus serait Dieu. Jésus aurait donc été "oint" par lui-même. C’est absurde. Malgré l’absurdité, l’on pourrait ajouter que Jésus se serait alors autoproclamé, "auto-oint". D’autres sources chrétiennes prétendent que Jésus n’aurait pas été "oint" d’huile, conformément à la pratique, mais "oint de l’esprit saint". Ce ne sont encore que des explications forcées, mythologiques, et sans correspondance à ce qui était institué et pratiqué. Cette entité, "l’esprit saint", est propre aux croyances chrétiennes trinitaires (dogme catholique romain). Les Chrétiens unitaires ne partagent pas cette croyance. Il est facile d’investir un inconnu, et après sa mort, de tout ce que l’on peut imaginer, de tout ce que l’on veut prétendre, en inventant des explications fabuleuses, fantastiques et captivantes pour crédules qui croiraient n’importe quoi. Jamais Jésus ne s’est prétendu Dieu, ni fils de Dieu. Il ne l'était pas plus qu’une autre personne. Tous les Israélites sont des "fils (ou enfants) de Dieu" (Deutéronome, chap. 14, v.1). Résumé : Nous ne savons pas où Jésus est né. Nous ne savons pas son ascendance. Nous ne savons pas qui l’a "oint". Nous ne savons pas s’il a été "oint". Nous ne savons même pas de quelle tribu d’Israël il était descendant. Jésus était-il Israélite, au moins ? Ce n’est pas sûr, puisque si peu est su sur lui. La conclusion s’impose d’évidence : Jésus "oint", "messie", roi d’Israël, est totalement impossible. Le prétendre ne peut l’être que par des explications tortueuses, forcées, mensongères. Concernant le personnage, et ce qui a été fait de lui : Quel était le nom de Jésus ? Le nom hébreu de Jésus n’est pas connu dans les ouvrages qui parlent de lui, car ces ouvrages ne sont pas en hébreu. Le nom qui lui est connu n’est pas le même pour tout le monde. Certains le nomment יהושע "Yéhoshouha". D’autres emploient une forme prétendue abrégée, soit ישוע "Yéshouha". D’autres encore prétendent une forme galiléenne (région de Nazareth) encore plus abrégée, soit ישו "Yéshou". Il faut encore ajouter le judaïsme qui lui a fait l’honneur d’inventer un nom pour lui seul, un nom proche de la dite "version galiléenne", soit ישו ou יושו "Yoshou". Enfin, on ne peut oublier les versions les plus connues dans le monde, les versions chrétiennes, qui ont donné Jesus, Jésus, via le latin "Iesus" ("Yézouss"). Mais, aucune de ces versions ne serait la bonne. Le nom le plus probable serait יושע "Yoshua" ("Yoshoua"). C'est la première forme citée ci-dessus, mais sans la lettre ה, qui n'aurait pas lieu d'être, et dont la présence ou l'absence modifie la prononciation En effet, cette lettre serait une déformation volontaire parfois apportée par les scribes, comme par exemple dans le prénom "Yonatann" (ou "Yonathan", "Jonathan"). Ce prénom peut se trouver écrit יונתן "Yonatann" comme en livre de Samuel I, chap. 14, v. 1, ou יהונתן "Yéhonatann", comme en Samuel I, chap. 14, v. 6. (Deux versions différentes dans le même chapitre). La raison probable de cette déformation serait une volonté de ne pas écrire יו "Yo", qui serait un nom divin. Le judaïsme a été et est encore excellent pour déformer beaucoup de choses. Les textes bibliques, tel le livre de Samuel cité dans cet exemple, nous sont parvenus par le judaïsme, avec des déformations que la mémoire collective a pu oublier. Quelle langue Jésus aurait-il parlée ? Dans le christianisme, beaucoup prétendent que la langue de Jésus aurait été l’araméen. Mais, s’il était natif de נצרת Nazareth, (ce qui est possible ou probable, mais pas une certitude, car son lieu de naissance est inconnu) dans cette hypothèse (Nazareth) il aurait probablement parlé l’hébreu, comme le reste de la population de Nazareth. Car, cette ville était relativement loin du territoire et de la population d’Aram (où était employée la langue araméenne. Selon les époques, les frontières des royaumes d'Aram et de l'empire assyrien ont évolué en régions de la Syrie et du nord de la Mésopotamie). Jésus n’aurait pas été un "frontalier" d'un territoire araméen, et n’aurait donc pas eu cette raison de parler l’araméen. De plus, les différentes invasions auraient pu le faire parler la langue des Égyptiens, ou des Babyloniens, ou des Romains de l’époque (langues étrangères citées dans l’ordre des invasions). Les Romains étaient les derniers envahisseurs. C’est donc leur langue qui aurait pu s’imposer, et que Jésus aurait peut-être pu parler, plutôt que l’araméen. Certains "chercheurs" et/ou auteurs d'ouvrages, qui ont eu l'influence du christianisme, prétendent ou font penser que l'hébreu était à cette époque une langue déjà morte, seulement employée dans le domaine religieux ou encore dans de rares milieux aisés qui auraient conservé l'hébreu comme un patrimoine culturel, tandis que le reste de la population aurait ignoré et perdu sa langue ancestrale qu'était l'hébreu. Il n'est pas possible d'affirmer que l'hébreu était une langue perdue et n'était plus employée. Jusqu'à nos jours l'hébreu a été conservé et est réapparu sans difficulté lors de la création de l'état moderne d'Israël (en l'an 1948 du calendrier grégorien). L'hébreu était déjà parlé dans la région bien avant la création officielle de l'état moderne d'Israël. Pour d'autres "chercheurs" et/ou auteurs, à l'époque de Jésus l'hébreu était parlé par la population, et d'autres langues étaient employées, notamment l'araméen, ainsi que le grec et le latin (langue des plus récents occupants). Ces langues étrangères auraient été des langues dites "véhiculaires", permettant de communiquer entre personnes d'ethnie, et/ou régions, et/ou populations différentes. Ces langues étrangères auraient été employées en plus de l'hébreu, un peu comme la langue anglaise de nos jours est employée comme une sorte de langue internationale (dite "véhiculaire"). Cette comparaison avec la langue anglaise permet aussi de souligner que, malgré la colonisation de territoires du monde, cette langue ne s'est pas imposée au point d'éteindre les langues des populations colonisées. Il en est de même pour la langue française, encore bien présente de nos jours sur le continent africain, sans avoir éteint les langues et dialectes des populations colonisées. La même observation est aussi possible pour l'espagnol et le portugais, deux autres langues importées sur le continent américain, et qui n'ont pourtant pas éteint les langues des populations autochtones. Ces langues et dialectes subsistent, et sont encore perpétués et/ou employés par leurs populations d'origine, même si une langue étrangère est devenue la langue "officielle" de leur pays. A l'époque de Jésus l'hébreu des Israélites aurait subsisté malgré les différentes invasions, et leurs différentes langues. Concernant la langue araméenne, elle a été employée dans des écrits rédigés par des Israélites (Judéens ou d'autres tribus d'Israël), et bien avant l'époque de Jésus, mais probablement employée en langue dite véhiculaire, à des fins de communication et/ou propagation de textes ou de savoir. L'emploi de l'araméen pour de telles raisons ne signifie pas que l'araméen était quotidiennement parlé par les Israélites (de Judée ou des autres territoires israélites). Malheureusement, en se basant seulement sur l'existence de tels écrits en araméen, de trop hâtives conclusions ont affirmé que l'araméen aurait été la langue communément parlée par les Israélites. Or, l'existence de tels écrits ne signifie pas que l'araméen était la langue parlée. C'était une langue employée pour des écrits, et non la seule langue (d'autres écrits sont rédigés en hébreu), et les écrits en araméen de scribes lettrés n'en fait pas la langue populaire parlée. Il est impossible d'affirmer avec une quelconque certitude que l’araméen aurait été la langue de Jésus. Il est impossible d'affirmer que l'araméen était sa seule langue parlée. Il est impossible de se prononcer sur d'autres langues que Jésus aurait parlées ou non. Et, s'il avait des connaissances d'autres langues, il est impossible de dire quelle éventuelle maîtrise, faible ou forte, il aurait eu de ces langues. De plus, Jésus s’adressait à la population israélite, qui, comme d'autres populations de l'époque, était relativement peu instruite, souvent illettrée, et qui ne parlait probablement aucune langue étrangère, ni l’araméen ni une autre. Pour s’adresser à la population c’est probablement l’hébreu de cette époque qu’aurait employé Jésus. Quelle popularité aurait-il eue ? Contrairement aux écrits chrétiens et partisans (soit les "Évangiles", qui ont été rédigés bien plus tard, après la mort de Jésus), et contrairement aussi aux réalisations modernes, cinématographiques ou télévisuelles, fortement sous l’influence du christianisme, Jésus n’avait que peu de popularité. Les images de foules qui l’auraient attendu, acclamé, adoré, accueilli avec des offrandes, partout où il se rendait, et notamment à Jérusalem, ne sont pas des réalités. Ce sont des déformations de l’histoire, parfois dans un but de glorification de Jésus, voire dans un but prosélyte. Les écrits chrétiens, les Évangiles canoniques, ne lui prétendent que douze partisans, douze disciples à Jérusalem lors d’un pèlerinage important. C’est bien peu par rapport aux centaines de milliers de personnes qui venaient à Jérusalem lors des pèlerinages (estimations selon des historiens : 300 000 à 400 000 pèlerins). Une grande partie des écrits chrétiens, dont se sont inspirées ces réalisations, n’est que pure mythologie, comme, par exemple, le mythe des "rois mages" (qui seraient venus d’Orient, guidés par une étoile, après avoir appris la naissance de Jésus. Un seul texte chrétien, "l’Évangile selon Matthieu", en fait mention. Les autres "Évangiles" n'en expriment rien. "L’Évangile selon Matthieu" est le seul, et sans indiquer qui étaient ces "mages", ni leur nombre, ni leurs noms, ni leur(s) contrée(s) d'origine. De plus, dans cet "Évangile selon Matthieu", ces "mages" ne sont pas "rois". C'est la tradition chrétienne qui les aurait ainsi qualifiés, vers le 3ème siècle EC. Puis, des noms leur auraient été trouvés et attribués vers le 8ème siècle EC). Ce que Jésus avait de particulier est difficile à préciser tant les écrits et les dires l’ont transformé, vanté, glorifié, après sa mort, et jusqu’à le déifier aussi, toujours après sa mort (défier : prétendre qu’il était Dieu, rendre Dieu). Il n’était pas déifié de son vivant, ni durant les premiers siècles après sa mort. Il fut déifié par la décision du premier concile de Nicée (une assemblée d’évêques, du christianisme). Cette décision d’en faire Dieu fut prise plus de trois siècles après la mort de Jésus. C’est cette assemblée qui décida de dire et prêcher que Jésus aurait été Dieu. Depuis, c’est la position de l’église catholique romaine, réfutée par d’autres Chrétiens qui ne partagent pas ce dogme (notamment les Chrétiens unitaires, qui n’ont pas foi en la "trinité" du dogme catholique romain, qualifié aussi de dogme "trinitaire"). Parmi les autres Chrétiens, les Protestants sont divisés et n’ont jamais "officiellement" tranché la question de la déité ou non de Jésus. Cependant, un grand nombre de Protestants, voire une majorité, pensent et s’expriment (parfois sans en avoir conscience) selon le dogme catholique romain qui déifie Jésus. Pourtant, Jésus lui-même n’aurait jamais osé prétendre une telle énormité, n’aurait jamais osé se prétendre Dieu. Cette aberration ne se trouve qu’en quelques rares versets écrits en grec ancien, peut-être mal compris, et/ou mal traduits, de rares versets dans les écrits chrétiens, des écrits partisans, rédigés par d’autres que Jésus, et postérieurement à sa mort. Concernant des écrits, Jésus n’en aurait laissé aucun lui-même. Le fait qu’il n’en ait laissé aucun peut mener à penser qu’il n’était peut-être pas lettré. Car, il tient à cœur d'un homme lettré, qui a foi en un enseignement et un héritage à léguer, de laisser des écrits. Les grands prophètes, tels que Moïse, ont laissé des écrits, et parfois sur l'ordre de Dieu (par exemple et entre autres : Exode, chap. 34, v. 27). C'est ainsi en Israël, et c'est aussi afin que la transmission écrite ne soit pas déformée par l'oral comme l'ont fait le judaïsme, le christianisme, et d'autres encore. Jésus était-il lettré ? C’est encore une question sans réponse. Les écrits qui parlent de Jésus sont tous postérieurs à sa mort, ce qui ne lui a laissé aucune possibilité de les contredire, les rectifier ou s’y opposer. Certains de ces écrits ont été faits plusieurs décennies après la mort de Jésus, et d’autres plusieurs siècles après sa mort. Mieux préciser les époques est difficile, car certains écrits sont dits "canoniques" (et prétendus "saints"), d’autres sont des "apocryphes" (c’est à dire écartés par les églises, et tenus "cachés", "secrets", sens du mot "apocryphe"). De plus, certains écrits sont prétendus de telle époque par la tradition chrétienne, mais prétendus d’une autre époque par les historiens. Dans la mythologie chrétienne qui a été faite, Jésus serait fils de Dieu. Dieu aurait choisi une femme mariée, Marie, épouse de Joseph, pour être la mère de Jésus. Pourquoi Dieu n’aurait-il pas choisi une femme libre, une vierge célibataire, puisque certaines branches du christianisme semblent attachées à la virginité ? Ou encore une veuve, voire encore vierge ? Pourquoi le choix ne s’est-il pas porté sur une femme libre, plutôt que sur l’épouse d’un homme encore en vie ? Cette mythologie a inventé un adultère, et elle prétend de surcroît qu’il serait provenu de Dieu. C’est inconcevable, irrecevable, répugnant, révoltant et hérétique. Ceux qui ont inventé ces mythes n’avaient probablement aucune culture israélite, ni la moindre connaissance. Car, dans la culture israélite, un enfant né d’un adultère serait un ממזר "mamzer", un enfant illégitime, un exclu du peuple d’Israël (pour ce sujet, cliquez ici ). Les phénomènes ou "miracles" que Jésus aurait produits : Comme déjà exposé ci-dessus, à cette époque la population était peu instruite, et souvent illettrée. Un prestidigitateur qui, comme de nos jours mais à cette époque, aurait fait sortir une colombe de son chapeau, serait passé pour un faiseur de miracles. Ces prétendus miracles ne sont rapportés que par les écrits chrétiens qui sont très douteux, aussi douteux que partisans (cf. explications qui précèdent et suivent). Même en supposant que Jésus aurait produit des "phénomènes", ou "prodiges", etc., cela ne fait pas de lui un "messie", ni un prophète, ni un dieu, et certainement pas Dieu. La Tora, dans le Deutéronome, avertit justement sur un faiseur de "prodiges" (Deutéronome, chap. 13, v. 2-5). Les actions, discours, l’idéologie, les prêches, etc. de Jésus ne correspondaient pas à la Tora. S’il a vraiment effectué des "phénomènes" ou "prodiges", il correspondait alors à un faiseur de "prodiges", que la Tora demande de ne pas croire ni suivre. Les différences avec la Tora : Certaines différences avec la Tora sont déjà exposées ci-avant. D’autres différences encore sont les suivantes. - Selon plusieurs sources, Jésus aurait été (entre autres) une sorte d’exorciste nomade avant de devenir prédicateur. L’exorcisme croit au "diable", comme le christianisme, et prétend le combattre ou le soumettre. L’exorcisme croit aux esprits malfaisants, aux "démons", etc. et prétend libérer d’eux. Tout cela n’existe pas dans la Tora. Tout cela n’existe pas, ni dans la Tora ni dans la réalité. Le "diable" n’existe pas, ni les "esprits", ni les démons, ni les "djiinns" ou "jnounes" (sorte de démons, voire d’endroits déserts), etc. Tout cela est mythique, mythologique. Ce sont des croyances antiques, qui ont été celles des peuples environnants. L’enseignement de la Tora, et la Foi en la Tora, auraient dû libérer de ces croyances. Mais, la population a repris des croyances antiques, comme ont été reprises des idoles, des croyances, et comme ont été pratiqués des cultes idolâtres (notamment le culte à "Achéra", Rois I, chap. 15, v. 13 ; Rois II, chap. 13, v. 6 ; Rois II, chap. 23, v. 14 ; Jérémie, chap. 17, v. 2). Si Jésus a été un exorciste, alors lui aussi aurait repris ces croyances contraires à la Tora, et il aurait allégué pouvoir chasser ces prétendus "diables", "démons", "esprits", "esprits possesseurs", etc. et/ou avoir le pouvoir de remédier à leurs prétendus effets. - Selon les pensées, croyances, dogmes et écrits chrétiens, Jésus aurait prêché et promis le "Salut", c'est à dire une "vie éternelle céleste" après la "vie terrestre", une vie éternelle dans un "paradis céleste". Tout cela n’existe pas dans la Tora. La "vie éternelle", dans un monde autre que terrestre, est la reprise de croyances antiques, comme en avaient les Égyptiens et d’autres peuples. Cette croyance des Égyptiens explique pourquoi ils embaumaient leurs morts, les puissants, les maîtres, leurs serviteurs aussi, et même leurs animaux de compagnie, afin que tous servent leurs maîtres dans "l’au-delà" ("au-delà" de la vie terrestre). En certains peuples, voire chez les Égyptiens aussi, les animaux domestiques et les serviteurs pouvaient être tués, assassinés, afin qu’ils suivent et servent leur possesseur et maître dans ce monde "éternel, céleste" imaginé. Les épouses aussi pouvaient être mises à mort, et tuées, pour les mêmes raisons. Ces croyances et pratiques ne sont pas de la Tora. L’homicide pour de telles raisons transgresse la Tora. La vie éternelle, céleste, dans un "au-delà" céleste, voire un "paradis céleste", n’existe nulle part dans la Tora. La Tora enseigne la réincarnation : Genèse XXV 8 : "Abraham expira et mourut, ... et fut réuni à son peuple." Genèse XXV 17 "(Ismaël) ... expira et mourut, et fut réuni à son peuple." Genèse XXXV 29 "Isaac expira et mourut, et fut réuni à son peuple." Genèse XLIX 29 "Il (Jacob) leur ordonna en disant : (lorsque) je serai réuni à mon peuple..." Genèse XLIX 33 "Jacob ... expira et fut réuni à son peuple." "Réuni à son peuple" est explicite. Il ne faut pas imaginer un "peuple céleste", ni une "vie céleste" que la Tora ne mentionne nulle part. Interpréter ces mots ainsi, en "vie céleste", relève, comme déjà dit, de l’imagination, de l’invention. Il s’agit de renaissance dans une vie "terrestre" comme celle quittée. Dans le cas des exemples ci-dessus, "fut réuni à son peuple" signifie que ces personnages sont revenus, lors d’une renaissance, pour vivre une nouvelle vie "terrestre", et dans le même peuple, soit le peuple d’Israël. Ce pourrait être une nouvelle vie dans un autre peuple, si une personne n’a pas mérité de renaître israélite. C'est ce que la Tora nomme כרת הנפש "carett anéfèsh", c'est à dire la déchéance de cet être, l'exclusion du peuple d'Israël lors de la ou des vies suivantes (entre autres exemples : Exode, chap. 12, v. 15. Cet exemple parle explicitement de l'exclusion, du "retranchement du peuple" en certaines traductions. Ce n'est pas un commandement, rien n'est ordonné aux Israélites. Car, Dieu seul peut juger et déchoir cet être, l'exclure du peuple). En résumé, nous sommes sur terre pour évoluer, de génération en génération, de renaissance en renaissance, de vie en vie, de réincarnation en réincarnation. De vie en vie, nous nous enrichissons aussi, tous et chacun, d’expériences diverses. Nous sommes mis en situations différentes afin d’apprendre, comprendre, voire, peut-être aussi, "expier" ainsi nos fautes passées, le mal qui aurait été fait à autrui dans une ou des vies précédentes. Le but ne serait pas de rendre du mal pour le mal, mais aussi et surtout de mettre une personne fautive dans la situation de celle à qui du tort ou du mal aurait été fait. Par exemple, un meurtrier, un voleur, un violeur, etc. pourraient se retrouver en situation inverse, celle de leur victime. Ce n’est pas non plus inéluctable, ni une règle absolue. Tout dépendrait de la prise de conscience de la personne fautive, ses regrets, sa propre évolution, jusqu’à devenir incapable de reproduire le mal qu’elle aurait fait dans le passé. Malheureusement, les mauvaises traductions, influencées par le judaïsme, puis le christianisme, ont transformé le sens de ויאסף אל עמיו "il fut réuni à son peuple" pour donner "il rejoignit ses pères" ou encore "il fut ajouté à ses pères", ce qui est faux. Ces mauvaises traductions ont aussi conforté la profonde erreur professée par les "grandes religions" à propos d'un "paradis" en lequel on retrouverait les êtres aimés défunts. NB : ne pas confondre réincarnation et résurrection. Malheureusement, ces deux termes sont confondus, et parfois employés en synonymes. Or, dans les croyances ou religions : La réincarnation est une renaissance, un retour à une vie matérielle, terrestre, une vie mortelle, dans un corps de chair comme nous le connaissons tous. La résurrection est dans le christianisme le passage de la vie terrestre à la vie spirituelle céleste, essentiellement ou exclusivement concernant Jésus. Dans des croyances populaires chrétiennes, la résurrection est parfois associée au "salut", elle serait "universelle", concernerait toute personne à qui le "salut" aurait été accordé, soit une "vie spirituelle céleste et éternelle", "aux côtés de Jésus". (D'autres expressions disent : "à la droite de Jésus", ou encore "à la droite de Dieu", bien que Jésus ne soit pas Dieu, mais prétendu être Dieu par un dogme chrétien). Dans d'autres croyances populaires judéo-chrétiennes, la résurrection serait le retour à la vie de tous les morts, ces derniers revenant à la vie matérielle terrestre qu'ils ont eue, leur vie de mortel. Ils revivraient tous dans le corps de chair et de sang qu'ils ont eu. (D'autres détails accompagnent ces croyances, notamment dans le judaïsme : cela se passerait à Jérusalem, les corps rouleraient sous terre jusqu'à arriver à Jérusalem, etc.). Hélas, les concepts de réincarnation et résurrection ont été confondus (mélangés). Le concept originel de la Tora (Pentateuque) a pu être mal compris au fil des siècles, et déformé par les interprétations de textes dits prophétiques. (Pour rappel : une grande partie des textes dits "prophétiques" sont douteux. Cliquer ici pour accéder ou retourner à la rubrique "les prophètes"). C'est peut-être de cette confusion que seraient nés les concepts de "résurrection" décrits ci-dessus. Ils ont pu aussi être induits et/ou confortés par les croyances antiques environnantes (notamment les croyances égyptiennes et zoroastriennes) qui auraient été reprises, mélangées, et davantage imaginées. (Le zoroastrisme est expliqué plus loin dans cette étude). Le judaïsme en a fait une croyance en un "paradis céleste" nommé גן עדן "gan Éden", soit un "jardin d'Éden" céleste où irait l'âme après la mort. Cette croyance est très proche de celles égyptiennes et d'autres encore. Cependant, pour le judaïsme, le "gan Éden" accueillerait toute personne "juive", et pas uniquement les riches, ou dignitaires, ou pharaons, ou "demi-dieux", ou "dieux vivants", qui auraient les moyens de payer les rituels (embaumement, etc.) comme dans les croyances antiques idolâtres. Le judaïsme, sur la base de textes "prophétiques" interprétés, a aussi imaginé le "retour des morts" à leur vie terrestre, lors d'une époque très attendue par le judaïsme, et nommée "ère messianique". Alors, les morts reviendraient du "paradis", tous les morts, de tous les temps. Tous se retrouveraient, et reprendraient chacun sa vie terrestre (bien que tous auraient été beaucoup mieux au "paradis"). Ainsi, le judaïsme prône et professe deux choses différentes : "le paradis" ("gan Éden"), mais, paradoxalement, le "retour des morts à la vie" (les morts seraient extirpés du "gan Éden" où ils se trouveraient pourtant si bien). Quant au christianisme, il a repris une partie de ces croyances, notamment, et selon ses formules : la "vie spirituelle, céleste, hors du corps de chair et de sang". Cette "vie spirituelle" se passerait dans un "paradis éternel". (Ces mêmes notions préexistaient dans le judaïsme, reprises des croyances antiques, cf. explications qui précèdent. Ces croyances existent encore de nos jours dans le judaïsme, et dans son descendant le christianisme, qui les ont perpétuées et les perpétuent encore). Dans la Tora, il n’y a pas de "paradis céleste", ni nommé גן עדן "gan Éden", ni nommé autrement. Il n’y a pas de "vie éternelle céleste". Il n’y a pas de "salut" pour qui croit en Jésus, comme prêché par le christianisme. Croire en Jésus est même le contraire. Croire en Jésus, penser qu’il serait Dieu, est une aberration, autant qu'une hérésie et un affront fait à Dieu. Nulle personne n’aurait de "salut" en outrageant ainsi Dieu, en croyant en Jésus. Il n’y a pas de "salut pour une vie éternelle dans un paradis céleste". Mais, il y a nous, sur terre, et ce que nous en faisons, en bien, en mal, de vie en vie, individuellement et collectivement. S’il existait un "paradis" ou un "enfer", ce serait le produit de nos actes, terrestres, selon si nous produisons un monde de paix et de justice, autant que possible, ou un monde terrible en lequel s’exerce la loi de la violence, des meurtres, de la soumission d'êtres humains par d'autres êtres humains (esclavage, soumission à une ou des "religions" par la force et la terreur), etc. Avec les différences exposées précédemment, il est déjà clair que le personnage de Jésus ne correspond pas à un messie. Ce qu'il prêchait, les idées, les concepts (le salut, le paradis, la vie éternelle, etc.), ne correspondent pas à la Tora, à la Foi d’Israël. Jésus, ce qu'il aurait prêché et ce qu'il aurait pratiqué (l'exorcisme, par exemple) seraient même en opposition aux principes et enseignements de la Tora, et en opposition à Dieu, que Jésus aurait pourtant prétendu défendre selon les sources chrétiennes. Ces quelques différences ne sont pas une liste exhaustive. Autres différences avec la Tora, et avec le judaïsme, prédécesseur du christianisme. Sans savoir si cela provient de Jésus, ou du christianisme inventé après lui, il est aussi nécessaire de souligner que des branches chrétiennes et leurs Chrétiens s’adressent à Jésus, qui est mort, et s’adressent aussi à des "saintes" et des "saints", qui sont mort(e)s, notamment à "Marie", dite "mère de Jésus", dite aussi "mère de Dieu" (car Jésus serait Dieu pour une grande majorité de Chrétiens). Marie est dite aussi "sainte Marie", et encore "sainte vierge" (car elle est prétendue être restée vierge, par de principales ramifications chrétiennes). Marie est l'objet d'une vénération supérieure aux autres "saints" et "saintes". Le christianisme catholique et le christianisme orthodoxe la vénèrent, et leurs cultes à Marie sont appelés "culte marial", ou aussi "dévotion mariale", ou encore "hyperdulie" (ce terme est catholique, et introduit par le catholicisme au 16è siècle EC). S'adresser à des morts est inexistant dans la Tora, et contraire à celle-ci (Lévitique, chap. 19, v. 31 ; Deutéronome, chap. 18, v. 11). Hélas, dans le judaïsme aussi, il y a des rabbins que la population juive qualifie, elle aussi, de "saints", probablement sous l'influence du christianisme. Néanmoins, ce n'est pas une position "officielle" du judaïsme ni de ses dirigeants, bien que ces derniers emploient souvent cette même erreur de langage, comme la population. Dans le christianisme catholique et le christianisme orthodoxe, s'adresser à des "saints", qui sont des morts, est un culte institutionnalisé. Ces ramifications chrétiennes ont leurs "saints" "canonisés" ("officiellement" déclarés "saints"). Certains de ces "saints" sont des personnalités qui ont marqué l'histoire de leur branche chrétienne (par exemple, des évêques ou des papes, qui ont été "canonisés"), mais ils ne sont pas forcément reconnus "saints" par les autres ramifications chrétiennes. Des idoles de "saintes" et "saints", ou leurs représentations picturales, devant lesquelles se tenir et "prier", sont aussi fréquemment présentes dans ces églises. En fait de "prier", ceux qui s'y adonnent croient s'adresser à ces morts, qui sont censés les entendre, entendre leurs "prières" et les satisfaire. Le judaïsme ne s'adresse pas aux morts comme le fait le christianisme, cependant il arrive que le "mérite" présumé et prétendu d'un rabbin défunt soit invoqué pour demander à Dieu quelque chose, souvent une demande individuelle, personnelle. C'est une explication répandue dans le judaïsme. Une sorte de culte est donc pratiquée, avec une ou des prières, si possible sur la tombe du défunt, ou, à défaut, son mémorial. En résumé, les Juifs s'adressent à Dieu, en invoquant le "mérite" d'un rabbin défunt, ce qui se résume à : "Mon Dieu, ce rabbin a du mérite. Alors, mon Dieu, accorde-moi donc... (demande personnelle)...". C'est en résumé ce qui est pratiqué, bien que le "mérite" ne soit celui du demandeur. Le fond est donc surprenant, puisqu'il invoque le "mérite" d'une autre personne afin d'obtenir quelque chose pour soi, comme en s'attribuant le "mérite" de l'autre personne, défunte. Concernant la forme, un rituel plus ou moins court, avec souvent une lecture de psaumes, accompagne la demande. En plus des initiatives personnelles, des célébrations collectives sont aussi pratiquées. Des dates sont prévues au calendrier juif, chacune en l'honneur d'un rabbin défunt. Une célébration est alors fêtée, appelée הילולא "iloula" (mot judéo-araméen) "louange", révérant un rabbin défunt. En outre, il n'est pas rare d'entendre "nos vénérés rabbins" dans le judaïsme (vénérer un ou des rabbins est une hérésie et une offense à Dieu). Le judaïsme avait-il déjà ces aspects idolâtres à l'époque de Jésus ? Il est difficile d'y répondre. Toutefois, il est sûr que le judaïsme les a eus dans son histoire, et les a encore de nos jours. "Vénérer" des rabbins n'est pas qu'une erreur de langage. Car, se rendre sur la sépulture de l'un d'eux, en pèlerinage ou pour invoquer son "mérite", plutôt qu'adresser directement à Dieu sa demande, est bien une sorte de détour, une déviance. Rendre un tel hommage à un ou des rabbins, avec pèlerinages, rituels et prières, s'apparente à de l'idolâtrie, d'autant plus que les rituels sont constitués de bases ésotériques, mystiques, kabbalistiques, avec des lectures de tels textes (notamment des parties du "Zohar", principal ouvrage constituant la "Kabbale", soit une partie de la mystique et la mythologie juive). Judaïsme et christianisme ont en commun des jours à leurs calendriers pour "vénérer" des personnes mortes, des lieux de pélerinage, des processions, des rituels, en l'honneur de ces personnes mortes. Dans la Tora, aucun culte n'est rendu aux morts. La sépulture de Moïse n'a pas été connue du peuple probablement pour de telles raisons, pour qu'aucun culte ne soit rendu à un homme, même s'il fut prophète (ce que ne sont pas les rabbins). Quant aux pèlerinages, la Tora en demande certains, en l'honneur de Dieu, seulement et exclusivement Dieu, et seulement comme Dieu les a demandés. La Tora demande aussi de ne rien y ajouter, donc certainement pas des pèlerinages pour "vénérer" des rabbins (que la Tora n'a jamais institués, ni en guides religieux, ni autrement). Il est difficile de penser que de tels rituels auraient existé au temps de Jésus. Car, le judaïsme n'existait pas encore. Et son ancêtre le pharisaïsme n'était encore qu'une secte marginale et minoritaire. Le judaïsme s'est créé et transformé au fil du temps. Cependant, le judaïsme serait-il à l'origine de l'adoration des "saints" du christianisme ? Qui du judaïsme ou du christianisme a influencé l'autre ? De façon résumée, le christianisme est le "fils aîné" du judaïsme (résumé imagé). Puis, le judaïsme et le christianisme se sont mutuellement influencés au fil des siècles. Dans la Tora, aucun homme n’est "saint". Une fonction peut l’être, celle de Prêtre, mais aucun homme n'est qualifié de "saint". Ainsi, la croyance du christianisme et les qualificatifs employés ne correspondent pas à la Tora. De même, s'adresser à des "saints" ou des "saintes" défuntes, pour leur demander protection, ou d'autres demandes personnelles, ne correspond pas à la Tora. C'est même contraire à la Tora (cf. ce qui précède et suit). Le judaïsme est aussi dans cette déviance en employant le qualificatif de "saint" à propos de personnes, essentiellement ses rabbins. Le christianisme pense, de plus, que des morts, Jésus et les "saints", auraient le pouvoir d’intervenir ou interférer dans la vie et le monde (réel, terrestre, pas le monde imaginaire céleste, paradisiaque). Certaines croyances du judaïsme ou de sa population sont semblables, à la différence qu'il ne s'agit pas de Jésus, ni de "saints", mais parfois de membres de la famille, le plus souvent un père, parfois une mère, à qui protection est demandée (le plus souvent, mais pas uniquement). Dans la Tora, il n’existe pas de telles croyances. Lorsqu’une personne est morte, elle est morte, elle n’est plus. Elle n’a aucun pouvoir d’agir dans la vie et le monde. Lorsqu’une personne est défunte, son être spirituel ou "âme" (נפש "néfesh" en hébreu) renaît en une autre personne, dans le cycle des réincarnations (cf. ce qui précède). En aucun cas une personne défunte ne peut intervenir ou interférer dans le monde, "depuis les cieux" ou "le paradis" etc. comme le croient le judaïsme et le christianisme (non "officiellement" dans le judaïsme, mais cette croyance existe bien dans la population, et elle est rarement contrecarrée par les rabbins). Il est nécessaire de clairement dire que de telles croyances relèvent de ce qui est communément nommé de nos jours l’animisme. Bien que l’animisme, n’ait pas de définition assez précise (hormis des tentatives pour la circonscrire), toute croyance, culte, religion, adoration, etc. faite à des défunts, ou à des ancêtres, ou à des "esprits", etc. entre dans le cadre de l'animisme. Dans le cas occurrent, il s'agit bien de croyances, qui pensent, et/ou prônent, et/ou enseignent, etc. que des défunts ou leurs "âmes" auraient la capacité d'intervenir dans le monde matériel, et que ces âmes interviendraient en effet dans le monde. De plus des rituels et cultes sont rendus à ces défunts. Il s'agit bien d'animisme, même si les croyances concernées se montreraient peut-être choquées d'être ainsi qualifiées, et/ou dans le déni du fait. NB : simplement se receuillir sur une tombe, l'entretenir matériellement, marquer ainsi ou autrement hommage et respect à la personne défunte, n'est ni un culte ni une croyance, et n'a donc rien à voir avec l'animisme. Malheureusement, les prédécesseurs du judaïsme (les rabbins, les Pharisiens) et le christianisme ont repris ces croyances antiques des peuples environnants. Le judaïsme et le christianisme ont propagé ces croyances, se sont mutuellement influencés jusqu’à nos jours, et ont mélangé leurs croyances idolâtres et animistes à la Foi d’Israël, en prétendant que c’est la Foi d’Israël alors que c'est faux. Les promesses spirituelles du christianisme. Du christianisme ou de Jésus ? Compte tenu des explications qui précèdent, une importante partie proviendrait du christianisme, mais pas de Jésus que le christianisme a fait parler après sa mort. La proportion de ce qui viendrait de Jésus, et ce qui viendrait du christianisme, est difficile à établir. Il serait encore plus difficile de tenter de distinguer l’origine (de Jésus ou du christianisme) de chaque sujet, et cela n’apporterait que de vains débats puisque ces promesses spirituelles sont des reprises de mythes et croyances antiques (cf. ce qui précède). Quelles sont les promesses de Jésus et/ou du christianisme ? - Le "salut", c’est à dire, pour une personne, l’accès à la vie éternelle, à condition d’avoir adhéré aux mythes chrétiens. Sinon, cette personne serait "condamnée" (terme du christianisme) à la vie éternelle en "enfer", selon les mythes chrétiens. - Si la personne a adhéré aux mythes chrétiens, elle pourrait avoir droit au "paradis". Mais ce n’est pas une certitude. Si elle a fait du mal, le "salut" et le "paradis" lui seraient refusés, malgré son adhésion au mythes chrétiens. Dans ce cas, la personne à qui le paradis est refusé "brûlera éternellement en enfer" (selon une expression du christianisme). Si le "salut" est accordé, la "vie éternelle" se passerait au "paradis, au côté de Jésus". Ainsi, le christianisme, qui ne professe ni ne prêche la réincarnation, n’accorde qu’une seule vie terrestre dans son concept imaginaire et ses promesses. Une personne peut naître et vivre dans les pires difficultés, devoir lutter, voler, etc. pour manger et survivre, cette personne serait jugée à sa mort comme celle qui n’a jamais connu la moindre difficulté, mais une vie de personne nantie. Ainsi pense le christianisme. Une seule vie, des plus différentes et déséquilibrées selon les personnes, mais un même "jugement" et un même accès au paradis, sur la base d’une seule vie, une seule qui serait pourtant déterminante pour l’éternité. Selon les croyances chrétiennes, certaines personnes naîtraient dans la misère, ou le rejet ou l'abandon par leur famille, sans affection, sans instruction, maintenues au plus bas de l’échelle sociale, ne connaissant que des frustrations, des privations, en résumé bien des facteurs qui pourraient les conduire à mal agir, alors que d’autres personnes ne connaîtraient dès leur naissance que les richesses, les réussites, et d’autres richesses encore, l’affection des leurs, voire l’affection d’un public ou d’une population, etc. Toutes ces personnes, les nanties en toutes choses comme les déshéritées, seraient jugées, malgré l'absence de difficultés pour les uns, alors que les autres auraient subi des souffrances, qui, de plus, les auraient conduits à des actes reprochables que le "jugement" leur reprocherait. Dans le langage courant, une telle situation serait nommée "double peine". Elle serait même triple. La "première peine" est ce qui a été subi, ce dont une personne a été privée, ce dont elle a souffert. La "seconde" ou "double peine" serait le "jugement" avec ce qu'il reprocherait, ce dont il accuserait. La "troisième peine" serait la sanction qui en découlerait. Il y aurait des parcours sans obstacle pour certains, pendant que d’autres en ont eu de multiples, jusqu’à les déséquilibrer moralement, mentalement, et les conduire à des fautes, des actes pour lesquels ils seraient "condamnés", alors que les personnes nanties ont été préservées d'être en situation de commettre de tels actes ou de telles fautes. Toutes seraient donc jugées. Mais, pas de la même façon, puisque les désavantagées seraient encore plus accablées par le "jugement". Le langage courant en dirait : "c'est leur enfoncer la tête dans l'eau" (soit les noyer, les achever, plutôt que les sortir de l'eau). Tel est le schéma chrétien. Toutes les personnes n’auraient qu’un jugement unique, après une vie unique, une vie si différente d’une personne à l’autre. Ainsi pense, professe, prêche, le christianisme. Ce sont donc, ci-dessus, les principales promesses et principaux messages du christianisme. L’ensemble est très simple, voire simpliste. Il se résume à : "adhérez vous serez heureux/se pour l'éternité, sinon, vous êtes prévenu/e, vous brûlerez en enfer pendant l’éternité". Plus élaborés, perfides, fallacieux, artificieux sont les arguments et moyens d’adhésion, tout en étant aussi simplistes. Pour adhérer, il suffit d’accepter le "baptême". Le "baptême" est propre au christianisme. C’est un acte de foi et d’adhésion à cette croyance, le christianisme. Le christianisme, celui d’hier comme celui d’aujourd’hui, ne fait pas de complication pour qui veut y entrer (contrairement au judaïsme de nos jours, qui se veut plus fermé, demande des années d’études et de soumission, et commence souvent par dissuader les personnes qui veulent s’y convertir, alors que dans le passé le judaïsme fut aussi prosélyte que le christianisme). Pour être attirant, le christianisme a supprimé bien des commandements, que Jésus aurait pourtant probablement observés et pratiqués (s’il était Israélite, car le doute subsiste sur ce dernier point, cf. ce qui précède). Après Jésus, le christianisme a supprimé peu à peu : - Le Shabatt. Il n’y a plus de Shabatt ni sanctification du Shabatt. Hormis en quelques rares branches chrétiennes, telle celle dite "adventiste", et peut-être quelques rares communautés chrétiennes (à Madagascar, peut-être christianisée par l'adventisme), pour les autres branches chrétiennes le Shabatt est devenu un jour ordinaire, et la célébration du dimanche a pris place dans le christianisme. Il en fut ainsi par décision d’un empereur romain (Constantin 1er). Cette décision a été prise sur la base d’un antique culte idolâtre, un antique culte "païen" (terme inventé par le christianisme), mais, bien que "païen", il a été intégré dans le christianisme. (L'adjectif "païen" viendrait du latin "paganus" ou "paganismus", qui aurait aussi donné le terme de "paganisme". Depuis le moyen-âge, le christianisme emploie ces termes à propos de ce qui n'est ni juif ni chrétien. Auparavant, le sens donné désignait ce qui n'est pas chrétien). Pour remplacer le Shabatt par le dimanche païen, comme l'exigea l'empereur romain, un prétexte a alors été trouvé, qui n'était pas la véritable raison "païenne". Ce prétexte prétendit que le dimanche Jésus serait ressuscité. Le christianisme s'est donc soumis à l'autorité d'un homme, un simple mortel, et a intégré son ordre, contrairement à ce qu'aurait pratiqué Jésus, prétendu Dieu et immortel (mais bien mortel pourtant). Le prétexte mentionne parfois que les Chrétiens auraient célébré le dimanche avant cette décision romaine. Dans ce cas, la suppression du Shabatt serait alors bien due au christianisme, et uniquement au christianisme. Das les deux cas, entièrement du fait du christianisme ou par la décision d'un empereur romain, le christianisme a bien supprimé le Shabatt, contrairement à ce qu'aurait pratiqué Jésus. Sans entrer dans d’autres détails (qui ne seraient bons que pour d’interminables et vains débats), le christianisme a supprimé aussi (liste non exhaustive) : - Les lois alimentaires. - Les fêtes et pèlerinages demandés par la Tora. Ils sont abolis, et remplacés par des célébrations chrétiennes. - Il n’y a plus de tribu, ni d’Israélite ou d’autre peuple ou ethnie. Le christianisme est ouvert à tout le monde (prosélytisme oblige, et, ainsi, les églises se déclarent, se prétendent, s'autoproclament "universelles"). - La circoncision. La circoncision est un acte d'alliance entre l’Éternel et les descendants d'Abraham (Genèse, chap. 17, v. 10). Mais, le christianisme ne distingue plus les descendants d'Abraham. Pour le christianisme, tout le monde "entre dans l'alliance" en se faisant chrétien (selon les modalités de chaque branche chrétienne). L'essor du christianisme après Jésus Rappel et résumé. Des mythes antiques ont été repris, qui n'étaient pas "nouveaux", pas un "nouveau testament". Une majeure partie des commandements a été abolie, et oubliée, bien que le christianisme soit basé sur l’histoire d’Israël et les commandements ordonnés aux Israélites. Mais, le christianisme ne distingue plus les Israélites. C’est donc ainsi, avec des mythes, des promesses, des inventions attirantes, et l'abolition des commandements, que le christianisme a séduit. Son discours se résume à "croyez en Jésus, vous aurez la vie éternelle dans un paradis, au ciel". C’est tout. Quel crédit peut-on y accorder ? Sur quelle base ? Quelle preuve ? Malgré la faiblesse des arguments, l'absence de toute preuve, l'évidente séduction, et surtout malgré l'infidélité envers l’Éternel, il y eut des crédules parmi les Israélites, puis parmi les autres peuples. Pour les réticents, les dubitatifs, etc. des peurs ont été inventées ("fin du monde", "apocalypse", "jugement dernier", "antéchrist", ...). Le message inventé pour canaliser les rétifs disait, et dit encore (hélas) : "adhérez à la foi en Jésus, vous n’aurez rien à craindre de ces menaces, vous serez "sauvés" ("salut chrétien")". Et il y eut des crédules. Aucune de ces "menaces" n’existe dans la Tora. Explication à propos du mythe de l'enfer La גי הנם "guey hiname" ou "guey héname", parfois prononcé "guey hinome", soit la "vallée de Héname", est une vallée située près de Jérusalem. Remarques pour les hébraïsants : l'orthographe varie selon les références. La première occurrence se trouve en livre de Josué, chap. 18, v. 16 : גי בן הנם "guey ben héname" soit la "vallée de Ben Héname" ou la "vallée du fils de Héname". Cette même référence emploie aussi une forme plus courte : גי הנם "guey héname", soit la "vallée de héname". D'autres orthographes sont : גיא הנם en Néhémie, chap. 11, v. 30 ; גיא בן הנם en Jérémie, chap. 7, v. 32. La prononciation "hénome" ou "hinome" n'est validée par aucune référence biblique : l'orthographe הנום n'existe pas. A l'époque biblique, cette vallée était un dépôt d'ordures et d'autres rebuts de la cité. Certains dépôts pouvaient s'embraser naturellement. Certains déchets produisent une fermentation, de la chaleur, des gaz. Sinon un embrasement des déchets par eux-mêmes, il pouvait y avoir d'autres causes naturelles, la foudre et la chaleur du plein été. Parmi les causes non naturelles, des feux pouvaient volontairement y être allumés pour détruire les déchets. Ce lieu fut aussi un endroit où des lépreux, alors relégués hors des villes, se regroupaient. La plupart d’entre eux y vivaient la suite de leur vie, et y mourraient. Ces personnes étaient alors sommairement inhumées là. La tombe creusée dans le sol était parfois l'usage. Lorsque c'était le cas, une fois la personne inhumée, la tombe pouvait être recouverte de pierres, afin qu'elle ne soit pas recreusée par des animaux. Cet usage a perduré dans le temps, et ailleurs qu'en ce lieu. Ainsi, pour marquer le respect ou l'affection, les personnes se rendant sur une tombe y apportaient des pierres, pour la consolider ou restaurer le monticule. De nos jours, les Juifs ont conservé cet usage, mais sans savoir pourquoi. Ils déposent une pierre lorsqu'ils se rendent sur une tombe, même si celle-ci est déjà recouverte d'une imposante pierre tombale. Le judaïsme les a égarés par des explications mystiques, mythologiques, en établissant un rapport invraisemblable entre la pierre et l'âme de la personne défunte. Un autre usage était plus courant à cette époque. La personne défunte était déposée dans une cavité, une grotte naturelle ou creusée. Une telle cavité (ou caveau) pouvait recevoir plusieurs défunts. Dans ce cas, l'intérieur d'une cavité comprenait des emplacements individuels. Plusieurs mois après le dépôt d'un corps, les ossements étaient regroupés et déposés dans un réceptacle (parfois appelé "urne" ou "urne funéraire", mais il ne s'agit pas de crémation du corps). De nos jours, une telle pratique de regroupement des ossements existe encore, y compris ailleurs qu'en Israël. En France et d'autres pays francophones cette pratique porte le nom de "réduction de corps". Les ossements sont placés dans un réceptacle appelé "reliquaire". La trace biblique la plus ancienne concerne Sara, épouse d'Abraham, que ce dernier déposa dans la grotte de מכפלה "macpéla" (מערת המכפלה) (Genèse, chap. 23, v. 19). Abraham fut aussi déposé dans cette grotte, par ses fils Isaac et Ismaël (Genèse, chap. 25, v. 9). Toutefois, il n'y a pas de trace biblique de regroupement des ossements dans un réceptacle. Cet usage serait plus récent dans l'histoire. Ainsi, la גי הנם "guey héname", la vallée de "héname" était aussi une nécropole. De ce fait, selon la saison et les circonstances météorologiques, des feux follets (phénomènes lumineux, comme une flamme) pouvaient y être vus, comme dans les cimetières de nos jours. Mais, à cette époque, les cimetières comme de nos jours n'existaient pas. Les feux follets n'étaient pas un phénomène connu et expliqué comme aujourd'hui. La population n'avait pas l'instruction de nos jours, mais était souvent dominée par diverses croyances et superstitions. De plus, le גיא הנם "guey héname" était aussi un lieu de cultes proscrits, notamment des cultes idolâtres et infanticides en lesquels des enfants étaient brûlés vifs (de tels cultes et actes sont interdits par la Tora, voire sévèrement réprimés. Lire par exemple le Lévitique, chap. 20, v. 2). Les personnes lépreuses qui vivaient au "guey héname" recevaient probablement les visites de leurs familles, qui apportaient des vivres, des vêtements, etc. Avec de tels mouvements, et en tant que lieu de proscrits et de cultes interdits, la vallée de "héname" était probablement devenue aussi un lieu de trafics, voire de prostitution, voire encore de meurtres et de cadavres abandonnés. Ce lieu, le גיא הנם "guey héname", qui est une vallée bien réelle, matérielle, terrestre, est devenu l'équivalent de "l'enfer" dans le judaïsme de nos jours. Ces mêmes mots sont toujours employés dans le judaïsme d'aujourd'hui, גיא הנם, souvent prononcés "guey hinome", pour parler de "l'enfer". Ils sont employés comme l'opposé du גן עדן "gan éden", soit le "jardin d’Éden", soit le "paradis céleste", où iraient les âmes après la mort. Les âmes iraient donc soit au "gan éden", le "paradis", soit au "guey héname", "l'enfer", dans la mythologie juive. Ces deux concepts sont proches de ceux du zoroastrisme. Le zoroastrisme est une croyance religieuse monothéiste. Elle serait apparue dans la région qui fut la Perse (actuellement l'Iran). Cette croyance religieuse aurait été fondée par un personnage nommé dans le monde occidental "Zoroastre", ou "Zarathushtra", ou encore "Zarathoustra" ("Zara Oustra"). Les sources sont confuses à propos de l'époque de naissance du fondateur. Certaines la situe jusqu'à 3700 ans avant l'ère chrétienne. Le zoroastrisme aurait été la principale croyance religieuse en Perse et durant l'empire perse, depuis le 7ème siècle avant l'époque de Jésus. L'empire perse aurait répandu le zoroastrisme dans toutes les directions de ses conquêtes territoriales, y compris en Judée et à Jérusalem, plusieurs siècles avant Jésus. Babylone fit aussi partie de l'empire perse aux environs de l'époque où les Judéens y furent déportés. L'invasion de la Judée, l'occupation de la Judée, la déportation des Judéens, leur séjour à Babylone, ces événements imprégnèrent les Judéens de croyances et de cultures étrangères. Lors du retour de cette population de déportés, qui, après plusieurs décennies d'exil, était aussi constituée des enfants nés en déportation et encore plus imprégnés que leurs ascendants, elle rapporta aussi les mythes étrangers. Ces mythes furent adoptés, encore imaginés, adaptés et même inscrits dans ce qui constitue la Bible connue aujourd'hui. C'est ainsi que des mythes tels que celui de "la tour de Babel", peut-être aussi celui du "Déluge", ont été greffés à l'histoire d'Israël, et se trouvent encore greffés à la Bible actuellement connue. A propos de ces passages bibliques, lire les commentaires qui s'y rapportent dans le livre "La Bible Plus Justement", cliquer ici. Cette mythologie étrangère, ensuite intégrée par les Judéens dans ce qui devint la Bible (qui, pour rappel, est une compilation de textes faite par les guides religieux autoproclamés qui sont les rabbins, le judaïsme) a été reprise par le christianisme, et le christianisme l'a encore développée à sa façon. Les deux mythologies, celle d'origine zoroastrienne et celle devenue chrétienne, ont aussi en commun ce qui serait le "purgatoire" dans la branche chrétienne du catholicisme, et la "Maison du Druj" dans le zoroastrisme. Dans les deux croyances, il s'agirait d'une sorte d'étape expiatoire avant d'accéder à une "résurrection", dans un "paradis" céleste dans l'imaginaire chrétien, dans un "paradis" terrestre dans l'imaginaire zoroastrien. De croyances et mythologies étrangères, ensuite associées à un dépôt d'ordures, aussi lieu de proscrits, de cultes interdits et trafics, sont donc nés les mythes judéo-chrétiens et ce que le langage courant nomme "l'enfer". D'autres facteurs ont ensuite complété les mythologies juive et chrétienne, en situant "l'enfer" au centre de la Terre, par exemple, etc. Les deux mythologies ont aussi leurs différences. Par exemple, le "purgatoire" de la branche chrétienne catholique n'existe pas dans le judaïsme. L'essor du christianisme après Jésus (reprise et suite). Toute une "religion" basée sur de tels mythes a donc été inventée, élaborée et conçue pour être propagée dans le monde entier. Elle fut échafaudée durant des siècles, et répandue durant des siècles aussi, par des missionnaires endoctrinés. Et, il y eut des crédules, convertis et endoctrinés (ou l'inverse endoctrinés et convertis). On ne peut ignorer ni oublier les moyens et méthodes. Le stratagème le plus efficace pour attirer du monde tient en un mot : l’amour, dont le christianisme use et abuse abondamment, dans tous les propos, tous les discours, etc. "Jésus est amour", "Jésus vous aime", etc. Cet "amour" dont le christianisme se sert, surtout de nos jours, est l’arme la plus nuisible, la plus spirituellement meurtrière. En outre, ce phénomène, appelé ou qualifié de "love bombing", "bombardement d’amour", par des sociologues, est aussi employé par d’autres sectes dont le but lucratif ne fait aucun doute, sauf pour les endoctrinés de ces sectes. Un dicton plus ou moins connu, selon les pays, dit en résumé : "lorsque je veux tuer quelqu'un, je le baise". (Le verbe "baiser" a pris une connotation grossière en langue française, qui l'a remplacé par "embrasser"). Cette courte phrase résume toute la perfidie de la méthode, et son dessein cruel. L'idée rappelle évidemment le "baiser de Juda", l'un des disciples de Jésus (Juda aurait baisé Jésus pour le désigner aux soldats Romains qui l'ont fait prisonnier). Qui vous baise, n'est pas toujours qui vous aime et vous veut du bien. Ainsi, qui vous parle d'amour, n'est pas toujours qui vous aime et vous veut du bien. Ainsi, le christianisme parle beaucoup d'amour, et beaucoup plus que son père le judaïsme. Mais, "amour" n'est souvent qu'un mot dans des propos, pas un réel sentiment envers autrui. Quant à la réalité du personnage de Jésus, à qui tout amour est attribué, elle est exposée ci et là en cette étude. De manière résumée, Jésus n'était qu'un homme, sans même la moindre correspondance avec un "messie", encore moins avec un "fils de Dieu", et il n'était certainement pas Dieu comme le prétend le dogme catholique (le catholicisme n'est qu'une branche chrétienne parmi d'autres, mais cette branche est très influente et représentative dans le monde chrétien de nos jours). Jésus était capable de colère et de violence envers autrui (envers les "marchands du temple", selon des écrits chrétiens). Il n'était pas ce que le christianisme a imaginé sur son personnage. L'amour a été employé, est toujours employé, comme du miel en appât. Toutefois, il existe une différence importante dans le christianisme d'aujourd'hui : les endoctrinés n'ont pas conscience du mal qu'ils font en reproduisant ce mimétisme, en parlant d'amour et en s'adonnant au prosélytisme. Ils n'ont pas conscience du mal qu'ils font en propageant et en perpétuant le christianisme, qui n'est que la reprise de mythes, croyances et mythologies antiques, encore un peu plus imaginées, inventées, élaborées, adaptées, par le christianisme. En parlant d'amour sans cesse et à tout-va, ceux qui le font se mentent et se rassurent eux-mêmes et mutuellement. Il faut y ajouter les étreintes (parfois dites "câlins"), des gestes et comportements faits en plus des mots. Il en est fait usage et abus envers des inconnu(e)s, souvent pour provoquer leurs émotions, et ainsi les manipuler à des fins prosélytes. Dans ce cas encore, celles et ceux qui s'y adonnent n'ont pas toujours conscience de la manipulation qu'ils/elles exercent. Car, ils/elles le font parfois par reproduction de ce qui a été fait envers eux/elles-mêmes. D'une manière générale, tous se confortent et se réconfortent mutuellement. C'est constant et présent chaque dimanche dans les églises, ou lors des prières familiales (avant repas, par exemple), etc. Ainsi est constamment cimentée leur croyance. Ces façons de parler d'amour, comme aussi s'appeler "mon frère", "ma sœur", sont des moyens sociaux pour faire partie d'un groupe, ou s'insérer dans un groupe. C'est souvent le seul but vraiment recherché : faire partie d'un groupe social, mais sans réelle foi. Dans le christianisme tout le monde et chacun parle d'amour, n'a que ce mot à la bouche, qui est répété, dit que vous êtes aimé(e), que Jésus vous aime, etc. L'amour répété est forcé. Ce modèle qui emploie "amour" comme un mot hypnotique, comme un appât sûr, a été employé partout, pour des raisons commerciales, dans des chansons, des publicités, etc. Sous une telle influence et de tels faits, des personnes parlent aussi d'amour alors qu'il s'agit d'homicide, d'euthanasie, d'avortement. L'adultère aussi est parfois "justifié" en invoquant "l'amour", comme un "acte d'amour". La prostitution aussi parle "d'amour", de "faire l'amour", à des clients qui ne peuvent être aimés puisqu'ils sont inconnus pour la plupart. C'est leur argent qui est "aimé". Les abus de langage ont des conséquences. Amour et sexe sont confondus sans discernement. De nos jours, cet amour fallacieux, employé partout et par tous en argument attirant, en boniment répété et répété, a trompé bien des personnes depuis leur jeunesse, et en bien des pays du monde. Il ne peut être bon de reproduire de mauvais exemples, que ce soit par stupide mimétisme, pour faire du prosélytisme, ou une autre raison. Parler d'amour n'est pas toujours juste, pas toujours bon. Et, pour rappel, qui vous baise et/ou vous parle d'amour, n'est pas toujours qui vous aime et vous veut du bien , ni ne vous en fera (cf. ci-dessus). Une autre particularité attirante existe dans le christianisme. Cette autre particularité est le pardon. En résumé, il suffit de se "confesser", c'est à dire avouer un ou des péchés à un prêtre de la même branche chrétienne. (C'est alors une "confession privée". Une autre forme dite "publique" existe aussi). Ce prêtre a alors, par son église, le pouvoir "d'accorder au pécheur l'absolution" c'est à dire, en résumé, le pardon de Jésus (qui est mort) à celui qui se "repent" (c'est à dire, celui qui regrette son péché et l'a avoué au prêtre). Toutes les branches chrétiennes n'ont pas exactement les mêmes opinions, pratiques et obligations (par exemple, la "confession privée" à un prêtre n'est pas obligatoire dans le protestantisme), mais toutes ont cette particularité. Ainsi, tout est pardonnable, sans aveu à qui du tort aurait été fait, sans nécessairement réparer alors que c'est possible. Même le meurtre (homicide) peut être pardonné, c'est le prêtre qui en décidera. Et, même dans des cas aussi graves, tout peut être tenu secret, voire doit être tenu secret. C'est le "secret de la confession". De nos jours, des faits ont été publiquement révélés à propos d'enfants sexuellement abusés par des prêtres, dans plusieurs pays du monde, et durant des décennies. Tout a été tenu secret, durant des décennies, bien que des faits aient probablement été "confessés" par des prêtres à d'autres prêtres, qui ont probablement "accordé l'absolution", et aussi gardé le secret. Dans cet exemple, ce monde chrétien a donc fait parler un mort, Jésus, en accordant en son nom "l'absolution", en gardant les secrets, grâce à quoi les faits ont perduré, faisant des victimes qui se comptent en milliers. Tout ce processus est totalement absent des textes qui ont précédé le christianisme. Jésus n'a certainement jamais connu ce procédé de "confession", ni publique ni privée, ni à un prêtre, ni "l'absolution". NB : tout cela n'existait pas à l'époque de Jésus, mais imaginé et échafaudé au fil des siècles, prétendument au nom de la "succession apostolique" (en résumé, la mission que Jésus aurait confiée à ses disciples, qui eux-mêmes l'auraient transmise à de suivants, et successivement encore à d'autres personnes, d'autres générations, et ainsi de suite). Dans le judaïsme, on ne parle pas de "succession apostolique", mais souvent de "transmission orale", ou "Tora orale". Ce serait, selon le judaïsme, ses adeptes et défenseurs, une transmission de connaissances d'un rabbin à un suivant, d'une génération à une suivante, et successivement ainsi de suite, depuis l'époque de Moïse et de Moïse lui-même. (C'est ce que prétend le judaïsme. Mais, il n'existait pas de rabbin au temps de Moïse. Ces "guides" autoproclamés sont apparus après le retour des déportés Judéens de Babylone, des siècles après Moïse). Le judaïsme, qui est le prolongement du pharisaïsme et le père (involontaire) du christianisme, tente toujours de justifier ses inventions par une prétendue "transmission orale", et arrive ainsi à faire croire n'importe quoi. Le fils du judaïsme, soit le christianisme, justifie ses inventions par une prétendue "succession apostolique", et arrive ainsi à faire croire n'importe quoi. Tel père, tel fils. D'un autre point de vue, le judaïsme (prolongement du pharisaïsme) ne serait pas le père du christianisme, mais plutôt son frère. Pharisaïsme hier, judaïsme aujourd'hui, et christianisme, auraient pour père le rabbinisme. Tel père, tel fils (fils au pluriel). Concernant le sujet du pardon, dans la Tora (le Pentateuque), qui aurait spolié son prochain, par exemple, doit le révéler, et pas garder le secret. Il doit restituer un objet ou une valeur qui aurait été volée, rendre la chose évidente (Nombres, chap. 5, v. 7, par exemple), et pas auprès d'un prêtre ou d'un quelconque tiers, mais à la personne lésée. Il doit éventuellement rembourser, ajouter un cinquième en plus (même référence. En outre, le mot employé dans cet exemple, וְהִתְוַדּוּ, est au pluriel parce que le propos parle d'un homme ou d'une femme. Le pluriel est inclusif. En outre encore, ce verbe a donné l'expression bien souvent entendue de nos jours dans l'hébreu moderne : בוודאי "bévadaï !", "c'est évident !". Le doublement du ו vav est propre à l'hébreu moderne, et l'ajout du א est probablement d'origine rabbinique, sous l'influence de la langue araméenne). * * * * * * * Ne plus dire "jésus était juif". Il est nécessaire de démentir cette affirmation, et dire clairement et catégoriquement : Jésus n'était pas juif. Avant-propos Si vous êtes arrivé(e) à cet endroit sans avoir lu ce qui précède, la partie "le messie" et la suite concernant Jésus, il est recommandé d'étudier d'abord ces parties. Pour cela, cliquez ici. Jésus n'était pas Juif. Explications : Dans la confusion qui règne aujourd'hui le mot "juif" a plusieurs sens possibles : - Juif peut signifier "adepte du judaïsme". Le judaïsme est une croyance religieuse avec ses codes (interdits, obligations, croyances, rites, etc). En théorie, "juif" au sens religieux, comme résumé ci-dessus, est le seul sens possible. Malheureusement, le langage populaire et l’influence du judaïsme ont mélangé (confondu et fusionné) plusieurs sens. "Juif" au sens religieux a comme absorbé le sens de "judéen", un terme qui n’est plus employé alors qu’il devrait l’être. Et "judéen" doit être dissocié de "Juif". - Juif est employé par erreur à la place de Judéen au sens strict. Judéen au sens strict signifie "descendant de Juda" (l’un des fils d’Israël). - Juif est employé par erreur à la place de Judéen au sens élargi. Judéen au sens élargi, peut signifier "habitant de la Judée" (territoire des descendants de Juda). Les descendants de Juda et les étrangers (non descendants de Juda) qui habitaient la Judée formaient alors les Judéens au sens élargi. (De même que les Israélites (descendants d'Israël) et les étrangers (non descendants d'Israël) qui résidaient parmi les Israélites formaient le peuple d'Israël). - Juif est employé par erreur en synonyme d’Israélite. Or, un Juif n'est pas forcément un Israélite (se reporter à la rubrique 1 en cette page) cliquez ici . C'est l'ascendance et la relation généalogique à Jacob-Israël qui fait d'une personne une Israélite. La croyance dans le judaïsme ne donne pas à une personne une ascendance et une relation généalogique à Jacob-Israël. De plus, dans le cas de personnes juives par leur naissance, le judaïsme compte et inclut ses adeptes selon leur généaologie par les mères. Or, pour qu'une personne soit israélite, tous les cas bibliques indiquent une généalogie par les pères. La population juive et la population israélite ne forment donc pas un même ensemble, mais deux ensembles différents. Ainsi, dans le langage d’aujourd’hui, "judéen" n’est plus employé, les définitions ne sont ni justes ni distinguées, tout est confondu dans le mot "juif". Ainsi, est entendu, et à tort : "Jésus était juif". Cette énormité ne doit plus être répétée. Cette fausse information serait appelée aujourd'hui une "intox", comme une information toxique. En effet prétendre Jésus juif comporte une sorte de toxicité pour la vérité, pour l'histoire, pour la compréhension du passé, pour la foi, pour le présent et pour l'avenir. C'est pourquoi cette absurdité doit être démentie. Prétendre Jésus "juif" ne doit plus être dit, ni habiter les esprits. Car : Jésus était-il "juif" au sens religieux ? C’est impossible. Le judaïsme n’existait pas à son époque. Il était contemporain des précurseurs du judaïsme. Ces précurseurs étaient les Pharisiens, en hébreu les פרושים "Péroushim", ce qui signifie les "interprètes". Car, les "Péroushim", les Pharisiens, avaient cette caractéristique : ils interprétaient, c’est à dire qu’ils donnaient aux textes un autre sens que celui littéral. Ils donnaient un sens interprétatif, imaginé, inventé de leurs élucubrations. C’est encore une réalité de nos jours dans le judaïsme. Mais, Jésus ne faisait pas partie des Pharisiens. Selon de nombreux avis et thèses, les Pharisiens et Jésus étaient pour le moins "en débat", pour ne pas dire "opposés". Ces avis et thèses sont à relativiser, car, à cette époque, Jésus comme les Pharisiens représentaient des mouvances religieuses marginales. Celle des Pharisiens a pris de l’ampleur parce que les צדוקים "tsédokim", les Prêtres, dits en français "Saducéens" (ou Sadducéens), ont été une des cibles des représailles romaines après une révolte des Judéens. Lorsque les Saducéens ont été presque décimés et leur rôle anéanti, leur place laissée vide a alors été prise par les Pharisiens, les ancêtres de ce qui est devenu ensuite le judaïsme. C'est ainsi que le judaïsme se prétend encore aujourd'hui religion d'Israël, et supplante encore aujourd’hui la religion d'Israël. Jésus n'était pas juif au sens religieux (le judaïsme n'existait pas encore), et Jésus n'était pas pharisien. Jésus était-il "juif" au sens de Judéen descendant de Juda ? Rien ne permet de l’affirmer. L’ascendance de Jésus n’est pas connue. Ne sont pas retenues les thèses soutenues par des branches chrétiennes, qui prétendent que Dieu serait le père de Jésus. Même en se forçant à le supposer, si Dieu était le père de Jésus, alors Jésus ne serait pas descendant de Juda. Jésus n'était ni juif, ni judéen au sens de "descendant de Juda". Il n’est même pas sûr que Jésus ait eu une ascendance israélite (puisqu’on ne connaît pas son ascendance). Le christianisme, notamment la branche catholique, a résolu cette question (devenue un problème pour le christianisme) en parlant de "mystère de Jésus". Cette explication, qui n’en est pas une, est émise pour fournir une réponse aux crédules et adeptes, avec aussi un devoir de conviction, soit en résumé : "vous devez y croire", et "c’est de la foi". "C’est de la foi" est souvent entendu dans le christianisme lorsqu’il est à court de réponse, comme en ce cas. Jésus était-il "juif" au sens de judéen natif ou habitant de la Judée ? La réponse est encore non. Selon des thèses non religieuses Jésus serait natif de Nazareth. Il est connu sous le nom de "Jésus de Nazareth". Nazareth n’était pas une ville de Judée (territoire de Juda). Nazareth était une ville de Galilée, en territoire de Zabulon (un autre des fils d’Israël). La "tradition" chrétienne a prétendu Jésus natif de Bethléem, parce que Bethléem était une ville de Judée. Prétendre Jésus natif de Bethléem permettait au christianisme de prétendre Jésus descendant de Juda ou habitant de la Judée (alors qu’il ne l’était pas). Ainsi, Jésus pouvait encore être prétendu descendant du roi David. Et, ainsi prétendu descendant du roi David, Jésus pouvait, en plus, être prétendu "messie". Natif de Nazareth Jésus n’aurait pu être prétendu descendant de Juda, ni descendant de David, ni "messie". On ne peut prétendre Jésus descendant de Juda, ni de David, ni même le prétendre habitant de la Judée. Le lieu de naissance de Jésus est inconnu, sa vie et son parcours le sont aussi. Jésus était-il "juif" au sens erroné de "israélite" ? Est expliqué précédement que l'ascendance de Jésus reste inconnue. Même le christianisme l'admet, et prétend résoudre le problème posé en parlant de "mystère de Jésus", un mystère abstrait et de l'inconnu à quoi le christianisme accorde foi, et attend de ses adeptes qu'ils fassent de même aveuglément. (C'est pourtant la réalité de nos jours. Des milliards de Chrétiens dans le monde croient aveuglément aux dogmes du christianisme). Sans connaître le père de Jésus, sans connaître son ascendance, sans connaître sa tribu, sans connaître son lieu de naissance, il est impossible de dire ou prétendre que Jésus était un Israélite. Jésus n'était pas "juif" au sens erroné d'israélite. "Juif" ne doit plus être employé en synonyme d'israélite. Jésus n'était pas "juif", et il est impossible de le prétendre israélite. Pour toutes ces raisons et explications, il n’est pas possible de dire encore "Jésus était juif". Pour mieux comprendre : Dans l'histoire, le christianisme (notamment la branche catholique romaine, mais pas uniquement) a parfois explicitement prétendu, d'autres fois officieusement prétendu, ou encore suggéré, ou dit à demi-mot, que les "Juifs" auraient tué Jésus. Cette accusation est fausse, mensongère. En plus de cette accusation, une seconde, elle aussi issue du christianisme, a encore pesé sur les "Juifs" : Selon des textes du canon chrétien (des Évangiles), le préfet ou gouverneur de Judée, Ponce Pilate, aurait demandé à la foule si elle voulait grâcier Jésus ou une autre personne "condamnée". "Condamner", "condamnation", "condamné", sont des termes juridiques actuels, dont l'origine est latine avec aussi des croyances chrétiennes, telle la "damnation" qui se retrouve dans l'orthographe des termes. L'influence du christianisme est très présente dans ce qui est appelé "justice". Cette dernière, même prétendue "laïque", est encore en action selon une structure et un fonctionnement institués par le christianisme bien avant une dite "laïcité" que, par ailleurs, tous les états n'ont pas adoptée. Selon ces textes chrétiens (nommés Évangiles), la foule aurait choisi de grâcier une personne connue en français sous le nom de "Barabbas" (son nom en hébreu n'est pas connu, les Évangiles n'étant pas écrits en hébreu). (Selon un Évangile ou un autre ce personnage est décrit différemment, émeutier et/ou meurtrier, ou brigand, outre les problèmes de traduction). Le christianisme a donc aussi fait peser sur les "Juifs" ce lourd reproche, devenu une accusation, en plus de l'accusation (mensongère) "les Juifs ont tué Jésus". Or, ce pouvoir de "grâce pascale" (car, durant la période de "Pâque") qu'aurait eu Ponce Pilate n'existe que dans les écrits chrétiens. Aucune autre trace, romaine ou autre, ne confirme ce pouvoir de grâce. Pour cette raison, voire d'autres, l'historicité de tels faits est mise en doute par certain(e)s historien(ne)s. Cette mise en doute est elle-même contestée par d'autres historien(ne)s. (L'objectivité totale n'existe pas en ce milieu et en de telles circonstances qui laissent place à une interprétation des manquements. Comme tout le monde, toutes ces personnes ont subi une influence sociale et/ou religieuse qui dévie une objectivité totale difficile à atteindre). Qu'il y ait eu "grâce pascale" ou non, un fait est : les "Juifs" ont été accusés, par le christianisme, de "ne pas avoir grâcié Jésus". Ces accusations sont encore vivaces de nos jours. Démentir que les Juifs auraient tué Jésus est un sujet développé dans une autre page. Pour l'étudier, cliquez ici). Ces accusations (dont au moins une est mensongère) ont duré des siècles, causant entre autres effets des périodes d'inquisition (l'inquisition qu'il y eut en Espagne est la plus connue, mais pas la seule, ni la seule persécution subie par les "Juifs"). Après ces siècles de lourde accusation (mensongère) et lourd reproche (douteux), plus récemment, le christianisme (notamment sa branche catholique romaine, et notamment un récent Pape) a exprimé une toute autre homélie, ou thèse, ou prêche, voire un plaidoyer en faveur des Juifs. Depuis, est donc plus souvent entendu "Jésus était juif", stupidement dit et répété de nos jours. Des personnages haut placés dans la hiérarchie de l'église catholique romaine tiennent aujourd'hui ce propos, et le répandent. Comme pour réparer le passé, le discours a été inversé. Alors pour "aimer les Juifs", comme l'aurait au moins suggéré, voire exprimé ou demandé, un pape (du christianisme catholique romain), est répété que "Jésus était juif". Mais comme expliqué ci-dessus, c’est aussi faux que prétendre Jésus judéen, ou descendant du roi David, ou messie. Concernant le judaïsme, cette secte, née d'une précédente (le pharisaïsme), a entretenu la confusion des mots, leurs définitions et sens, pour faire oublier qu'elle était et est encore un mouvement déviant, qui n'avait pas de légitimité, et n'en a pas davantage aujourd'hui. Cette secte tient, en plus, à se prétendre "religion d'Israël", et veut se maintenir en cette position. Entretenir la confusion a toujours été utile à cette secte. Elle a réussi à aveugler ses propres adeptes, et le monde entier, qui emploie "juif" à tout-va (à tort), et croit que le judaïsme est la religion d'Israël. Ce sujet du judaïsme et de la confusion qu'il entretient est abordé en d'autres endroits de cette même page, et d'autres endroits de ce site. Pour les étudier, vous pouvez cliquer ici, et étudier notamment la partie "des douze tribus d'Israël pourquoi parle t-on seulement des Judéens, nommés à tort "Juifs" ?". Vous pouvez aussi cliquer ici. Vous pouvez encore cliquer ici et étudier ce développement. Ces trois parties se répètent par endroits, parce qu'il faut penser à l'internaute qui étudierait seulement l'une d'elles (sans les autres). Chacune doit alors s'efforcer d'être relativement complète. Néanmoins, elles se complètent aussi l'une l'autre. * * * * * * * Comme indiqué en avant-propos, cette étude concernant Jésus ne peut être exhaustive tant il y aurait à dire, tant le judaïsme et le christianisme ont inventé, et inventé encore, et se sont répandus dans le monde, surtout le christianisme. * * * * * * * Conclusion Ainsi, partant d’un prédicateur itinérant, dont la majeure partie de l'histoire et la vie restent inconnues, sans même savoir de quelle tribu il était, ni même s’il était Israélite, il fut pourtant dit successivement : Jésus "messie", Jésus "sauveur", Jésus "libérateur", Jésus "rédempteur", Jésus "fils de Dieu", Jésus "saint esprit", Jésus "Dieu", sans oublier Jésus "amour", … alors qu'il n'était absolument rien de tout cela, pas plus qu'un autre homme ordinaire. Tout a été construit avec ce que certains ont voulu voir en lui, et que les Chrétiens d'aujourd'hui veulent encore voir en lui, parce qu'ils ont été endoctrinés dès la naissance pour la plupart, comme la presque totalité de l'humanité, toutes croyances confondues. Les crédules et partisans de Jésus, n'étaient que quelques-uns il y a deux mille ans. Selon le christianisme, Jésus n'aurait eu que douze "disciples", appelés "apôtres" dans le christianisme. A ces douze, qui étaient des hommes, il faudrait ajouter au moins une femme, appelée dans le christianisme "Marie de Magdala" plus connue en français sous le nom de "Marie-Madeleine". Une autre femme, "Marie de Béthanie", serait probablement à ajouter. Toutefois, l'église romaine a prétendu durant des siècles qu'il s'agirait de "Marie-Madeleine". Cependant cette position n'a pas été retenue par d'autres églises et branches chrétiennes. L'église romaine a abandonné plus tard sa position. Tout s'arrange, tout est arrangé, comme voulu. Selon certaines thèses, basées sur un texte apocryphe (rejeté, tenu secret) nommé "Évangile de Marie-Madeleine", cette dernière aurait été la disciple ou apôtre "préférée de Jésus". Selon certaines traductions elle aurait été aimée de Jésus "plus que toutes les autres femmes". Ainsi, selon certaines thèses, elle aurait été l'épouse, la concubine ou compagne de Jésus. Les noms hébreux de ces deux femmes, Marie-Madeleine et Marie de Bhétanie, ne sont pas connus (en supposant qu'il y aurait bien eu deux personnes). Ces noms sont inconnus pour des raisons déjà exposées précédemment : les textes chrétiens ne sont pas écrits en hébreu. Il y aurait donc ces quatorze personnes, mais les églises ne veulent pas entendre parler des femmes parmi les "apôtres". Les églises préfèrent un Jésus célibataire, et des "apôtres" mâles exclusivement, soit au nombre de douze. Le texte de l'Évangile de Marie-Madeleine mentionnerait une opposition ou querelle entre Marie-Madeleine et l'un des douze hommes. Selon ce texte, elle seule aurait reçu de Jésus un enseignement (oral) que les autres disciples n'auraient pas eu. Mais, l'un de ces hommes aurait nié qu'une femme puisse avoir reçu seule un enseignement, même si elle fut si proche de Jésus. Ces positions et oppositions, qui auraient donc déjà existé dès les premiers/premières "apôtres", sont aussi les raisons du rejet de ce texte. Les églises ne veulent pas des femmes parmi les apôtres, ni de Jésus marié ou concubin, ni de trace d'opposition d'une femme contre un des douze apôtres retenus, voire d'autres raisons encore. Quoi qu'il en soit des querelles, divisions et positions des églises, tout le fond est faux : Jésus n'était pas ce qui aurait été prétendu à l'époque, ni ce qui est prétendu de nos jours (cf. tout ce qui précède, et suit), et le nombre de quatorze personnes est très faible. Malgré ce faible nombre, le prosélytisme a répandu le christianisme et a fait des milliards de Chrétiens aujourd'hui. Ce n'est que le prosélytisme qui a propagé cette croyance, rien de plus ou de mieux que seulement du prosélytisme (pas de miracle, ni événement aussi important). Le terme "prosélytisme" ne doit pas faire penser uniquement à des adhésions volontaires au christianisme, ni à des methodes seulement attirantes pour convertir. Bien à l'opposé des "méthodes douces et mielleuses", durant une grande partie de son histoire, le christianisme a été prosélyte par la violence. Plusieurs pays d'Europe sont allés chercher des richesses matérielles, ont voulu coloniser plusieurs territoires, et ils y sont parvenus. Cette colonisation s'est faite au prix de tueries. Des êtres humains ont été assassinés, d'autres ont été réduits à l'esclavage. Les églises ont toujours été présentes avec les colonisateurs, et elles n'ont jamais manqué d'imposer le christianisme lorsqu'elles étaient ainsi en position de force. En plus des colonisations, il y eut aussi les inquisitions, notamment en France et Espagne. Elles ne furent pas dirigées uniquement contre les Juifs, mais aussi contre d'autres mouvements chrétiens tels les "cathares", les "vaudois". Comme pour les colonisations, de mêmes procédés violents ont été pratiqués. Le christianisme s'est imposé par la menace (la conversion ou la guerre, ou la mort) et par la violence. En résumé de cette forme de prosélytisme, le christianisme s'est imposé par la force dans le monde entier. C'est ainsi qu'il y a aujourd'hui des milliards de Chrétiens, qui eux-mêmes perpétuent encore et aveuglément le christianisme. Hélas, les populations converties ont aujourd'hui oublié, ou éludé, qu'elles sont chrétiennes sur les sangs de leurs ancêtres assassinés, en Afrique, en Amérique, en Asie, en Europe, et en Océanie colonisée aussi. Tout ce mal fait, tout ce sang versé, toutes ces personnes tuées, tout cela a été fait au nom de Jésus (qui, rappelons le aussi, est mort). Tout a été fait au nom de "l'amour de Jésus", un très étrange "amour". Selon le christianisme, Jésus aurait "sauvé le monde", "sauvé l'humanité". Le christianisme en a massacré une partie, et cruellement. En "bonnes chrétiennes" endoctrinées, ces populations ne savent, ne veulent savoir, ne retiennent, ne connaissent que "l'amour de Jésus", "Jésus mort pour sauver le monde", "Jésus mort pour vous", "Jésus mort pour toi, pour lui, pour elle". Etc. C'est ce que le christianisme leur a enseigné, durant des siècles, et ce qui est cru aujourd'hui, et encore perpétué. A l'époque biblique des idoles de bois, de pierre, de métal, étaient façonnées de mains d'hommes. Elles représentaient ce que certains avaient imaginé, ou voulaient voir, ou voulaient montrer, ou voulaient avoir pour dieu. Il en est de même avec Jésus. Il n'a pas été fait de bois, de pierre, ni de métal, ni façonné de mains d'hommes, mais de l'imagination des hommes. La représentation (intellectuelle) de Jésus a été façonnée, comme une idole, outre sa représentation matérielle qui est une idole (au sens propre) visible dans pratiquement toutes églises. En plus d'un façonnage pour une image collective, le christianisme a aussi la particularité d’avoir en Jésus un "dieu malléable" au niveau individuel, c’est à dire en qui chacun met ses rêves, ses espoirs, selon ce que chacun veut, comme chacun les entend, selon ce que chacun attend, et chacun selon ses opinions qui peuvent être opposées d'une personne à une autre. Tout le monde fait parler Jésus. Tout est "amour", tout est "pardon", tout est pardonné, toujours pardonné, inconditionnellement. C'est ainsi que chacun parle à autrui, "Jésus t'aime", "Jésus te comprend", "Jésus te pardonne", etc. C'est entendu, par exemple, parmi les homosexuels/les qui se parlent entre eux ou elles, au nom de Jésus. Mais, leurs opposants/es défendent des valeurs contraires au nom de Jésus, de "l'amour de Jésus", qu'il eut avec une femme (Marie-Madeleine, selon certaines thèses, mais opposées à d'autres thèses), etc. Tous s'affrontent au nom de Jésus, que chacun fait parler à sa façon. Certains le voient chaste et célibataire, pendant que d'autres le disent hétérosexuel et époux de Marie-Madeleine. Etc. Ainsi, au plan individuel, chaque Chrétien voit et fait "Jésus" plus ou moins comme il le veut, comme il l’entend, selon ses propres attentes personnelles, que "Jésus" comblerait un jour ou l’autre, dans le monde réel ou le monde "spirituel céleste éternel" promis. Il est donc très plaisant, agréable, réconfortant, sécurisant, etc. de croire en ce (prétendu) dieu "qui vous aime", et qui ne contredit personne, ne contrarie jamais, puisqu'il est mort, et puisque chacun l'imagine et le fait parler à sa façon. Au plan collectif, le christianisme a représenté, fait parler et utilisé Jésus pour ses croisades et inquisitions meurtrières. Le christianisme a aussi influencé les politiques, les souverains et souveraines, notamment Isabelle 1ère de Castille, plus souvent appelée "Isabelle la catholique", à qui est attribué l'expulsion des Juifs d'Espagne, leur persécution, l'inquisition en Espagne, l'évangélisation (christianisation) de peuples d'Amérique, et autant de sangs versés. Isabelle "la catholique" aurait agit par "piété", selon certaines thèses. Mais, une "piété" insufflée par l'église, insufflée par ceux qui l'ont monstrueusement façonnée, en utilisant Jésus, en utilisant un mort. Sur le plan "religieux", le christianisme est une croyance polythéiste, puisque, selon la branche chrétienne, cette branche croit en deux ou trois entités "divines", soit "le père" et "le fils" (deux entités), ou "le père", "le fils" et "le saint esprit" (trois entités). Prétendre que ces deux ou trois entités ne feraient qu'une, et prétendre du monothéisme par cette invention, ne peut être qu'une position chrétienne, une croyance interne au christianisme. L'observation extérieure ne peut retenir autre chose que deux ou trois entités bien distinctes et distinguées par le christianisme lui-même, qui parle bien des deux, ou trois, et "bénit" au nom de ces deux ou trois entités. Le protestantisme ou l'une de ses propres ramifications (méthodisme, adventisme, judaïsme messianique, ...) pourrait peut-être se trouver hors de ce polythéisme si cette branche chrétienne ou une de ses ramifications se prononçait clairement et "officiellement" sur la non-déité de Jésus, ce qui ne semble pas avoir été fait jusqu'ici. Une seule branche chrétienne, minoritaire, voire marginale, ferait peut-être exception, c'est l'unitarisme, qui croit que Jésus serait "messie", mais sans le déifier. C'est en théorie le dogme de base de cette branche, mais elle pourrait s'être égarée, ou certains de ses adeptes, en accordant foi aux autres croyances chrétiennes (qui sont donc polythéistes). Le christianisme est aussi une croyance idolâtre, puisque c'est un homme qui est déifié. Cette idolâtrie croit en un dieu "façonné" par l'imagination (cf. ce qui précède), un dieu qui fut en réalité un homme comme tous les autres, qui était mortel comme tous les autres, qui a été tué (par les Romains) et qui est en mort, comme sont mortes aussi des centaines d'autres personnes crucifiées par les Romains. L'idolâtrie matérielle est également très présente, en certaines branches chrétiennes, par les représentations picturales et statufiées de Jésus, des "saints", voire d'autres représentations mythologiques (gargouilles, diables, animaux, ...). Enfin, par ses croyances en Jésus et les "saints", qui sont des morts, le christianisme est aussi une croyance animiste, puisqu'à des morts (Jésus et les "saints") est demandé qu'ils interfèrent dans le monde des vivants, le monde réel, et leurs actions sont attendues. Le christianisme croit en un tel pouvoir des morts. C'est pour cela une croyance animiste. Aujourd’hui, après deux mille ans de prosélytisme chrétien, des milliards de crédules sont endoctrinés dès la naissance. L'humain est comme une page blanche. Ce qui a été inscrit depuis l’enfance, par les parents, la famille, l'entourage socioculturel, reste dans l'univers psychoaffectif d'une personne. Il peut être très difficile de corriger les croyances inculquées, voire impossible parfois, à fortiori si la personne veut conserver des croyances, même si elles sont absurdes, parce que cette personne y est attachée pour de telles raisons psychoaffectives. Il en est ainsi pour l’immense majorité des individus, dans le monde entier, toutes croyances ou "religions" confondues. Les habitudes culinaires sont peut-être un exemple pour illustrer (un peu) cette "inscription" dans la construction humaine. Lorsqu'une personne a été habituée à consommer certaines nourritures (par exemple, des insectes, des larves, des reptiles, ... ou des fromages malodorants, de la viande faisandée, etc.), elle n'aura pas de mal à continuer et voudra continuer, tandis que d'autres personnes pour qui cette nourriture est répugnante la trouveront dégoûtante et la repousseront. Néanmoins, des personnes sont capables de changer leurs habitudes culinaires, pour un temps ou durablement. Mais, en matière de croyances et "religions" c'est plus complexe. Car, les charlatans religieux ont construit un inextricable tissu de mensonges et d'inventions enchevêtrés que croient pourtant les endoctrinés avec beaucoup de conviction. C'est aussi vrai dans le christianisme que dans le judaïsme ou d'autres croyances ou "religions". De plus, les endoctrinés (du judaïsme, du christianisme, et d'autres croyances encore) ont souvent la volonté de perpétuer leurs croyances et les traditions qui s'y rapportent. C'est parfois explicitement exprimé : "je veux faire comme mon père et mon grand-père". Cette volonté est souvent causée par une impression de fidélité aux ascendants à sa famille, sa "religion", voire son pays ou sa communauté "religieuse". Ce domaine est celui de l'attachement aux parents, à sa famille, sa "communauté". Rompre cette chaîne serait pris comme l'acte d'un transfuge (traître, déserteur), alors que rompre cette chaîne pour revenir à Dieu et ce qu'il a institué serait un acte de fidélité envers Dieu. Malheureusement, de nombreuses personnes préfèrent être fidèles à leurs croyances, leurs traditions, leurs dirigeants religieux, leurs parents, leurs égarements, plutôt qu'être fidèles à Dieu. L'ignorance des personnes, souvent causée par leurs dirigeants religieux, par leurs parents, est aussi un obstacle pour identifier la parole divine et les différences avec leurs propres comportements. La parole divine n'étant même pas identifiée ou connue, y revenir est impossible. Et, qui prône ou professe la parole divine est pris pour une personne dérangée, insensée, ou provocatrice, etc. Les croyances religieuses, les coutumes et traditions, etc. sont souvent enseignées par la famille et l'environnement socioculturel dès la naissance, et cela relève aussi du domaine psychoaffectif. On ne peut ignorer aussi une part de nostalgie. Dans certains cas, la "religion" n'est même plus ce qui est voulu ou poursuivi. N'est pas voulue, non plus, une explication sur cette "religion", ni au contraire son invalidation. Ce qui est voulu et poursuivi est seulement la perpétuation, sans plus de raison ("je veux faire comme mes parents et mes grands-parents... et les explications sur Dieu, sur la "religion", je ne veux pas les savoir. Je veux seulement faire comme faisaient mes parents et mes grands-parents". De tels propos ont souvent été exprimés et entendus, dans le judaïsme, dans le christianisme, et ce ne sont probablement pas les seules croyances où des propos semblables peuvent être entendus). Ainsi, dans de tels cas, qui ne sont pas rares, Dieu est malheureusement "relégué" à une position secondaire, ou plus éloignée encore. Il n'y a ni reflexion, ni volonté de s'instruire, ni recherche de Dieu, ni volonté d'obéir à Dieu, mais davantage une volonté d'obéir à des dirigeants "religieux", des charlatans, à qui une confiance stupide, inculte et aveugle est accordée (des charlatans qui ignorent être des charlatans, pour la plupart, mais qui le sont pourtant). Sinon à ces "dirigeants religieux", c'est une stupide volonté de perpétuation, sans plus de raison, ni connaissance, ni recherche de Dieu, ni volonté d'obéir à Dieu. Ce qui est perpétué peut pourtant être contraire à ce que Dieu a demandé, contraire à ce qu'il aurait voulu, contraire à ce qu'il attend encore. Malheureusement, c'est perpétué avec volonté, par des personnes qui prétendent adorer Dieu, servir Dieu, obéir ou se conformer à Dieu. Certaines le prétendent, d'autres le prétendent et y croient. C’est donc malheureusement ainsi, par un endoctrinement, un conditionnement, dès la naissance, que se sont perpétuées durant des siècles les "religions", qu’il s’agisse du judaïsme, du christianisme, ou d'autres "religions" ou "sectes". Mais, heureusement, il existe quelques rares personnes qui ont la volonté de rechercher la vérité, qui ont aussi un réel attachement à Dieu, et qui sont grâce à cela capables de s'émanciper de l'absurde des dites "religions", capables de s'émanciper de "l'absurdéisme". A étudier aussi : les Juifs n’ont pas tué Jésus. Les Romains ont tué Jésus. Comment prononcer Israël ? Quelle est la bonne prononciation ? Afin de connaître la bonne prononciation, quelle est la signification ? Comment Yashar-Èl serait-il devenu Israël ? Première donnée : Selon l'interprétation d'un égyptologue britannique (Flinders Petrie, 1853-1942), le nom "Israël" serait mentionné en hiéroglyphes sur un monument égyptien, une stèle de l’Égypte antique appelée "stèle de Mérenpta" (parfois écrit "Mérenptah", nommé aussi "Mineptah" ou encore "Mernéptah", qui fut le 4ème pharaon de la 19ème dynastie, de 1213 à 1203 avant l'ère chrétienne). Le texte biblique indique clairement que les Égyptiens pouvaient changer un nom. Ainsi, יוסף "Yossef" (Joseph), ainsi nommé en hébreu, fut renommé צפנת פענח "Tsafnat Panéa'h" par le pharaon de son époque (Genèse, XLI, 45). A une autre époque que celles de Mérenpta et Joseph, ce nom et cette prononciation, "Israël", ont pu être imposés aux Israélites lors d'une occupation du pays d'Israël. En effet, le texte biblique rapporte clairement que le pays fut tenu par l’Égypte (second live des Rois, chap. XXIII, v. 29 et suivants). Une troisième donnée vient encore étayer cette théorie du changement de nom par l'Égypte. Le passage biblique précité mentionne (en second livre des Rois, chap. XXIII, v. 34) un autre changement de nom fait par l'Égypte : le nom du roi אליקים Elyakim fut changé par le pharaon en יהויקים Yéhoyakim (Joakim ou Joïakim dans des traductions françaises). Les rois et la population ne furent exempts de dérives et fautes (souvent reprochées dans la Bible). Si le moment et le mode d'expansion du nom "Israël" restent difficiles à cerner, le véritable nom, Yashar-Èl, ne laisse pas de place au doute. Car, aucun autre sens n'est possible en hébreu. Comment prononcer Israël ? Observations et explications complémentaires. Ce qui précède a amplement expliqué les interrogations (restées sans réponse). Également, ce qui précède a détaillé des observations, souligné des incohérences dans la compréhension du texte, et donc sa traduction. L'observation de l'ensemble devrait conduire à de sérieux doutes sur ces versets, Genèse, XXXII, 25-33. Le chapitre XXXV peut donc être retenu. Il ne donne pas de raison au changement du nom de Jacob, qui s'appellera alors Israël (verset 10), qui doit se prononcer Yashar-Èl. Ce manque d'explication pourrait être frustrant, mais, c'est ainsi, les explications ne sont pas toujours données : Pourquoi une falsification du texte ? En conséquence : Rappels et conclusion Pour toutes les raisons exposées ci-avant, le chapitre XXXII, versets de 25 à 33, n'a pu être retenu dans l'étude sur la prononciation du nom ישראל traditionnellement prononcé "issraël". Si de nouveaux éléments sérieux étaient trouvés, ils seraient considérés, et, éventuellement, les conclusions qui précèdent seraient modifiées. Les sources de la Bible (qui a écrit la Bible ?) Le langage courant parle de "LA" Bible, mais, en fait, il existe plusieurs bibles. Car, parmi les religions dites "bibliques", chacune a admis ou non certains textes. Parler de "LA" Bible se rapporte donc à "LA" Bible d'une religion donnée, voire l'une de ses subdivisions. Toutes les Bibles sont des regroupement d'écrits de diverses époques et de divers auteurs. - Par le judaïsme : תנ״ך "tanakh" ("tanah") (la bonne prononciation ne peut être écrite en lettres latines). Le תנ״ך "tanakh" est donc la Bible du judaïsme. - Par le christianisme : "ancien testament". L'israélisme et le judaïsme n'admettent pas le "nouveau testament" en leurs Bibles. En cette partie commune, quelques variations peuvent exister, d'une bible à une autre, d'une communauté à une autre, mais sans différences majeures. Selon plusieurs croyances, ou "traditions", ou encore religions "bibliques", une partie de la Bible aurait été écrite par Moïse (essentiellement ce qui compose la Tora, en français le Pentateuque). Selon les écrits bibliques, Moïse aurait effectivement laissé des écrits. Mais, les bibles actuelles ont sans doute subi des altérations et corruptions volontaires apportées aux textes au fil des siècles. C'est pourquoi, en la plupart des pages de ce site internet, une mention à l'attention des lecteurs les informe de ce fait important : Actuellement, l'humanité ne dispose plus des écrits originaux légués par Moïse. Nous ne disposons que de copies et recopies de textes (qui composent les Bibles). Toutes les Bibles de nos jours sont susceptibles de comporter des erreurs et des corruptions volontaires apportées aux textes au fil des siècles, pour différentes raisons, et rigoureusement reproduites d'une copie à une suivante. Fin du résumé Les bibles commencent par la תורה Tora, soit en français le "Pentateuque". La Tora est elle-même composée de textes appelés "livres", au nombre de cinq livres (selon ce qui est actuellement établi). La Tora a une importance particulière parce que les commandements y sont exprimés, et ne se trouvent pas ailleurs. D'autres commandements existent dans un texte prophétique, le livre d’Ézéchiel, mais il s'agirait d'un temps futur, encore attendu à ce jour. Que veut dire "massorétique" ? Qui étaient les "massorètes" ? La réponse à ces avis différents se trouve dans un manuscrit du premier ou second siècle avant l'ère chrétienne. Ce manuscrit est connu sous le nom de "papyrus Nash" (du nom d'un acquéreur en 1898, en Égypte). Il s'agirait d'un rituel de prière, composé en partie des "dix commandements" (Exode, XX, 2-13).
De nos jours, ces cinq
lettres finales sont encore employées, bien qu'inutiles. Car, des espaces
séparent aujourd'hui les mots.
S'ils n'ont pas inventé les lettres finales, les massorètes ont pu apporter ou adopter d'autres aménagements et méthodes. Par exemple, méticuleux copistes, les massorètes comptaient les mots et les lettres pour s'assurer de la fidélité de leurs copies. Ainsi, selon certaines sources et avis, ils agrandissaient une lettre dans un texte pour marquer son milieu (en nombre de lettres). Cette marque est reproduite de nos jours dans les bibles hébraïques (en verset Lévitique, XI, 42, la lettre ו "vav" du mot גחון est d'une taille supérieure aux autres. Elle marque le milieu de la Tora, en nombre de lettres). Selon d'autres sources et avis, cette méthode était déjà employée, avant les massorètes, par d'autres copistes aussi méticuleux. Qu'est-ce que la version "massorétique" ? La Tora de l'ensemble massorétique. Qu'est-ce qu'un codex ? Qu'est-ce-que le codex d'Alep ? → Du dialecte dit judéo-araméen, voire purement araméen, a pu être inséré par endroits dans la Tora, dans la version massorétique du codex d'Alep (en commentaires de la partie "comment prononcer Israël" ). → Dans la Tora (version massorétique du codex d'Alep) un mot ou nom reste énigmatique aujourd'hui encore. Ce mot ou nom est עזאזל "azazel" (Lévitique, XVI, 8, 10, 26). Des théories existent pour l'expliquer, mais, même le judaïsme reconnaît que ce mot ou nom reste une interrogation. Ce pourrait être du judéo-araméen. Le codex d'Alep aurait été écrit dans la région du כנרת "kinérètt" (lac de Tibériade en français). Le codex de Leningrad Terminologie Conclusions Mais, les bibles comportent aussi : Les bibles comportent encore : Les bibles actuelles sont aussi : Les bibles des deux religions, judaïsme et christianisme (soit les bibles de toutes les religions dites "judéo-chrétiennes"), sont aujourd'hui le produit d'environ vingt-cinq siècles (2500 ans depuis la כנסת הגדולה "Grande Assemblée") de transmissions orales et écrites de textes choisis, tandis que d'autres textes ont été perdus ou refoulés. Concernant la Tora : Concernant les prophètes et les autres écrits bibliques : Les sources et les époques sont donc variées. Il est impossible de prétendre que tout ce qui se trouve dans le codex d'Alep, et donc dans les bibles (du judaïsme et du christianisme), serait d'inspiration divine. Au contraire, ce contenu écrit est le fruit d'une transmission humaine (et non divine) sur une durée de plusieurs siècles. Ceci signifie que les écrits ont pu en avoir été déformés, involontairement et volontairement. Des choix humains aux diverses raisons, politiques, militaires, économiques, religieuses, etc., ont probablement été faits pour servir ces raisons. Dans d'autres cas, des passages ont probablement été reconstitués tant bien que mal (les manuscrits anciens sont parfois dégradés, perforés, avec des mots ou passages manquants, cf. les illustrations qui précèdent). Des reconstitutions ont pu rendre certaines parties bibliques obscures, incompréhensibles et/ou douteuses. - Jacob a été nommé Israël en Genèse, XXXII, 25-29 . Mais, des données divergentes sont notables en Genèse, XXXV, 9-12 (pour étudier ce sujet, cliquez ici ). - Dans le texte de la Tora, en Exode, IV, 24-26, il est question de la mort de quelqu'un, mais on ne sait qui, ni pourquoi. Ce passage est très obscur. - Le verset Exode, VI, 28 semble être une phrase incomplète, ou mal placée. (NB : l'étude se conçoit en langue originelle, soit l'hébreu biblique). - En exode, chapitre VII, des incohérences rendent le récit confus : - Selon les versets, Exode, XII, 40-41, le séjour des enfants d'Israël en Égypte fut de 430 ans. Mais, cette durée ne correspond pas aux autres données généalogiques fournies. (Pour plus d'explications, lire les commentaires sur ces versets dans La Bible Plus Justement ). En dehors de la Tora, un autre exemple peut être cité au sujet de la mort du roi Saül : Comment Saül est-il réellement mort ? Bien que des données convergentes rassemblent les deux versions, cette question subsiste encore. Ces exemples de contradictions, versions différentes, passages obscurs ou incompréhensibles, etc. ne sont que quelques-uns parmi un ensemble qui ne peut être quantifié. Pour ces raisons, la compilation massorétique, qui a donné le codex d'Alep, soit les bibles (du judaïsme et du christianisme), ne peut être considérée comme porteuse de paroles divines en toutes ses parties. Le codex d'Alep est cependant l'ensemble le plus connu et le plus admis. Les autres sources ou manuscrits sont extrêmement difficiles à trouver, à étudier, et ne présentent pas plus de garantie sur leur origine d'inspiration divine. Reporter sa foi en l'une de ces sources (non bibliques) peut être égarant, dangereux pour la pensée, la vie, la Foi. Car, de nombreuses idéologies ont existé depuis le retrait de la manifestation divine et de la pensée prophétique, il y a 2600 ans. Ces idéologies ont laissé de multiples écrits qui n'ont pas de valeur religieuse, parce que leur origine n'est pas divine. Ces écrits sont d'origine humaine, avec des inventions fallacieuses humaines. Le codex d'Alep (incluant ses recopies sous toutes formes, imprimées, numériques, etc.) reste le plus connu du public. Cependant, il est nécessaire de conserver à l'esprit, durant l'étude biblique, que des mythes, contes, légendes, supercheries et autres pollutions aux diverses raisons ont dénaturé les textes originaux, qui, eux, étaient véritablement d'inspiration divine. Cependant, si les massorètes avaient apporté ce changement, ils auraient eu pour raison de protéger le nom divin d'un éventuel outrage volontaire ou involontaire, et pour autre raison de pouvoir se défaire du manuscrit en le jetant simplement sans outrager le nom divin (le nom divin n'y apparaît qu'une seule fois. Il aurait donc suffit de retirer une seule feuille, celle où est écrit le nom divin, pour la traiter différemment du reste du manuscrit). Les massorètes auraient pu apporter ce changement pour de telles raisons, mais, pour rappel, le "tétragramme" serait apparu avant l'époque massorétique. L'étude biblique doit être abordée avec prudence. Il en est de même s'agissant d'en citer des passages. Cette dernière remarque est pensée pour ceux dont le but est la propagande religieuse et le prosélytisme. Ils prennent un extrait biblique, et, hors de son contexte, ils lui font dire quelque chose correspondant à leur croyance. Toutes les religions dérivées du judaïsme s'adonnent à de tels procédés. Ces religions auraient même cette sorte de "commandement" dans leurs professions de foi. Le calendrier d'Israël Le langage courant emploie souvent deux expressions à propos de calendrier : - L'une parle de calendrier "lunaire". Il s'agit d'un calendrier basé sur le cycle de la Lune autour de la Terre. NB : ne plus confondre Israélites et Juifs. Ce sont deux populations différentes. A l'époque de Moïse, et plus tard encore dans l'histoire biblique, il n'existait pas de "Juifs". Le judaïsme est le fruit d'un mouvement politique et religieux né du pharisaïsme (les Pharisiens) (de plus amples explications se trouvent en cette page). Ce qui est exprimé en ces versets, est l'obligation de célébrer au printemps la Fête des Azymes Hag Amatsot (cette fête est improprement appelée "Pessah" par le Judaïsme, elle est aussi appelée "Pâque" en langue française). Les traductions bibliques parlent parfois de "printemps", parfois de "mois de la germination", et d'autres expressions encore. Dans tous les cas, les traductions et compréhensions du texte conduisent à la même saison : le printemps (il n'y a pas de désaccord sur ce point). Pour comprendre pourquoi le cycle lunaire ne correspond pas à la Tora, il doit être expliqué avec quelques détails. Quel est le cycle lunaire ? Il est nécessaire de distinguer la "période de révolution" et la "période synodique". - La "période de révolution" est le temps mis par un astre pour accomplir un tour complet autour d'un autre astre. Dans le cas de la Lune, le temps de son cycle autour de la Terre est d'environ 27 jours, 7 heures, 43 minutes. Cependant, ces données étaient probablement encore inconnues à l'époque biblique. Ce qui était connu était vraisemblablement sa "période synodique". - La "période synodique" est le temps mis par un astre pour revenir à la même place céleste selon une observation depuis la Terre (explication simplifiée). Dans le cas de la Lune, durant son cycle autour de la Terre, cette dernière avance aussi dans son cycle autour du Soleil. Ainsi, du fait de l'avancée de la Terre, il faut à la Lune plus de temps pour retrouver une semblable apparence ou position dans le ciel, observée depuis la Terre. La "pleine lune" est vraisemblablement ce qui fut le plus observé ou retenu. Ce serait donc son apparition qui aurait été employée, mais pas sa réelle position astronomique. La "période synodique" (moyenne) de la Lune est de 29 jours, 12 heures, 44 minutes. La période synodique est probablement ce qui était observé, connu et employé à l'époque biblique. Terminologie : - "Pleine lune" : selon une observation depuis la Terre, phase en laquelle le disque lunaire apparaît le plus complet et circulaire, rendant ainsi le spectacle de la Lune plus lumineux que les autres nuits du cycle. - "Nouvelle lune" : selon une observation depuis la Terre, phase en laquelle la Lune n'est pas visible dans le ciel nocturne. La Lune se trouve alors entre le Soleil et la Terre (c'est pourquoi elle n'est pas visible depuis la partie terrestre dans la nuit). En certaines cultures ou civilisations, la "nouvelle lune" est la phase en laquelle la Lune réapparaît sous forme d'un croissant (premier croissant). - "Lunaison" : intervalle de temps entre deux "nouvelles lunes". Ces deux cas ("période de révolution" et "période synodique") ne se retrouvent pas dans la Tora. Aucun des deux ne permet de penser qu'il aurait été employé par les Israélites à l'époque de Moïse ou de la Tora. Cependant, la lunaison aurait été employée bien plus tard, durant la période du "sanhédrin". Ce nom, "sanhédrin", provient du grec ancien "synedrion", qui signifie "siéger en assemblée". Cette institution était d'origine étrangère, d'origine grecque. Selon certaines sources, elle serait apparue en Judée avant la déportation des Judéens à Babylone. Il reste difficile de savoir à quelle période le "sanhédrin" a été mis en place. Il semble plus probable qu'il soit le fruit de la période dite "hellénistique", des Grecs Séleucides. Ce serait donc une époque plus récente que celle de la déportation à Babylone. Après le sanhédrin, la "lunaison" aurait été employée par le judaïsme. Puis, cette religion a réformé cette méthode (au IVème siècle de l'ère chrétienne, selon des sources juives). Ce faisant, le judaïsme se séparait de l'autorité du sanhédrin qui, jusque là, fixait seul le calendrier et les dates de fêtes. L'emploi de la lunaison et d'un calendrier basé sur ce cycle furent adoptés par égarement, par méconnaissance biblique, méconnaissance de son analyse, et probablement à l'imitation d'autres peuples. Que nous apprend la Bible ? L'étude des données textuelles du "déluge" font apparaître que les mois du calendrier étaient tous de 30 jours. → Cette étude est détaillée dans "La Bible Plus Justement", en commentaires de la Genèse, VII, 11 à Genèse, VIII, 14. Cette durée de 30 jours est régulière, pour tous les mois. Elle ne correspond pas aux lunaisons. Toutefois, les lunaisons en étaient peut-être à l'origine. Partant d'une observation de plus de 29 jours (cf. ce qui précède, la "période synodique"), les Israélites auraient peut-être décidé d'employer un calendrier en arrondissant cette durée à 30 jours. Néanmoins, cette hypothèse n'est pas une certitude, et, bien qu'émise, elle n'est pas retenue. Car, les 30 jours du calendrier biblique ont vraisemblablement une autre origine (des explications suivent un peu plus loin, concernant le calendrier égyptien). Si l'origine des 30 jours du calendrier biblique est bien la lunaison, alors le passage de 29 à 30 jours signifierait que les Israélites auraient adopté un autre système, indépendant de la Lune et de son observation. Ceci confirmerait encore qu'aucun calendrier lunaire n'est demandé par la Tora. Car, si un tel calendrier (lunaire) a été employé, il a été abandonné. Or, il n'aurait pu être abandonné s'il enfreignait un commandement. Quoi qu'il en soit de l'origine des 30 jours du calendrier biblique, aucun calendrier lunaire n'est demandé par la Tora. Il reste cependant une inconnue. Douze mois de 30 jours donnent 12 X 30 = 360 jours. Ce nombre est plus court que celui d'une année (environ 365 jours), soit un cycle de la Terre autour du Soleil. Chaque année d'un calendrier de 360 jours serait trop courte d'environ 5 jours. Six années d'un tel calendrier seraient trop courtes d'environ un mois (6 ans X 5 jours manquants par an = 30 jours manquants). Comment alors se faisait la synchronisation avec le calendrier solaire et le printemps ? Cette question n'a pas encore trouvé de réponse biblique. L'hypothèse suivante peut être émise. Les Égyptiens avaient d'importantes connaissances astronomiques et connaissaient l'année de 365 jours. Selon certaines sources, ce nombre serait mentionné sur un papyrus dit "papyrus Rhind", du nom d'un de ses acquéreurs. Ce document serait du XVIè siècle avant l'ère chrétienne, et mentionnerait être une copie d'une version plus ancienne de trois siècles. Cette durée de 365 jours aurait donc été connue des Égyptiens dix-neuf siècles avant l'ère chrétienne, voire encore plus tôt. De même que les Israélites, les Égyptiens avaient des mois de 30 jours. Et, comme les Israélites, ces mois étaient au nombre de douze par an. Ces douze mois du calendrier égyptien étaient répartis en trois saisons de quatre mois. De plus, le calendrier égyptien employait des jours additionnels au nombre de 5 ou 6 par an. Ces 5 ou 6 jours, appelés "jours épagomènes", s'ajoutaient aux 360 autres afin de faire correspondre le calendrier au cycle astronomique (12 mois X 30 jours = 360 jours + 5 ou 6 jours épagomènes = 365 ou 366 jours). Néanmoins, bien que les mois de 30 jours et le nombre de 12 mois par an soient communs aux calendriers égyptien et israélite, les trois saisons du calendrier égyptien n'auraient pas été employées par les Israélites. N'étaient pas employés, non plus, les jours additionnels (épagomènes). Car, cet ajustement n'est pas retrouvé dans la Tora (Pentateuque). L'analyse des dates dans le récit du déluge permet d'écarter l'emploi de ces jours additionnels par les Israélites. → Cette analyse est détaillée dans "La Bible Plus Justement", en commentaires de la Genèse, VII, 11 à Genèse, VIII, 14. Ainsi, reste encore inconnue la méthode employée par les israélites pour synchroniser l'année de 360 jours avec le cycle réel astronomique (environ 365,2422 jour, ainsi évaluée en l'an 2000 de l'ère chrétienne, pour une année dite "solaire", parfois dite "tropique" ou encore "équinoxiale", à distinguer de la période de révolution de la Terre qui est d'environ 365,2564 jours). Dans le judaïsme et auparavant : Avant l'essor du judaïsme, le sanhédrin (cf. ci-avant) décidait du calendrier. Plutôt que des jours additionnels, le sanhédrin a employé un mois supplémentaire dit "embolismique". Ce mois supplémentaire n'était pas ajouté tous les ans, mais parfois seulement, donnant des années de treize mois dites "années embolismiques" (du fait d'avoir un "mois embolismique"). Ces années ne revenaient pas à fréquence régulière. Elles étaient déterminées au jugé, par le sanhédrin, à l'observation de la nature. Ainsi, lorsque le printemps semblait encore loin aux yeux du sanhédrin, un mois supplémentaire (dit "embolismique") était décrété. Ce principe, de mois supplémentaire certaines années, a été conservé jusqu'à nos jours par le judaïsme (en toutes ses branches y compris le karaïsme qui est un judaïsme non rabbinique).
NB :
- Le judaïsme
rabbinique a modifié son calendrier au IVème siècle de l'ère
chrétienne selon des sources juives, au IXème siècle de l'ère
chrétienne selon d'autres sources. Le judaïsme a ainsi adopté un calendrier dont
les années embolismiques (comprenant un mois embolismique)
reviennent de manière régulière, et sont ainsi connues à
l'avance.Ce calendrier juif n'observe pas visuellement la Lune, mais il est plus ou moins basé sur son cycle ("période synodique"). Les mois de ce calendrier juif (rabbinique) comptent parfois 29 jours, parfois 30. Les mois tentent donc de correspondre au cycle lunaire, sans qu'il soit suivi des yeux. Ce calendrier est donc basé sur la Lune, tout en ayant abandonné son observation pour plus de régularité et se passer de l'observer. Ce calendrier juif a aussi été élaboré pour se rapprocher d'un calendrier solaire. Ainsi, ce système est dit "luni-solaire" (parfois orthographié "lunisolaire"). - Le judaïsme karaïte, farouche opposant au judaïsme rabbinique depuis des siècles (une opposition qui semble s'amoindrir de nos jours), a conservé la méthode du sanhédrin, soit l'observation de la Lune. Pour se synchroniser au cycle solaire, le judaïsme karaïte a aussi conservé l'observation de la nature afin de prendre une décision au jugé, un jugement parfois unilatéral sur l'opinion d'un seul homme. Cette observation de la nature, qui se faisait sur les végétaux et les animaux à l'époque du sanhédrin, s'est focalisée de nos jours sur la maturité de l'orge, pour la majeure partie des communautés karaïtes (celles-ci sont réparties en Israël et aux États Unis d'Amérique, mais la maturité de l'orge s'observe en Israël uniquement). Aucune des méthodes employées par le judaïsme (rabbinique ou karaïte) ne correspond à la Tora. Selon les données bibliques, les Israélites n'observaient pas la Lune, mais se synchronisaient au cycle annuel d'une manière que la Bible ne rapporte pas explicitement. La perte de ces connaissances est probablement l'un des facteurs ayant conduit aux méthodes adoptées par le sanhédrin, puis par le judaïsme (observation lunaire, mois lunaires, années embolismiques, calendrier luni-solaire). Le calendrier lunaire employé par le sanhédrin, et ensuite par le judaïsme, trouve sans doute son origine à Babylone, où les Judéens ont été déportés, ont reçu l'influence de cette civilisation, tout en perdant des connaissances de leur propre civilisation. L'influence babylonienne a laissé des traces jusque dans le calendrier juif employé de nos jours. En effet, les noms des mois du calendrier juif rabbinique, encore employé par l'actuel état d'Israël, sont des noms en akkadien, un dialecte babylonien. Le calendrier juif lunaire, devenu ensuite luni-solaire, n'est sans doute que le prolongement de l'influence babylonienne dont les traces indéniables sont encore présentes de nos jours. En outre, le calendrier juif est dit à tort "hébraïque". En fait, il n'est ni juif, ni hébraïque, ni israélite, mais babylonien, avec un aménagement afin de le rendre luni-solaire et sans devoir observer la Lune. Des défenseurs d'un calendrier lunaire ou luni-solaire rétorqueraient peut-être, et obstinément, que la Tora parle de חדשים "h'odashim". Ce mot hébreu est parfois traduit par "mois", et par "néoménies" (du latin "neomenia", "nouvelle lune") dans les Bibles. Concernant la traduction, c'est un problème de mauvaise compréhension, dont une cause est la transmission orale, qui a été déformée par les croyances populaires (qui pensent à la Lune), et elles-mêmes déformées par le judaïsme qui s'est obstiné à employer un calendrier luni-solaire. Concernant le fond, la Tora fait mention de חדש "hodesh" communément traduit par "mois" (au singulier). Elle parle aussi de חדשים "hodashim" communément traduit par "mois" (au pluriel). Littéralement, ces mots ont pour sens le "renouveau" (חדש). Malheureusement, dans les esprits (les croyances populaires, le judaïsme) ce "renouveau" a été associé à celui de la Lune ("nouvelle lune"). Or, il ne faut confondre les mots חדש "hodesh" (mois) ou חדש "hadash" (nouveau, renouveau) avec le mot ירח "yaréah" signifiant "Lune". Ce renouveau, dont il est question, n'est pas forcément lié au cycle lunaire. Les mots חדש "hodesh" "mois" et ירח "yaréah" "Lune" sont des mots bien distincts. Le renouveau dont il est question est simplement celui d'un nouveau mois, à distinguer d'une "nouvelle lune". Lorsque la Tora veut parler du temps d'une lune, elle emploie le mot ירח "yaréah" "Lune". C'est le cas en livre de l'Exode, chapitre II, verset 2 : ותהר האשה ותלד בן ותרא אתו כי טוב הוא ותצפנהו שלשה ירחים "La femme conçut et enfanta un fils. Elle le regarda, car il était bon, et elle le dissimula durant trois lunes." Il s'agit là de la mère de Moïse et de Moïse. Ce passage ne parle pas de trois חדשים "h'odashim" "mois", mais de trois ירחים "yéra'him" "lunes". Un mois n'est pas une lune. Néanmoins, et pour rappels : Il est possible que le cycle lunaire ait été employé par les Israélites à une époque lointaine passée, et qu'il soit à l'origine du mot חדש "hodesh" "mois". Mais, ce n'est pas une certitude. Il n'y a pas de trace biblique pour l'indiquer. Si toutefois il en a été ainsi, le cycle lunaire fut abandonné par les Israélites (cf. explications qui précèdent). La Tora demande des célébrations en correspondance avec le cycle des saisons. Selon les données de la Tora, les mois étaient tous de trente jours (cf. explications qui précèdent). Dans l'israélisme L'israélisme, la religion d'Israël, n'emploie pas de calendrier lunaire, de même que les Israélites de la Tora n'en employaient pas (cf. explications qui précèdent). Un jour nous retrouverons peut-être la méthode qu'employaient les Israélites pour se synchroniser avec le cycle astronomique, les saisons, le printemps. Cependant, quelle que fut cette méthode, par un mois embolismique ou par des jours épagomènes, la Tora n'exprime aucun commandement pour une méthode. Aussi, il n'y a pas de commandement qui obligerait à compter des mois de trente jours. Reformulation et résumé : - Les mois bibliques étaient de trente jours, mais ce n'est pas un commandement. Ce nombre (360) imposerait d'ajouter soit des jours épagomènes (5 jours par an, parfois 6 jours), soit un mois embolismique certaines années (un 13ème mois de trente jour). Dans le cas d'un mois embolismique, la synchronisation se ferait tous les six ans (car environ 5 jours manqueraient aux années sans embolisme, jusqu'à la 6ème année comprise, ce qui ferait 5 jours X 6 ans = 30 jours sur une période de 6 ans). Ainsi, un mois embolismique de 30 jours devrait être employé tous les six ans. Mais, ce décalage pris chaque année par rapport au réel cycle astronomique est trop important. Il y aurait davantage d'années trop courtes que d'années synchronisées. C'est le cas des calendriers juifs, karaïte et rabbinique, qui n'attendent pas 6 ans parce que certains de leurs mois sont de 29 jours, mais ils cumulent un décalage d'un mois qui se régularise par un mois embolismique. En plus d'un mois embolismique de 30 jours, il faudrait encore tenir compte d'un jour supplémentaire tous les quatre ans, puisqu'une année est d'environ 365,25 jours (décimales arrondies à1/4 pour faciliter le raisonnement). Ceci imposerait un mois de 31 jours tous les quatre ans (environ). Compte tenu de ces éléments, et surtout du décalage (jusqu'à un mois) beaucoup trop important, la méthode de synchronisation par un mois embolismique est rejetée par l'israélisme. C'est en tenant compte de ces données qu'un calendrier israéliste a été élaboré. La méthode retenue est celle des jours épagomènes, mais en les répartissant avec régularité, améliorant ainsi le calendrier grégorien. Le calendrier israéliste - Un calendrier dit "solaire" doit être employé, devant se baser sur les connaissances astronomiques les plus modernes, celles-ci devant être les plus justes. - Compte tenu de connaissances contemporaines, ce calendrier du type "solaire" doit conduire à un compte de 365 jours par an, et certaines années à 366 jours par an, afin de le synchroniser à la réalité astronomique (et sans avoir d'année de 365 jours + une fraction de jour). - Le temps d'une année à retenir doit être celui qui produit les saisons, soit un an = environ 365,2422 jours pour une année dite "tropique", dite aussi "équinoxiale", ou encore "solaire" (à distinguer de la période de révolution de la Terre, soit un an = environ 365,2564 jours). - Le fait que le calendrier dit "grégorien" soit d'origine chrétienne n'est pas une raison pour le rejeter. Qu'il ait été élaboré par le christianisme ne change rien à l'orbite de la Terre autour du Soleil, ni à son année dite "solaire" ("équinoxiale"), ni à sa "période de révolution". - La méthode employée par le calendrier grégorien pour s'ajuster aux astres par une année bissextile tous les quatre ans n'est pas, non plus, à rejeter. A l'époque biblique, les Israélites ont laissé les mois "lunaires" pour des mois de 30 jours. Les Israélites de cette époque se sont montrés modernes en se séparant d'une méthode ancienne (basée sur le cycle lunaire, avec observation, que pratiquaient d'autres peuples de la région). Les Israélites ont adopté une méthode plus régulière (douze mois de 30 jours), sans observation de la Lune, et qui tenait compte des connaissances de leur époque. Comme les Israélites de l'époque biblique nous devons tenir compte des connaissances actuelles et nous montrer aussi modernes en matière de sciences. - Les mois de 31 jours sont regroupés en fin d'année. - Durant une année de 365 jours, la répartition des mois et de leurs jours est ainsi :
- Certaines années, lorsque nécessaire pour s'ajuster aux astres, un jour supplémentaire est ajouté au septième mois, l'amenant ainsi à 31 jours, ce qui donc amène cette année à 366 jours. - Durant une année de 366 jours, la répartition des mois et de leurs jours est ainsi :
- Le premier mois est celui du printemps, tel que l'indique le livre de l'Exode, chapitre XII, verset 2. En résumé de cette caractéristique : Jour de l'équinoxe (selon les années, le 19, 20 ou 21 mars du calendrier grégorien) = 1er jour du premier mois du calendrier israéliste. Il doit en être ainsi chaque année. Ainsi, les années se comptent d'un automne à l'autre (même le judaïsme a conservé ce principe sans le corrompre. Il n'en est pas ainsi dans les religions chrétiennes).
Important : le calendrier israéliste s'ajustant chaque année à l'équinoxe, la fréquence de ses années bissextiles n'est pas la même que dans le calendrier grégorien. De plus, l'heure de l'équinoxe doit être prise en compte.
Le calendrier d’Israël ne change pas de jour à minuit comme le calendrier grégorien. Ainsi, s’il fait nuit en Israël à l’heure de l’équinoxe, la date est alors celle du jour à venir.
Ces éléments influencent la fréquence des années bissextiles qui ne seront donc pas forcément tous les quatre ans comme dans le calendrier grégorien.
- La prévision des équinoxes est du rôle des astronomes et des observatoires astronomiques. Ce sont ces hommes et institutions de science qui ont pour mission de dresser des tables et éphémérides astronomiques. C'est aussi à ces hommes et institutions de science d'indiquer, par leurs tables ou d'autres moyens, si le septième mois doit être de 30 ou 31 jours, pour des raisons ordinaires d'équinoxe, ou pour une quelconque autre raison extraordinaire (par exemple, un ajustement supplémentaire au fil du temps, des décennies, siècles, etc.). Le septième mois est celui qui permet l'insertion d'une variable d'ajustement, soit un jour de plus ou non, selon les années. - Le calendrier israéliste ne cherche pas à se synchroniser avec l'équinoxe d'automne (appelé aussi "équinoxe de septembre"). Car, le seul commandement de la Tora porte sur le printemps, et aucun commandement ne porte sur l'équinoxe d'automne. Il en est de même concernant les solstices, celui d'été (appelé aussi "solstice de juin") et celui d'hiver (appelé aussi "solstice de décembre"). Aucun commandement ne porte sur les solstices. Synchroniser à la fois les deux équinoxes avec les fêtes ne se peut. Car, ce n'est pas demandé par la Tora. En outre, quelle fête d'automne devrait correspondre au solstice d'automne ? Pour rappel : la Tora ne demande pas de synchronisation à l'automne. De plus, la régularité des mois de 30 ou 31 jours ne permet pas de suivre les deux équinoxes qui, eux, ne sont pas à intervalles réguliers : l'équinoxe d'automne se fait 187 jours (environ) après celui de printemps. Puis, l'équinoxe de printemps se fait 178 jours (environ) après celui d'automne. (187+178=365). L'intervalle de temps d'un équinoxe à l'autre n'est pas régulier, parce que la vitesse de la Terre n'est pas constamment la même durant son cycle autour du Soleil (se référer en astronomie aux dites "lois de Kepler" du nom de l'astronome Johannes Kepler, 1571-1630 de l'ère chrétienne). Il n'est donc pas possible d'avoir des mois réguliers, mais un cycle qui n'est pas régulier toute l'année. Pour rappel : l'analyse des données bibliques du déluge ont permis de comprendre que les mois bibliques sont réguliers, et de trente jours (Cette étude est détaillée dans "La Bible Plus Justement", en commentaires de la Genèse, VII, 11 à Genèse, VIII, 14). En résumé, il est impossible de faire coïncider les mois, les fêtes, les deux équinoxes et les deux solstices, et le tout avec des intervalles réguliers. Cependant, un calendrier peut indiquer les dates des deux solstices, de même que les dates des deux équinoxes. Les prévoir relève du rôle des observatoires et de leurs tables astronomiques. Ce sont ci-dessus les principales caractéristiques du calendrier d'Israël, conformément à la Tora, sans tenir compte de la Lune, ni de l'influence de calendriers étrangers à la Tora basés sur la Lune et son cycle autour de la Terre. - Par rapport au calendrier juif rabbinique, ce nouveau calendrier israéliste ne prend pas un décalage d'un mois entier avant de s'ajuster comme un calendrier solaire (car, les calendriers juifs, karaïtes et rabbiniques sont dits "luni-solaire", pour employer le cycle lunaire, mais en se synchronisant au cycle solaire). - Par rapport au calendrier grégorien, ce nouveau calendrier israéliste est aussi exempt des bases idolâtres présentes dans le calendrier grégorien. Car, ce dernier s'est établi sur d'anciennes fêtes idolâtres qui célébraient le solstice d'hiver. Le calendrier grégorien a pris la place de ces célébrations, tout en maintenant le moment de l'année en lequel elles étaient fêtées. C'est pourquoi le début de l'an est en hiver dans le calendrier grégorien. De plus, les mois de 31 jours sont regroupés en seconde partie d'année. Ce positionnement évite de s'interroger, en comptant sur sa main (entre autres techniques outre la mémorisation) pour savoir si un mois fait 30 ou 31 jours. Enfin, le nouveau calendrier israéliste recommençant chaque année à l'équinoxe (le 1er jour du premier mois étant celui de l'équinoxe de printemps de l'hémisphère nord), ce calendrier ne prend ni avance ni retard, tout en permettant de connaître plusieurs années à l'avance la durée du septième mois (30 jours, ou 31 jours s'il faut une année de 366 jours pour s'ajuster). Ce nouveau calendrier israéliste pourrait aussi remplacer le calendrier grégorien, y compris dans le monde (dans les états qui emploient le calendrier grégorien). Car, ce nouveau calendrier a les mêmes avantages, sans les inconvénients du calendrier grégorien, notamment l'inconvénient de l'exception du mois de février, plus court, voire trop court pour certains services administratifs qui doivent tenir des délais plus pressants que lors des autres mois (jusqu'à 3 jours de travail en moins en février). Ce nouveau calendrier existe. Un lien se trouve vers le début de cette page internet (avant le résumé "en quelques mots"). La comparaison des années du calendrier israéliste permet de constater sa régularité, et celle des dates des fêtes israélites (régularité par rapport à l'équinoxe, et régularité par rapport au calendrier grégorien), alors que les calendriers juifs, karaïte et rabbinique, attendaient de cumuler une erreur d'un mois environ pour ensuite se régulariser en employant un mois embolismique. Calendrier grégorien et calendrier israéliste ont en commun de mêmes versets et commandements de la Tora (Pentateuque) (cf. références ci-avant). Une volonté d'y correspondre au mieux est aussi commune aux deux calendriers. Les mêmes bases et données astronomiques sont également communes aux deux calendriers. Ils aboutissent donc tous deux à des résultats très semblables. Mais, le calendrier israéliste a les aménagements et avantages cités ci-avant, et correspond davantage à la Tora pour le compte des mois depuis le printemps, et le compte des années depuis la fête israélite de Soukott (alors que le calendrier grégorien change d'année en hiver, ce qui ne correspond à rien dans la Tora, mais correspond à d'antiques fêtes idolâtres).
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Autres calendriers (à ne pas suivre) Le nombre de 364 jours (du calendrier des livres d'Hénoch et des Jubilés) ne correspond à aucun des nombres "lunaires" ci-dessus. Ces livres et calendrier n'ont jamais prétendu tenir un calendrier lunaire, mais solaire uniquement. L'inventeur ou les inventeurs de ce calendrier de 364 jours se seraient attachés à des semaines pleines (52 semaines de sept jours). En procédant ainsi, un avantage aurait été recherché ou trouvé, et adopté : tous les ans les dates sont toujours au même jour de la semaine (le début de l'an est toujours le même jour de la semaine, et ainsi de suite, de même que pour les fêtes, dont les dates sont toujours au même jour de la semaine, pour chaque fête sauf pour le jour de Shavouhott qui n'a pas de date fixe dans la Tora). Il n'y a aucune raison de figer les dates aux mêmes jours de la semaine. Une année ne peut se diviser par 7 (jours d'une semaine) comme dans ce calendrier de 364 jours. Une année dure 365 ou 366 jours (sans fractionner un jour), ce qui ne peut ramener chaque année une même date au même jour de la semaine. Les mois de ce calendrier étaient de 30 ou 31 jours, en des trimestres comptant deux mois de 30 jours et un mois de 31 jours. Au total il y avait donc 8 mois de 30 jours, soit 8X30=240 jours + 4 mois de 31 jours, soit 4X31=124, donc au total 240+124=364 jours. (Reformulation : au total de l'année quatre mois de 31 jours, pour quatre trimestres, soit 4 trimestres de 91 jours (30+30+31=91), => 4X91=364). L'année de 364 jours étant plus courte que la réalité, une méthode devait probablement être employée pour l'ajuster à la réalité saisonnière (sans quoi le printemps calendaire se serait retrouvé en hiver, etc. Tout se serait retrouvé décalé au fil des ans et décennies). Cependant, la méthode d'ajustement employée reste inconnue. La méthode d'insertion d'un mois, comme dans le calendrier juif et celui du sanhédrin, aurait faussé totalement la volonté d'aligner les dates aux mêmes jours de la semaine. Cette observation conduirait à penser que ce calendrier n'aurait pas été utilisé longtemps, voire pas du tout. Car, en cas d'insertion d'une journée (lors d'une année bissextile), ou d'un mois (embolismique), les dates du calendrier n'auraient plus été en correspondance avec le jour de la semaine souhaité (le début de l'an n'aurait plus été au quatrième jour de la semaine, etc.). Une autre question se pose. En cas de mois supplémentaire, aurait-il été de 30 ou 31 jours ? Cette question posée est peut-être à écarter. Car, dans un système tel que celui de ce calendrier de 364 jours, une seule possibilité aurait permis de ne pas décaler les dates et les jours de la semaine : c'est l'insertion d'une semaine supplémentaire. Dans ce cas, l'année de 364 jours aurait été amenée à 364 + 7 = 371 jours. Cette volonté n'est pas impossible, car cette valeur correspond à une forme d'interprétation biblique (appelé "guématria" ou "guématrie", lire la Bible Plus Justement). Le judaïsme, dès cette époque et jusqu'à nos jours, a toujours été en recherche de mysticisme. La "guématrie" fait partie des égarements mystiques du judaïsme, et ce nombre (371) a pu être choisi pour donner un semblant de caractère divin à ce calendrier (car ce nombre correspond en "guématria" à l'addition des valeurs numériques de noms divins, 314+31+26=371 ou 314+26+18+13=371 ou 345+26=371). Cependant, ce calendrier et le choix de ce nombre de jours (364 ou 371) ne serait que le résultat d'une volonté humaine sans aucun caractère divin, car Dieu n'a rien demandé de tel. Le nombre de 371 n'est pas le seul à avoir une importance aux yeux des adeptes d'ésotérisme et autres inventions de l'esprit humain. Le nombre 52 a aussi une importance, et lui aussi parce que ce nombre correspond en "guématria" à l'addition ou la multiplication de noms divins (26+26=52 ; 26X2=52 ; 13X4=52). Le chiffre 7 (comme les jours de la semaine) revêt aussi une importance aux yeux de ces adeptes, qui lui accordent une sorte de "sainteté" et d'autres qualités que l'imagination interminable peut trouver. En multipliant 52 (cf. ci-dessus) par 7 (cf-ci-dessus), le produit donne 52X7=364, soit un multiple de 7 et de 52. Pour obtenir ce nombre, 364, il faut aussi passer par des mois de 31 jours. Comme les précédents, le nombre 31 aussi correspond en "guématria" à un nom divin (dont la valeur numérique est de 31), ou à l'addition de deux noms divins dont les valeurs numériques sont 13 et 18 (13+18=31). C'est vraisemblablement à ces valeurs qu'à voulu correspondre ce calendrier. Il s'est attaché à cet égarement, plutôt qu'à se conformer à la volonté divine qui demande de respecter la saisonnalité. Dans ce calendrier est donc retrouvée une mystique bien connue dans le judaïsme. Cet ésotérisme se trouve en ce calendrier de l'époque antique, et cet ésotérisme s'est perpétué jusqu'à nos jours, dans le judaïsme d'aujourd'hui (ce fait a ainsi permis de décoder ce qui fut voulu dans ce calendrier de 364 jours). Dans tous les cas, encore une fois : ce calendrier de 364 jours (et peut-être 371) ne correspond à rien, ni à la Tora, ni à une année, ni à la volonté divine. Autres aspects du calendrier des livres d'Hénoch et des Jubilés - Commencer l'année à partir de la création des astres est une négation de la création qui précède celle les astres. La Création n'a pas commencé avec les astres. Qui souhaite révérer la Création dans son calendrier devrait commencer l'année au premier jour de la Création (pas au quatrième). - Dans un cycle de plusieurs années, la création qui précède celle des astres est donc placée en fin d'année. Qui a inventé ce calendrier aurait probablement eu un raisonnement "retourné" en plaçant ainsi le début de la Création à la fin de l'année précédente. En conclusion Pour la plupart des religions judéo-chrétiennes, leurs dirigeants et exégètes, ces livres d'Hénoch et des Jubilés seraient le fruit de sectes juives. Ces écrits cumulent donc d'être juifs, et sectaires en plus, sectaires à l'intérieur même du judaïsme. Pour rappel, la conclusion s'impose : il n'y a aucune raison de retenir ce calendrier. Quant aux écrits composant ces livres, outre le calendrier, ces écrits restent néanmoins une source d'études en différents domaines : linguistique, grammaire, éléments d'histoire, etc. - Retour au sommaire - |
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