Fêtes israélites du septième mois
(noms populaires : roch achana, kipour, soukote, chemini atsérèt, simha tora)
Ces extraits sont issus d'un vaste travail sur les commandements (en plus du livre "La Bible Plus Justement").
Il est important de lire les références bibliques citées, sans quoi rien de bon ne peut être compris.
Les études qui suivent ne sont pas finalisées. Elles ne le pourraient sans les manuscrits originaux légués par Moïse, voire d'autres complétant les siens. Malheureusement, l'humanité ne dispose aujourd'hui que de copies ou versions plus ou moins incomplètes et susceptibles d'erreurs.
Les buts recherchés sont le rétablissement d'une connaissance plus juste de la religion d'Israël ou israélisme, et une mise en pratique plus juste de ce qu'elle demande.

En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot.

Concernant l'ensemble du site et ce qu'il diffuse : © Copyright Hervé Taïeb 1996-2024. Tous droits réservés à l'auteur. La reproduction, la traduction, l'utilisation des idées, intégralement ou partiellement, sont interdites.
Aux plagiaires pilleurs d'idées, fruit du travail des autres : merci de vous en abstenir.



Derniers apports à cette page : août 2019
Dernière mise à jour (dates des fêtes) : mars 2024

ATTENTION
Les dates indiquées ici ne sont pas celles du judaïsme. Ce ne sont ni les dates du judaïsme rabbinique, ni les dates du judaïsme karaïte. Car, les calendriers juifs (rabbinique et karaïte) ne correspondent pas à la Tora (des explications et des liens sont dans le développement ci-dessous).
Les dates indiquées ici sont celles du calendrier israéliste, qui correspond à la Tora. Pour davantage d'explications sur ce calendrier : cliquez ici.

Cliquez ici pour télécharger le calendrier israéliste ans 6-7 (2024-2025)
Cliquez ici pour télécharger le calendrier israéliste ans 7-8 (2025-2026)
Cliquez ici pour des explications sur le calendrier israéliste



Sommaire de cette page internet :
- Avant propos pour bien comprendre ce site -
- Autres informations nécessaires à l'étude -
- Dates des fêtes de l'an 2024 -
(an 2024 du calendrier grégorien, dit aussi "calendrier civil")

Versets bibliques et Explications :
- יום זכרון תרועה Yom Zicarone Térouha -
- Entre Yom Zicarone Térouha et Yom Akipourim -
- יום הכפרים Yom Akipourim -
- חג הסכת Hag Assoukote -
- יום העצרת Yom Ahatsérèt -

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Avant propos, pour bien comprendre ce site

Cette page traite de trois fêtes israélites. Elles sont communément appelées :
- Roch achana (ce n'est pas son vrai nom, lire ce qui suit)
- Yom kipour (kipour ou kippour)
- Soukote (soukott, soucote, souccote, etc.)
Concernant la première, le judaïsme l'appelle "roch achana". Cette appellation n'existe pas dans la Tora. D'autres explications suivent, pour cette fête et les autres. Pour comprendre :
Il faut savoir que le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais prétend l'être. Cette situation dure depuis des siècles, du fait de l'égarement populaire, l'ignorance et la crédulité. L'endoctrinement fait par le judaïsme et la confiance aveugle de la population ont perpétué cette situation invraisemblable.
Le judaïsme ne respecte pas la Tora. C'est une religion dérivée de celle d'Israël.

L'israélisme est la religion d'Israël. L'israélisme se conforme à la Tora.
Pour l'israélisme les noms de ces fêtes sont ceux donnés par la Tora. Ces noms sont :
יום זכרון תרועה - yom zicarone térouha,
יום הכפרים - yom akipourim,
חג הסכות - hag assoukote,
יום העצרת - yom ahatsérèt

Le judaïsme (religion rabbinique, dérivée de celle d'Israël), appelle ces fêtes :
- "Roch achana" (ou "rosh ashana" et d'autres orthographes).
Cette date est prétendue être celle du "nouvel an" par le judaïsme. C'est le sens des mots "roch achana", soit "début de l'an" (littéralement : "tête de l'an"). Or, la Tora n'indique nulle part que ce jour serait le premier de l'année (ou le premier jour d'un nouvel an).
C'est la fête de חג הסכות hag assoukote qui marque le début de l'année (les explication sont ci-dessous, dans l'étude de cette fête).
Le judaïsme a complètement écarté l'appellation de la Tora, יום זכרון תרועה yom zicarone térouha, pour la remplacer par la sienne, ראש השנה "rosh ashana", qui est fausse et pure invention.

- "Kipour" ou "yom kipour" (s'écrit aussi "kippour"), parfois appelé "grand pardon" dans la francophonie. L'appellation de la Tora, יום הכפרים yom akipourim, est parfois employée par le judaïsme.

- "Soukote" ("soukot", "sukkot", etc.). Elle est appelée aussi fête des tentes, fêtes des cabanes, fête des huttes.
L'appellation de la Tora, חג הסכות hag assoukote, est rarement employée, voire jamais, par les Juifs et le judaïsme.
Le judéo-arabe nomme parfois cette fête "sheuka", de l'hébreu סוכה "souka" (singulier de סוכות "soukote" qui signifie "cabanes").

- "Chémini atsérèt" ("chemini atseret", "chemini aatsereth", etc.). Dans le judaïsme cette appellation est parfois confondue ou amalgamée avec une autre, nommée שמחה תורה "sim'ha Tora" par le judaïsme. Cette dernière appellation, שמחה תורה "sim'ha Tora", n'existe pas dans la Tora.
"Chémini" veut dire "huitième", parce que ce jour fait suite aux sept jours de la fête de "hag assoukote". Mais, ce n'est pas un "huitième jour" de la fête de "hag assoukote". La fête de "hag assoukote" dure sept jours, pas huit. Aussitôt après "hag assoukote", il y a "yom ahatsérèt" qui est un jour à part, un jour en soi. Ce n'est pas un huitième jour, bien que dans la Tora ce terme, "huitième" apparaisse (Lévitique, XXIII, 36). "Huitième" est employé en indication temporelle, c'est le huitième jour en comptant depuis le 15 du mois (Lévitique, XXIII, 34). C'est une indication temporelle, mais pas le nom de cette solennité, ni un "huitième jour de hag assoukote".
De plus, pour une partie des Juifs, le judaïsme a inventé un neuvième jour, un doublement de celui appelé "chémini" "huitième" par le judaïsme. Or, il n'existe pas de "neuvième" jour de fête. La Tora ne demande pas de "doublement", comme l'a inventé le judaïsme.

Cette page web n'emploie pas les appellations du judaïsme, mais  rétablit et emploie les appellations de la Tora.

Pour rappel : l'israélisme ne suit pas les calendriers juifs (ni celui rabbinique, ni celui karaïte. Le karaïsme est une branche non rabbinique du judaïsme). Car, les calendriers juifs tiennent compte de la Lune. Or, la Tora ne le demande pas.
Les dates de fêtes indiquées en cette page ne sont donc pas celles du judaïsme, mais celles de l'israélisme (la religion d'Israël).
L'israélisme suit la Tora, et suit son propre calendrier. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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Autres informations et rappels nécessaires à l'étude :

- Cette page web ramène aux sources bibliques, hélas oubliées ou malmenées par le judaïsme.

- Le judaïsme a donné des noms aux mois, mais la Tora ne le fait pas. La Tora parle, par exemple, du premier mois, du second, du troisième, etc.

- Les fêtes qui sont le sujet de cette étude sont toutes dans le septième mois du calendrier d'Israël. Il n'y a pas de désaccord sur ce point. C'est le septième mois pour l'israélisme et pour le judaïsme.
Une croyance populaire pense que c'est le premier mois de l'année. Cette croyance est fausse.

- Cette croyance populaire s'est ainsi établie parce que le judaïsme prétend que l'année débute avec ce mois. Ainsi, le judaïsme a appelé ce jour "rosh ashana", soit "début de l'an". Or, cette appellation n'existe pas dans la Tora. Ce n'est pas le début de l'an, les explications sont dans cette page internet.

- Le calendrier juif ne correspond pas à la Tora. Pour plus d'explications cliquez ici.

- Le calendrier juif a nommé תשרי "tichri" ce septième mois. Ce nom n'existe pas dans la Tora. La Tora parle de "septième mois".

- Ce sera l'an 5784 du calendrier juif. L'israélisme ne partage pas ce nombre d'années.

- Le nombre d'années, donnant un total de 5784 ans (selon le judaïsme), n'a pas été compté d'année en année depuis son début, mais a été calculé sur des bases douteuses et en remontant le temps.

- Le calendrier juif prétend qu'il s'agit de 5784 ans depuis la création du monde. C'est ridicule.

- Les noms des fêtes mentionnées dans cette page sont ceux de la Tora. Par exemple, la fête appelée à tort "rosh ashana" par le judaïsme est en réalité appelée יום זכרון תרועה Yom Zicarone Térouha par la Tora.

- Les jours de fêtes, appelés aussi "solennités", doivent être chômés. Il ne faut y faire aucune "fabrication" (ce sujet est développé en cette étude : cliquez ici ).

- De nombreuses communautés juives (religion non conforme à la Tora) se rendent au cimetière le jour qui précède celui appelé "rosh ashana" par le judaïsme. Cette coutume ne provient pas de la Tora.
La Tora n'établit aucun culte des morts, ne rend aucun culte aux morts.
Ce qui est pratiqué par le judaïsme est pure invention de cette religion. Cette pratique est un retour du judaïsme vers des cultes extrêmement anciens, idolâtres, tels que ceux pratiqués par les Égyptiens de l'antiquité, en lesquels la mort était exploitée, codifiée, ritualisée, avec une croyance dans un "au-delà" devenu "paradis" dans le judéo-christianisme.

- Le "séder de rosh ashana" (rituel juif de veille de fête) est constitué de pures inventions du judaïsme. Ce "séder" n'a pas été demandé par Dieu. Ce "séder" n'existe pas dans la Tora. Seul le judaïsme l'a décidé, l'a inventé, et l'a institué. Il est purement et entièrement rabbinique (la Tora ne connaît pas de rabbin).
Tous les juifs ne pratiquent pas le même "séder", et certains ne le pratiquent pas du tout (selon la branche "ashkénaze" ou "séfarade"). Avant l'invention de ce "séder" par le judaïsme, les Israélites n'en faisaient rien.
Ce "séder" ne doit pas être pratiqué.

- Si l'absence de "séder" laisse un vide qui vous pose problème, remplacez le "séder" par la lecture d'un passage de la Tora.
NB : la lecture d'un ouvrage du judaïsme n'est pas une lecture de Tora. "Lecture de Tora" signifie lecture du Pentateuque soit le חומש "houmach".
Faites la lecture si possible en langue originale, soit l'hébreu. Si l'hébreu ne peut être lu, une traduction fidèle est possible. Si l'hébreu biblique n'est pas une langue comprise, une traduction dans une langue comprise doit être faite.

- Le jour de "rosh ashana" (pour rappel : c'est une appellation rabbinique inventée), certaines communautés juives pratiquent aussi des processions vers un point d'eau (rivière, étang, lac, plan d'eau quelconque, mer, …) afin d'y "jeter leurs péchés". C'est une explication populaire dominante, même si d'autres explications, rabbiniques, peuvent présenter le fait autrement. Selon les communautés, des cailloux sont parfois lancés dans l'eau, symbolisant les péchés (et leur poids). Prières et sonneries de "shofar" (corne de bélier) font aussi partie de ce rite.
De même que le "séder de rosh ashana", ces pratiques, cultes ou rites ne doivent pas être pratiqués. Ils ne sont pas israélites. Ils n'existent pas dans la Tora. Ils sont pures inventions du judaïsme. C'est pourquoi ces processions et rites ne doivent pas être pratiqués.
En outre, la Tora ne demande pas de sonnerie de shofar. Elle demande de sonner des trompettes d'argent faites au temps de Moïse (elles sont aujourd'hui disparues, ce commandement ne peut alors être accompli. Lire l'étude qui suit).

Le judaïsme et les Juifs attendent le messie alors que les inventions et décisions humaines du judaïsme ont écarté et supplanté la Tora et ce que Dieu a demandé.
Aucun messie ne viendra dans le judaïsme, parce que cette religion n'est pas conforme à la Tora. C'est une religion pleine d'inventions, comme dans les centaines de cultes idolâtres inventés, qui ont existé ou existent encore de nos jours.

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Dates des solennités (fêtes) du septième mois du calendrier d'Israël
(et s'il n'y a de miracle, tel un renouveau des interventions divines, qui modifierait ce calendrier)

- יום זכרון תרועה Yom Zicarone Térouha (c'est l'appellation de la Tora. Elle est aussi appelée "Yom Térouha") :
Lundi 16 septembre 2024.
La fête, ou solennité, commence la veille, soit le dimanche 15 septembre 2024 au soir.

- L'appellation ראש השנה "rosh ashana", qui signifie "tête de l'an", "début de l'an", est une appellation rabbinique qui n'existe pas dans la Tora. (Autres orthographes : rosh hashana, rosh hashanah, roch achana, roch hachana, roch-achana, roshachana, parfois aussi rochana ou roshana, etc.)

- Cette fête n'est pas le début de l'année. Le judaïsme le prétend, sans fondement dans la Tora.

- Il n'existe pas de "second jour" de fête, la Tora n'en demande pas. Ce pseudo second jour a été inventé par le judaïsme (qui est une religion rabbinique, non conforme à la Tora).
Un message adressé au groupe Elisrael donne d'autres précisions : cliquez ici


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יום הכפרים yom akipourim (dit aussi יום כפור yom kipour, ou כפור kipour, ou encore "Grand-Pardon" dans la francophonie) :
Mercredi 25 septembre 2024.
La fête, ou solennité, commence la veille, soit le mardi 24 septembre 2024 au soir.

- Le judaïsme n'a pas inventé de "second jour" à cette solennité. Doubler un jour de jeûne aurait été trop impopulaire, sans doute.

- Le jeûne est une invention du judaïsme. La Tora ne demande pas de jeûne. Ce sujet (jeûne) est abordé dans ce qui suit et développé dans une autre page d'étude. Pour cette étude cliquez ici, une autre fenêtre s'ouvrira, ou un autre onglet.


- חג הסכת Soukote (ou hag soucote, hag assoucotte souccote, soucoth, souccoth, soukoth, etc.) : cette fête dure sept jours. Mais, seul le premier jour de fête est une solennité.

Cette fête de sept jours est aussitôt suivie d'une autre fête (ou solennité). Cette fête suivante est nommée par la Tora יום העצרת Yom Ahatsérèt, c'est à dire "jour d'arrêt", parfois traduit par "jour de clôture" dans certaines Bibles.
Le premier jour de Soukote, et le Yom Ahatsérèt (qui suit la fête de Soukote) sont des solennités distinctes.

Premier jour de Soukote :
Lundi 30 septembre 2024.
La fête, ou solennité, commence la veille, soit le dimanche 29 septembre 2024 au soir.
- Il n'existe pas de "second jour de fête", la Tora n'en demande pas. Le "second jour" est une invention du judaïsme (pour une partie des Juifs, ce qui est encore contraire à la Tora qui demande qu'elle soit une, et pour tous).
Rappel : cette fête dure sept jours (la croyance populaire juive lui attribue huit jours, ce qui est faux). Le "huitième jour" de la croyance populaire juive est en réalité une solennité distincte dans la Tora. Elle nommée :

יום העצרת Yom Ahatsérèt :
Lundi 7 octobre 2024.
La fête, ou solennité, commence la veille, soit le dimanche 6 octobre 2024 au soir.

- L'appellation rabbinique de cette fête est "chémini atsérèt" (le judaïsme l'a ainsi nommée. Autres orthographes : shmini atseret, chmini atzeret, etc.).

- Le judaïsme fait faire un "neuvième jour" à une partie de sa population. Or, il n'existe pas de "neuvième jour" dans la Tora. Ce "neuvième jour", appelé dans certaines communautés שמחה תורה "simha Tora" (Thora, Thorah, Torah, etc), est hélas une des innombrables inventions du judaïsme (du rabbinisme).

Les prétendus jours de fêtes décrétés par les rabbins (par le judaïsme) ne doivent pas être observés.
Seul ce qu'a ordonné l'Éternel, rapporté dans la Tora, doit l'être.
En ajoutant des jours que l'Éternel n'a pas demandés, le judaïsme ne respecte pas son Créateur, ni sa Tora.
Revenez à la Tora, vous reviendrez ainsi vers Dieu qui l'attend de vous.

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Aux jours de fêtes demandés par la תורה Tora, aucune מלאכה "fabrication" ne doit être faite.
L’Éternel a créé le monde en six jours, et n'a plus rien créé le septième. C'est pourquoi il nous a demandé, en mémoire de la Création, de ne rien créer, fabriquer ou produire les jours de שבת Shabatt (samedi, septième jour de la semaine) et les jours de fêtes solennelles.
La notion de מלאכה "fabrication" est un important sujet en soi. Vous en trouverez l'étude en cliquant ici .
Pour vous résumer cette étude en quelques mots :
- En ces jours, fabriquer ou produire quelque chose qui n'existait pas avant transgresse l'interdit.
Mais :
- En ces jours, consommer ou utiliser quelque chose qui a été fabriqué ou produit avant ne transgresse pas l'interdit.
Posez-vous alors cette question avant de faire quelque chose :
"Est-ce que je produis ou fabrique quelque chose ?"
Si la réponse est oui, il faut s'en abstenir en ces jours.
Une autre question peut aider à trouver la bonne réponse :
"Est-ce que je consomme ou utilise quelque chose déjà fabriqué ou produit ?"
Si la réponse est "je consomme ou utilise quelque chose déjà fabriqué ou produit", l'interdit n'est pas transgressé.
Ce sont des jours en lesquels on ne fait aucune fabrication/production matérielle (l'étude est nécessaire) (Lien vers l'étude : cliquer ici).

Ces jours doivent être chômés comme un שבת Shabatt (samedi).

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Aux jours de fêtes demandés par la תורה Tora une מקרא קדש "lecture de Sainteté" doit être faite. Vous trouverez l'étude de ce commandement en cliquant ici (שבת Shabatt et fêtes : y faire une מקרא קדש "lecture de Sainteté").

Lecture suggérée :
- Il est recommandé de lire uniquement la Tora (en hébreu : תורה, c'est à dire le חומש "houmach", en français : le Pentateuque).
- L'étude qui suit mentionne pour chaque fête des références de Tora. La lecture de ces références, depuis le début de leur chapitre, voire encore avant, est de circonstance.
- Il est aussi possible d'ouvrir un livre de Tora "au hasard", et ainsi faire lecture du passage qui se présente.
- Il est également possible de feuilleter un livre de Tora, choisir un passage (de circonstances ou non) et d'en faire ainsi une lecture.
- Dans tous les cas, seule une lecture de Tora est recommandée. Aucun autre écrit n'est recommandé. Les écrits rabbiniques (du judaïsme) sont fortement déconseillés.
- Pour rappel : faites lecture si possible en langue originale, soit l'hébreu. Si l'hébreu ne peut être lu, une traduction fidèle est possible. Si l'hébreu n'est pas une langue comprise, une traduction dans une langue comprise doit être faite.
Une lecture en hébreu et une traduction dans une langue comprise est un cas fréquemment nécessaire (cas des personnes sachant lire l'hébreu sans le comprendre).

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Principaux versets de la Tora, dans l'ordre des fêtes



יום זכרון תרועה Yom Zicarone Térouha

Lévitique XXIII 24
...בחדש השביעי באחד לחדש יהיה לכם...
...זכרון תרועה...
"Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous…
une commémoration, par une sonnerie..." (son des trompettes d'argent)

Cette mitsva demande de sonner des trompettes d'argent. Cette précision se trouve en versets Nombres, X, 1-10. Extraits : s'adressant à Moïse, Dieu lui dit, en Nombres, X, 2 :
עשה לך שתי חצוצרת כסף מקשה תעשה
"fais-toi deux trompettes d'argent"
En Nombres, X, 10, Dieu demande d'en sonner :
וביום שמחתכם ובמועדיכם ובראשי חדשכם ותקעתם בחצצרת...
"...et au jour de vos allégresses,
et lors de vos solennités,
et aux débuts de vos mois,
vous sonnerez de ces trompettes."
("aux têtes de vos mois" au pluriel dans le texte)

La Tora ne demande pas de sonner de la corne de bélier (שופר "shofar") comme pratiqué dans le judaïsme. (Pour rappel le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais un dérivé. Ce cas n'est qu'un exemple de dérive, parmi les très nombreuses dérives du judaïsme).

Ces trompettes ont été perdues avec la destruction du Temple et l'exil. Cette mitsva ne peut donc pas être pratiquée à ce jour. Le retour de la manifestation divine, l'expression divine aux prophètes et le rétablissement de la royauté, un ensemble souvent appelé "ère messianique", rétablira peut-être la pratique de ce commandement. Entre temps, il ne faut pas pratiquer une sonnerie que l'Eternel n'a pas demandée.
D'une manière générale, lorsqu'on ne peut pratiquer un commandement, on s'abstient, sans inventer autre chose en remplacement. La religion d'Israël ne s'invente pas. Moïse ne l'a pas inventée, mais l'a instituée suivant les ordres de Dieu.

La commémoration se fait par le son de ces trompettes, comme indiqué en verset Nombres, X, 10 :
והיו לכם לזכרון לפני אלהיכם אני יהוה אלהיכם
"... et elles seront pour vous une commémoration devant votre Dieu, Je suis (Nom propre) votre Dieu."

Le mot תרועה "térouha" signifierait "sonner", comme sonner "en fanfare" (se référer à Nombres, X, 5). Selon ce qui est actuellement connu, il s'agirait de plusieurs sons saccadés, et d'une même note.
Le verset Nombres, X, 10 ordonne aussi une autre sonnerie appelée
תקיע "tékiha" (le verset indique ותקעתם). Selon ce qui est actuellement connu, il s'agirait d'un son prolongé, d'une seule note. Cette sonnerie est ordonnée pour tous les débuts de mois. Il s'agit en Nombres, X, 10, d'une mitsva de plus.
Lors du Yom Zicarone Térouha, deux types de sonneries devraient donc retentir : la
תקיע "tékiha" et la תרועה "térouha".
La תקיע "tékiha" et la תרועה "térouha" sont deux façons de sonner, mais chacune des deux est une תקיע "tékiha", ce qui se traduirait par "sonnerie". Nous le comprenons du verset Nombres, X, 5, qui emploie le verbe conjugué ותקעתם "vous sonnerez" (une תקיע "tékiha") en employant aussi תרועה "térouha" "en fanfare" (traduction difficile).
Nombres, X, 5 :
...ותקעתם תרועה
"Et lorsque vous sonnerez en fanfare..."
La תרועה "térouha" est une תקיע "tékiha", mais d'une différente façon de sonner.

Ce sont exclusivement les כהנים "Cohanim" ou "Prêtres" qui sonnent des trompettes d'argent. Cette précision importante se trouve en Nombres, X, 8 :
ובני אהרן הכהנים יתקעו בחצצרות והיו לכם לחקת עולם לדרתיכם
"Les enfants d'Aaron, les Cohanim, sonneront des trompettes.
Ces lois seront pour vous à jamais pour vos générations."
Dans le judaïsme, n'importe qui peut sonner, et une corne de bélier (שופר "shofar") est employée à la place des trompettes. Le judaïsme ne respecte pas la Tora.

Il est aussi important de rappeler que ce jour n'est pas le début de l'année, contrairement à ce qui est affirmé par le judaïsme. L'année débute avec la fête de Soukote. L'étude de cette fête se trouve sur cette page internet.

De plus, le rituel juif (rabbinique), appelé "sédèr", "sédèr de rosh ashana", ne doit pas être célébré parce qu'il n'est pas demandé par la Tora. Les rabbins l'ont inventé, de leur propre initiative.
En outre, il existe en fait plusieurs rituels, selon si l'on est "Ashkenaze" ou "Séfarade", alors que la Tora précise bien qu'elle est "une" et pour tout Israël. Le judaïsme et les rabbins ont oublié cela aussi.
Faire vivre le rituel juif (rabbinique) est faire vivre leur religion qui supplante la véritable Foi d'Israël.

Deux messages ont été adressés au groupe Elisrael (israélistes & sympatisants) au sujet du rituel juif rabbinique (appelé aussi "séder").
en septembre 2009 et en septembre 2012

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Message adressé au groupe Elisrael en septembre 2009

Chers amis, shalom.
/...
Nous serons dans quelques jours dans le septième mois du calendrier d'Israël. En effet, contrairement aux croyances populaires qui pensent souvent qu'il s'agit du premier mois de l'année, c'est en fait le septième mois (le premier mois de l'année est celui du printemps).
Comme chaque année, vous trouverez des explications en cette page web.
J'aimerais vous recommander encore une fois de ne pas vous livrer aux rituels du judaïsme, ni chez soi, ni à la synagogue. Vous l'avez compris, la création du terme "israélisme" permet de mieux comprendre que le judaïsme est une autre religion que celle d'Israël, une religion rabbinique. La Foi d'Israël ou israélisme ne connaît pas de rabbin.
Concernant la première des trois solennités à venir, le rituel rabbinique de "rosh ashana", appelé parfois "séder de rosh ashana", pratiqué en famille dans les foyers est pure invention. De même, le terme de "rosh ashana", qui signifie "début de l'an", est aussi faux. La Tora ne nomme pas cette fête "rosh ashana", mais "Yom Zicarone Térouha", et le début de l'an n'est pas à cette date.
Les rituels rabbiniques pratiqués dans les foyers lors de "rosh ashana" (appellation rabbinique), sont composés d'influences et de superstitions des pays où les Juifs se sont trouvés en exil.
Ainsi, n'ayant eu les mêmes influences, les Juifs originaires d'Europe n'ont pas le même rituel que ceux originaires d'Afrique du Nord.
Dans le rituel rabbinique d'Afrique du Nord, que je connais mieux, certaines prières ont été inventées pour la consonance de mots étrangers.
- Par exemple, une prière a été inventée, et est faite chaque année dans des milliers de foyers, sur une courge ou un morceau de courge. Ceci parce qu'en Afrique du Nord une courge se dit "krâ". De là, une prière, non en arabe mais en hébreu, a été inventée par le judaïsme (religion rabbinique) parce que "krâ" signifie en hébreu "déchirer". Cette prière, sur une courge, a donc été ainsi inventée pour demander à Dieu de "déchirer", les "mauvais édits" ou "mauvaises résolutions" qui pèsent sur les Juifs.
- Autre exemple, du même genre d'absurdités, une autre prière est faite sur des fèves, parce que fève en Afrique du Nord se dit "foul", et "foul" en hébreu est la racine du verbe "tomber". Le rituel du judaïsme fait donc faire une prière, non en arabe mais en hébreu, sur des fèves à cause de la proximité phonique de mots dont les sens, en arabe et en hébreu, sont pourtant différents.
Dans ce dernier exemple, la prière du judaïsme demande à Dieu de "faire tomber" (chéyiplou, conjugué de la racine "pol" qui peut aussi se prononcer "foul") nos ennemis (ceux qui nous haïssent)".
En ces deux exemples, c'est un peu comme si moi, francophone, j'inventais (par exemple) une prière sur une tomate, à prononcer en hébreu et sous la douche, afin de demander à Dieu de nous "laver de nos impuretés", parce que tomate en français fait penser à "toumate" ("touma" / "toumaténou") "impureté" en hébreu.
Voilà pourquoi je parle d'absurdités. Je ne fais pas plus de commentaire.
L'autre chapitre que celui des consonances de mots est celui des superstitions. En ce chapitre, il y a une aussi une prière faite sur une queue de poisson. Les poissons sont plutôt gratifiants dans les superstitions du judaïsme, totales inventions et contraires à la Tora. On croit, on dit les poissons dénués de "aïne ara" "mauvais oeil", et protecteurs contre le "mauvais oeil". Le mot "khowta", "poisson", est souvent lancé en une sorte de "bravo !", "viva !", ou encore "félicitations !", "félicité !".
Voila donc pourquoi il y a une prière sur un poisson ou une queue de poisson dans le rituel du judaïsme d'Afrique du Nord. Pure superstition, contraire à la Tora, à la Foi d'Israël, à la loi de l’Éternel.
Vous l'avez compris, je cherche à mettre en évidence le ridicule de ces rituels, afin de mieux vous convaincre de les abandonner (ceux qui s'y adonnent encore). Et, vous l'avez compris aussi, ils ne sont pas seulement ridicules, grotesques. Ils se trouvent quelque part entre de mauvaises salades burlesques et des gravissimes outrages faits à Dieu.
Ne faites pas vivre davantage le judaïsme (religion rabbinique égarée). S'adonner à ces rituels est pérenniser, faire exister une religion fausse qui égare les Israélites.
Ne vous abaissez pas à ces absurdités, des inepties, des niaiseries, des enfantillages, des naïvetés. C'est aussi s'écarter de la Tora pour inventer un culte. Ne vous livrez pas à cet outrage envers l’Éternel.

Lisez la Tora (Pentateuque), et mes pages web.
Bonnes fêtes à toutes et tous.
Hervé Taïeb

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Message adressé au groupe Elisrael en septembre 2012

Chers amis, shalom.

Dans quelques jours débuteront les fêtes du septième mois (du calendrier d'Israël). Je souhaite avant tout vous rappeler, vous demander solennellement, de ne pas vous livrer au rituel du judaïsme, ni pour la prochaine fête ni pour les suivantes, ni vous livrer à un autre rituel quel qu'il soit.
La prochaine fête est appelée "rosh ashana" par le judaïsme, c'est à dire "début de l'année". Or, ce n'est pas le début de l'an.
Un rituel religieux important pour le judaïsme accueille cette fête, et il est fait deux soirs de suite parce que le judaïsme prétend que cette fête doit durer deux jours. Or, ce rite religieux n'est pas de la Tora, n'est pas israélite ni israéliste. Ce rite est inventé, et cette fête ne dure qu'une journée (pas deux comme dans le judaïsme). Se livrer à un rituel religieux n'est pas un acte anodin.
Dans la Tora, aucune cérémonie ou rite n'est inventé(e). Ce qui est institué l'a été par des prophètes (surtout Moïse), et l'a été sur injonction divine. Rien n'a été inventé, et il n'a jamais été question d'inventer, ni au niveau collectif, ni au niveau individuel en lequel chacun ferait son rite, à sa façon, comme il/elle l'entend. Ce n'est pas admissible. C'est une désunion, du désordre qui part dans tous les sens. C'est malheureusement ce qui existe encore de nos jours.
Au contraire, nous devons nous retrouver dans la Tora et nous unir dans une même pratique. En l'occurrence : il n'y a rien à faire la veille (pas de rituel). Dès la veille et jusqu'au lendemain à la nuit, la Tora nous demande de ne pas faire de "fabrication". Elle nous demande aussi une "lecture de sainteté". C'est tout et c'est déjà bien, beaucoup, et suffisant pour ne pas inventer autre chose.
Pour rappel : la Tora nous demande de ne rien lui ajouter, rien lui soustraire.
Si nous étions à l'ère messianique, ou, formulé autrement, lorsque nous serons à l'ère messianique, que le judaïsme attend aussi, un tel rituel que le sien ne se fera plus, ne devra surtout plus se faire.
Car, si des entêtés incontrôlables ne peuvent s'en empêcher, leurs actes iraient ainsi à contresens du rétablissement de la Tora et de la Foi d'Israël, risquant encore, comme dans le passé, de provoquer la colère divine, ce qui a donné l'exil que le peuple d'Israël a connu et connaît encore.

Je vous le demande solennellement, une fois de plus : ne vous livrez pas à ces égarements qui ne sont pas sans conséquences, ni pour la prochaine fête ni pour les suivantes, ni pour le shabatt, ni pour une autre occasion. Ne vous y livrez pas, n'y participez pas (en vous joignant à une réunion familiale, par exemple).
J'ai dénombré plus de 700 commandements dans la Tora et le livre d’Ézéchiel. Faut-il encore en inventer et les ajouter ? Certainement pas.
.../...
Je vous souhaite, de même qu'à vos familles et ceux que vous aimez, d'excellentes fêtes conformément à la Tora.
Sincèrement,
Hervé Taïeb
 

Autres idées et enseignements du judaïsme qui n'ont aucun fondement dans la Tora :
- "Tuer le Satan par le son du shofar" (trompe faite d'une corne de bélier). Satan n'existe pas. C'est une invention judéo-chrétienne (sujet développé dans "La Bible Plus justement" ).
- Être "jugé" à "rosh ashana". Il s'agit d'une interprétation humaine, rabbinique, qui ne se vérifie nulle part dans la Tora ni le reste de la Bible. Il ne faut croire n'importe quoi, ni n'importe qui. Qui le prétend doit le démontrer de manière biblique (le soutenir par des interprétations rabbiniques ne peut rien expliquer ou démontrer).
- Être "inscrit dans le livre de la vie" (sens de l'expression "hatima tova"). Ceci ne se vérifie pas davantage dans la Tora ni le reste de la Bible. C'est pure invention, comme prétendre que cette date est "rosh ashana" c'est à dire "début de l'an". Il s'agit encore, d'une affirmation erronée, pour ne pas dire inventions ou élucubrations rabbiniques (cf. ce qui précède et suit : le début de l'an est lors de חג הסכות hag assoukote, fête appelée communément "soukote").



Entre Yom Zicarone Térouha et Yom Akipourim

Que demande la Tora ?
En Exode, chapitre XXX, versets de 11 à 16 (parasha "ki tissa" פרשת כי תשא), la Tora demande qu'un demi "shékèl" שקל soit payé. (Le mot "shékèl" est parfois traduit par "sicle").
Le "shékèl" était une unité de poids à l'époque biblique, comme le kilogramme est une unité de poids de nos jours.
Il s'agissait de payer un certain poids en argent (l'argent sous sa forme de métal. Le mot "késsèf" "argent" est en verset 16).
L'argent ainsi recueilli était employé au service de Résidence Divine, soit au service de l’Éternel.

Verset 15 :
העשיר לא ירבה והדל לא ימעיט ממחצית השקל לתת את תרומת יהוה לכפר על נפשתיכם
"le riche ne paiera pas davantage et le pauvre pas moins qu'un demi shékel
donnant ainsi ce prélèvement pour l’Éternel, intercédant pour vos êtres"

Verset 16 :
ולקחת את כסף הכפרים מאת בני ישראל ונתת אתו על עבדת אהל מועד
והיה לבני ישראל לזכרון לפני יהוה לכפר על נפשתיכם
"Tu (Moïse) prendras cet argent d'intercession des enfants d'Israël,
et tu l'affecteras au service du Tabernacle.
Ce sera pour les enfants d'Israël un mémorial devant l’Éternel,
intercédant pour vos êtres"

A la lecture du verset 12
כי תשא את ראש בני ישראל לפקדיהם
"lorsque tu feras le dénombrement des enfants d'Israël, pour les recenser"
il pourrait être pensé que ce serait un dénombrement ponctuel, à effectuer lors d'une demande divine (comme en livre des Nombres, chap. I, verset 1 et suivants). Mais, en lisant la suite, la relation avec la solennité de Yom Akipourim semble assez claire du fait des mots employés (כפר - כפרים).
En ces versets (Exode, XXX, 11-16) la périodicité annuelle et le moment de l'année ne sont pas précisés. (Reformulation : il n'est pas dit que ce commandement s'accomplit chaque année, et il n'est pas dit à quel moment de l'année).
Néanmoins, ayant établi que ces versets (Exode, XXX, 11-16) sont en relation avec Yom Akipourim, la demande de ces versets s’accomplit donc aussi selon une périodicité annuelle comme la solennité de Yom Akipourim.
L'accomplissement devrait se faire avant Yom Akipourim, afin que l'argent puisse servir de "mémorial" (verset 16) lors du Yom Akipourim, et "intercéder" (verset 16) en ce jour.
Le moment de l'année pour l'accomplissement de ce commandement serait donc durant les jours entre Yom Zicarone Térouha et Yom Akipourim (soit les huit jours qui précèdent Yom Akipourim, du 2 au 9 du mois inclus).
Concernant Yom Akipourim, une information se trouve en verset 10. Elle précise explicitement une périodicité annuelle (
אחת בשנה), et perpétuelle (לדרתיכם).

Hélas, de nos jours il n'y a plus de Tabernacle, ni de Temple. De plus, nous ne connaissons plus la valeur d'un shékèl, et, donc, nous ne connaissons plus la valeur de sa moitié.
Ce commandement ne peut donc être accompli. Il ne s'accomplit pas en donnant de l'argent aux pauvres (comme parfois pratiqué dans le judaïsme).
Il convient de ne pas inventer, ne pas remplacer un accomplissement impossible par une invention.
Aussi honorable et important que soit le don à des pauvres, ce commandement n'était pas ainsi accompli. Son accomplissement ne doit pas être modifié, détourné.
Ainsi, dans la situation actuelle qui ne permet d'accomplir ce commandement, il convient de s'abstenir, et sans inventer.
A défaut d'accomplissement, garder le souvenir de ce commandement est important. C'est pourquoi il est recommandé de lire ces quelques versets, durant les jours qui précèdent Yom Akipourim, soit durant les jours en lesquels ce commandement s'accomplissait vraisemblablement.

Concernant le judaïsme, cette secte (prolongement de celle des Pharisiens) a apporté ses inventions, substitutions et remplacements, en de nombreux sujets. Il y a des noms (par exemple, "rosh ashana" à la place de Yom Zicarone Térouha), des rites et pratiques que ne demande pas la Tora (par exemple, des "kaparott", sacrifices de poulets avant Yom Akipourim).
Dans l'exemple des "kaparott", cette pratique est controversée à l'intérieur même du judaïsme. Car, le judaïsme a décidé de suspendre les sacrifices parce qu'il n'y a plus de Temple ni d'autel. Pourtant les sacrifices de poulets se font encore de nos jours en certaines communautés. Il faut encore ajouter, hélas, qu'on ne sacrifiait pas de poulets lorsque le Temple existait encore. Si un tel sacrifice avait été fait, contraire aux instructions divines, le "sacrificateur" serait mort devant l'autel comme l'ont été les fils d'Aaron, Nadav et Avihou, pour avoir apporté un feu profane sur l'autel, un feu que l'Eternel n'avait pas demandé (Lévitique, chap. 10, v. 1-3).
Le judaïsme a énormément inventé, y compris en dehors des ces fêtes (par exemple, le "mikvé", un bain rituel. Ce bain est totalement inexistant dans la Tora).
Le judaïsme, tout en ayant beaucoup inventé sans respecter la Tora, pratique néanmoins ce que demandent ces versets. Le judaïsme recueille ainsi de l'argent, chaque année, mais à l'occasion de sa fête de "pourim", une fête qui n'existe pas dans la Tora, une fête que l’Éternel n'a pas demandée. Pourim est une fête juive, totale invention du judaïsme. Le judaïsme a donc privilégié son invention, "pourim", au détriment de la parole divine qui n'a jamais institué cette fête.
En outre, l'argent récolté par le judaïsme est affecté à diverses finalités qui n'ont aucun rapport avec ce que demande la Tora (par exemple, entre autres, le financement d'une "tombola". Une telle finalité est extrêmement éloignée de la Tora).
Contrairement à ce qui peut être lu, entendu et/ou pratiqué dans le judaïsme, les femmes ne doivent pas pratiquer ce commandement. Il ne doit être accompli que par les hommes (איש verset 12), et seulement ceux âgés de plus de vingt ans (verset 14). Ces mêmes critères se retrouvent lors du recensement décrit en livre des Nombres (כל זכר "tout mâle" en Nombres, I, 2, et מבן עשרים שנה ומעלה "âgé de vingt ans et plus" en Nombres, I, 3).
Or, dans le judaïsme les femmes et les enfants sont aussi appelés au paiement. C'est contraire à la Tora.
Encore dans le judaïsme, l'argent récolté est parfois remis à des oeuvres juives ("tsédaka" don à des pauvres). Comme déjà précisé ci-avant, le don de cet argent à des pauvres n'est pas ce que demande la Tora.
Le judaïsme fait n'importe quoi.
Le judaïsme n'est pas une référence, mais une perdition.
Le judaïsme ne pratique pas la Tora. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël.
Le judaïsme est une secte, le prolongement d'une autre secte qui était le pharisaïsme (les Pharisiens). Cette secte, le judaïsme, prétend être la religion d'Israël, mais n'est pas la religion d'Israël.




יום הכפרים Yom Akipourim

Que demande la Tora pour Yom Akipourim ?

Lévitique, XVI, 29 :
והיתה לכם לחקת עולם
בחדש השביעי בעשור לחדש תענו את נפשתיכם
"Ce sera pour vous une loi perpétuelle :
au septième mois, au dixième jour du mois, vous humilierez vos Êtres."

Le jour dont il est question est "Yom Akipourim" connu aussi sous le nom de "Yom Kipour" ou "Grand Pardon" (cette dernière appellation se trouve dans la francophonie).
Les versets qui suivent (de 30 à 34) complètent le texte de cette mitsva et apportent des éclaircissements supplémentaires. Certains passages sont commentés ci-dessous.

Que signifient ces mots ?

Cette partie,
תענו את נפשתיכם ("tahanou ett nafshoteykhem"), se traduirait au mieux par :
"vous humilierez vos Êtres" (vos personnes).
Le premier mot, תענו ("tahanou", "vous humilierez"), est un verbe conjugué composé de la même racine que l'adjectif עני ("âni") signifiant littéralement "humble".

Avant d'aborder la signification de ces mots, quelques remarques grammaticales pour les hébraïsants et puristes. Si vous n'en faites pas partie, ignorez ce passage :

- Dans cette étude, une racine est l'ensemble des lettres qui se retrouvent dans toutes les constructions faites de cette racine (soit dans les noms communs, adjectifs, verbes conjugués, ...). En l'occurrence ce serait une racine de deux lettres
ע נ.

- Selon une autre approche (souvent rencontrée en hébreu "moderne") dans le cas occurrent la racine serait
ע נ ה , composée donc de trois lettres (la dernière, ה, faisant partie de la racine). Cependant, cette approche n'est pas la méthode retenue en cette étude. Car, cette approche ajoute une lettre qui n'est jamais employée, ou pas toujours, ou qui est employée mais pour une toute autre raison (un accord au féminin par exemple). En l'occurrence c'est la lettre ה qui est ajoutée.

- D'autres sources (concordances bibliques) ne se prononcent pas totalement. Elles classent et observent un ensemble de lettres, le plus souvent un ensemble de trois lettres, pour leur trouver un sens. Ce sens trouvé peut aussi servir aux traducteurs en d'autres langues.

Dans ces trois cas, bien que la définition et l'identification de la racine aient des approches différentes, le sens et la traduction convergent dans la même direction, vers la signification définie ci-dessous :

Que signifient les mots תענו את נפשתיכם "vous humilierez vos Êtres" ?
L'adjectif עני
("âni") "humble" s'emploie à propos de gens "pauvres", "démunis" (Exode, XXII, 24 ; Deutéronome, XXIV, 12, entre autres exemples).
Le même adjectif עני ("âni") peut également prendre le sens de "modeste" (Nombres, XII, 3. En cette référence, le mot ענו "ânav" devrait probablement s'écrire עני "âni". Il s'agirait d'une erreur de réécriture apparue au fil du temps).
Le sens de תענו ("tahanou") serait donc celui de "modestie", "humilité". Ce verbe conjugué se traduirait au mieux par "vous humilierez" ("vos êtres") ou "vous vous humilierez".
Il s'agit de se rendre "humble", "modeste" dans l'esprit, laisser tout orgueil ou vanité, toute prétention, tout sentiment de puissance, toute attitude hautaine.
Quelques phrases ou expressions pour illustrer : "s'humilier en son cœur", "humilier son cœur", "humilier son cœur et son esprit devant Dieu".
Il s'agit d'humilité, à ne pas confondre avec l'humiliation au sens d'affront ou d'avilissement.

En certaines communautés juives il est de coutume de bien s'habiller lors de ce jour, voire richement s'habiller, voire s'exhiber, exhiber des vêtements ou accessoires de grandes marques, de grands prix, employer des parfums et cosmétiques, etc. ...
Cette coutume, plus suivie en ce jour particulier, est une attitude contraire à ce qui est demandé.
Il est en effet souhaitable de se faire "humble" dans sa tenue vestimentaire, éviter aussi bijoux et parures de prix, ne pas se montrer "puissant", "riche", au devant des autres. Exhiber ainsi ses "moyens", sa "richesse" matérielle, aux regards des autres, est un acte de prétention, au contraire de l'humilité. Cela détourne donc l'esprit de cette mitsva, et cela s'y oppose.
Il ne s'agit pas non plus de s'habiller en mendiant ou indigent. Une tenue correcte, simple et sobre, est plus appropriée, sans exhibition de richesse, ni exhibition d'un semblant de pauvreté pour la circonstance.

La suite du verset emploie le mot
נפש ("néfèch") qui demande les éclaircissements qui suivent.
Le mot נפש ("néfèch") ne désigne pas la personne physique, mais l'Être, au sens spirituel. Ce mot, נפש ("néfèch"), est employé en ce sens dans les versets suivants : Lévitique, XIX, 28 ; Lévitique, XXI, 01 ; Nombres, V, 02, (entre autres références).

Tenant compte des explications qui précèdent, à propos d'humilité et de l'Être, ce verset, cette mitsva, demanderait donc de se rendre spirituellement humble devant l’Éternel, à l'observation de ses propres fautes.
Car, le verset 30 explique :
כי ביום הזה יכפר עליכם לטהר אתכם מכל חטאתיכם לפני יהוה תטהרו
"Car, en ce jour, sera fait intercession pour vous,
pour vous purifier de toutes vos fautes.
Devant l’Éternel vous serez purifiés".

Se faire humble au regard de ses fautes, ses "péchés", conduit évidemment à une introspection, une prise de conscience personnelle que chacun doit effectuer.
Chacun connaît ses propres fautes. Une faute est une transgression volontaire, à ne pas confondre avec une erreur, qui est involontaire.
En ce jour, erreurs et fautes peuvent être pardonnées.
Les erreurs peuvent être identifiées et mémorisées pour ne plus être commises encore.
Les fautes peuvent être identifiées et regrettées, en prenant aussi la décision de ne plus en commettre.
C'est pourquoi un travail personnel, une réflexion profonde doit être menée. C'est ce qui est demandé en ce jour. C'est ainsi que s'accomplit ce commandement qui demande, pour rappel :

תענו את נפשתיכם

"vous humilierez vos Êtres"
(vos personnes).
Se rendre humble devant Dieu, prendre conscience, rechercher et regretter sincèrement ses erreurs et ses fautes, c'est ce qui doit être fait durant cette journée.
La Tora précise מערב עד ערב "d'un soir jusqu'à l'autre", soit "d'un soir jusqu'au lendemain", soit approximativement 24 heures. Cette durée doit être employée pour l'introspection, le regret, et les bonnes résolutions.
Certaines communautés juives ont pris l'habitude de se vêtir entièrement de blanc, symbolisant ainsi la purification des fautes. Cependant, ce n'est pas la tenue ni la couleur qui procure la purification. C'est Dieu qui en décidera, pour chacun, selon son humilité, ses sincères regrets.

Autres précisions
Le Yom Akipourim est une solennité. Ce n'est pas un jour joyeux ou festif. Ce n'est pas un jour en lequel on se réjouit d'un festin. Ce n'est pas un jour en lequel on plaisante, voire parfois gaillardement en certaines synagogues.

Ce commandement est répété en Lévitique, XXIII, 32, précisant qu'il doit être accompli :
מערב עד ערב
"d'un soir jusqu'à l'autre"
c'est à dire depuis le neuvième jour du septième mois, au soir, jusqu'au dixième jour du septième mois, au soir.
Cette mitsva (ce commandement) doit être appliquée jusqu'au dernier instant du soir du dixième jour, car c'est encore le dixième jour, en lequel cette mitsva doit être respectée.
Cette mitsva est ainsi ordonnée, d'un soir jusqu'à l'autre, pour qu'elle soit appliquée dans la totalité du dixième jour. Le début d'application de la mitsva est un peu avancé au neuvième jour pour qu'il n'y ait pas de transgression pendant tout le dixième jour.

Le verset Lévitique, XXIII, 29, indique une sanction de כרת מעמיה "retranchement spirituel du sein de son peuple" pour qui n'accomplirait pas cette mitsva. Cette sanction ne peut être prononcée et mise à effet que par Dieu.

Concernant le judaïsme
Le judaïsme a donné un autre sens aux mots תענו את נפשתיכם ("tahanou ett nafshoteykhem") en prétendant qu'ils demanderaient un jeûne total (privation de boisson et de nourriture).
Ce n'est pas ce qui est demandé par la Tora.
Un jeûne qui n'est pas accompagné d'humilité de l'Être n'accomplit pas cette mitsva.

La Tora ne demande pas de jeûne lors du Yom Akipourim. La pratique du jeûne afflige le corps uniquement. Elle ne rend pas forcément "humble" la personnalité d'un individu devant l’Éternel. Il n'y a pas de réel rapport entre un jeûne et l'humilité de l'Être. Il s'agit de choses différentes et dissociées.
Dans certains cas particuliers, le jeûne peut aider quelques personnes à se rendre humbles et repentantes de leurs fautes. Mais, le jeûne ne conduit pas toujours, ni toutes les personnes, à l'humilité. Au contraire, l'inconfort du jeûne, l'affaiblissement qui s'ensuit, pourraient même constituer des obstacles au travail intellectuel et à l'introspection. La faim, la soif, peuvent conduire certaines personnes à un état psychique qui entrave la pensée. Sinon psychique, un mal-être physique est aussi connu (maux de tête, vertiges, etc.). De telles manifestations apparaissent encore plus souvent chez les personnes qui ne sont pas habituées au jeûne, sinon une fois l'an lors du Yom Akipourim.
Le jeûne n'est pas demandé par la Tora, en aucune occasion.
Le sujet des jeûnes demandés par le judaïsme est développé dans une autre page. Cliquer ici pour l'étudier.

Les jeûnes dans la Bible
En dehors de la Tora, le reste de la Bible nous rapporte des cas de jeûne. Ils ne sont pas rares. Par exemple, en second livre de Samuel, chap. XII, v. 16 : à la suite d'une grave faute qu'il a commise, le roi David jeûne et se couche au sol pour demander à Dieu d'épargner la vie d'un enfant. Ce verset révèle deux pratiques antiques, jeûner et se coucher à terre. Mais, ces deux pratiques sont un choix spontané du roi. Ce ne sont pas des commandements.
De nos jours, le jeûne lors du Yom Akipourim est encore pratiqué parce que le judaïsme l'a demandé ; le judaïsme, mais pas la Tora.
De nos jours, se coucher au sol est encore pratiqué par des Juifs pour manifester un deuil (durant six jours, parfois sept, selon la communauté juive).
De même que le jeûne, cette pratique n'est pas demandée par la Tora, ni pour le Yom Akipourim (nul ne le pratique ainsi au sol), ni pour un deuil.
Dans le cas du roi David, son jeûne ne fit pas revenir Dieu sur sa décision. L'enfant mourut (verset 18).
Outre cet exemple, d'autres existent. Le livre de Jonas, III, 5-7, nous rapporte un décret ordonnant un jeûne pour les hommes et les animaux, afin de sauver la ville de נינוה Ninive de la destruction. Il s'agit encore d'une pratique, et d'un choix spontané de l'ordonnateur. En aucun cas il ne pourrait s'agir d'un commandement.
Dans ce dernier exemple (Jonas), le verset 10, qui suit, rapporte que Dieu revint sur sa décision (Ninive ne fut pas détruite). Mais, ce même verset explique que Dieu considéra que les habitants "cessèrent leurs mauvaises voies" (
כי שבו מדרכם הרעה). Ce n'est pas parce qu'ils avaient jeûné, mais parce qu'ils abandonnèrent "leurs mauvaises voies".
Un jeûne sans l'essentiel, soit sans regret et sans abandon du mal, est inutile.

Que signifie le jeûne dans le judaïsme ?
Plusieurs explications pourraient se faire connaître.
L'une d'elles est une explication connue dans le judaïsme à la fois pour le deuil et pour le Yom Akipourim (pour rappel : la Tora ne demande pas de jeûne, mais le judaïsme en demande).
Le jeûne imite une personne affligée au point d'en avoir totalement perdu l'appétit. Ce n'est donc pas une réelle affliction, mais davantage un simulacre forcé.
Dans l'exemple du roi David ce simulacre n'amena pas Dieu à revenir sur sa décision (cf. ce qui précède). La suite du récit correspond à cette explication (simulacre). Car, l'enfant mort, David se lave et se parfume (sens douteux, selon la traduction traditionnelle). Il change de vêtement, puis demande un repas (verset 20). L'explication qu'il donne ensuite à ses serviteurs (versets 21-23) correspond à une réflexion de sa part, au contraire d'une émotion. Émotion et réflexion sont contradictoires car, une réelle émotion, une affliction, est exempte de froide réflexion. Car, une personne est en proie à une réelle émotion. Et, une émotion peut aussi être incontrôlable. Une émotion, une affliction, n'est pas quelque chose que l'on peut déclencher et arrêter sur commande. Une émotion, une affliction, n'est pas non plus un jeûne tel que pratiqué dans le judaïsme, qui commence à un moment précis, et s'arrête à un autre moment précis.
Le jeûne dans le judaïsme mime l'émotion. Ce n'est pas ce que demande la Tora.
Une autre explication, connue dans le judaïsme, rapporte que le jeûne lors du Yom Akipourim est fait pour "imiter les anges, qui ne boivent ni ne mangent".
Dans ce cas encore, il s'agit de simulacre, de mime. Ce n'est pas ce que demande la Tora.
En outre, nul ne sait s'il en est toujours ainsi pour les "anges". Nul rabbin ou dirigeant rabbinique du présent ou du passé n'est en mesure de l'affirmer avec autant d'assurance ou certitude. Au contraire, un exemple de la Tora (Houmach/Pentateuque) nous rapporte un cas inverse. La Genèse, en chapitre XVIII, versets de 1 à 8, nous fait le récit d'un repas servi par Abraham à trois personnages traditionnellement identifiés à des "anges". Plus littéralement que la tradition, il s'agirait de Dieu lui-même (lire le verset 1). Dieu serait apparu à Abraham sous la forme de trois hommes (verset 2). En verset 3, Abraham s'adresse aux trois hommes en employant le singulier :
ויאמר אדני אם נא מצאתי חן בעיניך אל נא תעבר מעל עבדך
"Il (Abraham) dit : mon Seigneur, si j'ai à cet instant j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe je te prie à côté de ton serviteur".
Dans ce propos, Abraham ne s'adresse pas à trois hommes, mais parle au singulier. Il s'adresse à Dieu.
Le verset 8 emploie ensuite le pluriel ויאכלו "ils mangèrent".
"Anges" envoyés de Dieu, ou Dieu lui-même apparu sous la forme de trois hommes, ils mangèrent.
Certes, il n'est pas dit que les "anges" éprouvent ces mêmes besoins, tels que boire et manger, qui sont vitaux pour les humains. Cependant, prétendre que "les "anges" ne boivent ni ne mangent" est une représentation que s'en font des religions. Or, c'est la principale explication fournie par le judaïsme pour justifier le jeûne demandé lors du Yom Akipourim. La Tora ne demande pas de "mimer les anges", ni de mimer qui que ce soit, ni quoi que ce soit.

NB : que le christianisme trinitaire ne profite pas de ce passage (trois hommes apparus à Abraham) pour y voir une allusion à la "trinité" ou une trace de celle-ci. Le prétendre est du domaine de l'interprétation. Car, le texte ne dit rien de tel, ni le présent commentaire.

Parmi les références bibliques qui indiquent la pratique d'un jeûne, le livre d'Isaïe (ou Ésaïe, selon l'appartenance religieuse), chapitre LVIII (58), verset 3, a la particularité d'employer deux verbes (conjugués) qui séparent deux choses. Extrait du verset :
למה צמנו ולא ראית ענינו נפשנו ולא תדע
"Pourquoi avons-nous jeûné, alors que tu ne l'as pas vu ? Nous avons affligé nos êtres, et tu ne l'as pas su."
Dans ce verset, il n'y a pas d'amalgame ou confusion (fusion) entre les mots צום/לצום "tsoum/latsoum" "jeûne/jeûner" et תענית "tahanitt". Le judaïsme a donné à ce dernier, תענית "tahanitt", le sens de "jeûne". Mais, ce sens ne se vérifie pas. Dans l'exemple de ce verset, deux verbes sont employés pour deux choses différentes. S'il s'agissait de la même chose, l'auteur ne répéterait pas la même idée en employant deux verbes différents (pour redire la même chose).
Néanmoins, certains pourraient soutenir qu'il s'agit de la même action, le jeûne, répétée avec le verbe (conjugué) ענינו "nous avons affligé". Mais, pourquoi l'auteur répéterait-il, alors que la première partie était bien explicite ?
Il s'agit plus vraisemblablement d'actions différentes, "jeûner", et "s'affliger" ou plus littéralement "s'humilier" ("se faire humble"). Ce sont ces deux concepts et actions que l'auteur veut souligner. Les deux ont été faits, et l'auteur les souligne. C'est l'explication la plus probable.

Aucune référence biblique ne peut permettre d'amalgamer (fusionner) צום "jeûne" et תענית "tahanitt" comme s'il s'agissait de synonymes. Le mot תענית "tahanitt" ne se trouve pas dans la Bible. Pour rappel : d'autres précisions, au sujet des jeûnes du judaïsme, se trouvent dans une autre page, cliquer ici.

Autres références bibliques, indiquant un jeûne (mais, pour rappel, ce n'est pas une mitsva (commandement), ce n'est pas demandé lors du Yom Akipourim) :
Juges, XX, 26 ; Samuel 1, VII, 6 ; Rois I, XXI, 9. Liste non exhaustive.

La pratique du jeûne pourrait être apparue dans le courant de l'histoire d'Israël à l'instar des peuples environnants (cf, ce qui précède, à propos de la ville de Ninive), et/ou à l'instar des peuples parmi lesquels Israël s'est trouvé en exil.
Il est difficile de préciser où, quand, comment, pourquoi la pratique du jeûne a été adoptée par la population. D'autres traces de cette pratique se retrouvent dans la Bible, par exemple en livre de יואל Joël (I, 14). Toutefois, dans cet exemple, la période d'écriture n'est pas vraiment connue. Selon certaines sources, Joël aurait été contemporain des prophètes נחום Nahoum et חבקוק Habacuc, soit il y a environ 2650 ans. Cette période le placerait alors avant la destruction du Temple de Salomon (ou 1er Temple), et ce serait donc avant le premier exil vers Babylone. Mais, selon d'autres sources, Joël aurait vécu il y a environ 2400 ans, soit deux siècles après la destruction du Temple de Salomon et le premier exil.
Il y a donc doute sur son époque, et, de plus, son époque n'est pas forcément celle de l'écriture du livre qui porte son nom (reformulation : le livre de Joël a pu être écrit des décennies, voire des siècles, après sa mort).

En résumé de ces données, la pratique du jeûne serait une insertion dans la culture israélite. La pratique du jeûne serait probablement un apport étranger.
Quoi qu'il en soit, aucun jeûne n'est demandé dans la Tora. Aucun commandement n'en demande, ni pour le Yom Akipourim, ni pour une autre occasion.

Dans le judaïsme encore, outre le jeûne :

Le judaïsme commence le Yom Akipourim par une cérémonie appelée "col nidrei" (s'écrit aussi kol nidrei, col nidreï, kol nidreï, col nidre, col nidré, kol nidre, kol nidré, kolnidré, colnidré, etc.).
Cette partie liturgique est propre au judaïsme. La Tora n'en demande rien, et, surtout,
cette partie de la liturgie juive est contraire à la Tora.
Le sens de cette cérémonie est l'annulation des vœux. Tous les vœux prononcés et non tenus sont déclarés annulés devant Dieu, afin qu'Il pardonne, en ce jour du Yom Akipourim, ceux qui n'ont pas tenu parole (pas tenu leur vœu).
De toutes les fautes que l'homme peut commettre, et en être redevable devant Dieu, il est difficile de dire pourquoi le judaïsme a retenu plus particulièrement celle-ci et pas une autre, et lui a fait cette place singulière dans sa liturgie, tout en faisant une faute de plus, une faute importante. Car, il est impossible d'annuler un vœu. C'est exprimé clairement par le livre des Nombres, במדבר, XXX, 3. Le vœu d'un homme ne peut être rompu :
איש כי ידר נדר ליהוה או השבע שבעה לאסר אסר על נפשו לא יחל דברו ככל היצא מפיו יעשה
"Un homme, lorsqu'il prononce un vœu au nom de l’Éternel, ou qu'il prononce un serment pour s'imposer un interdit, il ne peut rompre sa parole. Tout ce que sa bouche a prononcé, il fera".

Il existe d'autres cas que celui d'un homme. Tous sont exposés dans le chapitre XXX.

La cérémonie juive nommée "col nidrei" s'oppose à la Tora en déclarant l'annulation de tous les vœux (sens des mots "col nidrei" "tous les vœux") et serments (dans la suite de la prière pour l'annulation).
Le judaïsme commence le yom akipourim en transgressant la Tora, en transgressant ce que l’Éternel a demandé, institué, établi.

Un message a été adressé au groupe Elisrael (israélistes & sympathisants), en septembre 2012, au sujet de la pratique juive du jeûne.
* * * * * * *

Chers amis, shalom.

Avant la prochaine fête, qui sera Yom Akipourim (Yom kipour, kipour, ou encore "grand-pardon"), je souhaite vous rappeler qu'aucun jeûne n'est demandé par la Tora.
La Tora demande de rendre "humbles nos êtres". C'est le mot hébreu נפש "néfech" qui est employé. Ce mot désigne l'être spirituel, non le corps. En ce jour, nous serons purifiés de nos fautes (ou péchés), c'est ce que nous indique la Tora. Elle nous demande de nous faire humbles, spirituellement, car, en ce jour, un plaidoyer se fera pour nous.
Or, jeûner met si mal à l'aise que le travail intellectuel d'introspection, et les regrets au regard de nos fautes, ne peuvent se faire. Jeûner s'y oppose donc.
Le jeûne est une pratique du judaïsme, qui en a décidé ainsi pour "faire comme les anges, qui ne mangent ni ne boivent". Suivant ce raisonnement, il faudrait alors s'abstenir de faire ses besoins aussi.
Loin de vouloir me moquer, je tente de dénoncer l'invention (du jeûne), et souligner son caractère insensé.
Nous sommes des êtres humains, tels que l’Éternel nous a faits, non des anges. Cette considération du judaïsme, le jeûne, est une dérive parmi tant d'autres. Le jeûne afflige le corps, ce n'est pas ce que demande la Tora, ni de le mortifier, ni de nous prendre pour des anges.
Concernant ce jour, vous ne trouverez nulle part dans la Tora l'idée de jeûner ou le verbe jeûner לצום ("latsoum"). C'est un amalgame rabbinique et populaire qui a donné le sens de "jeûne" à un autre mot employé par la Tora (תענו "taânou", en Lévitique, XVI, 29, qui a donné תענית "taânit" au sens populaire ou rabbinique de "jeûne"). Mais, cette racine indique l'humilité, la modestie. Son sens est dans cet ordre d'idée, sans rapport avec le jeûne.
Dans certains cas elle désigne quelqu'un à la personnalité "humble" ou "modeste", pas forcément pauvre d'argent (elle est employée ainsi à propos de Moïse en Nombres, XII, 3). Dans d'autres cas, elle peut désigner un "pauvre d'argent". De là, des paraboles rabbiniques qui semblent cohérentes et raisonnées vous mèneraient au jeûne, indiquant, par exemple, qu'un pauvre n'a pas de quoi manger. Mais, par une telle réponse, la raison du jeûne n'est alors plus celle à propos des anges.
Ces paraboles n'ont qu'une apparence cohérente et raisonnée. Elles sont en fait un vaste imbroglio déroutant, avec néanmoins un lot de réponses toujours prêtes à être fournies.
C'est ainsi que le peuple a été troublé, embrouillé et égaré, en lui fournissant une raison ou une autre, une explication ou une autre, toujours la plus opportune à donner selon le cas, et souvent, comme en l'occurrence, étayée par un sens détourné, le tout amalgamé, comme une toile inextricable tissée d'un peu de Tora et de beaucoup de déraison, paraboles, commentaires, interprétations rabbiniques douteuses, etc.
Quant à l'amalgame fait entre "pauvre" et "jeûne", ce n'est qu'un artifice, une image stéréotypée qui n'est pas plus solide que le reste. Un "humble", "pauvre" ou "modeste", n'est pas forcément un affamé, ni un assoiffé, ni un ange.
Surtout, ce n'est pas ce que demande la Tora pour ce jour. Il ne s'agit pas d'humilité au sens de pauvreté (d'argent) au point d'en être affamé et assoiffé. Comprendre cela est ridicule. En ce jour il s'agit d'araser orgueil et prétention, et nous faire "humbles" au regard des fautes commises, celles envers l’Éternel, et celles envers autrui. Cela n'a rien à voir avec l'argent. Riche ou pauvre nous sommes des êtres humains, capables d'erreurs et de fautes, envers notre Créateur et envers autrui. Nul n'y échappe.

Chers amis, israélistes et sympathisants, pour être clair, et aussi solennellement que pour le "séder" rabbinique, je recommande vivement de rompre avec cette pratique du judaïsme, le jeûne, que la Tora ne demande pas.
Il ne s'agit pas non plus de faire un festin. Ce n'est pas un jour festif. Il s'agit simplement de boire et manger suffisamment pour que le corps ne souffre pas de la faim ou de la soif. C'est tout.
Je rappelle aussi qu'en ce jour il est interdit de faire une "mélakha"/"fabrication". En termes plus clairs : il ne faut pas cuisiner. Ce qui sera consommé doit être "prêt à manger", sans rien y faire, ni cuisson, ni ajout de sucre ou sel, etc.

Cordial shalom
Hervé Taïeb





חג הסכת Hag Assoukote
Autres appellations et orthographes : soukot soucote soucot souccote souccot soukoth soucoth souccoth.

Exode, XXXIV, 22
...תעשה לך ... חג האסיף תקופת השנה ...
"Tu célébreras… la Fête des Récoltes, renouvellement de l'année"

Cette fête est plus connue sous le nom de סוכות "Soukote" appelée aussi "Fête des Cabanes", et parfois "Fête des huttes". La relation entre les récoltes et la Fête des Cabanes se retrouve en Deutéronome, XVI, 13 :
חג הסכת תעשה לך שבעת ימים באספך מגרנך ומיקבך
"La Fête des Cabanes tu célébreras durant sept jours,
lorsque tu récolteras le produit de ton champ et de ton pressoir"
Sa date de début est précisée en Lévitique, XXIII, 34 : au 15è jour du septième mois (à l'automne).
Son premier jour est aussi le premier de l'année, ainsi que l'indique le verset de l'Exode ci-dessus : תקופת השנה "boucle de l'année" (renouvellement de l'année).
Le calendrier d'Israël a cette particularité :
- Les mois sont comptés depuis le printemps (reformulation : le premier mois de l'année est au printemps. Se référer au livre de l'Exode, chap. XII, v. 2 et chap. XIII, v. 4).
- L'année commence avec cette fête, ainsi que l'indique le verset :
תקופת השנה "au renouvellement de l'année", ou "à la boucle de l'année". Cette indication se retrouve aussi en Exode, XXIII, 16, qui indique בצאת השנה "à la sortie de l'année". On "sort" de l'année écoulée pour entrer dans une nouvelle. Cette "boucle" et ce "renouvellement" se font avec le premier jour de Soukote, la Fête des Cabanes.

Résumé et reformulation :
Les mois se comptent depuis le printemps. Les ans changent et se comptent depuis l'automne.


La particularité de ce calendrier fait donc que l'année ne commence pas au premier mois, ni en début de mois. Pour mieux comprendre, l'exemple des saisons peut être observé : l'automne du calendrier civil ne commence ni au premier mois, ni en début de mois. Il en est de même dans le calendrier d'Israël : les ans sont comptés d'un automne à l'autre, à une date qui n'est ni au premier mois, ni en début de mois.

La Fête des Cabanes סוכות est aussi appelée "Fête des Récoltes". Ces indications, la Fête des Cabanes qui est aussi la Fête des Récoltes, et qui est aussi le début de l'année, sont trouvées seulement à propos de סוכות la Fête des Cabanes . Rappel des versets qui l'indiquent dans la Tora :

Exode, XXIII, 16 :
חג האסף בצאת השנה
"La Fête des Récoltes à la sortie de l'année" (sortie de l'an écoulé).

Exode, XXXIV, 22 :
חג האסיף תקופת השנה
"La Fête des Récoltes au renouvellement de l'année".

Lévitique, XXIII, 39, verset qui indique le jour précis de cette fête :
בחמשה עשר יום לחדש השביעי באספכם את תבואת הארץ
"Au quinzième jour du septième mois, lorsque vous récolterez le produit de la terre"

Deutéronome, XVI, 13 :
חג הסכת ...  באספך מגרנך ומיקבך
"La Fête des Cabanes ... lorsque tu récolteras le produit de ton champ et de ton pressoir"

Cette Fête des Cabanes dure sept jours (Nombres, XXIX, 13), pas davantage. Elle est suivie d'une autre solennité, au huitième jour (lire ce qui suit à propos de  יום העצרת Yom Ahatsérèt).

Concernant le judaïsme
A propos d'un "neuvième jour" de fête
Le jour supplémentaire (neuvième jour) décrété par les "décisionnaires" du judaïsme n'a pas été demandé par Dieu. Il n'existe pas de neuvième jour. Il ne doit pas être suivi. Le judaïsme, ses dirigeants (les rabbins), ne doivent pas se substituer à Dieu et décréter un neuvième jour de fête.

A propos du début de l'année
Les prétendues autorités religieuses du passé, les rabbins, ont pris le pouvoir religieux mis en place par Dieu à l'époque de Moïse (pour en savoir plus cliquer ici).
Ainsi, hélas, le judaïsme a pris la place de la religion d'Israël.
Contrairement aux indications de la Tora, le judaïsme a placé le début de l'année au 1er jour du septième mois, au jour de Yom Zicarone Térouha, alors que la Tora place le début de l'année au
15ème jour du septième mois, à Soukote, la Fête des Cabanes.
Le judaïsme a aussi modifié l'appellation de la Tora
Yom Zicarone Térouha. Le judaïsme a renommé cette fête par le nom de ראש השנה "rosh a shana", ce qui signifie "début de l'an". C'est une supercherie (malheureusement non la seule du judaïsme).

Autres dates à écarter, à propos du début de l'année
- Le livre d’Ézéchiel, chapitre XL, verset 1, donne une autre indication pour la date du début de l'an.
Selon ce verset, le début de l'an serait le 10è jour (vraisemblablement du septième mois, mais le texte ne le précise pas). Cette date y est explicitement appelée
ראש השנה "rosh ashana" "début de l'an". Elle correspond à la date du Yom Akipourim יום הכפורים (dit aussi "Kippour" ou encore "Yom Kipour").
Il est difficile de donner une explication à ce verset qui donne cette autre date. Au fil des siècles, le début de l'an pourrait avoir été avancé ou fixé par erreur à cette date (10ème jour du septième mois).
Il convient dans ce cas de donner priorité à la Tora, c'est à dire retenir ce qui est trouvé dans la Tora (soit le חומש Pentateuque). C'est aussi dans la Tora (Pentateuque חומש) que sont données des indications cohérentes, concordantes, provenant de références différentes.

- Deux autres versets de la Tora, en Lévitique, XXV, 8-9, pourraient encore faire penser que la date du 10ème jour du septième mois serait celle du début de l'an. Ces deux versets demandent que le Shofar (corne de bélier) retentisse lors du Yom Akipourim יום הכפורים pour annoncer l'An Jubilaire. Ainsi, ces versets peuvent faire penser que le Yom Akipourim serait le début de l'an. Toutefois, ce raisonnement n'est qu'une vue de l'esprit qui voudrait placer cette annonce par le Shofar en début d'an jubilaire. Mais, rien dans la Tora n'indique que cette annonce serait en début d'an jubilaire.
Compte tenu de toutes les données, cette annonce par le Shofar serait faite à la fin de la période de 49 ans, pour annoncer l'An Jubilaire (la 50è année) qui commencera quelques jours plus tard, avec סוכות la Fête des Cabanes.
*
* *

Lévitique, XXIII, 42
בסכת תשבו שבעת ימים כל האזרח בישראל ישבו בסכת
"Dans des cabanes vous résiderez durant sept jours.
Tous les nationaux en Israël résideront dans des cabanes."

Le verset 43 complète le texte de cette mitsva. Elle demande de résider (תשבו) dans une cabane (סוכה) durant les sept jours de סוכות Soukote, la Fête des Cabanes.
Le Deutéronome, XVI, 15 indique que cette fête doit être célébrée au lieu de la Résidence Divine (le Temple de Jérusalem aujourd'hui détruit). Ceci concerne les offrandes sur l'Autel, telles que l’Éternel les a ordonnées.
Pour ce qui concerne les סוכות cabanes, elles peuvent être dressées partout en Israël. Il en est de même pour les réjouissances. Car, סוכות la Fête des Cabanes est aussi une période de réjouissances (Lévitique, XXIII, 40).

Il s'agit de s'installer dans une cabane et y vivre au quotidien comme dans une habitation habituelle. C'est le sens de cette mitsva (verset 43) : faire savoir aux générations suivantes que le peuple d'Israël a résidé dans des cabanes en quittant l’Égypte.
Contrairement à ce qui a été affirmé dans le passé par le judaïsme, prendre seulement ses repas dans une cabane, ou seulement y dormir, ou seulement y manger trente grammes de pain, ne répond pas au commandement (ce ne sont que quelques exemples de ce qui fut affirmé).
Il convient d'y vivre réellement, comme l'ont fait les Israélites lorsqu'ils quittèrent l’Égypte.
Ce qui peut se faire dans une cabane doit y être fait. Ce qui ne peut s'y faire, pour des raisons d'hygiène par exemple, doit l'être en un lieu adéquat.

Une סוכה cabane est, par définition et au sens de cette mitsva, un lieu d'habitation mobile, déplaçable comme l'étaient les habitations du peuple d'Israël lors de ses pérégrinations dans le désert. Ces habitations étaient mobiles pour être emmenées d'étape en étape.
Ainsi, les cabanes où résider pour accomplir ce commandement doivent être des habitations mobiles, démontables et déplaçables, pouvant être remontées, comme l'étaient les cabanes du peuple d'Israël.
Contrairement à ce qui a été affirmé par le judaïsme, une habitation fixe, faite de murs, n'est pas une cabane. Car, les "décisionnaires" du judaïsme ont défini la cabane (סוכה) en considérant uniquement son toit. Selon ces "décisionnaires", une cabane doit comporter un toit de végétaux (souvent des branchages), mais ce qui supporte le toit n'est pas pris en considération. Par exemple, une cour ordinaire, à ciel ouvert et entourée de murs, peut être déclarée "cabane" par le judaïsme si les murs supportent un toit végétal (branchages ou autres éléments végétaux). De telles "cabanes", dans le judaïsme, ont rassemblé des communautés de quartier durant des décennies. Or, une telle réalisation ne peut s'appeler סוכה "cabane" au sens de la Tora. Des murs faits de pierres, fixées, impossibles à démonter ni à déplacer, ne peuvent être une cabane, ni même une quelconque habitation mobile.
C'est à l'observation de la Tora, de ses explications sur le passé des Israélites, et leur départ d’Égypte, que le caractère mobile d'une
סוכה cabane est mis en évidence.
En quittant l’Égypte, les cabanes du peuple d'Israël n'étaient pas faites d'un simple toit suspendu dans le vide. Elles étaient faites aussi, et d'abord, de poteaux pour supporter le toit. Et, surtout, l'ensemble de la construction était mobile. Cette fonction est un élément essentiel auquel il faut se référer, se conformer. Une cabane est une habitation qui doit avoir cette caractéristique. Car, les matériaux ne pouvaient être abandonnés et renouvelés à chaque étape, mais emmenés et réemployés.

Ne considérer que le toit, comme ce fut affirmé par le judaïsme, pourrait venir de la mauvaise compréhension d'un verset du livre de Néhémie. Le chapitre VIII, verset 16, parle de personnes qui, chacune avait construit une cabane sur le "toit" de sa maison :

ויצאו העם ויביאו ויעשו להם סכות איש על גגו
ובחצרתיהם ובחצרות בית האלהים וברחוב שער המים וברחוב שער אפרים
"Les gens du peuple sortirent, et en apportèrent.
Et ils se firent des cabanes, chacun sur son toit, et dans leurs cours,
et dans les cours de la Résidence Divine, et sur la place de la porte de l'eau,
et sur la place de la porte d'Éphraïm".

Ces mots signifient que sur certaines maisons, sur les terrasses de celles-ci, une cabane y était construite. Ce verset a pu être mal compris, le toit étant pris par erreur pour l'élément essentiel de la cabane (c'est à dire, le seul élément essentiel à considérer ou définissant une cabane).
C'est peut-être d'une telle compréhension ou interprétation que les "décisionnaires" du judaïsme ont enseigné à tort, durant des siècles, que seul le toit est à considérer.
Les mots איש על גגו "chacun à son toit" est peut-être une expression de l'époque, à ne pas considérer au mot à mot.
Les cabanes construites sur les terrasses étaient peut-être mobiles, entièrement démontables, comme mis en évidence ci-dessus.
Une autre hypothèse, inverse, peut penser qu'à cette époque (de Néhémie) le peuple avait déjà perdu les notions essentielles définissant une cabane, et n'accordaient d'importance qu'au toit, par erreur, par perte du savoir.

En outre, il ne faut confondre le mot סוכה "souka" (singulier de soukote) qui signifie "cabane" avec le mot אהל "ohèl" "tente". En effet, Soukote a souvent été improprement nommée "la fête des tentes". Or, une סוכה "souka" cabane n'est pas une אהל "ohèl"  tente. Habiter dans une tente pendant cette fête ne répond pas à ce commandement. Il demande d'habiter dans une סוכה "souka" cabane.

Des précisions sont trouvées en livre de Néhémie sur la composition de la סוכה cabane, en chapitre VIII, versets de 13 à 18. Il est important d'y observer certaines précisions (Néhémie, VIII, 15) qui ne sont pas dans la Tora (pour rappel la Tora est composée des livres suivants : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome). Pourtant, le livre de Néhémie indique que ces précisions proviennent de la Tora, ordonnée par l’Éternel par la voix de Moïse. En conséquence, la version actuellement connue de la Tora serait donc incomplète. Il y manquerait ces précisions. D'autres indices démontrent aussi que la Tora actuellement connue est incomplète.

La présence des mots בישראל "en Israël" (כל האזרח בישראל "tout national en Israël" ou "tout l'ensemble national en Israël") semble indiquer que ce commandement se pratique en terre d'Israël uniquement.
- Au contraire de ce qui est ordonné pour le Shabatt, par exemple, nous ne trouvons pas les mots בכל משבתיכם "en tous vos lieux de séjour" qui indiquent que ce commandement se pratique partout (c'est ordonné pour le Shabatt en Exode XXXV 3 ; Lévitique XXIII 14 ; Lévitique XXIII 31).
- Nous pouvons encore comparer au sacrifice de Pessah : les versets Nombres IX 10-11 indiquent qu'une personne qui se serait trouvée בדרך רחקה "sur une route éloignée" (en voyage) lors du sacrifice de Pessah, pourra se joindre au sacrifice à une seconde date (un mois plus tard). Nous comprenons donc que certains commandements ne se pratiquent qu'en terre d'Israël. En cet exemple, il s'agit d'un sacrifice, ce qui ne peut se faire en tout lieu, mais cet exemple permet aussi de comprendre qu'il peut y avoir impossibilité d'observer un commandement.
Ainsi, puisque le commandement de vivre dans une cabane n'est pas demandé "en tous lieux de séjour", il ne serait pas à pratiquer en dehors des frontières d'Israël. De plus, un climat météorologique ou un contexte social inapproprié pourrait rendre l'observance impossible.
- Enfin, un autre argument peut être ajouté à ceux qui précèdent : un Israélite qui vit ou s'est établi en dehors des frontières d'Israël n'est pas un אזרח "national" du pays où il s'est établi, mais un גר (se prononce "guèr") "étranger" (אזרח "national" et גר "étranger" au sens de la Tora). Nous le comprenons des mots de משה Moïse (Exode, II, 22) :
גר הייתי בארץ נכריה "j'ai été un étranger en une terre étrangère".
Ce serait vraisemblablement la raison pour laquelle le texte de cette mitsva précise :
כל האזרח בישראל "tout national en Israël". Ainsi, elle ne se pratiquerait donc pas en dehors des frontières d'Israël.
En dehors des frontières d'Israël, la pratique de ce commandement pourrait être facultative. Cependant, cette dernière hypothèse n'est pas sûre. Les mots כל האזרח בישראל "tout national en Israël", pourraient signifier que ce commandement se pratique en Israël exclusivement.

Les versets Deutéronome XVI, 13-16 indiquent que les personnes masculines doivent paraître devant l’Éternel "au lieu qu'Il aura choisi" (la ville où se trouve la Résidence Divine). Ceci concerne donc les hommes et jeunes hommes (en âge de se rendre à ce pèlerinage). Cependant, cette mitsva, qui demande de résider dans des cabanes, concerne "tous les nationaux", soit les hommes qui doivent paraître devant l’Éternel, et également les femmes, qui ne sont pas dans l'obligation de se déplacer (en pèlerinage). Avec elles peuvent aussi se trouver les jeunes garçons et les personnes dans l'impossibilité de se rendre "au lieu choisi" (les hommes trop âgés, les personnes invalides ou malades, etc.). Toutes ces personnes doivent donc, autant que possible, résider dans une cabane, partout en Israël, où bon leur semble.

La fin du verset de cette mitsva pourrait devoir s'écrire תשבו בסכת "vous résiderez dans des cabanes", comme précédemment dans le verset (בסכת תשבו), au lieu de ישבו בסכת "ils résideront dans des cabanes". Une erreur de réécriture du texte au fil des siècles est possible.





Lévitique XXIII 40
ולקחתם לכם ביום הראשון פרי עץ הדר כפת תמרים וענף עץ עבת וערבי נחל
"Et vous prendrez pour vous au premier jour (le 15è jour du septième mois), du fruit de l'arbre adar (lire l'étude ci-dessous)."

Les espèces végétales demandées par cette mitsva ne sont plus connues avec certitude actuellement.
Selon ce qui fut appelé "la tradition orale" ces espèces seraient (dans l'ordre exprimé par le verset) :

פרי עץ הדר "un fruit de l'arbre adar" : il s'agirait du fruit du cédratier, soit un cédrat (toujours selon la tradition orale). Un cédrat est un agrume. Son aspect ressemble à une variété de citron. Dans le judaïsme ce fruit est aussi appelé אתרוג "étrog".

כפת תמרים : selon la "tradition orale" il s'agirait d'une "branche de palmier". C'est ce qui fut pratiqué dans le judaïsme, toujours sur la base de la "tradition orale". Cependant cette compréhension et sa pratique sont plus que douteuses. Car, s'il s'agissait d'une branche de palmier, le texte demanderait ענף עץ תמרים "une branche de l'arbre aux dattes", comme la suite du verset qui demande ענף עץ עבת "une branche de l'arbre avoth".
Sur ce point comme en de nombreux autres, le judaïsme et la "tradition" se sont certainement égarés.
Dans le cas occurrent, le texte demande כפת תמרים dont le sens est recherché ci-dessous.
Sens de כפת תמרים :
La racine כ פ, dans ses cas d'utilisation et les mots qui en sont formés, désigne quelque chose de creux ou concave comme la paume d'une main (les références sont nombreuses, se référer entre autres à Genèse, XL, 11, 21 ; Lévitique XIV 15, 18, 26, 29).
Le mot כף peut autant désigner la paume de la main que la plante des pieds. Dans ce dernier cas, il s'agit en fait, et plus littéralement, du creux de la voûte plantaire (se référer à Josué III 13, entre autres).
- Le pluriel de כף est masculin, donnant כפי "cafey" ou כפים "cafim" lorsqu'il s'agit des mains (les références sont nombreuses, se référer entre autres à Genèse, XX, 5 ; Exode, XXIX, 25 ; Lévitique, VIII, 27 ; Isaïe, XLVIIII, 16 ; Psaumes, XXIV, 4).
- Le pluriel de כף est féminin, donnant כפות "cafott" lorsqu'il s'agit des pieds (Josué III 13 ; IV 18, Rois-I V 17, Isaïe LX 14, Ézéchiel XLIII 7, Malachie III 21).
Dans le cas de l'actuelle mitsva, l'orthographe actuellement connue du texte pose encore une difficulté. Il peut s'agir de כפות "cafott" soit un féminin pluriel. Mais, ce sens semble à écarter. Car, il s'agirait alors des pieds, ce qui est peu probable compte tenu de la suite du verset qui demande תמרים  "des dattes". Une seconde raison fait écarter ce sens de כפות "cafott" (féminin pluriel), c'est l'absence de la lettre ו "vav" dans les mots כפת תמרים.
Il ne reste alors plus qu'un seul sens possible : les mots כפת תמרים demanderaient (littéralement) "une paume de dattes", soit le contenu d'une main. La structure grammaticale des mots כפת תמרים est dans ce cas une forme contractée (appelée aussi "cas construit" ou encore "état construit") des mots כף של תמרים "une paume de dattes".
Le véritable sens est ainsi retrouvé, soulignant encore l'égarement profond du judaïsme, et la prudence avec laquelle il faut prendre sa "tradition orale". Pour rappel, la compréhension et la pratique du judaïsme ont fait prendre une branche de palmier à la place d'une paume de dattes.
Dans le verset de la Tora, le mot לכם "pour vous" (ולקחתם לכם "et vous prendrez pour vous") pourrait signifier que les fruits sont pour la consommation personnelle de chaque fidèle (et pas au profit des Cohanim, les Prêtres). Les fidèles, après s'être présentés à l’Éternel avec ces fruits, pourraient donc les déguster lors des réjouissances dont parle la fin du verset. Quant à ce qui n'est pas fruit comestible, après s'être présenté avec à l’Éternel, chaque fidèle pourrait peut-être l'employer à tout usage ou à l'élaboration de sa cabane.
 
ענף עץ עבת "rameau (ou branche) de l'arbre avoth" : il s'agirait, selon la "tradition" de "rameau de myrte" (parfois orthographié myrthe).
 
ערבי נחל : il s'agirait, encore selon la "tradition", de "branches de saule de rivière". Ces compréhension et traduction pourraient être douteuses. Le mot ערבה désignerait le "saule de rivière" (en hébreu dit moderne). Cependant, le texte de cette mitsva parle de ערבי. S'il s'agit du pluriel, il est difficile de comprendre pourquoi le pluriel est employé.
 
Ce qui a été rapporté par la "tradition", bien que souvent douteux et déformé, n'est pas totalement à écarter. Au fil des siècles une confusion a pu être faite entre ce qui est demandé pour la composition d'une סוכה "cabane" et ce qui est demandé d'apporter par l'actuelle mitsva (qui s'accomplit lors de סוכות la Fête des Cabanes). En effet, certaines espèces végétales sont demandées en livre de Néhémie, chapitre VIII, verset 13 et suivants, pour préciser la composition de la סוכה "cabane". C'est peut-être avec ces espèces végétales demandées pour la cabane que la confusion a été faite.





יום העצרת Yom Ahatsérèt

Lévitique XXIII 36
...ביום השמיני מקרא קדש יהיה לכם...
"Au huitième jour (à compter depuis le 15è jour du septième mois, soit le 22 du mois), il y aura pour vous une Lecture de Sainteté."
Les termes מקרא קדש "Lecture de Sainteté" et מקראי קדש "Lectures de Sainteté" sont définis dans une autre étude (שבת Shabatt et fêtes : y faire une מקרא קדש "lecture de Sainteté"). Pour lire cette étude : cliquez ici



Lévitique XXIII 36, suite du verset
...עצרת הוא...
"C'est (un jour de) clôture (ou "arrêt")."





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