Respect du שבת Shabatt et des fêtes : n'y faire aucune מלאכה "fabrication" |
Translation
תרגום
|
Ces
extraits sont issus d'un vaste travail, non encore
publié, qui est une étude des commandements (en plus du
livre "La Bible Plus Justement").
L'étude
n'est pas finalisée. Elle ne le pourrait sans les
manuscrits originaux légués par Moïse, voire d'autres
complétant les siens. L'humanité ne dispose aujourd'hui
que de copies, toutes plus ou moins susceptibles
d'erreurs.
Les buts recherchés sont
le rétablissement d'une connaissance plus juste de
la Foi d'Israël ou israélisme , et une
mise en pratique plus juste de ce qu'elle demande.
En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot. Concernant l'ensemble du site et ce qu'il diffuse : © Copyright Hervé Taïeb 1996-2016. Tous droits réservés à l'auteur. La reproduction, la traduction, l'utilisation des idées, intégralement ou partiellement, sont interdites. Aux plagiaires pilleurs d'idées, fruit du travail des autres : merci de vous en abstenir. |
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שבת se
prononce "shabatt"
Cette
orthographe, "shabatt", est choisie pour les raisons
suivantes :
-
"Chabat", lorsqu'il est ainsi écrit avec CH ("chabat" ou
"chabbat"), est parfois prononcé "t'chabat" ce qui n'est
pas juste.
-
Le doublement du B, tel que dans "chabbat" et "sabbat"
(mots souvent rencontrés aussi) n'a pas de raison
d'être.
-
De même, une terminaison avec TH, telle que dans
"chabath" ou "chabbath", n'a pas non plus de raison
d'être.
-
L'orthographe "shabatt", avec une fin à deux T, guide la
prononciation. Car, certaines personnes prononcent
"shaba".
En
outre, certaines communautés juives prononcent
"chabass", ou, plus souvent encore, "chabèss". Cette
dernière prononciation n'est pas de l'hébreu, mais du
yiddish.
Ces raisons ont donc conduit à écrire "Shabatt", pour que l'hébreu soit prononcé, et pas un dialecte dérivé de l'hébreu (comme l'est le yiddish), ni une erreur de lecture et/ou de prononciation (t'chabate, shaba, saba, sabate, etc.) . Le שבת Shabatt, est le septième jour de la semaine, le samedi. Des commandements similaires sont exprimés pour le Shabatt et les jours de fête définis par la Tora. Ces commandements sont clarifiés en cette page Internet (qui est elle-même un résumé d'études plus complètes). * * * Sommaire - Partie I : ne pas faire une "fabrication" le jour du Shabatt - Partie II : usage de l'électricité le jour du Shabatt - Partie III : transporter le jour du Shabatt Partie IV : rituels du judaïsme * * * * * * Partie I : ne pas faire de "fabrication" le jour du Shabatt Que demande la Tora ? שמות Exode 9-10 ששת ימים תעבד ועשית כל מלאכתך ויום השביעי שבת ליהוה אלהיך ... לא תעשה כל מלאכה "Six jours tu travailleras et feras toutes tes "fabrications". Et le septième jour est Shabatt pour l’Éternel ton Dieu. Ne fais aucune "fabrication". Ce commandement est répété plusieurs fois dans la Tora. Il est exprimé aussi pour les jours de fête demandés par la Tora. Aucune "fabrication" ne doit y être faite. Mais, qu'est-ce qu'une "fabrication" au sens de la Tora ? Les réponses rabbiniques ont été aussi nombreuses que désordonnées, égarant ainsi le peuple d'Israël.
Définition du mot מלאכה "fabrication" Introduction La définition de ce mot, au sens de la Tora, est fondamentale pour se conformer aux commandements ("mitsvot" en hébreu) qui interdisent de faire une מלאכה "fabrication" certains jours (c'est à dire les jours de שבת Shabatt et les jours de fêtes solennelles). Une telle définition a manqué dans le passé, laissant place à des réponses personnelles, des décisions arbitraires, et parfois contradictoires. Un véritable travail de définition aurait dû être fait. NB : le Shabatt est le septième jour de la semaine : le samedi (certaines langues sont restées relativement proches du mot hébreu. En italien : sabato, en espagnol sábado). Le samedi a ensuite été transposé au dimanche dans la religion chrétienne. Ces précisions sont données pour qu'il n'y ait aucune erreur sur le jour. Pour élaborer une définition, au sens de la Tora, il faut étudier tous les versets où le mot est utilisé dans le texte biblique. Les cas d'utilisation fournis par la Tora sont à étudier en priorité. La définition du mot מלאכה "fabrication" ne pourrait se contenter d'une simple observation, qui ne donne souvent qu'une idée globale du sens. Si pour certains mots c'est suffisant, la signification du mot מלאכה "fabrication" ne peut admettre une réponse relativement imprécise, qui serait donc insuffisante pour répondre aux cas qui se posent de nos jours. Les exemples bibliques sont ceux de la vie des Hommes à cette époque. Depuis, de nouveaux cas se sont présentés. Il est donc nécessaire de définir précisément ce qu'est une מלאכה "fabrication" au sens de la Tora, afin de savoir si des cas de la vie moderne sont des actes de מלאכה "fabrication". Pour répondre aux nouveaux cas de la vie moderne, au fur et à mesure de leur apparition, des "autorités religieuses" autoproclamées (celles du judaïsme, la religion rabbinique) se sont prononcées sur des bases souvent arbitraires, ou encore des considérations personnelles ou des idéologies partagées par des communautés de personnes (divers mouvements et branches rabbiniques, selon les époques et les pays). Un même acte a donc pu être interdit par certaines autorités rabbiniques, alors que d'autres l'ont autorisé (le rabbinisme dit "libéral" par exemple, mais pas uniquement), les uns et les autres répondant à leur idéologie de groupe. Dans le groupe du "judaïsme rabbinique orthodoxe" certains actes ont été déclarés être des "dérivés de travaux interdits". Ils ont ainsi été déclarés être une מלאכה "fabrication", ce qui les a rendus interdits les jours de שבת Shabatt et les jours de fêtes solennelles. Par exemple, il a été déclaré interdit de se peigner le jour du שבת Shabatt, parce que se peigner a été déclaré être un "dérivé du travail de tondre les moutons". La religion rabbinique orthodoxe demande d'utiliser une brosse douce ou tout autre moyen qui n'enlève pas de cheveu, les jours de Shabatt et de fête. Comme dans cet exemple, bien des cas nouveaux ont été déclarés être un "dérivé" de travail interdit, et ont donc été interdits. En réalité, il en a été décidé ainsi sur la base de sentiments personnels, rendant des décisions arbitraires. De l'exemple cité, on peut évidemment en dire qu'un être humain n'est pas un mouton. Il faut aussi, et surtout, comprendre que tondre un mouton est effectivement un premier acte, une étape, dans la fabrication d'un objet (fait de laine). C'est donc bien une מלאכה "fabrication". Mais, l'acte de se peigner n'est pas fait pour servir à la fabrication d'un objet, contrairement à la tonte de la laine. Un être humain qui se peigne les cheveux pour les mettre en ordre ne fait pas une מלאכה "fabrication" au sens de la Tora, même si le peigne emporte des cheveux au passage (le plus souvent des cheveux prêts à tomber naturellement). Cette méthode des "dérivés" a pour origine une liste de trente neuf travaux. Cette liste fut retenue par les "autorités religieuses" (rabbiniques) qui déclarèrent ces trente neuf travaux comme étant ceux de la construction du משכן Tabernacle. Ces travaux, incluant celui de tondre les moutons, furent interdits les jours pour lesquels la Tora demande de ne pas faire de מלאכה "fabrication" (le jour du Shabatt et les jours de fêtes solennelles). Lorsque cette base arbitraire de trente neuf travaux a été établie, elle s'est avérée insuffisante, et ne pouvant répondre aux nouveaux cas présentés par l'évolution de la vie. Par ailleurs, cette liste de trente neuf travaux est aussi une définition très réductrice du mot מלאכה "fabrication". Sans pouvoir revenir en arrière pour annuler cette méthode par "liste exhaustive", qui ne répondait pas aux cas nouveaux, une solution fut donc trouvée en déclarant des "dérivés ". Lorsqu'il était décidé, par les "autorités religieuses" (rabbiniques), qu'un acte devait être interdit, et si cet acte ne se trouvait pas directement dans la liste des trente neuf travaux, il était alors déclaré être un "dérivé" de l'un de ces travaux. Même le nombre de trente neuf fut un choix arbitraire et délibéré de la part de ses auteurs (religion rabbinique). Il fut retenu parce qu'il correspond à trois fois le nombre treize, soit trois fois la valeur numérique du mot אחד "Un", comme l’Éternel "Un". En réalité, il n'y a ni dans la Tora, ni dans le reste de la Bible, de verset ou d'indication qui demanderait ou permettrait d'établir une telle liste. Il n'y a, non plus, aucun élément permettant d'aboutir au nombre de trente neuf travaux. Il existe encore moins la notion de "dérivés" de travaux, il n'en existe pas même une allusion. Pour justifier et maintenir les décisions prises, les prétendues autorités déclarèrent que ces décisions avaient été instituées par de "grands maîtres", des "sages" et "savants". On déclara "justes" et "irrévocables" les décisions prises. De ce fait, ces "autorités" s'étaient figées dans leur erreur. Avec elles, elles avaient aussi entraîné et figé tout un peuple, pour de nombreuses générations. Avec de pareilles méthodes et décisions, ce qui a été déclaré "interdit" par certains a suscité la réaction des autres qui, à l'inverse, l'ont déclaré "autorisé". Une telle réaction à l'arbitraire était inévitable. Outre les idéologies de groupe et les différentes branches du rabbinisme, certaines choses décrétées "interdites" par un rabbin ont été déclarées "autorisées" par un autre à l'intérieur du même groupe ou branche rabbinique. Par exemple, certains rabbins dits "orthodoxes" ou "traditionalistes" ont autorisé de faire un café le jour du Shabatt, alors que d'autres (plus rares) l'ont interdit. Une majorité rabbinique a pu se mettre d'accord pour autoriser un certain type de café (soluble ou prêt à l'emploi) dit "café Shabatt". Les fidèles du rabbinisme ("adeptes" serait un terme plus juste) ont eu pour réponse et solution de "devoir suivre son rabbin, celui de sa ville". Malheureusement, certains rabbins "autorité locale" ont encore autorisé de mettre du sucre dans le café, alors que d'autres l'ont interdit. Pouvoir, ou non, touiller le sucre est resté une question. Ces rappels de ce qui appartient d'ores et déjà au passé expliquent pourquoi une définition rigoureuse et précise est si nécessaire. Plusieurs semblants de définition, avant celle-ci, se sont trouvés inexacts, impropres ou incomplets, face à certaines situations, au fur et à mesure des nouveaux cas observés. Il a donc été nécessaire de tenir compte de toutes les observations précédentes pour tenter de trouver une définition qui puisse regrouper les caractéristiques suivantes : - Une définition du mot מלאכה "fabrication" ne doit pas être arbitraire mais fondée sur l'observation des textes bibliques, qui sont la source la plus originelle du terme. - La définition devrait pouvoir rester valable dans le temps et s'appliquer aux cas nouveaux qui se présenteront certainement dans le futur. - Le domaine, le champ sur lequel le mot מלאכה "fabrication" peut s'employer, doit être clairement délimité. Cette délimitation doit, elle aussi, se faire sur l'observation des textes bibliques, et non sur une base arbitraire. - Cette définition ne doit pas être réductrice, ni limitée à une "liste". Aucune liste ne peut être exhaustive, puisqu'il y aura toujours des cas nouveaux qu'on ne peut imaginer ou prévoir. - La définition de ce qui est une מלאכה "fabrication" doit, en ses termes, être la plus précise possible, afin de répondre aux divers cas. Fondements de la présente définition La Bible (תנך) fournit de nombreux exemples où le mot מלאכה "fabrication" est utilisé. C'est à partir de ces exemples qu'il convient de définir la signification de ce mot et aussi en délimiter la définition. Dans la totalité des exemples bibliques, sont constatées les significations qui suivent. Pour éviter les nombreuses répétitions d'exemples au sens identique, ces exemples sont regroupés par signification, en donnant seulement quelques références du Texte lorsque celles-ci sont trop nombreuses. Sont constatées les significations suivantes : 1/ מלאכה "fabrication" dans le sens de fabrication de nourriture : ceci est compris du verset Exode XII 16. Ce verset interdit de faire une מלאכה "fabrication" à l'exception de ce qui est nourriture. En conséquence, faire ce qui est nourriture est donc une מלאכה "fabrication" (s'il y est fait exception, c'est donc que c'est bien une מלאכה "fabrication"). Ce sens est un réel acte de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 2/ מלאכה "fabrication" dans le sens de fabrication d'objets divers de toutes matières et de tous usages (y compris la fabrication du משכן Tabernacle et de tous ses objets Saints). C'est le sens le plus courant, les exemples sont nombreux, quelques uns sont les suivants : Exode XXXV 21, 29 ; Exode XXXVI 02-08 ; Exode XXXVIII 24 ; Exode XXXIX 43 ; Lévitique XIII 48 ; Rois I VII 1 ; Jérémie XVIII 03 ; Chroniques I XXIX 05. Ce sens indique de réels actes de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". Le verset Exode XL 33 fournit aussi une indication importante au sujet du montage du משכן Tabernacle (montage des éléments le constituant, après élaboration de ces éléments). Ce verset indique, après le montage des éléments, que fut finie la מלאכה "fabrication" (ויכל משה את המלאכה "... et Moïse eut fini la "fabrication"). Important : il s'agit du premier montage, voir les commentaires faits sur ce verset Exode XL 33. Ce verset indique que le montage (des éléments déjà élaborés) fait partie d'une מלאכה "fabrication". Monter, assembler, des éléments d'un ensemble est un acte de מלאכה "fabrication", même s'il s'agit du montage d'éléments déjà élaborés finis en tant que pièces détachées. L'indication fournie par ce verset Exode XL 33 entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 3/ מלאכה "fabrication" dans le sens de construction ou reconstruction d'édifice (y compris le Temple édifié par Salomon à l’Éternel, et y compris toutes les finitions et les installations d'un édifice : lambris, crépi, approvisionnement en eau ...) : Rois I V 30 ; Rois I VII 14, 22, 51 ; Rois I IX 23 ; Rois II XXII 5, 9 ; Haggaï I 14 ; Ezra II 69 ; Ezra III 9 ; Néhémie II 16 ; Néhémie IV 4, 5, 9, 10, 11, 13, 15 ; Néhémie V 16 ; Néhémie VI 3, 9, 16 ; Néhémie VII 69, 71 ; Néhémie X 34 ; Néhémie XI 16, 22 ; Chroniques I XXII 15 ; Chroniques I XXIII 4 ; Chroniques I XXVIII 13, 20, 21 ; Chroniques I XXIX 1 ; Chroniques II V 1 ; Chroniques II VIII 16 ; Chroniques II XXIV 12, 13 ; Chroniques II XXXIV 10, 12, 13, 17. Ce sens indique de réels actes de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 4/ מלאכה "fabrication" dans le sens de réparation (y compris consolidation, et y compris sur un édifice ou une autre construction) : Rois II XII 15, 16. Ce sens indique de réels actes de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 5/ מלאכה "fabrication" dans le sens de construction de villes (y compris fortifications, routes, bassins de retenue d'eau, aqueduc, ...) : Chroniques II VIII 9 ; Chroniques II XVI 5 ; Chroniques II XVII 13. Ce sens indique de réels actes de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 6/ מלאכה "fabrication" dans le sens de travaux des champs (agriculture, "fabrication" de végétaux, de denrées alimentaires) : Chroniques I XXVII 26. Ce sens indique de réels actes de fabrication et entre dans la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 7/ מלאכה "fabrication" ("fonction") à propos de fonctions de Juge et de Magistrat : Ezra X 13-14 ; Chroniques I XXVI 29. Dans cette dernière référence (Chroniques I XXVI 29), si ce mot est utilisé au sujet des fonctions de Juge ou de Magistrat, et non au sujet d'actes de jugement ou de magistrature, ce serait probablement parce que ces fonctions nécessitaient de réels actes de מלאכה "fabrication" tels que des écrits (produire un écrit est un acte de מלאכה "fabrication", voir ci-dessus "fabrication/production d'objet"). Ce serait donc ces actes qui seraient une "fabrication". Quant aux jugements, un strict et seul jugement (par exemple un jugement rendu seulement verbalement), ne serait pas en soi un acte de מלאכה "fabrication". Pour confirmer cette idée, il est possible d'observer en Exode XVIII 13-26, lorsque משה Moïse se met à juger les affaires du peuple, que le mot מלאכה "fabrication" n'est pas employé. Ce dont il est question dans ces exemples de fonctions de Juge ou de Magistrat est imprécis (en Ezra X 13-14 et Chroniques I XXVI 29). Il n'est pas possible de savoir précisément ce qui est une מלאכה "fabrication" dans ces fonctions. Par conséquent, ces exemples ne peuvent être retenus pour déterminer la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 8/ מלאכה "fabrication" ("fonction") à propos du Service des לוים Lévites à l’Éternel : Nombres IV 3 ; Ezra III 8 ; Ezra VI 22 ; Néhémie XIII 10, 30 ; Chroniques I XXIII 24. A propos de chants et musique : Chroniques I IX 33 ; Chroniques I XXV 1. Lire observations(*) ci-après. 9/ מלאכה "fabrication" ("fonction") à propos du Service des כהנים Prêtres à l’Éternel : Néhémie XI 12 ; Néhémie XIII 30 ; Chroniques I VI 34 ; Chroniques I IX 13, y compris dans le Saint des Saints : Chroniques I VI 34, et à propos de la préparation des sacrifices, holocaustes, en offrande à l’Éternel : Chroniques II XXIX 34. Lire observations(**) ci-après. 10/ Le mot מלאכה "fabrication" est parfois utilisé dans un sens général signifiant : - "travaux" : Samuel I VIII 16 ; Rois I IX 23 ; Rois I XII 28, - "profession" : Jonas I 8, - "service" à un maître, la personne assurant ce service étant alors un "fonctionnaire" : Genèse XXXIX 11 ; Samuel I VIII 16 ; Rois I IX 23 ; Esther IX 23 ; Daniel VIII 27 ; Chroniques I IV 23 ; Chroniques I XXVI 30 ; Chroniques I XXIX 6. Ces "travaux" ou "profession" ou "service" contenaient très probablement de réels actes de מלאכה "fabrication", mais sans les connaître précisément. Ces cas d'utilisation dans un sens général sont trop peu précis pour être retenus pour déterminer la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 11/ A propos des gens, le mot מלאכה peut prendre le sens de "professionnels" ou "fonctionnaires" : Chroniques I XXV 1. Ces "professionnels" ou "fonctionnaires" accomplissaient probablement de réels actes de מלאכה "fabrication", mais ces actes ne sont pas connus précisément. Ces cas d'utilisation sont trop peu précis pour être retenus pour déterminer la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication". 12/ Le mot מלאכה "fabrication" est aussi utilisé à propos des Œuvres Divines de la Création : Genèse II 2, 3, mais ces cas d'utilisation ne s'appliquent pas à l'Homme, qui n'est pas capable de telles Œuvres. De ce fait, ces cas ne peuvent être retenus pour déterminer la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication" tel qu'il s'applique à l'Homme. Ils ne peuvent entrer dans le cadre de ce qui est interdit à l'Homme, les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication". L’Éternel a interdit ce que l'Homme est capable de faire. Il n'est pas possible de penser que l’Éternel aurait interdit à l'Homme ce que ce dernier n'est pas capable de faire. De plus, dans les versets cités, le mot מלאכה "fabrication" y est employé au singulier, pour l'ensemble de la Création. Il est difficile de savoir si chaque chose dite, faite, ou créée par l’Éternel, est elle-même une מלאכה "fabrication" ou un acte de מלאכה "fabrication". Il serait possible que le mot מלאכה "fabrication" concerne chaque chose dite, faite, ou créée. Mais, il est également possible que le mot מלאכה "fabrication" ne s'applique que pour certaines de ces choses. Dans ce dernier cas il faudrait alors savoir lesquelles. Compte tenu de ces raisons, et par manque d'exemple précis, ces cas ne peuvent être retenus pour déterminer la définition (au sens propre) du mot מלאכה "fabrication" tel qu'il s'applique à l'Homme. 13/ Le mot מלאכה "fabrication" semble aussi utilisé dans un sens figuré : Jérémie III 25. De tels cas ne peuvent être utilisables pour une définition. (*) Dans le cas du verset Nombres IV 3, le mot מלאכה "fabrication" est utilisé à propos du Service des Lévites. Plus loin dans le Texte, en verset 15, le détail de ce Service est précisé : il s'agit de transporter les Objets Saints du tabernacle lors des déplacements d'Israël. Il pourrait alors être que pensé que לשאת "transporter" entrerait donc dans la définition de מלאכה "fabrication". Cette idée est infirmée par un autre verset, Jérémie XVII 22, qui distingue l'acte de "transporter" d'une מלאכה "fabrication". Ce verset en parle comme deux actes totalement dissociés, sans rapport l'un avec l'autre, car il énonce bien deux interdits distincts. Si לשאת "transporter" était réellement dans la définition de מלאכה "fabrication", alors un seul interdit aurait été énoncé, celui de מלאכה "fabrication" (incluant le משא "transport"). Le mot מלאכה "fabrication" utilisé en Nombres IV 3 serait à comprendre au sens général de "Service à l’Éternel", même si dans ce Service il n'y a aucun acte de מלאכה "fabrication" au sens propre du terme. Il en serait de même à propos des versets qui parlent de musique et de chants (Chroniques I IX 33 ; Chroniques I XXV 1). Le mot מלאכה "fabrication" serait là aussi utilisé dans le sens de "Service à l’Éternel" à propos de la musique et des chants, qui ne sont pas des actes de מלאכה "fabrication", car il ne s'agirait pas de מלאכה "fabrication" au sens propre du terme et ces actes n'entreraient pas dans sa définition. De plus, en verset Chroniques I IX 33, qui fait partie de ces cas, à propos de la fonction de musicien que remplissent ces personnes, ce n'est plus le mot מלאכה "fabrication" qui est utilisé, mais le mot עבודה "travail". Il serait, en outre, surprenant qu'il soit interdit de louer l’Éternel par des chants, les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication". Jouer d'un instrument de musique et chanter ne seraient pas des actes de מלאכה "fabrication" et n'entreraient pas dans la définition de ce mot. (NB : jouer d'un instrument de musique a fait partie des interdits arbitraires énoncés par les "autorités religieuses" du passé. Cet interdit ne trouve aucune justification dans les Textes. Il ne peut donc être retenu pour la définition du mot מלאכה "fabrication"). Un autre exemple, confirmant la signification de מלאכה "fabrication" dans un sens général de "Service à l’Éternel", serait en verset Néhémie XIII 30 qui parle de לשמור "garder" à propos de מלאכה "fabrication", alors que "garder" n'est pas du tout un acte de מלאכה "fabrication" au sens propre, n'entre pas du tout dans la définition de מלאכה "fabrication". Ce sens général de "Service à l’Éternel" serait appelé מלאכה "fabrication", probablement parce qu'il pouvait parfois inclure de réels actes de מלאכה "fabrication" au sens propre du terme (écritures, intendance, certains travaux comme la confection de gâteaux à la poêle : Chroniques I IX 31). (**) Les explications ci-avant(*), sur l'emploi du terme מלאכה "fabrication" dans un sens général signifiant "Service à l’Éternel", sont valables au sujet de la fonction des כהנים Prêtres, comme pour la fonction des לוים Lévites. Les exemples d'utilisation du mot מלאכה "fabrication" donnés au sujet de la fonction des Prêtres, ne sont pas tous des cas de מלאכה "fabrication" au sens propre du terme. Ce sens général de "Service à l’Éternel" serait appelé מלאכה "fabrication", probablement parce qu'il pouvait parfois inclure de réels actes de מלאכה "fabrication" au sens propre du terme (écritures, intendance : Nombres IV 16 ; cuisson de certaines offrandes expiatoires, dont certaines sont à consommer : Lévitique VI 19-21). Sur la base de l'étude des références bibliques, dont les références citées ci-avant, la définition suivante est déterminée. Définition Important : pour ne pas reproduire les erreurs passées, pour ne pas "figer" à jamais une définition qui pourrait s'avérer incomplète ou inexacte, totalement ou partiellement, toute éventuelle indication nouvelle pour cette définition, si cette indication est fondée, doit donner lieu à la vérification de ce qui a été défini. Une telle éventuelle indication nouvelle doit aussi, selon le cas, donner lieu à confirmation(*) ou infirmation de ce qui a été défini, totalement ou partiellement, et, selon le cas, donner lieu à complément ou correction de cette définition. (*) La vérification n'implique pas obligatoirement de complément, correction, ou infirmation. La vérification, en tenant compte de l'indication nouvelle, peut conduire à confirmer ce qui a été défini. Après vérification, la définition peut se révéler être juste, complète, adaptée. Elle serait donc confirmée sans nécessiter de complément, correction ou infirmation de l'existant. Dans tous les cas, il est important de comparer toute indication nouvelle et fondée à ce qui a été défini. 1 - Domaine, champ couvert par le mot מלאכה "fabrication". Il peut être observé dans les exemples bibliques que le mot מלאכה "fabrication" est employé en domaines suivants : - "fabrication" de ce qui sert à la nourriture, - "fabrication" d'objets de toutes sortes, de toutes tailles, de tous usages, de toutes matières, - "fabrication" de constructions de toutes sortes, y compris édifices, routes, réservoirs, ...etc... . Il peut aussi être observé que le mot מלאכה "fabrication" est toujours employé dans le cadre de choses matérielles, au sens littéral du terme : "fait de matière". Seuls des exemples d'acte matériel sur un corps matériel sont observés dans les exemples bibliques. Pour vérifier encore cette constatation, il est possible d'observer l'absence du mot מלאכה "fabrication" dans des exemples de choses immatérielles que pourrait fournir la Bible (תנך). Aucun exemple n'indique l'emploi du mot מלאכה "fabrication" à propos de quelque chose d'immatériel. Prier, parler, faire lecture de la Tora, ... sont des exemples d'actes immatériels, et au résultat immatériel, que pourrait fournir l'époque biblique. Or, l'emploi du mot מלאכה "fabrication" n'est pas observé dans un tel exemple. Ce mot pourrait aussi être employé pour quelque chose qui n'est pas un objet, ou qui n'est pas fait de matière, à l'exemple du son ou de la lumière. Mais, un tel exemple n'est pas observé non plus. En poursuivant encore dans ce raisonnement sur le caractère matériel du sens du mot מלאכה "fabrication", il est encore possible d'observer qu'un acte immatériel qui s'effectue sur un corps matériel n'est pas non plus observé dans les exemples de l'époque biblique. Cette époque pourrait fournir un tel exemple avec l'action de chauffer un objet, un lieu, une nourriture, ... (acte immatériel sur des corps matériels). La production d'un son grâce à un objet (instrument) pourrait aussi être un exemple de résultat immatériel que pourrait fournir l'époque biblique. Mais, de tels exemples ne sont pas trouvés. La pensée humaine pourrait aussi fournir un exemple d'acte immatériel pour contribuer à l'élaboration d'une מלאכה "fabrication" matérielle. Un tel exemple n'est pas plus observé. Ainsi, comme déjà précisé ci-avant, seuls des exemples d'acte matériel sur un corps matériel sont observés dans les exemples bibliques. Ce n'est que dans ces cas qu'est employé le mot מלאכה "fabrication" . Sur des animaux, ce mot s'emploierait s'il s'agit d'acte fait pour servir à la nourriture humaine. Il s'emploie aussi lorsqu'il s'agit de préparer les animaux en Offrande à l’Éternel (Chroniques II XXIX 34). Mais, מלאכה "fabrication" n'est jamais employé à propos d'animaux vivants. Sur l'Homme le mot מלאכה "fabrication" n'est jamais employé. Sur la base de la logique de l'observation, le mot מלאכה "fabrication" s'emploierait donc sur les choses matérielles, incluant les animaux dépourvus de vie. Le mot מלאכה "fabrication" ne concernerait pas les êtres vivants. A propos des termes "êtres vivants", il convient encore de respecter le sens donné par la Tora : - les animaux sont appelés נפש חיה "êtres vivants" (Genèse I 20 et 24) - les êtres humains sont aussi, bien sûr, appelés נפש חיה "êtres vivants" (Genèse II 7). Au sujet des végétaux, il n'est trouvé ni le mot נפש "être", ni le mot חי "vivant". Les végétaux ne seraient donc pas des "êtres vivants" au sens de la Tora, à la différence des animaux et des êtres humains. Les végétaux n'étant donc pas des "êtres vivants" au sens de la Tora, ils sont donc dans le domaine, le champ sur lequel le mot מלאכה "fabrication" peut s'employer, à la différence des animaux (vivants) et des êtres humains. De plus, au sujet des végétaux, il convient d'observer que la plupart des actes que l'Homme fait sur eux sont des actes dont la finalité est la "fabrication" de nourriture, ou la fabrication de quelque chose (ou pour servir à quelque chose). Il s'agit donc d'actes de מלאכה "fabrication", ou d'actes qui sont des étapes dans une מלאכה "fabrication". En conséquence : le domaine, le champ, sur lequel le mot מלאכה "fabrication" s'applique, se limite donc aux actes matériels sur des corps matériels, y compris sur les végétaux et les animaux dépourvus de vie. Sont donc en dehors de ce champ les animaux vivants et les êtres humains. Ce mot ne s'applique pas pour eux. Il ne peut y avoir de מלאכה "fabrication" sur un animal vivant. Il ne peut y avoir de מלאכה "fabrication" sur un être humain. Sur la base des éléments déterminés, les quelques exemples et remarques suivantes peuvent être donnés : Sur les animaux : - Nourrir des animaux n'est pas un acte de מלאכה "fabrication", même s'il sont élevés dans un but final de consommation. Tant qu'un animal est en vie, il est en dehors du domaine de la מלאכה "fabrication". Il s'agit de nourrir un être vivant. - Traire un animal dans le but de le soulager, parce qu'il pourrait souffrir ou serait en danger sans traite, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Tant qu'un animal est en vie, il n'y a pas de מלאכה "fabrication" sur cet animal, il s'agit de soulager, soigner, un être vivant. Mais, le lait tiré ne pourra être consommé. Il devra rester inemployé, versé à terre par exemple. Sinon, en cas de consommation ou d'utilisation du lait (crèmerie, fromagerie, pour la consommation humaine ou animale) il y aurait eu alors production de nourriture, donc un acte de מלאכה "fabrication". - Traire un animal qui ne souffrirait pas de l'absence de traite ni ne serait en danger (c'est, par exemple, le cas d'une vache qui a un veau qui la tète), dans le but d'obtenir du lait pour la consommation (humaine ou animale), est un acte de מלאכה "fabrication", car il s'agit d'un acte pour produire cette nourriture. S'agissant de l'animal, qui est un être vivant, il n'y a pas de מלאכה "fabrication". Mais, s'agissant du lait qui en serait tiré, c'est une production de denrée consommable, il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". Le lait voulu pour la consommation doit être tiré les jours où il n'est pas interdit de faire une מלאכה "fabrication". - Tuer un animal pour le consommer est un acte de מלאכה "fabrication". Il s'agit du premier acte de מלאכה "fabrication" de nourriture. - La tonte d'un animal est un acte de מלאכה "fabrication". S'agissant de l'animal, qui est un être vivant, il n'y a pas de מלאכה "fabrication". Mais, s'agissant de la laine obtenue, c'est une matière première (matérielle et non vivante). C'est le premier acte de fabrication d'un objet, il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". Sur les êtres humains, les exemples suivants ont été interdits par les "autorités religieuses" du passé. Ils ont été interdits à tort. Il est possible, sans enfreindre l'interdit de faire une מלאכה "fabrication", de se peigner, se raser, se parfumer (sur soi, parfumer des vêtements est à distinguer). Ceci ne signifie pas qu'un coiffeur, par exemple, aurait le droit de travailler un jour de Shabatt, prétextant qu'il n'y a pas de מלאכה "fabrication" sur un être humain. Il a aussi l'obligation de chômer (תשבת Exode XXIII 12), d'arrêter de travailler ce jour, de même que les jours de fêtes solennelles pour lesquelles un chômage est ordonné (שבת ou שבתון ). En autre exemple sur des cheveux, une coupe dont les cheveux enlevés serviront à la confection d'une perruque (ou autre chose) est un acte de מלאכה "fabrication". Dans cet exemple, il n'y a pas de מלאכה "fabrication" sur un être humain, mais les cheveux coupés deviennent matière première (matérielle, non vivante). La coupe des cheveux est le premier acte de confection de cette perruque (ou autre chose), c'est une מלאכה "fabrication". Encore sur ce dernier exemple, si un coiffeur professionnel a l'obligation de chômer, il pourrait aussi s'agir d'une personne qui se couperait les cheveux, ou couperait les cheveux d'une autre personne, en voulant les utiliser pour la fabrication d'une chose quelconque. Là encore, la coupe de cheveux n'est pas en soi un acte de מלאכה "fabrication" si les cheveux ne servent à aucune fabrication. Mais, cette coupe de cheveux deviendrait un acte de מלאכה "fabrication" si les cheveux sont utilisés à la fabrication de quelque chose (et si les cheveux ont été coupés dans l'intention de servir à une מלאכה "fabrication", en commentaire ci-après). 2 - Définition du mot מלאכה "fabrication". Remarque préliminaire. Il peut être observé dans les exemples bibliques que le mot מלאכה "fabrication" est toujours employé à propos de la fabrication, la production, d'une chose matérielle faite pour servir à un usage. Une מלאכה "fabrication", au sens de sa définition, sert nécessairement à quelque chose. Il n'y a aucun exemple d'emploi du mot מלאכה "fabrication" à propos de quelque chose qui ne sert à rien, qui n'a aucun usage ou emploi. Quelque chose qui serait produit mais qui ne sert à rien n'est pas appelé מלאכה "fabrication" dans un quelconque exemple de la Bible, ce n'est donc pas une מלאכה "fabrication". Les exemples suivants peuvent illustrer de tels cas. - Casser un bâtonnet cure-dents après utilisation pour le mettre hors d'usage, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication", parce que ce qui est fait ne sert à rien, ce n'est pas fait pour servir à un usage ou un emploi. Au contraire, casser une allumette pour en faire un cure-dents, est un acte de מלאכה "fabrication". Il n'y a pas que l'acte qui est déterminant. Un même acte peut conduire ou non à une מלאכה "fabrication". Dans ces deux exemples, le même acte qui consiste à casser un bâtonnet, cure-dents ou allumette, conduit dans le second cas (allumettes pour en faire un cure-dents) à une מלאכה "fabrication", alors qu'il n'y a pas de מלאכה "fabrication" dans le premier cas (cure-dents cassé après utilisation). - Si un fruit est pelé et la pelure jetée, cette pelure n'ayant aucun usage il n'y a pas de מלאכה "fabrication". Mais, si cette pelure est conservée, pour être confite (cas pour certains fruits) ou pour servir de compost, il y a alors מלאכה "fabrication". Sur la base de l'observation des exemples bibliques, et suivant la logique des éléments déterminés, est un acte de מלאכה "fabrication", au sens de la Tora, tout acte fait pour effectuer une des choses suivantes, même en partie(*), et quel que soit le procédé, ajout, ou soustraction, ou modelage, ou pli, ou torsion pour donner une forme particulière, ou assemblage, ou modification, ...etc... de matière(s) composante(s) de la réalisation : - la "fabrication" ou production de ce qui sert à la nourriture, à tous les stades, jusqu'au dernier acte de "fabrication" ou production, - la "fabrication" ou production, pour servir à un usage, d'objets ou choses matérielles de toutes sortes, de toutes tailles, de toutes matières (gaz et liquides inclus), y compris montage ou assemblage, y compris réparation, y compris consolidation, car il s'agit de "refabrication" ou "fabrication" complémentaire (de la partie en réparation ou consolidée). - la "fabrication" ou production, pour servir à un usage, de constructions matérielles de toutes sortes (et éventuellement gaz et liquides inclus), y compris édifices, routes, réservoirs, ...etc... , y compris montage ou assemblage, y compris reconstruction ou réparation car il s'agit de "construire à nouveau", y compris consolidation car il s'agit de construction complémentaire. Tout résultat d'un de ces actes, fait pour effectuer une de ces choses, est une מלאכה "fabrication", au sens de la Tora. (*) Un acte qui effectue en partie seulement, une denrée alimentaire, ou un objet ou chose matérielle, ou une construction matérielle, est un acte qui contribue à faire cette denrée, ou objet, ou construction. C'est un acte de מלאכה "fabrication", puisqu'il y participe, y conduit. Même si ce n'est qu'en partie, même si le produit n'est pas fini, il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". Verset Exode XL 33 Ce verset fournit une indication importante au sujet du montage du משכן Tabernacle (montage des éléments le constituant, après élaboration de ces éléments). Ce verset indique, après le montage des éléments, que fut finie la מלאכה "fabrication" ( ויכל משה את המלאכה "...et Moïse eut fini la "fabrication""). Grâce à cette indication, on peut comprendre que monter, assembler, des éléments d'un ensemble est un acte de מלאכה "fabrication", même s'il s'agit du montage d'éléments déjà élaborés, finis en tant que pièces détachées, ce qui était le cas pour le משכן Tabernacle. Il convient cependant d'observer que l'indication fournie par ce verset concerne le tout premier montage du משכן Tabernacle. Le premier montage est une opération finale pour parvenir à une מלאכה "fabrication" complète, achevée. Si ce premier montage est définitif, comme dans le cas du משכן Tabernacle, seul ce premier montage ferait partie d'une מלאכה "fabrication", achevant celle-ci. C'est ce qui est enseigné par ce verset. Sur son exemple, on peut comprendre que les démontages et remontages suivants, lors des déplacements dans le désert, ne sont pas appelés מלאכה "fabrication", puisque ce verset enseigne justement que cette מלאכה "fabrication" était finie par ce premier montage. Dans le cas du משכן Tabernacle, le premier montage a été définitif, c'est ce qui a fait que seulement ce premier montage a fait partie de la מלאכה "fabrication". Mais, si un premier montage d'une מלאכה "fabrication" est suivi de complément(s) ou de modification(s) à l'ouvrage, les autres démontages, (re)montages seront une partie intégrante de la מלאכה "fabrication" jusqu'au montage qui aura achevé la מלאכה "fabrication". De ce verset, la suite du raisonnement amène donc à la notion de valeur ajoutée ou apport à la מלאכה "fabrication". S'il n'y a pas de valeur ajoutée (pas d'apport) à la מלאכה "fabrication", c'est à dire s'il n'y a pas eu de complément ou de modification d'une chose déjà faite ou existante, alors il n'y a pas d'acte de מלאכה "fabrication". C'est pourquoi démontages et remontages successifs du משכן Tabernacle n'ont pas été une מלאכה "fabrication". C'est donc un principe essentiel à retenir : Il y a מלאכה "fabrication" ou acte de מלאכה "fabrication" que dans le cas d'apport ou valeur ajoutée à une מלאכה "fabrication" encore inexistante ou déjà existante. (NB : ne pas comprendre ajout de matière. Apport ou valeur ajoutée peuvent aussi se faire par soustraction de matière. Exemple : ciseler un objet pour parfaire sa décoration se fait par soustraction de matière. La décoration est la valeur ajoutée, ou apport). Il est également observé : - Un acte de מלאכה "fabrication" est toujours un acte volontaire (se reporter à la définition ci-dessus : fait pour effectuer une des choses énumérées). Il n'est pas connu de référence qui indiquerait qu'un acte involontaire (accidentel par exemple), serait un acte de מלאכה "fabrication". Suivant cette observation, les exemples et remarques suivantes peuvent être faits : - Reprenant un exemple précédent, briser une allumette pour en faire un cure-dents est un acte de מלאכה "fabrication" (même s'il s'agit d'un seul geste, simple et sans effort). Mais, si accidentellement une allumette a été brisée, donnant un objet pouvant s'employer en cure-dents, il n'y a pas eu d'acte de מלאכה "fabrication". Ce qui a été fait de manière fortuite ne peut être une מלאכה "fabrication" au sens de sa définition. On ne saurait "fabriquer" sans même savoir que quelque chose d'accidentel va se produire, ni quel sera le résultat accidentel. En autre exemple, si du lait s'est renversé accidentellement dans du café, donnant un café au lait, il n'y a pas eu d'acte de מלאכה "fabrication". La nouvelle boisson obtenue est consommable et il n'y a pas eu de manquement à l'interdit (les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication"). - Le résultat d'un acte d'utilisation, si ce résultat n'a pas été recherché, n'est pas une מלאכה "fabrication" (si seule une utilisation a été voulue, non le résultat induit par l'utilisation, il n'y a pas de מלאכה "fabrication" au sens de sa définition). Par exemple (observé dans la vie courante) : lors d'une pluie importante des chaussures ont détériorées. En séchant, les couches de cuir formant le talon se sont recourbées, les talons se sont partiellement déformés et décloués. Marcher avec cette paire de chaussures peut produire la réinsertion des clous, l'aplatissement des parties détériorées (recourbées), soit une réparation. Si ces chaussures sont portées dans le seul but de se chausser, alors il n'y a qu'un acte d'utilisation, ce qui en résulterait (la réparation) est la conséquence d'un acte d'utilisation. Mais, si ces chaussures sont portées avec une intention de réparation, alors, du fait de cette intention, il s'agit d'un acte de réparation, donc de מלאכה "fabrication" au sens de sa définition. La manière de réparer, même si c'est en les chaussant, ne change rien. Cette dernière remarque signifie qu'il est très important d'être extrêmement honnête envers soi-même, pour savoir si un acte effectué est, ou non, un acte intentionnel, donc un acte de מלאכה "fabrication". l’Éternel ne s'y trompera pas. Les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication", il ne faudrait pas se mentir à soi-même, ni à l’Éternel, pour tenter de dissimuler l'intention de faire une מלאכה "fabrication". Il est donc mis en évidence le caractère intentionnel, volontaire, d'une מלאכה "fabrication". Il ne pourrait y avoir un acte de מלאכה "fabrication" sans intention de faire cette מלאכה "fabrication". Il est aussi important de comprendre, dans la définition ci-avant, qu'un acte de מלאכה "fabrication", est un acte fait pour effectuer une "fabrication", une "production". La définition ci-avant ne s'applique pas dans un cadre de stricte utilisation de quelque chose, ou consommation de nourriture (la consommer est l'utiliser à l'usage pour lequel elle a été faite). Par exemple, verser de l'eau d'une bouteille dans un verre afin de boire cette eau, pourrait être compris comme une soustraction de matière (l'eau). En comprenant mal la définition ci-dessus, il pourrait être déclaré par erreur que cet acte est une מלאכה "fabrication". Or, cet acte n'est pas un acte de production de boisson, mais un acte de consommation de boisson. Il s'agit d'une stricte utilisation, même s'il y a soustraction de matière, ce n'est pas une מלאכה "fabrication". Dans des exemples d'usure des chaussures par la marche, d'usure des vêtements par le port, il y a aussi soustraction de matière. En comprenant mal la définition ci-dessus, il pourrait être déclaré par erreur que cette usure est une מלאכה "fabrication". Or, cette usure n'est pas un acte de production, mais un acte de stricte utilisation. Même s'il y a soustraction de matière, ce n'est pas une מלאכה "fabrication". Ce qui fut compris, déclaré et ordonné par les pseudos "autorités religieuses" du passé oblige à donner de telles précisions et de tels exemples. L'exemple qui suit, pris parmi de nombreux autres, est cité pour illustrer ce qui a pu être affirmé à tort par ces prétendues "autorités religieuses". Certaines boissons sont vendues dans des bouteilles comportant un bouchon (à vis). De ce bouchon, certaines petites parties sont prévues et fabriquées pour être déchirées ou brisées lors de la première ouverture, dans le geste d'ouverture. Ces bouchons sont ainsi prévus et fabriqués pour assurer une meilleure fermeture à la bouteille, jusqu'à ce qu'elle parvienne au consommateur. C'est aussi pour garantir au consommateur que la bouteille n'a jamais été ouverte auparavant (garantie du contenu). Il fut déclaré à tort, par ces "autorités religieuses" que la première ouverture d'une telle bouteille devait être fait avant le jour du שבת Shabatt (durant lequel il est interdit de faire une מלאכה "fabrication"). Ces "autorités religieuses", autoproclamées, prétendaient qu'ouvrir la bouteille était la מלאכה "fabrication", la "production d'un contenant" (alors que cette bouteille était déjà fabriquée, produite, existante, et même pleine, donc déjà un contenant lors de son ouverture, ouverture qui ne produit rien de plus). Dans un autre exemple, parmi de nombreux autres, il fut affirmé (toujours à tort) qu'il était interdit le שבת Shabatt de retirer tout déchet (saleté ou partie non comestible) des aliments. (Ce qui suscite l'interrogation pour savoir comment devait être consommée une volaille, par exemple. Devait-elle être consommée la chair avec les os ?). Cet interdit des "autorités religieuses" était déclaré être "un dérivé du travail de trier le grain". Ce "dérivé" s'appliquait à toute denrée alimentaire, en grain ou non. En règle générale, en "dérivé du travail de trier le grain", il était interdit de "séparer". Il était même interdit de classer des aliments ou des objets par catégorie, par exemple mettre des fourchettes à part, des couteaux à part, trier des livres par sujets, catégories, etc... De telles affirmations, sans fondement réel ni sérieux, étaient grotesques, ridicules, pourtant elles ont existé. Elles furent appliquées et farouchement défendues par le peuple, autant que leurs auteurs, les prétendues "autorités religieuses". De pires affirmations, bien plus grotesques et ridicules ont existé aussi. Celles prises en exemples sont parmi les plus élaborées, elles sont prises dans ce qui fut enseigné au peuple, fut accepté et appliqué. C'est pourquoi des remarques et des précisions qui semblent évidentes sont données avec l'actuelle définition, afin d'éviter qu'à nouveau d'autres "autorités religieuses" fassent encore des affirmations à tort, inconsidérément, comme dans le passé. Il est cependant presque impossible de se prémunir contre tout ce qui pourrait être encore affirmé à tort, car c'est impossible à prévoir. Les choses les plus inattendues, les plus invraisemblables, ont été affirmées dans le passé et pourraient l'être encore. Nous ne sommes pas à l'abri d'une répétition de l'histoire. Les remarques et les précisions données avec l'actuelle définition ne peuvent que réduire le risque, mais ce risque est toujours présent. Ce qui pourrait être affirmé dans le futur devra donc être comparé à cette définition, à ses remarques et précisions. Suivant la définition qui précède, les quelques exemples (de la vie courante) et remarques qui suivent peuvent être donnés. Sur la nourriture : A propos de nourriture d'origine animale, un acte de מלאכה "fabrication" commence avec l'acte de tuer l'animal, le rendant ainsi dépourvu de vie, donc dans le domaine de la מלאכה "fabrication". Pour la nourriture d'origine végétale, il est rappelé que les travaux des champs (agriculture, "fabrication" de végétaux, de denrées alimentaires) font partie des exemples bibliques utilisant le mot מלאכה "fabrication" (Chroniques I XXVII 26). Labourer, semer, récolter, ...etc... sont des actes de מלאכה "fabrication". De plus, les végétaux sont dans le domaine sur lequel s'applique le mot מלאכה "fabrication". Tout acte fait sur des végétaux, conduisant à une des choses définies ci-avant, est un acte de מלאכה "fabrication". Il est rappelé que la plupart des actes que l'Homme fait sur eux sont des actes dont la finalité est la "fabrication" de nourriture, ou la fabrication de quelque chose, il s'agit donc d'actes de מלאכה "fabrication", ou d'actes qui sont des étapes dans une מלאכה "fabrication". Tout acte de "fabrication" ou production de nourriture est un acte de מלאכה "fabrication", depuis les travaux de la terre, jusqu'à ce que la denrée soit finie, prête à la consommation. Pour les fruits et les légumes, d'une manière générale les peler est un acte de מלאכה "fabrication", de production d'une denrée pour la rendre consommable (cas de peau non comestible, ou désagréable), ou pour porter cette denrée à un niveau de production plus avancé. Ils ne peuvent être pelés (préparés avant consommation) les jours où ils est interdit de faire une מלאכה "fabrication". Ils doivent être préparés avant ces jours durant lesquels ils ne devront qu'être consommés sans plus de préparation. Courgettes, aubergines, concombres... sont quelques exemples, leur préparation en les pelant est un acte de מלאכה "fabrication". Il en est de même pour les carottes, navets... dont les couches supérieures sont souvent épluchées de la même façon. Pour ces derniers exemples il est clair qu'il y a מלאכה "fabrication", d'autant plus que ces légumes sont souvent cuits après avoir été pelés, il ne fait alors pas de doute qu'il y a מלאכה "fabrication". Toutefois, dans d'autres cas distinguer s'il y a ou non מלאכה "fabrication" est plus subtil. Dans certains cas, un produit végétal peut être séparé de sa peau sans qu'il y ait מלאכה "fabrication". C'est le cas si c'est fait dans un acte de consommation. Par exemple, consommer une tranche (ou quartier) de melon ou de pastèque en laissant ce qui sera jeté, est un acte de consommation directe. Il en serait de même s'il s'agit de pommes, poires, bananes... La séparation de la peau et de l'intérieur du fruit n'est pas un acte de מלאכה "fabrication" si c'est fait durant la consommation, par celle-ci. Dans un tel cas, il s'agit d'une consommation qui laisse la partie non voulue, il ne s'agit pas d'un acte de מלאכה "fabrication" mais de consommation. Mais, si un melon, une pastèque, une pomme, une poire ou une banane... sont préparés à l'avance, la peau séparée de la chair pour être ensuite consommés ou si cette chair est employée dans une autre denrée (salade par exemple), alors il s'agit d'actes de מלאכה "fabrication". Autres exemples : peler une mandarine, une orange ou une pomme... et la consommer directement ne constituerait pas une מלאכה "fabrication". Dans ces quelques exemples, melon, pastèque, banane, mandarine, orange, pomme, il s'agit de consommation, même si elle nécessite l'emploi d'un objet "outil" (cuillère, couteau) pour séparer la peau de la chair. Il ne faut pas baser le raisonnement sur la nécessité, ou non, d'employer un objet (un tel raisonnement fut parfois fait dans le passé). Il peut être employé un objet "outil" comme on peut aussi employer un objet "outil" (fourchette, couteau) pour prendre dans son assiette ce que l'on souhaite manger dans une denrée. Certains fruits ou légumes présentent une relative difficulté pour les rendre consommables, comme les noix de coco. Compte tenu de cette difficulté, pour pouvoir les consommer les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication", il conviendrait de les préparer à l'avance. Tout acte conduisant à rendre consommable une denrée, et qui serait un acte correspondant à la définition, est un acte de מלאכה "fabrication". Aussi, tout acte conduisant à élaborer davantage une denrée déjà consommable, est un acte de מלאכה "fabrication". Pour les jours où faire une מלאכה "fabrication" est interdit, la nourriture doit être prête à la consommation, qu'elle n'ait plus besoin d'aucun autre acte de production ou d'élaboration avant consommation. Sur une nourriture, tout complément de cuisson, ou adjonction de denrées, ou assaisonnement, etc... est un acte de מלאכה "fabrication". Saler, poivrer, ajouter un jus d'autre fruit ou légume (jus de citron par exemple), sont des actes de complément de production de la nourriture, pour la porter à un autre niveau de production (à un autre goût, plus proche du résultat recherché pour la consommation). Il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". La préparation de sandwiches, tartines (étalées de beurre, ou de chocolat, confiture, etc...), est un acte de מלאכה "fabrication". Il s'agit de préparer, d'élaborer une denrée pour ensuite la consommer. Même si cette élaboration est d'une relative simplicité, il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". La faible difficulté n'intervient pas pour déterminer s'il s'agit ou non d'un acte de מלאכה "fabrication". Mélanger entre elles des denrées qui étaient chacune déjà prête à la consommation est aussi un acte de מלאכה "fabrication". Par exemple, faire une salade en mélangeant différentes denrées, est faire cette salade qui n'était pas existante. C'est la produire, il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication". Le même raisonnement s'applique à tout plat, car mélanger des denrées est un acte de production. En mélangeant les denrées il s'agit de produire une autre denrée avec celles mélangées, ou compléter, ou modifier (matériellement) une denrée existante en y en ajoutant d'autres denrées. Sucrer un yaourt, ou y ajouter des morceaux de fruits, ou du sirop de fruit, sont aussi des actes de מלאכה "fabrication". Certaines denrées sont contenues dans des récipients qui doivent être secoués avant consommation (par exemple une bombe de crème chantilly. La crème est contenu dans un récipient qui doit être secoué pour que la crème se recompose pour être consommée). Secouer un tel récipient est fait pour que se mélangent des matières, c'est un acte de composition ou recomposition d'une denrée. C'est un acte de מלאכה "fabrication". Pour les boissons, faire une boisson, mélanger des boissons, sont des actes de מלאכה "fabrication". Les jours où faire une מלאכה "fabrication" est interdit, elles doivent être prêtes à la consommation sans qu'aucun acte de production soit à faire. Par exemple, le café, le thé, doivent être prêts à la consommation. Faire un café, ou dissoudre du café soluble dans de l'eau chaude, sont des actes de מלאכה "fabrication", c'est faire un café qui n'existait pas, n'était pas prêt à la consommation avant cet acte. Il en est de même dans l'exemple d'un thé, le laisser infuser dans de l'eau chaude est un acte de מלאכה "fabrication", c'est faire un thé qui n'existait pas, n'était pas prêt à la consommation avant cet acte. Sucrer un café, un thé, ou une autre boisson, est un acte de complément de production d'une boisson, c'est un acte de מלאכה "fabrication". Presser un fruit pour en extraire le jus est un acte de production de jus de fruit, c'est un acte de מלאכה "fabrication". Diluer du sirop de fruit dans de l'eau ou un autre liquide, est aussi un acte de production de cette boisson. Même si du sirop de fruit a été conçu pour être utilisé ainsi dilué dans de l'eau, ou un autre liquide, c'est une production de boisson qui n'existait pas, n'était pas prête à la consommation avant cet acte. La dilution est une étape finale de production de cette boisson, ce sirop de fruit a été conçu pour être utilisé avec cette étape finale de production. Il a été fait ainsi pour pouvoir servir à la production de différentes choses, boissons ou complément d'autres denrées (pâtisseries, yaourts, etc.). Mais, si du sirop de fruit est bu tel qu'il est, sans dilution, sans acte de production, alors dans ce cas il n'y a pas de מלאכה "fabrication". Il en est de même pour un cocktail de jus de fruits ou d'alcools. Mélanger des jus de fruits, des alcools, ou d'autres boissons, sont des actes de מלאכה "fabrication", de composition, de production, de boissons. Mais, boire un jus de fruit, ou un mélange de jus de fruit, tel qu'il est déjà fait, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Boire un alcool, ou un mélange d'alcools, tel qu'il est déjà fait, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication" mais de consommation. Dans le cas d'une nourriture déjà faite, cuite, produite, prête à la consommation, la chauffer n'est pas un acte de מלאכה "fabrication" à condition de ne pas la cuire davantage, car la cuisson est une partie de la "fabrication", pour "produire" le produit fini, le rendre consommable. Cependant, la chauffer n'est pas "la produire", car elle est déjà faite, il s'agirait d'une simple modification de température, une modification d'état (et pas une modification de matière). Par exemple, si une boisson est prise d'un réfrigérateur et consommée dans un lieu ensoleillé et chaud. Pendant sa consommation, la température de cette boisson sera réchauffée. Cet état de température n'a aucune action sur la boisson, cela ne change rien au fait que cette boisson était déjà faite, prête à la consommation. Dans cet exemple, cette boisson peut se réchauffer dans le verre, la chauffer n'est pas la faire. Faire du café ou du thé, d'une quelconque manière, est une מלאכה "fabrication" (ci-avant). Mais, dans l'exemple d'un café, ou d'un thé, déjà fait, prêt à être consommé, il n'est pas interdit de le chauffer. Chauffer cette boisson n'est pas la faire, cette boisson était déjà produite, prête à la consommation. Il n'y aura pas de "fabrication" durant le réchauffage si le marc de café (mouture), ou les feuilles de thé, ont été extraits (filtrés) pour laisser uniquement la boisson déjà faite. Cette opération de filtration, d'extraction des matières, doit aussi se faire avant qu'il soit interdit de faire une מלאכה "fabrication", pendant qu'une מלאכה "fabrication" est autorisée. Ainsi, il ne pourra pas y avoir de "complément de fabrication" durant le réchauffage puisque les matières donnant le résultat ont été extraites (le mélange de café ou thé, et éventuellement de sucre, en suspension dans l'eau est un résultat déjà produit. Il n'y aura pas de complément de production durant le réchauffage). Dans cet exemple encore, cette modification d'un état de température n'a aucune action sur le fait que cette boisson était déjà faite, prête à la consommation. Cette boisson peut être chauffée, cela ne changera pas le fait que cette boisson était déjà faite, la chauffer n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Ce raisonnement sur une boisson s'applique de la même manière sur une nourriture solide. (Attention, sans cuisson supplémentaire. La température ne doit pas atteindre un niveau de cuisson ou la denrée doit être retirée du réchauffage avant de commencer à cuire). En outre, la chaleur n'est pas une chose matérielle (une denrée alimentaire est une chose matérielle, elle est capable de retenir de la chaleur, c'est sa transformation par la cuisson qui est une מלאכה "fabrication". Mais, la chaleur n'est pas une chose matérielle). De ce fait, la chaleur n'est pas dans le domaine, le champ, sur lequel le mot מלאכה "fabrication" s'applique. Chauffer une nourriture, ou une boisson, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". (encore une fois, il s'agit de chauffer et non de cuire, car cuire une nourriture, ou une boisson, est un procédé de "fabrication" ou production pour rendre consommable ou porter à un niveau plus élaboré avant consommation). Il existe certaines manières de consommer la nourriture qui seraient des actes de מלאכה "fabrication", et qui donc ne devraient pas être faits les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication". Par exemple, lors de la consommation d'un café au lait et d'un croissant, si le croissant est trempé dans le café au lait, c'est pour avoir le goût particulier de ce mélange. Le croissant est consommable sans café au lait, et le café au lait est consommable sans croissant. Ce serait donc seulement pour une raison de goût que serait trempé un croissant dans du café au lait. Ce serait donc pour mener la denrée (le croissant) à un autre niveau de goût ou de consistance. C'est aussi modifier son élaboration précédente, la mener à un autre niveau dans une combinaison faite avec le café au lait. Tremper un croissant dans du café au lait n'est pas seulement un acte de consommation, c'est un acte de מלאכה "fabrication" avant consommation. Il en serait de même, par exemple encore, pour une bouchée de pain trempée dans une sauce. La combinaison du pain et de la sauce serait un acte de מלאכה "fabrication" avant consommation si c'est le goût ou la consistance du mélange des deux qui est recherchée. Certaines personnes ont aussi l'habitude de déposer sur une bouchée de pain les aliments pris dans un plat, ou encore de "pincer" avec une bouchée de pain les aliments pris dans un plat. C'est ensuite la combinaison du pain avec les aliments qui est consommée. A chaque bouchée ainsi composée, il s'agirait aussi d'un acte de production, d'un acte de מלאכה "fabrication" avant consommation. Une bouchée de pain peut aussi avoir été détachée dans le but d'essuyer ou prendre quelque chose dans un plat. Dans un tel cas, cette simple bouchée de pain serait une espèce "d'outil" qui aurait été "fabriqué" alors. Même si elle est ensuite consommée, elle aurait été "produite" pour être une espèce "d'outil", comme le serait une fourchette ou un couteau (par exemple). Cette espèce d'outil assumerait une fonction que ne peut faire une fourchette ou un couteau, comme absorber une sauce (par exemple).
Complément de cuisson lorsqu'une מלאכה "fabrication" est interdite : dans le passé les "autorité religieuses" ont fermé les yeux et même autorisé la cuisson d'une nourriture lorsqu'il est interdit de faire une מלאכה "fabrication". Des plats préparés et précuits complétaient leur cuisson durant la nuit et la matinée des jours où il est pourtant interdit de faire une מלאכה "fabrication". Cette pratique était totalement contraire à la Tora. Elle était basée sur le fait que cette nourriture était posée sur une plaque chauffante avant le début de l'interdit, servant ainsi ce prétexte. En réalité, il y avait bien un caractère volontaire pour un acte se prolongeant dans le temps et s'accomplissant en toute conscience lors de l'interdit. Outre les appareils mis en fonction avant le début de l'interdit (plaque chauffante dans l'exemple ci-dessus), les autorités religieuses autorisaient aussi l'usage d'appareils automatiques pour se déclencher et effectuer quelque chose durant l'interdit. Ces pratiques étaient tout autant contraires à la Tora. De même que pour un acte ininterrompu qui se prolonge lors de l'interdit, un acte programmé est aussi un acte volontaire fait en se projetant dans le temps et s'accomplissant en toute conscience lors de l'interdit. Les actes prévus pour se prolonger ou se projeter dans le temps n'annulent pas la réalité de la מלאכה "fabrication" qu'ils effectuent. Pour mieux comprendre ces raisonnements : si une personne commet un meurtre, elle ne pourrait se disculper en prétextant avoir utilisé un dispositif automatique. Pour encore illustrer ces raisonnements, il peut être rapporté l'anecdote d'une conversation entre deux personnes, dont une non-israélite. Il était expliqué à la personne non-israélite, et avec l'imprécision du langage courant : "le jour du שבת Shabatt, on ne touche pas à la gazinière". Ceci signifiait en réalité "on ne l'utilise pas". La personne non-israélite a répondu alors, en plaisantant, qu'il suffisait d'utiliser un bâton pour se servir de la cuisinière. Le raisonnement de cette plaisanterie s'était arrêté au fait de "toucher", et dans ce cas, au lieu d'un bâton, des gants rempliraient la même fonction. Mais, le fait de mettre de la distance, grâce au bâton, augmentait l'impression de conformité. Ce qui fut autorisé par les prétendues autorités religieuses du passé n'est pas différent de la plaisanterie suggérant un bâton. Au lieu d'un bâton, prolongement de la main pour "ne pas toucher" et mettre de la distance, ces "autorités" autorisaient ce qui se prolongeait durant le temps, celui de l'interdit, de même que les automatismes qui se déclenchaient à distance non à distance physique mais à distance dans le temps. Toutefois, entre la personne non-israélite et les "autorités religieuses", se trouve une grande différence : la personne non-israélite savait que sa suggestion était risible. Pour les jours où il interdit de faire une מלאכה "fabrication", il pourrait paraître contraignant, pesant, de respecter ce qui est précisé ci-avant. Egalement, cela pourrait paraître contraire aux idées de confort et de joie, souvent recherchées pour ces jours. Mais, il n'est pas possible de transgresser l'interdit, même pour atteindre davantage de confort ou de joie. Une nourriture déjà prête, qui n'a plus qu'à être consommée, apporte même davantage de confort qu'une autre qui reste encore à élaborer. On pourrait encore penser regrettable que certaines nourritures ne puissent être consommées en ces jours. Il n'est pas possible de faire des "grillades", de la viande ou du poisson grillé(e) au feu un jour de שבת Shabatt, par exemple. Il convient d'accepter ce fait. Il n'est pas possible de transgresser un interdit pour des raisons de confort ou de goût. Les denrées à consommer ces jours là doivent être adaptées à ces jours, et non le contraire pour des raisons individuelles de goût, ou d'une certaine idée du confort ou de la joie (raisons relatives et individuelles, commandées souvent par des habitudes socio-culturelles définies). A propos d'objets ou choses matérielles : Une chose fabriquée est faite pour être ensuite utilisée, et l'utilisation d'un produit fini n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Utiliser une chose fabriquée, un objet, une machine, ... s'il s'agit uniquement d'une stricte utilisation, c'est à dire si ce n'est pas utilisé pour faire une מלאכה "fabrication" (selon définition), une telle utilisation n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Dans le passé, certaines "autorités religieuses" interdirent (entre autres choses) l'utilisation de savons solides, et aussi l'utilisation de pâte dentifrice, durant les jours où il est interdit de faire une מלאכה "fabrication" (le raisonnement était basé sur le fait que le savon doit être "usé" (par frottement), ce qui était déclaré interdit). En réalité, l'utilisation d'un savon pour se laver, ou d'une pâte dentifrice pour se laver les dents, lorsqu'ils sont employés à ces usages, dans le cadre d'une stricte utilisation, n'entrent pas dans le domaine de la מלאכה "fabrication". Il ne s'agit pas d'actes de production, rien n'est produit au sens de la définition ci-avant, ce n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Par exemple, il peut être utilisé un savon solide pour se laver les mains. Même s'il est "usé" pour déposer sur la peau des matières qui se combineront avec d'autres (celles à extraire de la peau), et même s'il y a à la fois soustraction de matière (du savon), et modification (chimique) de matière, dans une telle utilisation rien n'est produit au sens de la définition ci-avant. Il s'agit d'une utilisation d'une chose qui a été fabriquée pour cet usage, et ce qui est issu de cet usage ne sert pas, ni éventuellement à une autre מלאכה "fabrication". Le résultat de l'usage du savon est jeté (il partira avec l'eau usée), il ne sert à rien. Il s'agit d'une stricte utilisation, rien n'est fabriqué, ce n'est pas une מלאכה "fabrication". Si une stricte utilisation d'une chose, objet ou machine, implique un ajout, ou une soustraction, ou un modelage, ou une modification de matière, cette matière n'étant pas récupérée, éventuellement, pour une autre מלאכה "fabrication", alors cette stricte utilisation ne constitue pas une מלאכה "fabrication", (même si elle implique une modification de matière). Certains objets sont faits pour servir eux mêmes à la fabrication, la production, de quelques chose d'autre. C'est le cas des outils, ils servent pour fabriquer quelque chose. Ce n'est pas leur usage en tant qu'usage, pure utilisation, qui est une מלאכה "fabrication", c'est le résultat pour lesquels ils sont utilisés qui est une מלאכה "fabrication", ou un acte de מלאכה "fabrication". Planter un clou dans un mur à l'aide d'un marteau est une מלאכה "fabrication". L'utilisation du marteau est un acte d'utilisation et pas de מלאכה "fabrication", mais ce pourquoi il est utilisé, et le résultat de son usage, est une installation faite sur un mur, c'est un acte de מלאכה "fabrication" et le résultat est une מלאכה "fabrication". Certains objets seraient à considérer comme des outils, servant à la fabrication, la production, de quelque chose, c'est le cas, par exemple, d'un appareil photographique. Le résultat de l'usage de l'appareil est la fabrication, la production, d'une photographie, c'est une מלאכה "fabrication". Un tel appareil est n'a pas été conçu pour servir à une autre fin qu'une מלאכה "fabrication", il a été conçu pour faire une מלאכה "fabrication", ou servir à une ou plusieurs étapes de fabrication de la photographie, une מלאכה "fabrication", c'est le seul usage pour lequel il a été prévu. Les pellicules utilisées dans des appareils photographiques sont des objets conçus et fabriqués pour recevoir d'autres étapes de fabrication avant de conduire à un produit fini, une photographie (le même raisonnement s'applique pour une diapositive). Une de ces étapes est l'impression photographique faite par l'appareil sur la pellicule, cette étape est un acte de מלאכה "fabrication". L'usage d'un appareil photographique (la prise de vue) est un acte de מלאכה "fabrication", les étapes ultérieures du traitement de la pellicule pour conduire à une photographie sont aussi des actes et des étapes de מלאכה "fabrication". Du fait qu'un tel appareil utilise un procédé d'impression qui se sert de la lumière, qui est immatérielle, il pourrait être pensé qu'un appareil photographique n'entreraient pas dans le domaine de la מלאכה "fabrication", du fait de cette immatérialité (se reporter à la définition, ci-avant). Mais, bien qu'utilisant une chose immatérielle, le support prévu pour recevoir le flux lumineux est matériel. Ce support est prévu pour "fixer" une image portée par la lumière qui a été conduite jusqu'à lui. Pour "fixer" l'image, sur le support (la pellicule) des substances matérielles sont rendues plus ou moins transparentes ou opaques, éventuellement colorées, du fait de l'action de la lumière sur ces substances. Il y a donc une impression matérielle, donc dans le domaine de la מלאכה "fabrication". Certains autres appareils s'utilisent selon un procédé immatériel autre que celui basé sur l'action matérielle de la lumière, et sont aussi capables de remplir plusieurs fonctions. C'est le cas par exemple d'un magnétophone lecteur/enregistreur, ou d'un magnétoscope lecteur/enregistreur. Le procédé de fonctionnement de ces appareils est basé sur les propriétés de certains matériaux (fer, cobalt, nickel), qui sont capables de conserver une aimantation, qui produit un champ magnétique ("aimantation rémanente"). Ce sont ces matériaux qui servent de support aux images et aux sons, et qui seront "lus" ensuite lors de l'utilisation de l'appareil. La différence entre un support "magnétique" et celui de la pellicule photographique, est que la matière réceptrice ne serait pas modifiée dans le cas d'un support magnétique, alors que dans le cas de la pellicule photographique la matière réceptrice est modifiée par l'action de la lumière (c'est au sens propre une modification de matière, selon les explications qui suivent). Dans le cas de la photographie, les matières composantes de la pellicule sont chimiquement modifiées lors de la prise de vue (il y a modification de matière). La matière, qu'elle soit sous forme de gaz, ou de liquide, ou de solide, est constituée d'atomes, qui sont un assemblage de particules : protons, électrons, neutrons. Dans un atome, il y a autant de protons que d'électrons (exemple : un atome de fer est constitué de 26 protons, 26 électrons, et 30 neutrons). L'équilibre électrique d'un atome est plus ou moins stable selon les éléments (selon les matières. Sur l'exemple ci-dessus, le fer est un élément, une matière) (les protons ont une charge électrique positive, les électrons ont une charge électrique négative, les neutrons sont non chargés). Les atomes peuvent se grouper en molécules. Ils peuvent aussi échanger des électrons pour établir des liaisons chimiques et donner des corps composés. Par exemple, l'électron de l'hydrogène (atome le plus simple : 1 proton, 1 électron) peut se séparer, quant au proton restant, il se combinera avec d'autres éléments (d'autres matières). Par réaction chimique un atome peut perdre un ou des électrons et devient alors chargé positivement, on l'appelle ion positif (ou cation). Si un atome accepte un ou des électrons il devient chargé négativement et s'appelle un ion négatif (ou anion). La perte ou l'apport de particule(s) dans un atome est une modification d'une matière donnant pour résultat une autre matière. Dans le cas de la photographie, il y a une modification de certaines matières, composants de la pellicule, faite par réaction chimique due à la lumière, c'est donc une מלאכה "fabrication". Dans le cas d'un support magnétique, aucune particule n'est ajoutée, aucune particule n'est retirée, il n'y aucune modification d'une matière elle-même. Les atomes ne subissent pas de modifications, le nombre de protons, neutrons, électrons, reste le même. Du fait de leur technologie magnétique, immatérielle, l'utilisation de ces appareils (exemples cités ci-avant : magnétophone lecteur/enregistreur, magnétoscope lecteur/enregistreur) ne constitue pas une מלאכה "fabrication", tant en fonction de lecture qu'en fonction d'enregistrement. (N.B. ces appareils sont cités à titre d'exemple, il en serait de même pour d'autres appareils présentant les mêmes caractéristiques, comme une caméra vidéo-magnétique). L'électricité en tant qu'énergie immatérielle n'entre pas dans le domaine de la מלאכה "fabrication". L'utilisation d'un appareil électrique (exemple, lampe électrique à incandescence), n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". Mais s'il s'agit d'un appareil électrique utilisé pour produire ou servir à une מלאכה "fabrication", selon la définition et les remarques ci-avant, alors il y a acte de מלאכה "fabrication". Si une stricte utilisation d'une chose, objet ou machine, produit un ajout, ou une soustraction, ou un modelage, ou une modification de matière, cette matière n'étant pas récupérée pour une autre מלאכה "fabrication", alors cette stricte utilisation ne constitue pas une מלאכה "fabrication", (même si elle produit une modification de matière). Car, (se reporter à la définition) il peut être observé dans les exemples bibliques que le mot מלאכה "fabrication" est toujours employé pour la fabrication, production, d'une chose matérielle qui sert à quelque chose. Il n'y a aucun exemple de מלאכה "fabrication" d'une chose qui ne sert à aucun usage, aucun emploi, ou aucune utilisation. Il n'est trouvé aucun exemple d'utilisation du mot מלאכה "fabrication" pour quelque chose de fabriqué ou produit qui ne sert à rien. Une telle chose n'est pas appelée מלאכה "fabrication" dans la Bible, aucun exemple n'est trouvé. L'illustration la plus simple d'un tel cas est l'usure, des vêtements, des objets, ... . Dans les actes les plus simples de la vie courante, les chaussures, les vêtements, ... s'usent par le simple fait de marcher ou bouger. Cette usure est une soustraction de matière, sans constituer une מלאכה "fabrication", selon la définition. Une autre illustration, que pourraient rapporter les exemples bibliques, pourrait être le simple fait de toucher des objets. Cette action produit une "impression" sur l'objet touché, c'est une empreinte digitale (même non visible, cette empreinte existe). Par le toucher les matières touchées peuvent subir une oxydation (combinaison avec l'oxygène, réaction dans laquelle un atome, ou un ion, perd un ou des électrons). Ces exemples, s'ils constituaient des cas de מלאכה "fabrication", pourraient nous être fournis par l'époque biblique, ce qui n'est pas le cas. Il peut y avoir modification de matière sans qu'il y ait מלאכה "fabrication". Il y aurait מלאכה "fabrication" si une matière subit un ajout, ou une soustraction, ou un modelage, ou une modification, faite pour servir à un usage (se reporter à la définition). Dans l'exemple de l'appareil photographique (ci-avant), une prise de vue modifie la matière pour servir à la réalisation d'une photographie. Ce n'est pas une modification sans usage, c'est donc une מלאכה "fabrication", la fabrication (en partie) d'une photographie. Autres exemples divers (cas observés, de la vie courante) : Ne sont pas des actes מלאכה "fabrication" : - Changer les piles d'un appareil électrique. Les piles ne font pas partie de l'appareil. Ce sont des pièces extérieures et les remplacer n'apporte rien de plus à une מלאכה "fabrication" déjà achevée, complète. Ce n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". - L'utilisation de papier hygiénique (appelé aussi "papier toilette") n'est pas un acte de מלאכה "fabrication", même si du papier est déchiré. Les prétendues "autorités religieuses" ont interdit, dans le passé, de déchirer du papier hygiénique en déclarant qu'il s'agissait d'une מלאכה "fabrication" ou d'un de leurs "dérivés de travaux interdits". Déchirer du papier, si ce n'est pas pour servir à une מלאכה "fabrication" selon la définition ci-avant, n'est pas un acte de מלאכה "fabrication". L'utilisation du papier hygiénique comme il est prévu de l'utiliser n'est pas un acte de מלאכה "fabrication" mais un acte d'utilisation. Même si du papier est déchiré, il ne s'agit pas de מלאכה "fabrication", rien de plus n'est produit. Mais, si du papier hygiénique est déchiré pour servir à une מלאכה "fabrication" selon la définition ci-avant, c'est alors un acte de מלאכה "fabrication". Sont des actes מלאכה "fabrication" : - Repasser du linge, ou y faire des plis, sont des modifications de la forme des tissus, comme un "modelage" pour leur donner une forme précise. Il s'agit de מלאכה "fabrication". - Faire un pli (appuyer ou modeler un pli) à un mouchoir ou une serviette en papier, pour atteindre un endroit difficile du visage (coin de l'œil par exemple) est une מלאכה "fabrication". - Certains produits sont contenus dans des récipients qui doivent être secoués avant utilisation. Par exemple, une bombe (récipient sous pression) de mousse à raser (parfois aussi laque ou gel pour cheveux). Secouer un tel récipient est fait pour ré-émulsifier un produit dans la bombe, pour le rendre utilisable. Il s'agit d'un acte de מלאכה "fabrication".
Observation finale Cette définition et certaines remarques et précisions peuvent sembler suffisamment logiques ou évidentes pour ne pas avoir à être dites. Cependant, tout est nécessaire. L'observation du passé montre à quel point une telle définition a fait défaut. La définition est bien sûr nécessaire, de même que sa rigueur et sa précision, mais aussi les remarques, exemples et précisions qui l'accompagnent. Ils sont aussi indispensables afin qu'elle soit bien comprise et bien employée. L'expérience acquise a démontré combien les choses ont pu être mal comprises, mal utilisées, mal enseignées, mal appliquées, etc.… Ces constats rendent donc très utile toute indication pouvant éclairer le lecteur. Comme toute œuvre humaine, cette définition et ce qui l'accompagne est faillible et peut comporter une erreur ou plusieurs, insignifiantes ou importantes. Mais, savoir cette possibilité et en avertir, alerter aussi sur la nécessité de réviser le cas échéant, est déjà en soi une différence importante par rapport aux prétendues "autorités religieuses" du passé qui se sont longtemps pensées et affirmées "justes", "totalement justes", "plus justes que les autres", "authentiques", les unes et les autres sans aucune définition (même imprécise), les unes et les autres refusant de revoir leurs décisions arbitraires, qui souvent se contrariaient, voire s'opposaient. Cette définition a ses faiblesses comme toute œuvre humaine. Mais, elle s'efforce d'identifier au mieux, par l'étude du Texte biblique (תנך), le sens rigoureux, précis, et le plus juste possible du mot מלאכה "fabrication", et ce à partir de bases fondées et objectives. Elle s'efforce de traiter de manière cohérente et homogène les cas de la vie courante qui peuvent se présenter. Ceci ne fut fait dans le désordre des précédentes décisions arbitraires, certaines en contradiction avec d'autres, et certains "décisionnaires religieux" en contradiction avec d'autres. - Retour au sommaire - * * * * * * Partie II : usage de l'électricité durant le Shabatt Que demande la Tora ? Exode, XXXV, 2-3 ...ששת ימים תעשה מלאכה וביום השביעי יהיה לכם קדש שבת שבתון ליהוה לא תבערו אש בכל משבתיכם ביום השבת "2Six jours tu "fabriqueras", et au septième jour il y aura pour vous une sainteté, un Shabatt, une interruption pour l’Éternel. 3N'embrasez pas de feu, dans tous vos lieux de résidence, le jour du Shabatt" Malheureusement, ces versets ont été très mal compris et appliqués par le judaïsme. - Sur la base du seul verset 3, le judaïsme a interdit le feu le jour du Shabatt, sans tenir compte de ce qui précède en verset 2. Or, les deux versets sont en relation. Car, le jour du Shabatt est le sujet dans les deux versets. La bonne compréhension du verset 3 nécessite donc de tenir compte de l'ensemble, introduit par le verset 2. Une rigoureuse étude (non développée ici) a analysé ces deux versets. Elle aboutit à une conclusion : l'interdit du feu en verset 3 concerne la מלאכה "fabrication". Ce n'est pas le feu en lui-même, mais seulement s'il sert à une מלאכה "fabrication". Cette partie très importante, la מלאכה "fabrication", manque dans la décision du judaïsme qui a interdit le feu dans tous les cas (que ce soit ou non pour une "fabrication"). En résumé, selon l'expression du texte et son analyse : → Faire du feu pour faire une מלאכה "fabrication" est interdit (versets 2 et 3). → Faire du feu sans faire de מלאכה "fabrication" n'est pas interdit. - Le judaïsme a, en plus, décidé d'étendre l'interdit du feu aux jours de fête. Pourtant, le verset 2 qui précède est bien explicite : le contexte et le sujet parlent de la semaine, les six jours ordinaires et le septième jour qui est consacré. → Rien n'indique que les fêtes seraient concernées. Car, les fêtes sont annuelles, et pas hebdomadaires. Là encore, le judaïsme a ignoré le verset 2. Pourtant, le sujet qui relie les versets 2 et 3 est bien exprimé dans les deux versets : c'est le Shabatt. - Du verset 3, le judaïsme a retenu deux sens, deux commandements. Le premier est le sens littéral exprimé par le verset. Le second est un sens interprétatif, donné par un ou des dirigeants religieux juifs (rabbins). Ce sens interprétatif transforme totalement le verset pour lui faire dire "ne prononcez pas de condamnation à mort le jour du Shabatt". Dans cette interprétation, le feu devient une condamnation. De cette interprétation, le judaïsme s'abstient donc de siéger et juger le jour du Shabatt. Un verset (non écrit) est donc ajouté à la Tora par le judaïsme. Il y a le verset 3 tel qu'écrit dans la Tora, et son double interprétatif qui n'est pas écrit dans la Tora, mais qui figure dans les écrits rabbiniques. En conclusion de ce qui précède, concernant le feu, les égarements du judaïsme sont évidents. Hélas, il en fut de même concernant l'électricité. Lors de l'apparition de l'énergie électrique dans la vie usuelle, les autorités juives rabbiniques ont associé cette énergie au feu. Ainsi, toute utilisation d'un appareil ou dispositif électrique a été interdite durant le Shabatt, et également durant les jours de fêtes solennelles (l'interdit du feu n'est exprimé que pour le Shabatt, en Exode, XXXV, 3, mais il a été étendu aux jours de fête par décision rabbinique). En réalité, le feu et l'électricité sont bien différents et doivent être dissociés, au contraire de l'association ou confusion faite par le judaïsme. - Le feu est une combustion (action de brûler un corps matériel). Une combustion nécessite un corps matériel appelé "combustible" (bois, cire, gaz, hydrocarbure quelconque, etc...), et aussi un second corps matériel appelé "comburant". Le comburant est généralement le dioxygène de l'air (appelé communément "oxygène"). Le comburant et le combustible sont nécessaires au feu. Sans comburant, ou sans combustible, le feu ne peut se produire ou durer. Lorsque l'un ou l'autre s'épuise, le feu s'éteint. Un troisième facteur est aussi nécessaire au feu, il est appelé "énergie d'activation". Par exemple, l'allumette qui porte une flamme à une chandelle est en l'occurrence l'énergie d'activation de la chandelle. C'est, dans le langage courant, ce qui mettra le feu. L'effet de la combustion est une modification chimique de matières (des molécules sont décomposées. On parle aussi de dégradation de matières). Le langage courant parle de destruction par le feu, mais il s'agit d'une transformation de matières. - L'énergie électrique n'est pas une combustion. Elle ne fait aucune destruction ni modification de matière comme le fait le feu. Elle ne nécessite aucun combustible, aucun comburant. L'énergie électrique peut produire un échauffement intense. Un exemple naturel connu est celui de la foudre. L'air surchauffé s'illumine, et devient ce qui est communément appelé un "éclair". Lorsque l'éclair est visible, le courant électrique est déjà passé (décharge électrostatique). L'éclair est une dissipation de chaleur dans l'air. A une échelle bien plus modeste que celle de la foudre, par l'usage courant que nous faisons de l'électricité une étincelle peut se produire. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un interrupteur est actionné pour éclairer une pièce. Dans cet exemple, l'étincelle se produit à l'intérieur de l'interrupteur, et elle ne dure qu'une fraction de seconde. Cette étincelle est appelée "arc électrique", car elle est produite par l'électricité. De telles étincelles peuvent être fréquentes. Mais, très petites, d'un faible éclat lumineux, elles ne sont pas toujours visibles. De plus, leur éclat peut se fondre dans celui du jour. Un arc électrique, l'électricité en général, n'est pas une combustion. Il n'y a ni combustible, ni comburant. Ce n'est pas un feu. Cependant, l'échauffement intense produit par le courant électrique peut mettre en combustion des matières environnantes. L'électricité est dans ce cas le troisième facteur ci-dessus, soit l'énergie d'activation. Dans le cas de la foudre, elle peut avoir pour effet le déclenchement naturel d'un feu. C'est un effet de la foudre, car ce n'est pas la foudre elle-même, mais une réaction des matières environnantes. Les gaz constituants de l'atmosphère peuvent s'échauffer intensément, et fourniront alors le comburant (principalement le dioxygène). Associés à une autre matière telle que des végétaux (bois, broussailles, foin, ...), qui seront alors le combustible, l'ensemble élevé à une température ardente donnera une combustion, un feu. Sans l'une de ces matières (par exemple, s'il n'y avait que du sable à la place des végétaux), la foudre ne déclencherait aucun feu. Ainsi, le feu et l'électricité sont de natures très différentes. S'il peut exister un rapport de cause à effet, l'un n'est pas l'autre. Par exemple, si un arbre tombe sur un animal et cause sa mort, la cause est la chute, l'effet est la mort de l'animal, mais l'on ne peut associer les arbres ou le bois à la mort. Or, c'est ce qui fut fait dans le passé, par des autorités religieuses autoproclamées (décisionnaires rabbiniques, judaïsme), associant l'électricité au feu. Leur interdit d'utilisation d'un appareil électrique, en disant que l'électricité est du feu ou qu'elle peut donner du feu, est une confusion peu éclairée. Un tel interdit pourrait se comparer à l'interdiction d'utiliser tout objet de bois, parce que deux morceaux de bois frottés ensembles peuvent donner du feu. La Tora ne fait pas cette confusion, n'exprime pas de tels interdits (ni sur l'électricité, ni sur le bois, cité en exemple). En conclusion : - Associer l'énergie électrique au feu est pour le moins une profonde erreur. - Également, interdire l'électricité le jour du Shabatt est pour le moins une profonde erreur. - Interdire l'électricité et le feu les jours de fête est une faute. Car, si un interdit du feu était exprimé pour le jour du Shabatt, il ne doit pas être étendu aux fêtes qui ne le précisent pas. - L'utilisation d'un appareil électrique le jour du שבת Shabatt n'est pas interdit par cette mitsva (attention : il faut que ce soit une pure utilisation, c'est à dire sans faire tout ou partie d'une מלאכה "fabrication"). - Le feu et l'électricité ne sont pas interdits les jours de Shabatt et les jours de fête. C'est la מלאכה "fabrication" qui est interdite les jours de Shabatt et les jours de fête. Quelques exemples de la vie courante : - Faire un feu de cheminée pour se chauffer n'est pas interdit. - Actionner un interrupteur pour éclairer une pièce n'est pas interdit - Actionner un interrupteur pour éclairer une pièce est interdit si l'éclairage sert à faire une מלאכה "fabrication". - L'utilisation d'un chauffe-eau ou chaudière à gaz n'est pas interdite. - L'utilisation d'un chauffe-eau ou chaudière à gaz est interdite si cela sert à faire une מלאכה "fabrication". - L'utilisation d'un chauffe-eau électrique n'est pas interdite. - L'utilisation d'un chauffe-eau électrique est interdite si cela sert à faire une מלאכה "fabrication". - Retour au sommaire - * * * * * * Partie III : transporter durant le Shabatt Que demande la Tora ? Le prophète ירמיה Jérémie, en chapitre XVII, versets 21 et 22, apporte des instructions importantes. Les versets de 19 à 27 sont à lire en totalité pour la compréhension et l'application. Jérémie, XVII, 21 : ואל תשאו משא ביום השבת והבאתם בשערי ירושלים "Ne transportez rien le jour du Shabatt, en le passant par les portes de Jérusalem." NB : les traductions varient. Une autre forme : "Ne transportez aucun fardeau le jour du Shabatt." Trois éléments sont importants. Ils permettent le rapprochement avec un autre livre, celui de נחמיה Néhémie : - Premier élément : c'est l'emploi du verbe לשאת "transporter" et du mot משא "fardeau". Le verbe לשאת "transporter" et le mot משא "fardeau" sont composés de la même racine. Il s'agit de quelque chose transporté. Le poids (lourd ou léger) et le volume (important ou non) ne changent rien. Ce n'est pas une question de poids, ni de volume. Le mot "fardeau" est cependant conservé pour les explications qui suivent. - Deuxième élément : les deux livres, de Jérémie et Néhémie, parlent de passer ce "fardeau" par une porte (entrée) de Jérusalem (והבאתם בשערי ירושלים ). - Troisième élément : la ville de Jérusalem est nommément citée. En verset Jérémie, XVII, 24, d'autres mots précisent encore העיר הזאת "cette ville" (Jérusalem). Ils sont encore répétés en verset 25, et le nom de Jérusalem est encore répété en verset 27. Ces trois éléments sont retrouvés en livre de נחמיה Néhémie, en chapitre XIII, versets de 14 à 22. Les indications trouvées en livre de Néhémie correspondent parfaitement au livre de Jérémie. Cette correspondance rapproche les livres et propos. Ainsi, les indications du livre de Néhémie constituent un complément qui éclaire considérablement sur la raison. De plus, des éléments sont présents pour définir le sens du mot משא "fardeau". L'ensemble permet de comprendre pourquoi il est interdit de transporter un "fardeau" durant le Shabatt, et ainsi comprendre ce qu'il est interdit de transporter. Résumé : à l'époque de Néhémie, des marchands introduisaient différentes denrées dans Jérusalem le jour du Shabatt (charges transportées à dos d'âne, blé, vin, raisins, figues, ... Néhémie, XIII, 15). Ces denrées étaient vendues aux habitants de Jérusalem le jour du Shabatt, qui en était profané (חלל). Pour empêcher cela, Néhémie fit fermer les portes de Jérusalem dès la veille du Shabatt, et les faisait ouvrir une fois le Shabatt passé (Néhémie, XIII, 19-20). Les versets 17-18 indiquent qu'il en fit reproche aux habitants de Jérusalem, en précisant que leurs pères avaient commis de telles mauvaises actions, qui amenèrent un désastre sur Jérusalem et ses habitants. Les pères, en Livre de Néhémie, sont les habitants de Jérusalem de l'époque de Jérémie (car, Jérémie a précédé Néhémie). Ces "fardeaux" étaient des denrées mises au commerce le jour du Shabatt. Ce commerce transgresse la mitsva exprimée en-Exode, XXIII, 12 : וביום השביעי תשבת "et au septième jour tu cesseras" (soit : "tu pratiqueras le Shabatt, tu chômeras") Ce commerce transgresse aussi d'autres mitsvot du Shabatt, - la mitsva exprimée en Exode, XX, 10, qui interdit de faire une מלאכה "fabrication", - et peut-être aussi la mitsva exprimée en Lévitique, XXIII, 03, qui demande de se rendre à la Lecture de Sainteté מקרא קדש (l'activité des marchés en détournait peut-être la population). Le commerce le jour du Shabatt avait donc ces conséquences vraisemblables : la transgression de plusieurs interdits, et par de nombreuses personnes (il ne s'agissait pas de cas isolés, minoritaires, marginaux ou exceptionnels). Ce n'est donc pas le fait de transporter quelque chose qui constitue une transgression du Shabatt, mais la raison pour laquelle c'est transporté. En résumé : → Transporter quelque chose n'est pas interdit si ce transport est compatible avec toutes les mitsvot. → Transporter quelque chose est interdit si ce transport transgresse une mitsva. Par exemple, faire une מלאכה "fabrication" le jour du Shabatt est interdit. Dans cet exemple, transporter quelque chose qui servira à une מלאכה "fabrication" est un acte, une étape, de la מלאכה "fabrication". Ce transport est donc interdit, parce que c'est une partie de la מלאכה "fabrication". Un tel transport ne doit pas être fait le Shabatt. Par exemple encore, et plus concrètement : dans le cas des marchés (livres de Jérémie et Néhémie) transporter des figues (tel qu'en Néhémie, XIII, 15) pour en faire, par exemple, un gâteau aux figues, est un acte, une partie de cette מלאכה "fabrication". Qui achète et/ou transporte ces figues le jour du Shabatt fait cette partie de la מלאכה "fabrication" (le gâteau). C'est pourquoi un tel transport est interdit. Ces mêmes raison et raisonnement se retrouvent dans le cas du ramasseur de bois, en Nombres, XV, 32-36 (résumé : un homme fut exécuté pour avoir ramassé du bois le jour du Shabatt). Ramasser du bois servait vraisemblablement à une מלאכה "fabrication", car il fut exécuté. Cette fin terrible n'est prévue qu'en ce cas. De plus, pour avoir mérité une telle fin, il s'agissait vraisemblablement d'un acte délibéré, en offense manifeste et consciente envers le Shabatt et envers l’Éternel. S'il s'agissait d'un acte par inadvertance (s'il s'était trompé de jour, par exemple), le ramasseur de bois aurait dû accomplir la mitsva du verset Lévitique, IV, 27-35, qui demande une offrande expiatoire, mais pas une exécution. Un tel acte de refus et de rébellion pouvait aussi entraîner d'autres personnes à l'imiter. Ce bois ramassé est un "transport de fardeau" le jour du Shabatt. Il était fait pour servir à une מלאכה "fabrication" (cf. explications qui précèdent). Ce cas correspond à ce qui est trouvé en livres de Jérémie et Néhémie, et confirme encore le raisonnement ci-dessus. Ainsi, pour rappel : → Transporter quelque chose n'est pas interdit si ce transport est compatible avec toutes les mitsvot. → Transporter quelque chose est interdit si ce transport transgresse une mitsva. Reformulation simplifiée : il est interdit de transporter si cela enfreint un commandement. Exemples : Interdit : Transporter des denrées alimentaires pour les préparer, les cuisiner, etc. est un premier acte de מלאכה "fabrication". Il est interdit de faire une מלאכה "fabrication" les jours de Shabatt et de fête, il est donc interdit de transporter dans ce but. Autorisé (compatible avec les commandements) : Transporter des denrées alimentaires pour les consommer (par exemple, les emporter de chez soi pour les consommer dans un milieu naturel). Important : - L'interdiction de transporter est valable en tout lieu (pas seulement à Jérusalem). Car, les mitsvot (commandements) ordonnées pour le Shabatt sont valables en tout lieu. Le cas du ramasseur de bois ne s'est pas produit à Jérusalem, qui n'était pas encore la ville de résidence divine comme elle le fut plus tard. * * * Dans le judaïsme : - Le judaïsme a interdit (à tort) de tout transporter. - Le judaïsme a énoncé (à tort) des cas d'exception (selon s'il s'agit d'un domaine dit "public" ou "privé", selon s'il s'agit d'une ville entourée de murailles ou d'un "érouv", etc.). Ces décisions du judaïsme n'ont aucun fondement dans la Tora, ni dans le reste de la Bible. Elles ne reposent que sur des considérations et interprétions rabbiniques. Plus d'explications : Le judaïsme a interdit de transporter toute chose, indépendamment de la raison ou la finalité de ce transport. Ainsi, il a été interdit de transporter des objets usuels, alors que les transporter ne transgresse rien. Par exemple, il a été interdit de transporter un mouchoir ou des clés dans sa poche, un parapluie ou une canne en sa main, un enfant dans une poussette, etc. Il a même été interdit de se baigner (en milieu naturel) pour ne pas "transporter de l'eau" en sortant mouillé. Ce sont des exemples de cas qui ne transgressent rien, mais qui ont été interdits (à tort) par le judaïsme. Ces décisions se sont basées sur des fondements erronés. Ils ont défini des domaines dits "public" et "privé". Dans un domaine dit "privé" le judaïsme a prétendu qu'il n'y aurait pas d'interdit. Mais, l'extérieur d'un domaine "privé" a été considéré comme un "domaine public". Pour ce dernier cas, le judaïsme a énoncé (à tort) des interdits . Cependant, les vêtements portés sur soi ont été considérés comme "portés" et non "transportés". Les vêtements ont donc été "autorisés" par ce stratagème subtil et arbitraire. Il fut donc ainsi permis de sortir habillé, sans enfreindre l'interdiction erronée du judaïsme (interdiction de transporter dans un "domaine public"). Pour pouvoir transporter certaines choses (une clé de logement par exemple), des méthodes grossières ont été trouvées. Par exemple, il a été autorisé qu'une clé soit attachée à une ceinture autour de la taille, en fermoir de ceinture dans cet autre stratagème. En plus d'être grossières, de telles méthodes sont frauduleuses. Elles cherchent à transgresser les décisions de ceux mêmes qui les ont prises. Ces décisions sont des égarements de décisionnaires juifs incompétents. Autre exemple de stratagème du judaïsme : Une autre grossière méthode a été mise en place et pratiquée dans certaines villes. Pour pouvoir tout transporter à l'intérieur (clés, mouchoirs, cannes, etc, exemples ci-dessus, liste non exhaustive), des villes entières ont été entourées de fils ou câbles (souvent métalliques, enterrés ou tendus entre des arbres, poteaux, etc.). Cette méthode a été trouvée pour déclarer que "toute la ville entourée est un domaine privé". Ceci constituait un grossier mensonge. Cet artifice a aussi été pratiqué en exil, comme si la ville appartenait aux Juifs seulement. Bien sûr, ces villes n'avaient rien de "privé". Elles n'appartenaient pas aux Juifs, et elles étaient peuplées de Juifs et de non Juifs. Dans ce cas encore, un tel stratagème relevait d'un lamentable égarement, mais surtout de la fraude morale. L'égarement a été à l'origine, puis la fraude a tenté de contourner l'interdit prétendu par les décisionnaires du judaïsme. Ces derniers sont partis du principe que dans une ville "fermée", "entourée", il n'y aurait pas d'interdiction de "transporter" (ce qui est faux). Ces décisionnaires auraient dû constater que le prophète Jérémie s'adressait à la population de Jérusalem, qui était une ville "fermée" (entourée de murailles, pas par des câbles symboliques). Bien qu'entourée de murailles, à Jérusalem il était interdit de sortir un fardeau de son habitation. De plus, Jérusalem était une possession du peuple d'Israël sur sa propre terre. Jérémie, XVII, 22 ולא תוציאו משא מבתיכם ביום השבת "ne sortez aucun fardeau de vos maisons le jour du Shabatt" La méthode des fils métalliques symboliques et le concept de "domaine public" / "domaine privé" n'ont pas de fondement dans la Bible. Ce sont des méthodes et concepts du judaïsme. Ils n'existent que par les décisions et écrits rabbiniques. Les moyens de fraudes ont été inventés avec eux. * * * Partie IV : rituels du judaïsme, accueil du Shabatt et des fêtes. Que demande la Tora ? La Tora ne demande absolument rien. Aucun rituel n'est demandé ni défini par la Tora. Le judaïsme a inventé et développé des rituels à pratiquer avant le début du Shabatt, et d'autres à pratiquer pendant ce jour. D'autres rituels encore ont été inventés, selon le même principe, pour les fêtes. Ces rites varient encore selon l'origine communautaire (ashkénaze ou séfarade), et ils peuvent encore varier selon les pays, voire les villes. Ils peuvent être parfois très semblables, parfois sensiblement différents. Par exemple, le rituel de la fête juive de "rosh ashana", un rituel appelé "sédèr", n'est pas commun aux Ashkénazes et aux Séfarades. Par ailleurs, la fête juive de "rosh ashana" est très différente de ce que demande la Tora à cette date. Son rituel est très particulier. Pour plus d'explications au sujet de "rosh ashana", cliquez ici . → Quelles que soient l'origine et la communauté, le judaïsme a inventé et demandé ces rites et pratiques à sa population, bien que la Tora n'en demande rien. Par exemple : pour l'accueil du Shabatt, le judaïsme a demandé d'allumer deux flammes (mèches à huile, bougies, chandelles, …). Cette pratique est appelée "mitsva" par le judaïsme, soit "commandement". Mais, ce commandement n'existe pas dans la Tora. C'est une pure invention basée sur le mode interprétatif, qui est propre au judaïsme et à ses religions dérivées. En effet, une interprétation a été donnée à partir de deux mots différents dans le texte de la Tora. Un verset demande de "se souvenir" du jour du Shabatt ( זכור Exode, XX, 7), un autre verset demande de "garder" le Shabatt ( שמור Deutéronome, V, 11). Ainsi, parce que deux verbes différents sont employés, le judaïsme a donc décidé d'allumer deux flammes avant le début du Shabatt. Deux verbes donnant deux flammes, le rapport entre les deux est insensé. La population juive pratiquante s'y soumet pourtant aveuglément. → Cette pratique, prise en exemple, est une pure invention. Elle n'est pas demandée par la Tora. Ce n'est pas une "mitsva", pas un commandement. Elle ne doit pas être pratiquée. Si la Tora avait voulu cette pratique, elle l'aurait clairement demandée comme elle exprime clairement ses commandements. → Le judaïsme n'est pas la religion de la Tora, n'est pas la religion d'Israël. Le judaïsme est une religion dérivée, basée sur ses propres interprétations invérifiables, douteuses et fantaisistes. Pratiquer le judaïsme est se prostituer (terme de la Tora) à cette religion d'inventions multiples. ("Se prostituer" à un dieu, un culte, est une expression souvent employée par l'hébreu biblique. Quelques références, entre autres : Lévitique, XVII, 7 ; Lévitique, XX, 5 ; Nombres, XV, 39 ; Juges, II, 17 ; Juges, VIII, 33 ; Ézéchiel, XX, 30 ; etc.). En plus d'allumer deux flammes, le judaïsme a aussi développé une prière pour accompagner ce rituel. Cette prière est inventée comme le reste. Elle est aussi mensongère. Car, elle exprime : "Béni sois-tu, mon Seigneur, notre Dieu, … qui nous a sanctifiés par ses commandements, et nous a ordonné d'allumer une flamme de Shabatt." Or, L’Éternel n'a rien ordonné concernant une "flamme de Shabatt". Le mensonge se trouve là. De plus, cette prière mal faite ne fait pas mention de deux ou plusieurs flammes, mais d'une seule (la prière juive précise נר , se prononce "nèr," soit "une flamme", alors que le pluriel pour "deux flammes" se dirait נרות , se prononce "nérott", soit "flammes"). La prière juive ne correspond pas au rituel juif, et l'ensemble ne correspond pas à la Tora. Cet exemple n'est pas le seul mensonge du judaïsme. Un autre cas semblable se retrouve dans la fête juive (hors Tora) de hanouka . Dans ce cas encore, le judaïsme demande à ses adeptes de prononcer une prière mensongère en laquelle l'on retrouve : "… et nous a ordonné d'allumer une flamme de hanouka." Le même mensonge s'y trouve : Dieu n'a rien ordonné pour "hanouka". De plus, la même incohérence se retrouve concernant le singulier (flamme) au lieu du pluriel (flammes). Enfin, ces prières mal pensées, mal rédigées, sont aussi torturées grammaticalement. Car, dans ces deux exemples elles commencent par "Béni sois-tu". Elles s'adressent donc à Dieu en employant la seconde personne du singulier. Puis, un changement s'opère en milieu de prière, dans la partie "par ses commandements". A ce stade, pour rester homogène (pour correspondre au début) une telle prière devrait dire "par tes commandements", mais pas "par ses commandements". → Les incohérences, erreurs, fautes et mensonges du judaïsme sont nombreux. Ces exemples ne sont que quelques-uns, et, hélas, ce ne sont pas les pires. Concernant le Shabatt, le judaïsme prétend que l'allumage de deux flammes est une mitsva (un commandement) pour les femmes. Or, cette affirmation n'a pas plus de fondement dans la Tora. La Tora ne demande pas d'allumage de flamme, elle ne le demande donc pas aux femmes. D'une manière plus générale, le judaïsme prétend que ce qui concerne le foyer est le rôle des femmes. Cette idée est souvent entendue dans des propos populaires (dont la source est rabbinique, car la population ne l'a pas inventée d'elle-même). Parfois, une phrase populaire est entendue, disant en teneur : "la femme est la Tora du foyer". Ainsi flattées, crédules et aveugles, bien des femmes juives acceptent avec fierté d'être appelées "Tora du foyer", sans voir qu'elles y sont cantonnées, renvoyées et maintenues, y compris par les autres femmes qui réaffirment ce rôle dans l'influence ou la pression sociale qu'elles exercent entre elles. Parce que les נרות "nérott" (flammes, bougies ou mèches à huile, etc.) pour le Shabatt sont allumées au foyer, le judaïsme a donc affirmé que c'est le rôle des femmes. C'est doublement mensonger, car, pour rappel : la Tora ne demande pas de flamme pour le Shabatt, ni une ni deux, et la Tora n'attribue pas ce rôle aux femmes. Quelques fois, il a pu arriver dans le passé, voire encore au présent, que certaines femmes juives confient l'allumage des נרות "nérott" de Shabatt à du personnel domestique (des employées de maison, femmes de ménage, ...). De même que l'allumage, la prière qui l'accompagne a été confiée à des employées non juives. Cette prière en hébreu a été apprise par cœur ou écrite, mais sans enseigner le sens de cette prière. Ainsi, des employées se sont adressées à Dieu pour prononcer sans le savoir une prière mensongère (cf. ce qui précède), dans un acte cultuel qui n'était pas de leur religion. Certaines autres employées, percevant un acte contraire à leur propre religion, n'ont fait qu'allumer deux flammes, sans prononcer de prière et en faisant silence sur ce fait. Il est arrivé aussi que l'allumage des נרות "nérott" soit demandé à une employée par téléphone, et la prière dictée mot à mot au téléphone. Le judaïsme n'avait pas prévu de tels écarts de la part de ses adeptes. Le judaïsme a attribué ce rôle aux femmes juives. Ces dernières ont parfois détourné ce rôle de telles façons. Pour rappel : ce sont quelques cas, de quelques femmes, qui se sont produits quelques fois. Cependant, bien que minoritaires, ces cas ont existé. Pour rappel encore : la Tora ne demande pas ce rituel ni cette prière, et elle n'attribue pas ce rôle aux femmes. D'autres rituels encore ont été inventés pour le Shabatt et les jours de fête, de même que des prières pour les accompagner. Par exemple, une prière et une libation (vin bu par les participants) ont été inventées, que la Tora ne demande pas. L'origine de ce rituel se trouve dans la compréhension extravagante du judaïsme, sans oublier ses interprétations aussi abracadabrantes. Un verset de la Tora, déjà vu ci-dessus, exprime : Exode, XX, 7 זכור את יום השבת לקדשו "Souviens toi du jour du Shabatt pour le sanctifier" Un autre, déjà vu ci-dessus aussi, exprime : Deutéronome, V, 11 (ou 12, selon les éditions) שמור את יום השבת לקדשו "Garde le jour du Shabatt pour le sanctifier" Dans les deux cas, la Tora demande de sanctifier le Shabatt. Pour cela, le judaïsme a inventé la libation du rituel juif, et la prière qui l'accompagne. L'ensemble a été nommé קדוש (parfois écrit ק'דוש) "kidoush" (ou "kidouch"). Ce nom a été donné parce que les deux versets expriment לקדשו "pour le sanctifier" (se prononce "lékodsho", ou "lékadésho", ou encore "lékadsho", selon les communautés). Or, ce n'est pas ce que demande la Tora. Une prière et un rite inventés ne sanctifient pas le Shabatt. → Cette prière et ce rituel, le קדוש "kidoush", ne sont pas demandés par la Tora. Le Shabatt est sanctifié en respectant ce que la Tora demande pour ce jour. Il en est de même pour les jours de fête. Dans le cas du Shabatt, la Tora demande, entre autres, de ne pas faire de "fabrication" (ce n'est pas le seul commandement pour ce jour). Ainsi est sanctifié le Shabatt : en respectant ce que la Tora ordonne pour ce jour. A chaque fois qu'un/e Israélite se trouve dans une situation où il/elle s'abstient de faire une "fabrication" le jour du Shabatt, à chaque fois qu'il/elle s'en abstient parce que la Tora le demande, il/elle sanctifie alors le jour du Shabatt, en respectant tout ce que la Tora demande pour ce jour, tout au long de ce jour. Cette explication se lit dans la suite des verset (Exode, XX, 8-10) qui l'expriment clairement. Le verset 10 se termine par ויקדשהו "et il (Dieu) le sanctifia (le Shabatt)". En ce verset, il est clairement exprimé que Dieu sanctifia le Shabatt en ayant cessé sa "fabrication" (la Création). Ce n'est pas avec une coupe de vin, tel qu'inventé par l'absurdité du judaïsme. La même explication se retrouve dans le Deutéronome, versets de 12 à 14 (la numérotation peut varier selon les éditions) : שמור את יום השבת לקדשו "Garde le jour du Shabatt pour le sanctifier", et l'explication suit. Elle expose en teneur : Six jours de la semaine sont réservés au travail, à la "fabrication". Il faut s'en abstenir au septième jour, le jour du Shabatt. Pour l'humanité une journée dure vingt-quatre heures. Pour le judaïsme le jour du Shabatt en compterait environ vingt-cinq. Car, le judaïsme a aussi décidé que ce jour devait commencer une heure plus tôt. C'est un principe appliqué afin qu'une "haie protectrice", selon l'explication du judaïsme, protège le Shabatt d'éventuelles transgressions dues à des retardataires qui continueraient à faire des "fabrications" après le début du Shabatt. L'heure "d'entrée en vigueur" est donc avancée d'une heure dans le judaïsme. → Cette "zone tampon" n'est pas demandée par la Tora. En plus d'un rituel d'accueil avant le Shabatt, et un autre durant ce jour, le judaïsme a aussi inventé un rituel de rupture nommé "avdala", soit "la séparation" ou "la distinction". C'est un rituel de clôture, à la fin du Shabatt, afin de séparer le jour shabatt écoulé de la semaine profane à venir. Ce rituel n'existe pas davantage dans la Tora, qui ne le demande pas. Ce rituel nommé "avdala" ("la havdala") est aussi accompagné d'une prière. Mais, contrairement au rituel avec du vin, la "havdala" se fait le plus souvent avec du jus de raisin. Comme le reste : ce n'est pas demandé par la Tora. Il n'existe aucun exemple de rite fait avec du jus de raisin dans la Tora. Expliquer pourquoi le judaïsme a décidé que la fermentation, l'alcool, serait pour le Shabatt, et son absence pour les autres jours de la semaine, est aussi inutile. Car, c'est une décision aussi saugrenue et farfelue que le reste du judaïsme. Tout expliquer du judaïsme est une considérable perte de temps et d'énergie. Ces exemples sont donnés pour faire savoir à quel point le judaïsme est écarté de la Tora. Il est préférable d'employer son temps à savoir ce que la Tora demande, et s'y appliquer. → Le judaïsme est une religion inventée par des incompétents, qui ignorent l'être ou ne l'ignorent pas. Dans les deux cas ce sont des imposteurs. Car le judaïsme est une religion née de maîtres à penser, des rabbins, que la Tora n'a jamais placés au dessus du peuple d'Israël. La Tora ne connaît pas de rabbin. La Tora n'est pas le judaïsme, et le judaïsme n'est pas la Tora. Le judaïsme est une supercherie, une imposture. Le judaïsme, ses guides spirituels, les rabbins, et ses adeptes prétendent détenir des connaissances et vérités irréfutables, que les autres religions ne détiennent pas et ne croient pas. En réalité le judaïsme a été et est encore la cause de l'égarement du peuple d'Israël. → Que les Israélites en prennent conscience et retournent à la Tora. Qu'ils reviennent vers Dieu, s'attachent à retrouver sa volonté, s'attachent à la pratiquer. Alors, les Israélites pourront espérer un retour manifeste de Dieu, qui est dans un relatif retrait. → Le judaïsme n'est pas la seule religion en opposition avec la Tora. D'autres religions et leurs branches le sont autant, voire davantage, bien que la Tora fasse partie de leurs canons. Ainsi des mauvais guides prétendent servir Dieu, et des millions de personnes sont aveuglément crédules. Comme le judaïsme, ces religions ne doivent pas être crues, ni suivies. De toutes les religions et branches qui proviennent du judaïsme, seul le judaïsme prétend être la religion d'Israël. Cependant, les autres religions ne le prétendent pas pour Israël, mais pour le monde entier. Dans l'histoire de l'humanité, ces religions ont plus d'une fois tenté de s'imposer par la violence, et ainsi tenté de s'étendre au monde. → Or, la Tora n'a jamais voulu s'étendre au monde entier. De même, elle n'a jamais prôné la violence pour s'imposer au monde. La Tora exprime des commandements pour les Israélites et les "non-Israélites" vivant parmi les Israélites (le texte les nomme גרים , se prononce "guérim", soit ceux qui ne sont pas des Israélites, mais qui vivent parmi les Israélites, en terre d'Israël). La Tora ne veut pas s'imposer au monde entier, et certainement pas par la violence. Cependant, le monde entier est invité à comprendre, accepter et partager la volonté de Dieu pour Israël. → Toute personne qui voudrait faire sienne la religion d'Israël le peut. La Tora ne l'exclut pas. Ce choix doit venir de la personne. Car, la Tora ne s'étend pas, ne s'impose pas en dehors des Israélites. De plus, la Tora ne fait pas de prosélytisme pour s'étendre au delà des Israélites et des גרים "guérim" ("non-Israélites résidant en Israël", cf. ce qui précède). - Retour au sommaire - - Retour au sommaire d'autres études - |
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