L'ONU,
l'Organisation des Nations Unies,
ou du chaos mondial ?



Copyright © Hervé Taïeb, 30 juin 2024


L’ONU : un actuel problème du monde.

Pour l’avenir de l’humanité et l’avenir de la paix, il sera nécessaire de démanteler, dissoudre l’actuelle Organisation des Nations Unies, l’ONU, et certaines des institutions qui lui répondent.
Remplacer cette institution par une meilleure, et le plus tôt possible, serait même urgent.
Des explications suivent (liste non exhaustive).

Cette organisation (l’ONU) fonctionne (en théorie) sur un mode démocratique.
Cependant, s’il s’agissait de personnes et de faits à juger, une justice ne pourrait se prononcer sur un mode démocratique pour décider si la personne jugée est coupable ou non. C'est pourtant ce qui est fait lors de certaines "résolutions" de l'ONU, et qui, parfois, "condamnent" (terme religieux, comme la "damnation").
Malheureusement, dans le domaine de la justice, certaines procédures, certains procès, se prétendant de "justice", livrent pourtant ainsi, à un "jury", à de simples citoyens de leur pays, une telle décision. Mais, ce ne peut être justice. Car, certains "jurés" (un "juré" est un membres du "jury") peuvent se prononcer pour la culpabilité pendant que d’autres peuvent se prononcer pour le contraire. La décision est ensuite rendue selon une majorité numérique.
Mais, on ne détermine pas une culpabilité sur la base d’un vote, sur la base d’une majorité numérique. Ce n'est pas un choix à faire comme pour l'avenir politique d'un pays et d'une population. Or, dans un vote et pour de mêmes faits, une majorité de personnes pourrait se prononcer pour l’innocence, mais une autre composition, d'autres personnes, majoritaire aussi, pourrait se prononcer pour la culpabilité.
Ainsi, s'il y a vote, le jugement ("verdict" en certains pays) sera donc rendu selon la composition aléatoire du jury.
Cela ne peut être justice, mais démagogie, afin de faire croire à une population qu’elle aurait un quelconque pouvoir (en réalité, le ou les pouvoirs sont détenus par un ensemble d’institutions qui échappe à la population, un ensemble qui n’a pas été mis en place par une population, mais par une minorité de personnes qui ont réussi à s’entendre et former une constitution, des lois, etc.).
Dans un jury, ce qui s’exprime, qui "condamne" ou non, est trop souvent du parti pris selon des sentiments et/ou ressentiments induits par de multiples facteurs (notamment le passé personnel et la position sociale de chacun des "jurés", et aussi la position sociale de la personne "accusée". S’y ajoutent encore d’autres facteurs sociaux, psychoaffectifs, culturels, religieux, etc.).
Tout cela ne peut être justice. C'est subjectif. C’est aussi artifice et injustice.
Il est important de comprendre et retenir que la démocratie n’est pas une panacée, qu’elle ne peut s’appliquer à tout.

Or, ce qu’il se passe à l’ONU comporte bien des similitudes.
C’est indéniable, depuis des décennies des résolutions sont présentées, mises au vote, votées ou rejetées, parfois "condamnant" ou non, des situations, des faits, des états, des régimes, etc.
Mais, et hélas, ce qui est présenté, et les votes de résolutions sont faits sur des bases subjectives, motivées par des intérêts nationaux, souvent financiers, et/ou militaires, et/ou des idéologies politiques, et/ou religieuses, de la concurrence entre certains états, ou à l’inverse des alliances entre états, mais concurrence et alliances pour de mauvaises raisons, telles, par exemple, l’obtention de positions militaires géostratégiques, ou pour des ressources minières, ou d’autres ressources (alimentaires, énergétiques, ….), etc. et tout cela (liste non exhaustive) sans oublier qu’il existe aussi les mensonges qui sont parfois dits pour gagner une audience, toucher les émotions d’un public, et ainsi obtenir ce qui est stratégiquement visé (par exemple, une résolution "condamnant", ou le rejet d’une demande présentée, ou la reconnaissance d’une situation, etc.).

De plus, l’ONU, censée être démocratique ne l’est pas totalement. Car, ce sont les états les plus puissants qui siègent au Conseil de sécurité, et seulement eux.
Cinq états seulement sont des membres permanents, cinq états qui eux-mêmes s’opposent entre-eux, parfois ou souvent, voire s’affrontent, directement ou non, parfois ou souvent, réellement ou verbalement (selon les époques).
Malgré leurs oppositions, ces états sont (en théorie) chargés du "maintien de la paix et de la sécurité internationale" (principale responsabilité du Conseil de sécurité), alors qu’eux-mêmes, et seulement eux, pourraient précipiter le monde dans une terrible destruction nucléaire. C’est à eux, qui n’ont jamais manqué de déclarations belliqueuses, qu’a été confiée la sécurité du monde. Mais, peut-être faudrait-il écrire : ce sont eux qui se sont attribués la sécurité du monde.

De mon point de vue, ce sont les plus puissants qui maintiennent leur loi, leur équilibre mondial, selon leurs intérêts respectifs, selon la puissance ou non, dissuasive ou non, de l’un face à un autre ou plusieurs autres.
En résumé c’est la bien connue "loi du plus fort" qui s’exerce.
L’avenir de la paix et l’avenir de l’humanité ne peuvent conserver un tel fonctionnement.
Et, pour rappel (cf. ci-dessus) la position et les votes d’un état sont le plus souvent motivés par des intérêts nationaux, et/ou des idéologies politiques, et/ou religieuses (la "laïcité" étant comptée parmi les positions religieuses), etc.

Certains de ces états et d’autres, au Conseil de sécurité ou non, voudraient aussi s’étendre, en étendant concrètement leurs frontières, ou en étendant leur idéologie et/ou "culture" à d’autres états ou territoires. Un mot pourrait s’appliquer pour de tels cas. Ce mot est : "colonisation".
En effet, certains états voudraient planter leur drapeau (sens figuré) en répandant leur mode culturel, civilisationnel, linguistique, politique, religieux, etc. voire piloter à distance (sens figuré) des régimes et gouvernements, voire en les "tenant en laisse" (sens figuré) par l’économie (par exemple). Dans ce dernier exemple, c’est la richesse qui est employée par un état pour rendre dépendant un autre état.
Les votes et résolutions de l’ONU sont ainsi motivés et adoptées.

Malheureusement, parmi les problèmes importants l’on ne peut oublier ou ignorer celui des positions, prises de parole et déclarations des secrétaires généraux qui se sont succédé. C’est devenu "traditionnel", le secrétaire général s’exprime, sans restriction, ou presque sans, dans des conférences de presse, des déclarations, etc. comme s’il était lui-même un chef d’état, comme un état de plus, comme s’il était lui seul un état membre de l’ONU.
De plus, l’expression du secrétaire général a souvent plus de retentissement que celle de nombreux chefs d’états dont la voix ne porte pas à l’international, ne porte pas autant que la voix du secrétaire général de l’ONU.
Bien-sûr le secrétaire général ne vote pas comme un état. Cependant, ses nombreuses interventions, déclarations etc. ont forcément des effets, sur les gouvernements, sur le public, sur les opinions publiques ainsi influencées, etc.
Ce n’est pas acceptable.
Les effets peuvent être dévastateurs. Ils sont parfois incendiaires, surtout s’il s’agit d’un conflit armé en cours, et à fortiori si ce conflit déchaîne des passions partisanes et subjectives dans le monde.
Les paroles du secrétaire général sont récupérées par des partis, des partisans, des états, des dirigeants politiques, des groupuscules etc. au profit de leurs actions, idéologies, etc.
Les paroles du secrétaire général de l’ONU peuvent souvent être entendues comme des prises de position, voire être des prises de position habilement exprimées pour ne pas en avoir l’aspect.
Ainsi, les secrétaires généraux de l’ONU n’ont jamais manqué de "mettre de l’huile sur le feu", tôt ou tard, sur un sujet ou un autre, un conflit ou un autre, etc. tout en s’exprimant assez prudemment pour sembler dans leur fonction. Mais, le seul fait de s’exprimer constitue une prise de position, voire une prise de parti.
Or, une telle fonction, celle de secrétaire général de l'ONU, devrait être et rester absolument neutre, et purement et seulement administrative. La personne qui occupe ce poste devrait être et rester une fonctionnaire, pas une partie prenante, ni directement ni indirectement, ni implicitement ni explicitement.
Le secrétaire général de l’ONU n’est pas le père du monde, ni son roi, ni son président, ni le chef d’état de tous les états, ni le juge de toutes les situations. Mais, à voir et entendre la réalité, ce sont pourtant de tels rôles qui semblent lui avoir été attribués, ou que se sont attribués les secrétaires généraux qui se sont succédé.

Pour rappel, le fonctionnement démocratique de l’ONU est déjà un principal problème de fond (cf. ce qui précède). Ce qui s’exerce à l’ONU, par les discours, les votes, les résolutions, et selon ce principe "démocratique", ce qui s’exerce est en fait l’ensemble des mêmes rapports de force, politiques, idéologiques, voire religieux (mais sans être expressément avoués), voire avec mensonge et/ou désinformation, etc. Ce sont donc les mêmes divergences, problèmes, oppositions, conflits d’intérêts, etc. que dans la réalité des terrains, mais sans y être résolus.
Tout cela fait de l’ONU, non pas un terrain de résolution, mais un terrain de plus où s’opposer et s’affronter selon des règles de bienséance.
S’y ajoute un secrétaire général qui s’exprime, s’adresse au public, aux médias, en plus des autres chefs d’états, un secrétaire d’état qui s’exprime de manière aussi incongrue que le seraient les prises de parole d’un greffier durant un procès.
Tout cela apparaît évidemment grotesque, apparaît ridicule. C’est pourtant la réalité.

Malheureusement, encore, et de plus, le secretaire général de l'ONU n'est pas la seule personne de cette institution qui s'exprime au nom de celle-ci. D'autres de ses fonctionnaires, comme par exemple des "hauts-commissaires", ne se privent pas d'exprimer leurs opinions, et, pire encore, ne se privent pas de qualifier certaines situations de "crime de guerre" ou "crime contre l'humanité", ou "génocide", etc. ce qui est très grave.
Or, de tels propos sont à la fois des accusations et des jugements. Mais, ces propos sont tenus par des représentants de l'ONU, sans instruction, sans procès, et sans jugement.
C'est aussi une des réalités, et elle est aussi inadmissible.
Malheureusement, encore, et encore de plus, une dite "justice" d'institutions de l'ONU ne peut être qu'autant déconsidérée.
Ainsi, comme l'ONU qui les dirige, il est urgent de remplacer des institutions dont le fonctionnement et le personnel n'apportent pas la paix, mais, au contraire de la paix, sèment la discorde, entretiennent et accentuent les maux en tenant certains propos, avant même un éventuel procès. De telles institutions, un tel fonctionnement, ne contribuent pas à la paix, mais contribuent au chaos, voire contribuent aux conflits, contribuent aux guerres.

Actuellement, j’ai le regret de devoir l’écrire pour éveiller les consciences, pour dénoncer cette situation, l’ONU est à mes yeux une sorte de concentré de la pétaudière du monde (pétaudière : un lieu où règne le chaos, la confusion, où chacun veut être le chef, ou se prétend roi, et/ou veut commander, dominer, exercer sa volonté, etc.).

Cette réalité absurde qu’est l’ONU m’apparaît néfaste, et, d’évidence, à dissoudre et remplacer de toute urgence.

Il me semble nécessaire d’ajouter, et rappeler, que l’ONU a été créée en 1945 pour succéder à la Société des Nations, cette dernière ayant elle-même été créée en 1920, à la fin de première guerre mondiale, par les ex-belligérants européens.
(La Société des Nations a été établie par un traité de paix, le traité de Versailles, signé en 1919 entre l’Allemagne et les états alliés de la première guerre mondiale. La Société des Nations, "League of Nations" en anglais, fut dissoute en 1946, soit après seulement 26 ans d’existence).
En cette histoire, de 1919 à nos jours, il apparaît encore un fait, évident à mes yeux, celui du monde dit "occidental" qui s’étend, pour ne pas dire qui s’impose au monde entier. C’est un fait, succédant à d’autres faits.

Quelques faits (s’ils vous assomment, un résumé se trouve après) :
Des états d’Europe se font la guerre en 1914, et, avec ces états, sont plus ou moins entraînés dans la guerre des territoires et populations du monde entier, c’est à dire du monde colonisé (par exemple, et entre autres, ont été entraînés dans la guerre des "tirailleurs sénégalais", formant un corps militaire d’infanterie des "troupes coloniales" de "l’Empire colonial français", constitué par des Sénégalais et d’autres Africains).
Ainsi la guerre ne touche pas seulement des états belligérants d’Europe. Elle est mondiale.
Les états d’Europe dite "occidentale" ne sont pas les seuls à guerroyer. Sont aussi en guerre, du côté de l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois, la Bulgarie, l’Empire ottoman plus à l’est.
Les alliés "occidentaux" ont aussi de leur côté des forces du monde plus éloignées (les États Unis d’Amérique, l’Empire russe et l’Empire du Japon).

En 1917, l’Empire russe ne résiste pas au poids économique de la guerre, aux pertes humaines, et d’autres causes. Cette année marque la fin de cet empire.
La guerre mondiale se termine en 1918 (le 11 novembre, jour encore férié en certains pays). Les forces qui étaient en guerre se déclarent la paix, une issue que l’Empire allemand et ses alliés ne peuvent qu’accepter, contraints par les événements.
En 1919 le traité de Versailles est signé. Il apparaît clairement que l’Europe dite "occidentale" et ses alliés auraient "gagné la guerre".
L’Allemagne est contrainte à divers dédommagements et réparations, son pouvoir militaire est limité, ses colonies sont officiellement "liquidées", prises par les "vainqueurs". Elles avaient déjà été occupées et prises durant la guerre par les alliés les plus "occidentaux", soit les ennemis de l’Empire allemand et ses alliés. Le traité officialisa les faits, tout en donnant un semblant de légitimité à ce résultat de la bien connue "loi du plus fort".

C’est dans ce contexte, à la suite de la première guerre mondiale, et suivant le traité de Versailles, que naît en 1920 la Société des Nations (SDN).
La SDN fut ensuite trucidée en 1946 par ses créateurs, au profit de l’actuelle Organisation des Nations Unis (ONU), qui naît en 1945, à la suite de la seconde guerre mondiale.
Car, malheureusement, bien qu’en théorie la SDN avait été créée empêcher une autre guerre mondiale, la SDN n’avait pas empêché la seconde guerre mondiale. Au contraire, elle y aurait peut-être contribué (cf. explications qui précèdent concernant les problèmes fondamentaux posés par l’ONU, fille de la SDN, qui avait déjà les mêmes problèmes fondamentaux).
C’est précisément parce que la SDN n’avait pas empêché la seconde guerre mondiale, et parce qu’elle avait perdu sa crédibilité, que des chefs d’états ont envisagé sa dissolution au profit d’une nouvelle organisation. C’est le début de l’existence de l’ONU, dès 1942 avec la "Déclaration des Nations Unies", préliminaire à la ratification de la "Charte des Nations Unies" en 1945 (par une cinquantaine d’états).

Résumé :
En 1914 éclate la première guerre mondiale, "gagnée" par les dits "Occidentaux" (ainsi nommés de nos jours).
En 1920 la Société des Nations (SDN) est créée par les "Occidentaux" pour, en théorie affichée, empêcher un nouveau conflit mondial. La SDN est créée sur le modèle démocratique "occidental", le modèle des vainqueurs de la première guerre mondiale, qui étendent ainsi leur modèle civilisationnel hérité de l’empire romain qui avait imposé sa civilisation et son modèle civilisationnel.
Malheureusement, la SDN n’empêche pas la seconde guerre mondiale.
En 1945 l’ONU est créée pour remplacer la SDN. La SDN est dissoute en 1946.
Mais, l’ONU n’a rien de très différent de la SDN. Elle est créée, elle aussi, sur le modèle démocratique "occidental", celui des vainqueurs de la seconde guerre mondiale, qui étendent encore davantage leur modèle civilisationnel hérité de l’empire romain.
Seul ce modèle subsiste aujourd'hui, auquel ont adhéré de plein gré la quasi totalité des états du monde, même ceux jugés "dictatoriaux" (contraires à la "démocratie"), même ceux jugés "ennemis", ou "opposants", ou "opposés" à "l’Occident" ou aux dits "états occidentaux".
L’on pourrait encore résumer en soulignant que l’empire romain, qui guerroyait, pillait, s’étendait et s’imposait par la force, a à ce jour étendu sa civilisation au monde entier, faisant subsister son modèle, en seul modèle, nul autre n’ayant subsisté, nul autre n’étant réfléchi et imaginé.
L'empire romain n'était pourtant pas aussi démocratique que l'on le dit ou que l'on le croit. La Rome antique comprenait une hiérarchie, une sorte d'aristocratie. Des classes du peuple constituaient la "plèbe", au plus bas de la hiérarchie, tandis que les "patriciens" (le "patriciat") constituaient l'aristocratie, la noblesse et la bourgeoisie.
Ce n'était pas une société égalitaire.

Résumé du résumé :
En 1920 les dits "Occidentaux" créent la Société des Nations après la première guerre mondiale, "pour la paix" officiellement, mais aussi pour légitimer leurs prises de guerre officieusement, tout en étendant leur modèle civilisationnel officieusement aussi.
En 1945, bis repetita (du latin "bis repetita" : "on répète une seconde fois") :
La SDN n'a servi à rien. Les dits "Occidentaux" créent l'Organisation des Nations Unies après la seconde guerre mondiale, "pour la paix" officiellement.

Faudrait-il attendre une troisième guerre mondiale, après avoir constaté encore que l'ONU ne l'aurait pas empêchée, et encore remplacer l'ONU après cette troisième guerre mondiale ? Pour refaire encore la même chose ? Encore sur l'air de la "démocratie", avec encore les mêmes problèmes et le même chaos ?

J'espère qu'il n'y aura jamais de troisième guerre mondiale.

Malheureusement, les mêmes causes produisent les mêmes effets, les mêmes maux.
Le fonctionnement de l’ONU n’a rien de très différent de celui sa mère la SDN. La structure, le fonctionnement, le fond et les problèmes de fond, etc. sont les mêmes (résumés ci-avant).
L’ONU n’a pas empêché les conflits en près de quatre-vingt ans d’existence. De nos jours, en juin 2024, certaines voix l’expriment bien : guerre entre l’Ukraine et la Russie, tensions entre la Russie et "l’Occident", climat de guerre et guerres incessantes au "moyen-orient" (appellation "occidentale"), tensions entre la Chine et "l’Occident", surtout à propos de Taïwan dont le régime est soutenu par "l’Occident", risque de guerre civile en France (selon des paroles du Président de la République), d’incessantes guerres et conflits en Afrique, etc. autant de facteurs et risques de nouvel embrasement mondial que l’ONU est bien incapable d’empêcher.
Au contraire de pouvoir résoudre les conflits, l’ONU est une tribune internationale pour des déclarations et affrontements verbaux, parfois pour convaincre le monde d’un bien, mais, d’autres fois pour leurrer le monde, et/ou répandre des idéologies douteuses et pire, et/ou pour mentir, et/ou intimider (par la "dissuasion", soit la menace militaire, voire de la force nucléaire), etc.
Tous ces problèmes forment le fond, un fond de problèmes recouverts, dissimulés par l’éloge de la "démocratie", justifiant et excusant tout, mais où en réalité tout est mêlé, confus, confondu, le vrai, le faux, l’erreur, le mensonge, la cupidité, etc. soit un chaos où la vérité n’est plus distincte, ce qui est juste encore moins. Si la vérité n’est plus distinguée, justice ne se peut.

Ce n’est pourtant pas dans un tel chaos, où tout le monde se mêle de tout, où tout le monde s’exprime et vote, y compris pour ce qui ne le concerne pas, ce n’est pas dans une telle pétaudière que les problèmes du monde peuvent se résoudre, sinon encore une fois par la guerre, les guerres incessantes, et toujours la seule "loi du plus fort", soit la "loi" des animaux, qui n’ont pas d’autre loi.

La SDN n’a pas rempli la mission théorique qui en était attendue. L’ONU n’est pas différente.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, pour ne pas dire les mêmes maux, il m’apparaît évident que l’ONU doit être remplacée.
L’avoir compris et le faire comprendre sont déjà des avancées.
Quant à savoir par quoi l’ONU doit être remplacée, j’ai mon idée sur ce point important, mais il est bien trop tôt, beaucoup trop tôt pour l’exposer. Actuellement, le monde ne pourrait l’accepter.
Entre temps, les idées et suggestions sont permises. Certaines seraient utiles et à retenir, comme d’autres seraient à rejeter parce que farfelues, ou irréalistes, ou malhonnêtes (intéressées), ou stupides, etc.
Entre temps, demander au secrétaire général de l’ONU et d'autres de ses fonctionnaires de ne plus s’exprimer, mais rester dans une fonction administrative, serait sans aucun doute une meilleure chose que ces voix en plus dans cette anarchie mondiale.

NB :
- Certaines des idées que j’ai exprimées (ici ou ailleurs) peuvent faire croire que je serais "de gauche", voire "d’extrême gauche".
Ne vous y trompez pas.
Certaines autres idées que j’ai exprimées (ici ou ailleurs) ou que je pourrais exprimer peuvent faire croire que je serais "de droite", voire "d’extrême droite".
Ne vous y trompez pas non plus.
Qu’on ne me classe pas. Je ne me retrouve pas vraiment, certainement pas totalement, ni d’un côté, ni d’un autre.

- Certaines des idées que j’ai exprimées (ici ou ailleurs) peuvent faire croire que je serais adhérent ou sympathisant d’un mouvement actuel nommé "wokisme".
Ne vous y trompez pas.
Si certaines idées de ce mouvement ont été bien pensées et sont les fruits d’une bonne observation, d’autres idées de ce mouvement sont tout le contraire.
Ce qui est appelé "wokisme" semble aujourd’hui infiltré et gangrené par tout et n’importe quoi, et même en opposition avec certaines autres idées du même mouvement.
Le "wokisme" semble aussi infiltré par le mensonge et/ou une certaine ignorance (ou "ignorance" volontaire, notamment de certaines parties d’histoire), sans oublier la subjectivité, la partialité, voire la duplicité, etc.
L’opposition en général semble être une caractéristique, et l’opposition par les manifestations et les blocages pour s’imposer et imposer sa volonté semble être une seconde caractéristique. Ce n’est certainement pas démocratique.
S’imposer par la force du nombre, ce que semblent exercer ce mouvement et d’autres, est aussi une forme de violence, une "loi du plus fort".
Je n’ai rien à voir avec le "wokisme". Qu’on ne m’y classe pas.

Lire aussi : la confusion règne.

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