שבעות Shavouhott, la Fête des Semaines la Fête des Prémices des moissons |
Ces extraits sont issus d'un vaste travail, partiellement publié, qui est une étude des commandements (en plus du livre "La Bible Plus Justement"). Il est important de lire les références bibliques citées, sans quoi rien de bon ne peut être compris. L'étude n'est pas finalisée. Elle ne le pourrait sans les manuscrits originaux légués par Moïse, voire d'autres complétant les siens. Les écrits de Moïse accompagnaient l'Arche d'Alliance. L'Arche et les écrits ont été perdus. L'humanité ne dispose aujourd'hui que de prétendues copies des écrits de Moïse. Ces copies ont été compilées et transmises par le judaïsme. Ces copies forment le "Pentateuque", une partie de la Bible. Le Pentateuque comporte des erreurs. Il contient aussi des corruptions volontaires (des mythes et légendes) apportées aux textes par le judaïsme. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais une déviance. Il n'existe pas de "peuple juif". La Tora, en français le "Pentateuque", parle de peuple d'Israël, jamais de "peuple juif". "Peuple juif" est une invention du judaïsme, pour se légitimer. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais prétend l'être. "Judaïsme", "juif", et leurs dérivés, sont des termes qui désignent une religion apparue en Judée (d'où ces termes). Les ancêtres du judaïsme sont les "Pharisiens", soit les adeptes du "pharisaïsme" ou "pharisianisme". Les Pharisiens avaient pour particularité de donner des interprétations aux textes, c'est à dire donner d'autre sens que les sens littéralement écrits, c'est à dire des sens souvent inventés. Du pharisaïsme est né plus récemment le judaïsme. Ce que pratique le judaïsme d'aujourd'hui n'a souvent aucune racine ou fondement biblique. En ce site, les principaux buts recherchés sont : - Démentir les affirmations et pratiques du judaïsme. - Faire savoir que le judaïsme n'est pas la religion d'Israël mais une déviance interprétative (cf. explications qui précèdent). - Faire connaître et rétablir la Foi d'Israël ou israélisme. Deux pages présentent l'israélisme. Cliquez ici et cliquez là aussi. Merci pour votre intérêt. En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot. |
Résumé, pour les personnes (trop) pressées : Littéralement, "shavouhott" signifie en français "semaines" (d'autres explications suivent). Dans le cas présent c'est une fête solennelle. C'est aussi une fête de réjouissances célébrant chaque année les Prémices des moissons. Moissons, récoltes et engrangements dureront tout l'été, après quoi une autre fête, une fête de clôture est célébrée à l'automne ("Yom Ahatsérèt" ou "Shémini Ahatsérèt" cliquez ici). correspondant au dimanche 25 juin de l'an 2023 du calendrier grégorien. NB : cette date n'est pas celle du judaïsme rabbinique, ni celle du judaïsme karaïte. Car, le judaisme a fixé la date. Or, la date de Shavouhott dépend de maturité du blé en Israël. La maturité du blé n'a pas de date fixe. L'encadré en fin de page détaille le calcul de la date.
Que demande la Tora ? Exode, XXXIV, 22 חג שבעת תעשה לך בכורי קציר חטים Tu célébreras la fête de Shavouhott, prémices de récolte des blés. Lévitique, XXIII, 9-16 וידבר יהוה אל משה לאמר דבר אל בני ישראל ואמרת אלהם כי תבאו אל הארץ אשר אני נתן לכם וקצרתם את קצירה והבאתם את עמר ראשית קצירכם אל הכהן והניף את העמר לפני יהוה לרצנכם ממחרת השבת יניפנו הכהן …/... וספרתם לכם ממחרת השבת מיום הביאכם את עמר התנופה שבע שבתות תמימת תהיינה עד ממחרת השבת השביעת תספרו חמשים יום והקרבתם מנחה חדשה ליהוה L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d'Israël, et dis leur : lorsque vous parviendrez au pays que je vous donne, lorsque vous en aurez récolté la moisson, vous apporterez le omère (ômer) des prémices de votre moisson au Cohen. Il "balancera" ce omère devant l’Éternel pour vous être accordé. C'est au lendemain du Shabatt que le Cohen le "balancera". …/... Et vous vous compterez, depuis le lendemain du Shabatt depuis le jour où vous aurez apporté ce omère de "balancement", sept Shabatts. Intègres ils (les shabatts) seront. Jusqu'au lendemain du septième Shabatt, vous compterez cinquante jours, alors vous apporterez une oblation nouvelle à l’Éternel.
Ce qui précède est repris et expliqué ci-dessous avec plus de détails.
Exode XXXIV 22 חג שבעת תעשה לך בכורי קציר חטים Tu célébreras la fête de Shavouhott, prémices de récolte des blés.
A elle seule cette phrase regroupe des informations essentielles concernant cette fête. - C'est une fête qui célèbre des récoltes (קציר). - Il s'agit de premières récoltes (בכורי la plupart des traductions emploient le mot "prémices"). - Il s'agit de blé (חטים). L'orge n'a rien à voir avec cette fête. Ce qui est pratiqué ou pensé par certains groupes religieux, qui se focalisent sur l'orge, est une erreur, un égarement. - S'agissant de récoltes, il est évident qu'elles dépendent des conditions climatiques de chaque année. Il est évident que les récoltes n'ont pas de date fixe qui serait la même chaque année. Lévitique XXIII 15 וספרתם לכם ממחרת השבת מיום הביאכם את עמר התנופה שבע שבתות תמימת תהיינה "Et vous vous compterez, depuis le lendemain du Shabatt, depuis le jour où vous aurez apporté ce ômer du balancement, sept Shabatts [soit sept semaines]. Intègres ils (les Shabatts) seront".
Il est important de lire l'ensemble
du propos Divin, soit les versets de 9 à 22.
Concernant le judaïsme :Le judaïsme ne suit pas la Tora, mais l'a interprétée. Ainsi, "lendemain du Shabatt" a été interprété par le judaïsme comme si la Tora disait "lendemain du 1er jour de la fête de Hag Amatsot (la Fête des Azymes, que le judaïsme nomme à tort Pessah)". Cette interprétation est lamentablement fausse. Parmi leurs nombreux égarements, les autorités rabbiniques (judaïsme) ont donc fixé la fête de Shavouhott à une même date chaque année, le 6 sivan du calendrier rabbinique. La Tora est pourtant claire, cette date ne peut être chaque année la même, puisqu'elle dépend de la maturité des blés (lire ce qui suit à propos du Lévitique, XXIII, 10 et du Deutéronome, XVI, 9). De plus, la lecture des versets laisse comprendre clairement que la fête de Shavouhott ne peut avoir lieu qu'un dimanche, alors que les autorités rabbiniques la placent n'importe quel jour de la semaine, à une même date calendaire valable tous les ans. De plus encore, les autorités rabbiniques ont aussi doublé ce jour de fête du 6 sivan (du calendrier rabbinique). Par décision rabbinique le 7 sivan est déclaré "jour de fête supplémentaire". Toutefois, par une autre décision rabbinique, le prétendu jour de fête du 7 sivan n'est valable que pour les Juifs qui vivent en dehors d'Israël. Ces décisions arbitraires rabbiniques ne sont que des égarements parmi de nombreux autres. La Tora est une, et dit bien qu'il n'y a qu'une Tora, pour les Israélites et pour les étrangers qui vivent parmi les Israélites. Alors, diviser une population comme le fait le judaïsme, distinguant ceux qui vivent en Israël, et ceux qui vivent en dehors, ne peut être conforme à la Tora. Surtout, seul l’Éternel peut déclarer un jour de fête. Que le judaïsme en déclare, par le doublement de jours, et pour certaines personnes et pas d'autres, revient à légiférer à la place de l’Éternel. C'est extrêmement grave.
C'est à partir de la maturité des
premiers blés, donnant la première récolte,
que le jour du balancement des prémices peut
être connu (Lévitique XXIII, 11).
Il s'agit de la maturité du blé,
et non d'une autre céréale telle que l'orge
(par exemple). Car, le verset Exode XXXIV 22 indique
חטים "blés", sauf erreur de compréhension
et traduction de ce mot. L'hébreu dit
"moderne" conserve de nos jours cette
compréhension et cette traduction (חטים
"blés" pluriel de חטה
"blé", ces mots sont parfois orthographiés
חיטים "blés"
pluriel
de חיטה "blé").
L'orge se dit autrement, en hébreu
moderne comme en hébreu biblique. L'orge se
dit שעור
ou שעורה
(Chroniques I, XI, 13 ;
Chroniques II, 27, 5), ces mots hébreux sont
plus souvent orthographiés שער
ou שערה
donnant au pluriel שערים
(entre autres
références : Exode, IX, 31 ;
Lévitique, XXVII, 16 ; Nombres, V,
15 ; Deutéronome, VIII, 8 ; Juges,
VII, 13 ; Samuel II, XIV, 30 ;
Samuel II, 17, 28 ; Samuel II, XXI, 9).
Le
judaïsme en sa branche non rabbinique qui est
le karaïsme a pratiqué différement ce commandement. La date a été fixée (cf. ce qui précède). Et, dans le calendrier karaïte, la maturité de l'orge (et pas le blé) a servi pour savoir s'il faut ajouter un mois embolismique (un 13ème mois) à l'année. Ce n'est pas ce que demande la Tora.
וקצרתם את קצירה
"...et que vous aurez moissonné
son produit" (le
produit de la terre d'israël).
Elle ne demande pas d'observer la maturité de l'orge pour ajouter ou non un mois. Elle donne un point de départ au calcul de la date de Shavouhott, à partir de la première moisson annuelle de blé ("prémices"). Pour rappel : cette mitsva ordonne d'effectuer un compte de sept שבתות, sept "jours du Shabatt (samedi)". Le verset de cette mitsva précise bien que ce compte doit commencer à partir du jour du balancement des prémices des moissons (verset 11). Le balancement de prémices se fait au lendemain du שבת Shabatt (verset 11). Il s'agit du שבת Shabatt qui suit le jour en lequel les prémices sont remises. C'est le lendemain de ce שבת Shabatt qu'il est ordonné au כהן Prêtre de procéder au balancement. Exemple : si les prémices sont apportées le troisième jour de la semaine (mardi), il faut attendre le lendemain du Shabatt qui suit ce jour où sont apportés les prémices, donc le premier jour de la semaine à venir (dimanche) pour procéder au balancement. C'est donc toujours un premier jour de la semaine (dimanche) que le balancement sera accompli. C'est donc toujours un premier jour de la semaine (dimanche) que le compte ordonné par cette mitsva doit commencer. Du fait que le compte commencera un premier jour de la semaine (dimanche), en comptant sept Shabatts (septième jour de la semaine, samedi) comme l'ordonne cette mitsva, ce seront sept semaines entières qui seront comptées. C'est vraisemblablement ce que signifient les mots תמימת תהיינה "intègres elles seront". Le verset 16 précise que le compte doit se faire jusqu'au lendemain du septième Shabatt, soit un premier jour de la semaine (dimanche). Ce lendemain du septième Shabatt est donc le cinquantième jour (sept fois sept jours est égal à quarante neuf jours, plus un jour, le lendemain, amène le compte à cinquante jours). A ce cinquantième jour est célébrée la fête de שבעות, la fête des Semaines (Exo XXXIV 22 ; Lev XXIII 21). Cette fête se fait donc toujours un premier jour de la semaine (dimanche). La précision à propos de la récolte se trouve en verset Lévitique XXIII 10, qui indique :
Les précisions à propos de la récolte
et du compte des semaines au moment de la
première récolte sont explicitement présentes
en verset Deutéronome XVI 9 qui indique :
מהחל חרמש בקמה
"dès qu'on aura fauché les épis"
Remarque : ce verset, Deutéronome XVI
9, semble indiquer que le compte doit
commencer le jour même où seront fauchés les
blés. Il ne s'agit pas de commencer le compte
au jour où la faux a été utilisée. Le verset
Deutéronome XVI 9 n'indique pas ce jour comme
un jour précis de début du compte, mais
indique qu'à cette période (imprécise, celle
du début de l'usage de la faux) s'effectuera
ce compte. Il convient de tenir le compte
comme l'Eternel l'a demandé : le compte doit
commencer au jour du balancement des prémices.
Le Livre du Deutéronome contient plusieurs cas
d'imprécision et même parfois des instructions
totalement contraires aux ordres de l'Eternel
(se reporter par exemple au commentaire de la
mitsva Deutéronome IV 09).
Il convient donc de tenir le compte comme précisé ci-avant, soit à partir du premier jour de la semaine, conformément aux instructions Divines. La maturité des récoltes et la moisson ne reviennent pas tous les ans à date fixe. Par conséquent, la date du balancement des prémices, comme les dates du début et du fin du compte, de même que leur aboutissement à la date de la fête des Semaines, ne peuvent être à date fixe d'année en année. Chaque année, ces dates sont différentes. Ce qui fut établi dans le passé par le judaïsme rabbinique, commençant arbitrairement le compte au second jour de la fête des Azymes, soit tous les ans à date fixe le 16è jour du premier mois (ניסן Nissan) pour finir le compte et faire la fête des Semaines chaque année à date fixe, le 6è jour du troisième mois (סיון Sivan), était totalement erroné et ne correspondait pas à ce qui est ordonné par la Tora. La fête des Azymes n'a pas de rapport avec la fête des Semaines. Elles ne sont liées entre-elles ni par leurs dates ni autrement. Contrairement à la pensée rabbinique qui a demandé de compter individuellement et jour après jour, le compte peut être fait à l'avance, c'est à dire dès le premier jour de la première récolte. Un tel compte ainsi fait sur un calendrier déterminera la date de la fête des Semaines. Dans l'avenir le compte sera peut-être fait par de véritables autorités compétentes (et non des autorités rabbiniques, autoproclamées), de manière collective, pour tout le peuple, afin d'éviter que par erreur des dates différentes soient déterminées individuellement. Les autorités rabbiniques se sont focalisées sur le mot לכם "pour vous" ("vous compterez pour vous") en lui donnant le sens de "chacun pour soi", d'où leur demande de faire un compte individuel des jours. La présence de ce mot לכם "pour vous" n'a pas d'explication certaine. Il est parfois employé dans d'autres endroits de la Tora pour dire explicitement "pour vous et vos générations" ce qui est différent du sens de "chacun pour soi" ou "chacun de vous" tel que l'entend le monde rabbinique.
|
|
|