Le
judaïsme nomme improprement cette fête Pessa'h.
La Tora nomme cette fête :
חג המצות Hag Amatsot,
soit la Fête des Azymes
Azyme
: fait de pâte non levée.
Derniers apports à cette page : février 2021.
Dates
de l'an 2024 du calendrier civil :
- Premier jour :
mercredi 3 avril 2024 (la
fête commence le mardi 2 avril 2024 au soir).
-
Septième jour : mardi 9 avril 2024 (ce septième jour commence le lundi 8 avril 2024
au soir).
La fête sera finie le
mardi 9 avril 2024,
lorsqu'il fera nuit.
Important
: ces dates ne sont pas celles du calendrier juif
rabbinique. Le calendrier juif rabbinique ne correspond pas à la Tora.
Pour plus d'explications, cliquez ici.
Cette
page web semble fustiger le judaïsme. En réalité, elle ne veut que du bien au peuple
d'Israël. Elle a pour but de rétablir la Tora. Elle
tente de faire comprendre que le judaïsme n'est pas la
religion de la Tora, n'est pas la religion d'Israël, mais
prétend l'être depuis des siècles.
Deux
mille ans de judaïsme n'ont apporté à Israël qu'exil,
persécutions et tourments.
Pour
en savoir plus, cliquez
ici
pour une histoire résumée du judaïsme et
ici pour
plus de développement.
*
*
*
En quelques mots, חג
המצות Hag Amatsot la Fête des
Azymes, qu'est-ce que c'est ?
Lorsque
les Israélites quittèrent l’Égypte, ils partirent
précipitamment. De ce fait, les pâtes à pain n'eurent le
temps de lever. Les Israélites emportèrent ces pâtes
ainsi, non levées (Exode, XII, 34).
→ חג המצות Hag
Amatsot la Fête des Azymes, commémore le départ
d’Égypte. Elle est aussi appelée "fête de la liberté"
(cette appellation n'est pas biblique, mais
populaire).
Ce
qui est fait de pâte non "levée" est dit מצה (se prononce "matsa") au
féminin singulier. C'est à dire "azyme". Ce mot donne מצות (se prononce "matsot") au
féminin pluriel.
→ Si vous appelez
encore cette fête פסח Pessah
sachez que
c'est une erreur. Elle est faite par le judaïsme.
La Tora
(Pentateuque) nomme cette fête חג
המצות
Hag Amatsot,
c'est à dire "la Fête des Azymes".
(Autres
orthographes connues : hag a matsot, hag a-matsot,
hag amatsos, hag a matsos, hag a-matsos, hag amatzos, hag
a matzos, hag a-matzos, etc.).
→ D'autres
noms ont été attribués par le judéo-christianisme
francophone :
-
"Pâque" (au singulier) est souvent employé pour "la pâque
juive".
-
"Pâques" (au pluriel) est plutôt employé pour la fête
chrétienne (adaptation chrétienne de la fête juive).
Il
ne s'agit pas d'une règle, mais de l'usage observé. Les
deux termes, pâque et pâques, sont aussi employés en
variantes orthographiques ou synonymes.
Les
deux proviennent de l'appellation פסח "Pessah".
Le
judaïsme a confondu les deux termes de deux solennités
différentes (explication ci-dessous). Le christianisme a
suivi le judaïsme.
→ פסח Pessah
est le
sacrifice qui précède חג
המצות
Hag Amatsot.
De nos jours, ce sacrifice ne se fait
plus.
Pessah
ne dure qu'un court laps de temps. Car, le sacrifice
devait avoir lieu au soir du 14ème jour du premier
mois. Ce moment du soir est aussitôt suivi de חג המצות Hag
Amatsot (la Fête des Azymes) dont la date est le 15ème
jour du premier mois.
Résumé :
-
Au soir du 14ème jour, c'est le moment du
sacrifice : פסח Pessah.
-
Lorsqu'il fait nuit, c'est alors le 15ème jour (dans
le calendrier israélite, la date ne change pas à
minuit, mais dès qu'il fait nuit). A partir du 15ème
jour c'est alors חג המצות Hag
Amatsot, qui dure sept jours (le huitième jour est une
invention rabbinique, à ne pas pratiquer).
→ Pessah et
Hag Amatsot sont deux
solennités qui se suivent. Mais, ce sont des
solennités différentes, à des dates différentes. La
Tora les distingue et les nomme différemment l'une
de l'autre. C'est une grossière erreur du judaïsme
qu'appeler "Pessah" la fête de sept jours qui est en
réalité nommée "Hag Amatsot" par la
Tora.
→ Il
n'existe pas de "huitième jour" dans la Tora. Le
"huitième jour" est une invention rabbinique
(judaïsme).
La
Tora a institué une fête de sept jours.
Pour
l'israélisme cette fête dure sept jours.
L'israélisme
se conforme à la Tora, pas aux inventions rabbiniques.
*
* *
Que
demande la Tora, en résumé ?
Une Fenêtre
Aux Questions (FAQ) suit cet encadré.
Elle est elle-même suivie d'une étude
abrégée des versets de la Tora.
1 - Cette
fête demande de consommer des denrées מצות "matsot",
aussi dites "azymes" (francophonie),
c'est à dire faites d'une pâte qui n'a
pas levé. Pour accomplir cette mitsva
(ce commandement) il convient de
consommer un peu de מצה pain azyme
chacun des sept jours. (Le judaïsme
prétend que ce serait obligatoire le
premier jour seulement, mais rien ne
permet de le distinguer des autres
jours).
2 - Les
denrées dites חמץ "hamets"
("fermentées", faites de pâte levée) ne
doivent pas être consommées durant cette
fête.
Elles ne
doivent pas, non plus, rester dans les
habitations.
Le
"stratagème" rabbinique du judaïsme, qui
consiste à "vendre le hamets", n'est pas
conforme à la Tora. La Tora demande que
ces denrées ne soient pas dans les
habitations.
3 - Les
denrées que l'on souhaite conserver
(pour les consommer après la Fête des
Azymes) peuvent être déposées
temporairement dans le coffre d'un
véhicule par exemple, car ce n'est pas
une habitation. Toutefois, elles ne
doivent pas y être visibles. Il suffit
de les enfermer dans un carton, ou un
sac opaque, etc.
Il est
préférable de le faire le jour qui
précède la fête, bien que le texte de
cette mitsva demande de le faire le
premier jour de fête.
4 - Il
n'est pas utile d'employer une vaisselle
spéciale pour cette période, ni
d'ébouillanter ou "purifier" d'une
quelconque manière la vaisselle, comme
le fait le judaïsme.
Une
vaisselle propre, exempte de résidus "hamets",
convient parfaitement pour cette période
de fête. Ce sont les dérives rabbiniques
(du judaïsme) qui ont demandé des
"opérations purificatoires" (pour cette
fête et en dehors, telles que trempage
de la vaisselle au מקוה "mikvé"
(bain rituel juif),
eau
bouillante, etc.).
Ces
déviances du judaïsme n'ont aucun
fondement dans la Tora. Aucun
commandement ne demande une immersion de
la vaisselle, ni au "mikvé" ni dans
l'eau bouillante, ni pour la Fête des
Azymes ni pour une autre raison ou
événement.
Avant de
disparaître משה Moïse a
pourtant demandé de ne rien ajouter à la
Tora, et ne rien lui soustraire, afin de
la conserver telle qu'il l'a instituée (דברים Deutéronome
IV 2).
5 -
Conformément à la Tora cette fête dure 7
jours, que l'on habite en Israël ou en
dehors d'Israël. L'ajout du huitième
jour pour ceux qui vivent ailleurs qu'en
terre d'Israël est une décision
arbitraire rabbinique (du judaïsme). La
Tora n'a pas demandé de huitième jour.
L'israélisme se conforme à la Tora et ne
connaît pas de "huitième jour".
6 - Le
doublement des jours "chômés" (ajout du
2ème et 8ème jour) est également propre
au judaïsme. C'est une décision
arbitraire rabbinique qui s'oppose à la
Tora (cf. ce qui précède, paroles de
Moïse).
7 -
Abstenez-vous de tout "séder" (rituel
rabbinique, appelé "séder de Pessah",
comprenant la lecture d'un recueil
rabbinique spécial appelé agada, aggada,
haggada, haggadah, aghadah, etc.).
La Tora
n'en demande rien. Ce "séder" n'est
qu'invention, comme l'est aussi le
"séder" de "rosh ashana" (appellation
rabbinique). A propos de celui-ci, le
"séder de rosh ashana", vous pouvez lire
cette page web : - cliquez
ici -
Le "séder
de Pessah" n'est pas mieux.
La lecture
de la "aggada" (haggada, etc.) fait
partie du rituel juif rabbinique, qui
est un ensemble (qui comprend la
composition d'un plat où différentes
choses sont déposées, des opérations de
trempage d'aliments particuliers à
manger, des ablutions des mains,
etc.Tout cela n'est pas dans la Tora. Ce
n'est qu'inventions).
8 - Lecture
recommandée
pour la
veille (si cela vous aide à remplacer le
"séder" avec sa "agada") et pour le 1er
jour de fête :
שמות פרק יב
Exode
chapitre XII
Vous pouvez
élargir cette lecture d'un ou deux
chapitres avant et après, ou d'autres de
la Tora, à votre choix.
Il en est
de même pour le 7ème jour de fête.
La lecture
peut être faite pour la famille réunie
(lecture de Tora uniquement, ne lire en
aucun cas des écrits rabbiniques).
Toute
personne peut faire lecture. Chacun des
membres de la famille peut faire lecture
d'une partie.
Il est
préférable de faire la lecture en hébreu
si l'hébreu biblique est compris. Sinon,
la lecture peut être faite dans toute
autre langue comprise (munissez-vous
d'une traduction fidèle).
De
nombreuses personnes savent lire
l'hébreu, mais sans comprendre ce
qu'elles lisent. Lire en deux langues,
en hébreu et sa traduction dans la
langue comprise, est préférable pour qui
ne comprend pas l'hébreu.
Une telle
lecture sera toujours meilleure qu'un
"séder" rabbinique.
* * * * * * *
Quelques exemples de denrées
(liste non exhaustive)
Est
חמץ "hamets"
("hametz"), à ne pas consommer ni
conserver chez soi durant ces sept
jours :
En règle générale tout ce qui est
fait de pâte levée ou en contient.
Exemples :
- Le pain levé, qu'il soit pain de mie,
diététique, baguette, miche, pita (pitot,
pitotes) etc. qu'il soit fait de blé, seigle,
etc.
Quelle qu'en soit la céréale ou la
composition, si la pâte a levé (même sans levure
ou sans levain, soit par la seule fermentation
du blé, seigle, etc.) elle n'est pas consommable
durant ces jours, elle ne doit être conservée
chez soi.
- La levure, sous toutes ses formes et
appellations (levure de bière, de boulangerie,
chimique, poudre à lever, etc.). Il en est de
même pour le bicarbonate alimentaire, s'il est
utilisé ainsi.
- Ce qui contient du pain ou un
ingrédient susceptible d'être fait de pain levé.
Exemples : poisson pané (panure = pain),
viande panée (schnitzel de dinde ou de veau),
certaines glaces (qui peuvent contenir, par
exemple, des morceaux de gaufrettes, cookies,
etc.), ...
- Les biscottes, madeleines, gaufres,
gaufrettes, boudoirs, cookies, biscuits
apéritifs ou "amuse-gueule" (bretzels, sticks,
crackers...), biscuits secs, sablés, etc.
Le principe des biscottes et biscuits
est d'avoir cuit deux fois (d'où leurs noms,
"bis" et "cuit", qui a donné aussi "biscotte").
Ce procédé leur donne leur craquant, mais
n’exempte pas la pâte d'avoir levé sous son
propre effet ou celui d'un levain ou d'une
levure. Il en est de même pour les gaufres,
gaufrettes, boudoirs, cookies, madeleines, etc.
- Les viennoiseries (croissants,
croissants aux amandes, pains au chocolat,
etc.), déjà prêtes ou à cuire chez soi, pâtes
fraîches ou congelées.
- Les pâtes prêtes à l'emploi (pâte
brisée, pâte feuilletée, etc. fraîches ou
congelées).
Ces pâtes ne contiennent pas toujours
de levure ou levain, mais elles sont
susceptibles d'avoir levé sans ces ingrédients.
Car, elles peuvent avoir reposé pour aboutir à
ce produit. Ce temps de repos leur permet de
lever quelque peu.
- Les feuilles de brick (ou brik).
- Les tartes et autres gâteaux
(d'anniversaire, etc.).
- Certaines confiseries qui peuvent
être faites sur gaufrette ou en contenir, de
même que certaines barres énergétiques.
Pensez à vos congélateurs, lisez les
compositions.
Ne
sont pas חמץ "hamets"
("hametz"), peuvent être consommées et
conservées chez soi durant ces sept
jours :
→
Les
boissons. Le judaïsme a
interdit la bière, le whisky, et d'autres
boissons alcoolisées et eaux-de-vie, parce
qu'elles sont faites d'orge ou de céréales
interdites par le judaïsme. Mais, l'interdit
de la Tora ne porte que sur ce qui est fait de
pâte levée, pas sur des céréales, ni sur des
denrées liquides.
→
Les
fromages, yaourts (yogourts), lait fermenté.
Certains raisonnements basés sur le fait
qu'ils contiennent des ferments (ferments
lactiques) sont erronés. Ce n'est pas la
fermentation en soi qui est interdite. Le vin
est fermenté aussi, comme d'autres boissons
alcoolisées, et n'est pas interdit. L'interdit
porte sur ce qui est fait de pâte, une pâte
comme celle du pain, et qui a fermenté à en
faire lever la pâte.
→
Les
céréales (si
elles ne sont pas mises en pâte levée).
A tort le judaïsme déclare "hamets"
tout ce qui est composé des céréales suivantes,
et qui a fermenté. Ces céréales sont : le
blé, l'orge, l'avoine, l'épeautre, le seigle. Le
judaïsme interdit jusqu'au riz parce qu'il
ressemble au blé (sauf pour certaines
communautés).
Mais, ces céréales ne sont pas
interdites en soi, elles ne sont pas interdites
par la Tora. Si elles ne sont pas préparées sous
forme de pâte levée, elles sont consommables
durant cette fête.
→
Les
pâtes alimentaires (spaghettis,
gnocchis, nouilles, coquillettes, …). Faites
le plus souvent de blé, céréale visée par le
judaïsme, ces pâtes ont pour cela été
déclarées "hamets" par le judaïsme, et sont
donc interdites par le judaïsme. Or, ces pâtes
alimentaires sont pratiquement toujours faites
de semoule, et non de farine, ce qui réduit la
possibilité pour la pâte de "lever".
Ces pâtes de type industriel ne
présentent aucun signe pouvant les classer parmi
les aliments à exclure. Si elles sont faites de
façon artisanale (fréquent en Italie) il faut
alors s'assurer que la pâte est restée "azyme",
soit non-levée.
Ne vous fiez pas au judaïsme.
Le judaïsme ne se conforme pas à la
Tora.
En règle générale pour cette
fête : ce qui n'est pas fait de pâte
levée et n'en contient pas, est consommable.
En
outre, il semble important d'attirer
l'attention sur l'effet des changements
alimentaires lors de cette fête :
- Les pains
azymes sont presque tous faits sans sel.
Au terme des sept jours certaines
personnes peuvent se trouver plus ou
moins en carence de sodium. Tout dépend
des habitudes alimentaires de chacun
durant toute l'année, et de l'ampleur du
changement durant cette fête.
Si des
bouleversements de l'organisme peuvent
arriver, ils ne sont pas imputables à la
fête, mais à des changements
alimentaires tels que ce qui précède et
suit.
-
Parallèlement à ce qui est demandé par
la Tora, les traditions sont aussi très
présentes, et leurs plats les
accompagnent. Lors de cette fête,
appelée parfois "fête du printemps", des
mets à base de légumes et de verdure
sont consommés, et ces "spécialités"
sont consommées exclusivement en cette
période de l'année. De tels brusques
changements peuvent chambouler
l'organisme (certaines personnes disent
souffrir de constipation, et d'autres de
diarrhées).
- Sujets
diabétiques, attention : même si
des pâtisseries traditionnelles se font
uniquement en cette période de l'année,
il convient de ne pas en abuser, ni des
friandises, etc.. L'entourage des
personnes diabétiques est invité à ne
pas encourager les abus.
Pour
de telles questions c'est auprès de son
médecin qu'il faut prendre conseil.
*
*
*
Rappel
et résumé
-
De consommer uniquement des denrées "non
levées".
Il
ne
faut pas :
-
Consommer des denrées "levées",
-
Conserver chez soi des denrées "levées".
L'israélisme
est fidèle à l’Éternel et à sa Tora.
*
*
*
SCANDALEUX
Ceci est l'image d'un paquet de levure
acheté dans un supermarché juif entièrement sous
contrôle rabbinique. Ce paquet a été acheté une
année précédente durant une fête de Hag Amatsot
(appelée "Pessah" par le judaïsme). Il mentionne
"CACHER LE PESSAH" c'est à dire "autorisé" ou
"conforme au judaïsme" durant la fête de Pessah.
C'est inqualifiable. La levure chimique
est "autorisée" par le judaïsme ou certains
rabbins. Or, elle produit le même résultat
qu'une fermentation naturelle, elle produit
une pâte levée.
- La Tora demande de ne pas manger de
pâte levée, mais le judaïsme l'autorise.
-
La Tora demande de ne pas conserver de
denrées levées dans les foyers, mais le
judaïsme le fait en appliquant un stratagème
de "vente" de ces denrées (lire le message
adressé au groupe
Elisrael, ci-dessous).
Le judaïsme évince ainsi la Tora
pour la remplacer par ses propres décisions.
C'est vraisemblablement coupable devant
Dieu, et c'est vraisemblablement ainsi, à cause
d'exemples tels que celui-ci, que Dieu s'est
éloigné d'Israël, sans toutefois l'abandonner
totalement.
Par certains côté, le rabbinisme
déploie un zèle épouvantable en exagérant tout.
Certains commerces et surfaces de vente sous
contrôle rabbinique retirent des rayons des
épices qui ne posent aucun problème pour cette
fête. C'est le cas du paprika, par exemple.
C'est aussi le cas pour certaines plantes
légumineuses telles que les pois chiches, par
exemple encore. Ces exemples ne posent pourtant
aucun problème pour cette fête. Mais, le
judaïsme va jusqu'à les retirer de la vente,
tout en autorisant grossièrement la levure
chimique.
Certains Juifs ou branches du judaïsme
s'imposent ainsi, imposent leurs prétendues
"lois", leurs décisions. Et, paradoxalement,
nous pouvons constater des énormités telles que
cet exemple de levure chimique autorisée (un
exemple pris parmi d'autres, hélas).
Autre exemple encore, le judaïsme (pas
la Tora) demande une vaisselle "purifiée" pour
cette fête, alors que, pour rappel, le judaïsme
autorise la levure chimique.
A quoi sert une vaisselle "purifiée" si
y est servie une pâte levée ?
Qui ne voit pas les incohérences du
judaïsme, les oppositions d'idées, les
absurdités, est aveugle ou stupide, voire
menteur pour refuser de les reconnaître.
-
Sans rapport avec cette fête, un autre
exemple de zèle et d'exagération plus grande
encore se trouve dans un opuscule que vous
pouvez obtenir depuis cette page -
cliquez
ici -
Dans l'opuscule, lire la partie "ne pas
faire cuire de viande de chevreau dans le
lait de sa mère".
-
Sans rapport encore, un autre exemple
d'éviction de la Tora se trouve dans les
décisions rabbiniques à propos du cycle
féminin - cliquez
ici -
Dans cette page, lire la partie I.
Cette partie de la Tora a été écartée par le
judaïsme.
Tout ceci fait du tort, du mal, à
tout le peuple d'Israël.
Deux mille ans, environ, de judaïsme
(religion
rabbinique) ont apporté à Israël
exil, persécutions et tourments.
Lorsque Israël est fidèle à
l'Éternel, Israël vit en paix. Toute
l'histoire biblique l'indique.
Soyons fidèles à l'Éternel, à la
Tora.
Ainsi nous
ramènerons la שכנה "chéhina", la
présence Divine.
* * * * * * *
Message
adressé au groupe Elisrael en
mars 2013
Chers amis,
Shalom.
J'aimerais vous rappeler de ne pas vous
livrer au "stratagème" rabbinique qui consiste à
"vendre le hamets" (denrées faites en
pâte levée).
La Tora demande que ces denrées ne
restent pas au foyer.
Exode XII 19
שבעת ימים שאר לא ימצא בבתיכם
"Durant sept jours, qu'il ne se
trouve point de pâte levée dans vos foyers"
Le stratagème rabbinique consiste à
vendre ces denrées à un non-juif, après quoi ce
"hamets" est déclaré "annulé", bien qu'il se
trouve au foyer juif. Le raisonnement consiste
alors à dire :
"ce n'est pas à moi"
"moi je suis net, cacher lépessah"
(cacher pour Pessah).
Le judaïsme veut ainsi voir et déclarer
ces denrées comme il l'entend, soit "nulles",
"annulées" ou "inexistantes". Mais elles sont
bien réelles et présentes dans les foyers juifs.
Ce n'est pas conforme à la Tora. Ces
denrées ne doivent pas se trouver dans un foyer
qui veut respecter la Tora.
Cette astuce rabbinique de "vente du
hamets" ne trompera jamais Dieu qui nous a
demandé de ne pas conserver ces denrées dans nos
foyers.
Avec la levure chimique, que le
judaïsme autorise aussi, les deux choses sont
grossièrement en opposition à Dieu.
Le judaïsme évince ainsi la Tora. Les
Juifs ne veulent le voir, et préfèrent suivre
aveuglément leurs guides que sont les rabbins.
Le judaïsme attend le messie, en
désobéissant à Dieu, en voulant tromper Dieu.
C'est incroyable.
J'ai vraiment du mal à comprendre cet
esprit, cette mentalité qui cherche à contourner
un interdit, trouver un "truc", une ruse, pour
ne pas dire "magouille", afin de ne pas se
conformer à ce que Dieu a demandé.
→
Dieu
nous a demandé de ne pas conserver les
denrées levées au foyer. Donc, avant la fête
on sort de chez soi ce qui en resterait.
→
Dieu
nous a demandé de ne pas consommer de pâte
levée.
Donc, on n'emploie pas de levure
chimique, ni autre chose qui produise une pâte
levée.
Deux mille ans de rabbinisme n'ont
apporté à Israël qu'exil, persécutions et
tourments.
Lorsque Israël est fidèle à Dieu et à
la Tora, Israël vit en paix et dans la
prospérité. Toute l'histoire biblique l'indique.
Revenez à la Tora !
Cordial shalom et bonne fête dans le
respect de la Tora,
Hervé Taïeb
|
Hag
Amatsot, FAQ, Fenêtre Aux Questions
Ces quelques
cas sélectionnés sont des questions posées
par des internautes.
Mon
enfant mange à la cantine. L'école est
respectueuse de toutes les religions, mais
c'est une école "laïque". Que faire ?
Il est
nécessaire d'apprendre aux enfants les
commandements, ce que nous faisons et ce
que nous ne faisons pas. Expliquer aux
enfants autant que possible (selon leur
âge et aptitudes) est primordial.
A la cantine,
je pense qu'il faut laisser les enfants
faire ce qu'ils peuvent, comme ils peuvent
grâce aux explications données par les
parents. Il est très utile de leur donner
des exemples, leur dire de ne pas manger
de pain, de biscuits, gaufrettes,
pâtisseries, etc. Les exemples à citer
sont ceux des produits qu'ils ont
l'habitude de consommer.
Mon(mes)
enfant(s) mange(nt) des céréales le matin,
telles que blé soufflé, etc. et il y a de
l'avoine pour faire le gruau. Est-ce
hamets ?
Ce ne sont
pas les céréales qui sont interdites. Le
judaïsme l'a entendu ainsi, et a focalisé
l'attention sur quelques céréales
choisies. Cependant, c'est une erreur.
Ce qui est
interdit c'est une pâte levée, qu'elle
soit faite à partir de céréales ou non.
Par exemple,
une pâte levée faite d'une quelconque
farine (de céréales ou non, telle qu'une
farine de blé, de maïs, de châtaignes,
etc.) est "hamets". Elle n'est pas
consommable durant cette fête.
Des céréales
qui ne sont pas mises en pâte levée, c'est
le cas du blé soufflé, par exemple, ne
sont pas "hamets".
Puis-je
consommer du pain azyme bio à la farine d'épeautre
et de sarrasin
Qu'il
soit bio ne pose pas de problème. L'épeautre et le
sarrasin n'en posent pas non plus.
L'essentiel
se trouve dans une question : la pâte à t-elle
levé ou non ?
S'il
s'agit bien de pain azyme, c'est à dire fait d'une
pâte qui n'a pas levé du tout, ni par sa propre
fermentation, ni par un adjuvant quelconque (levain,
levure ou autre adjuvant), dans ce cas un tel pain
azyme est consommable durant cette fête.
Les
pains azymes vendus sont presque tous sans
sel. Peut-on les faire à la maison ?
Peut-on
les saler, les sucrer ?
A l'époque de
la Tora, et bien après encore, les pains
azymes - en hébreu מצות "matsot"
(féminin pluriel) - n'étaient pas
industriels ni achetés dans le commerce
comme aujourd'hui, mais faits au foyer par
chaque famille.
Quelques
communautés anciennes, telles que les שומרונים Samaritains,
en Israël, les font encore "à la main".
Si vous
souhaitez faire vous même vos מצות pains azymes,
il ne faut ni levain ni levure dans la
pâte, ni une quelconque substance qui la
ferait lever.
Une autre
difficulté réside aussi dans la rapidité
pour tout cuire. Car, si une partie de la
pâte est en cours de cuisson, pendant
qu'une autre attend pour être cuite, cette
dernière peut lever durant ce temps, même
sans levain ni levure.
Il faut que
la pâte soit cuite rapidement (sans trop
attendre) afin qu'elle ne lève pas.
Il est
difficile de donner un temps précis, car
il dépend de la quantité de pâte et
d'autres conditions (température,
humidité, forme des pains, etc.).
La pâte ne
doit pas lever. C'est à quoi il faut être
attentif ou attentive.
Peut-on
saler les pains azymes ? Oui.
Peut-on
les sucrer ? Oui.
Les
crêpes sont-elles "levées" ou "non
levées" ?
Celles
achetées dans le commerce le sont
certainement (salées ou sucrées). Il ne
faut pas les consommer ni les conserver
chez soi. Il en est de même pour les
feuilles de brick.
Pour les
crêpes "maison", c'est comme pour le pain
azyme "maison" (cf. ci-dessus). Il ne faut
pas de levure dans la pâte, ni une
quelconque substance qui la ferait lever.
La pâte ne doit pas reposer, mais être
cuite aussitôt. Car, comme pour le pain
azyme, le même problème se pose, et
peut-être davantage pour les crêpes (pâte
semi-liquide) : le temps de toutes
les cuire, une à une, la pâte a reposé et
du gaz de fermentation a pu s'incorporer
dans la pâte. Les dernières crêpes seront
probablement plus souples que les
premières. C'est donc à ne pas faire, sauf
à être très rapide pour tout cuire, ce qui
peut être douteux.
Notre
animal domestique ne mange que des
croquettes. Est-ce hamets ?
Les mitsvot
s'adressent aux hommes, pas aux animaux.
Néanmoins, si sa nourriture contient du
hamets (levure, ou pain, etc. lire la
composition), la Tora demande qu'il ne
s'en trouve pas dans nos habitations. La
présence de cette nourriture serait donc
préférable ailleurs si c'est possible. Si
ce n'est pas possible, s'agissant d'une
nourriture pour animaux (et non humaine),
il me semble qu'elle peut y rester. Mais,
il ne doit pas s'agir d'une nourriture
humaine donnée à un animal. La présence
dans l'habitation d'une nourriture hamets
pour humains contreviendrait à la Tora.
Nous
avons l'habitude de sortir le hamets de chez
nous avant la fête. Faut-il le sortir le
premier jour de fête ?
Le Texte
parle de le regrouper au premier jour de
fête (soit à la date du 15 du mois), mais
il est préférable de le faire avant, et
aussi de le sortir de chez soi avant la
fête.
L'énoncé
(Exode XII, 15) parle du premier premier
jour de fête, mais ce serait "à ce jour,
au plus tard". Car, l'explication
suit : afin que nul n'en consomme.
Il est même
indispensable d'avoir regroupé et sorti
les denrées hamets si le premier jour de
fête est un Shabatt. Car, le Shabatt il
est interdit de transporter des denrées
qui s'emploient pour faire une מלאכה
"fabrication".
Elles ne peuvent donc pas être sorties au
premier jour de fête.
De plus, dès
la veille (à la date du quatorzième jour
du mois, au soir) il convient de consommer
du pain azyme (Exode XXII, 18).
Les denrées
hamets doivent donc être regroupées et
sorties de chez soi avant la fête.
Pop-corn
et muesli sont-ils consommables (durant
Hag Amatsot) ?
-
Le pop-corn est l'éclatement d'un grain de maïs.
L'amidon contenu est repoussé sous l'action de la
chaleur, et il s'étend au dehors. Le langage parle
parfois de "maïs soufflé".
Le
grain n'a pas été moulu, ce n'est pas issu d'une
farine (résultat de la mouture), aucune farine n'a
fermenté pour faire lever une pâte, il n'y a eu
aucune pâte. Le pop-corn n'a donc rien
d'incompatible avec Hag Amatsot.
-
Le muesli est un mélange de céréales et de fruits
secs. Les fruits secs sont compatibles avec cette
fête.
Quant
aux céréales, il existe bien des recettes donnant du
muesli. S'il s'agit de céréales soufflées (comme le
pop-corn est du maïs "soufflé" ou "éclaté"), le même
raisonnement s'applique : s'il n'y a pas de
mouture des céréales, pas de farine, pas de pâte,
pas de fermentation qui aurait fait lever la pâte,
ce muesli serait alors consommable durant Hag
Amatsot. Il convient cependant de vérifier les
compositions écrites sur les emballages. Elles
précisent quelquefois, par exemple, "blé soufflé",
"avoine soufflée", etc. Ce qui est "soufflé"
(parfois dit "éclaté") n'est pas en opposition avec
la Hag Amatsot. Mais, en l'absence de telles
précisions il conviendrait d'écarter tout muesli qui
comporterait une indication de céréales moulues,
farine, pâte, ou tout autre ingrédient qui pourrait
contenir de la pâte levée ou donner de la pâte
levée. Il est nécessaire de bien lire les
composition. Il est préférable d'écarter ces denrées
en cas de doute.
Le malt est-il consommable (durant
Hag Amatsot) ?
-
En résumé, le malt est fait d'une céréale, souvent de l'orge, mais pas
forcément (car le froment, le blé, le seigle, peuvent aussi être des matières premières pour fabriquer du malt).
Le malt est fait d'une céréale mise en condition de germination
(essentiellement chaleur et humidité), puis séchée, puis "cuite" à
l'air chaud (jusqu'à 110°, jusqu'à 4 heures). Le grain libère ainsi ses
arômes par ses propres processus chimiques naturels.
Le malt est souvent incorporé dans des denrées. L'exemple le plus connu
est celui de la bière.
S'il n'y a aucune pâte levée, comme dans l'exemple d'une bière composée
d'eau, de malt et de houblon, ces denrées sont consommables durant Hag
Amatsot (se référer à cette étude).
Important : ne pas confondre le malt et l'extrait de malt. A un stade de la fabrication, l'extrait
de malt est composé de FARINE et d'eau, ce qui est susceptible de
rapprocher ce stade d'une pâte levée. L'extrait de malt est pour le
moins douteux au regard de Hag Amatsot. Il convient donc de s'abstenir
de consommer des denrées contenant un extrait de malt durant les sept
jours de Hag Amatsot.
Sans
question, quelques astuces bien connues.
→
Une fois
cuit, le pain azyme ne peut plus lever. Il
peut alors être passé au pilon ou à la
moulinette électrique afin d'obtenir une
semoule de pain azyme, ou une farine de
pain azyme.
→
Cette semoule
ou farine peut servir à faire une panure
azyme, des gâteaux azymes, etc. Les
recettes sont nombreuses et varient selon
les pays et les goûts culinaires.
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Étude
(non exhaustive) des principaux versets,
dans
l'ordre de la Tora :
שמות
Exode XII 15
שבעת
ימים
מצות תאכלו
"Sept
jours vous mangerez des azymes".
Ce verset demande de manger
des מצות matsot
(pains azymes) durant sept jours. C'est un commandement
(le judaïsme ne l'a pas reconnu comme tel, lire ce qui
suit).
Pour répondre à cette mitsva, ce
commandement, il suffit de consommer un peu de pain
azyme chaque jour de cette fête, pendant les
sept jours de sa durée.
Il
convient de le faire dans le seul but, la seule intention
d'obéir à cette mitsva.
Dans
le passé des "décisionnaires" rabbiniques (judaïsme)
ont affirmé que seul le premier jour comporterait
cette obligation. Pour les jours suivants, ils affirmèrent
que la consommation de pain azyme serait facultative. Ceci fait deux affirmations fausses.
1/
Il est faux de dire que c'est obligatoire seulement le
premier jour.
Il
est difficile de savoir comment ces "décisionnaires" ont
établi une distinction entre le premier jour et les
autres. Car, le Texte ne fait aucune distinction, mais dit
clairement :
שבעת
ימים
מצות תאכלו
"sept
jours vous mangerez des matsot (pains azymes)".
C'est
écrit sans établir la moindre différence entre le premier
et les autres jours. La mitsva est égale sur les sept
jours, elle les concerne tous et chacun d'eux.
L'affirmation des décisionnaires
rabbiniques (judaïsme) est sans
fondement.
2/
Il est faux de dire que c'est facultatif les six autres
jours.
Pour le comprendre, il est possible de
comparer deux versets, celui ci-dessus, Exode, XII, 15,
qui exprime une obligation, et le verset Exode,
XIII, 7 qui utilise une autre formulation. Cette dernière
exprime la faculté de consommer ou non du pain azyme, à
son gré.
La
comparaison des deux formulations permet de définir ce qui
les caractérise chacune, et donc ce qu'elles signifient
chacune (saisir la différence se fait en langue originale,
l'hébreu, la traduction ne permet pas vraiment d'établir
une différence).
שמות
Exode XIII 7
מצות יאכל את שבעת הימים
"des azymes il sera
consommé ces sept jours"
Cette
forme signifierait que si l'on souhaite manger du pain (ou
une autre denrée), il (ou elle) doit être azyme, et il ne
serait pas obligatoire d'en manger.
En
d'autres termes : cette forme signifierait que manger
du pain (ou une autre denrée azyme) serait facultatif.
Si
cette seule phrase existait, avec cette forme expressive,
cette forme grammaticale, alors manger ou non du pain
azyme serait laissé au gré de l'envie de chacun.
Mais, cette phrase n'est pas
la seule. La présence du mot תאכלו "vous
mangerez" en Exode, XII, 15, indique un
ordre, un commandement, soit l'obligation de consommer
du pain azyme, pendant sept jours, chaque jour.
Observations
:
le futur et l'impératif
Dans la Tora, les commandements sont le plus souvent
exprimés au futur, non à l'impératif.
Par exemple, au futur, pour une obligation : Exode,
XXIII, 14 :
שלש רגלים תחג לי
בשנה
"tu me
consacreras trois fêtes annuelles".
Par
exemple, au futur, pour un interdit : Exode, XX, 13
:
לא
תרצח
"tu
ne tueras pas" (homicide).
Parfois, c'est l'impératif qui est employé.
Par
exemple, à l'impératif, pour une obligation : Exode,
XIII, 2 :
קדש לי כל בכור
"consacre
moi
tout premier-né".
Par
exemple, à l'impératif, pour un interdit :
Lévitique, XIX, 4 :
אל
תפנו אל האלילם
"ne
vous tournez pas vers les prétendus dieux".
Dans
le cas d'une interdiction la forme grammaticale de
l'impératif est caractérisée par la présence de la
négation אל
"ne".
Exemple
: Exode, XII, 09 :
אל
תאכלו ממנו נא
"n'en
mangez
pas demi-cuit (ou cru)".
Lorsque l'impératif est employé, il y a rarement
doute sur l'expression ou non d'un commandement.
Lorsque le futur est employé, il est parfois
difficile de savoir si un verset exprime ou non un
commandement.
C'est
le cas dans le verset occurrent : le futur est
employé, et certains commentateurs (du judaïsme) ont
pensé qu'il n'y a pas de commandement, donc pas
d'obligation de consommer du pain azyme.
Rappel du verset (Exode, XII, 15) :
שבעת
ימים מצות תאכלו
"sept
jours
vous mangerez des matsot (pains azymes)"
NB
: l'expression est au futur. S'il s'agissait de
l'impératif, la conjugaison du verbe לאכול
"manger"
donnerait אכלו
à la place de
תאכלו.
Au futur, lorsqu'il est difficile de déterminer
s'il s'agit d'un commandement, la règle suivante
peut aider.
Cette
règle a été établie à l'observation de cas employés
dans la Tora.
Toutefois,
cette règle n'a pas la prétention d'être valable
dans tous les cas. Des exceptions existent qui
pourraient prétendre l'invalider.
Cette
règle est une aide pour les cas difficiles,
lorsqu'il y a doute sur l'expression d'un
commandement ou non.
Pour rappel : une telle étude se fait en langue
originale, soit l'hébreu biblique. Une traduction ne
permet pas l'emploi de cette règle.
Au
futur, phrases sans commandement :
Si
le verbe est placé avant son complément d'objet
direct (COD), il n'y aurait pas de
commandement.
Par
exemple, en Lévitique, II, 1 (en vert
le verbe, en rouge
le COD) :
ונפש
כי תקריב קרבן מנחה
ליהוה סלת יהיה קרבנו
"une
personne
qui ferait une offrande d’oblation à l’Éternel, de
farine sera son offrande".
Dans
une telle phrase, la première partie,
ונפש כי
תקריב קרבן
מנחה ליהוה
"une
personne
qui ferait une offrande d’oblation à l’Éternel",
n'exprime
pas un commandement. Nul n'a l'obligation de faire
une telle offrande (elle peut être spontanée ou
votive). Cette première partie illustre le cas
occurrent, soit un verbe, תקריב, placé avant le COD, קרבן
מנחה.
Autres
exemples en rapport avec Hag Amatsot : Exode, XIII,
06 (en
vert le verbe,
en rouge
le COD) :
שבעת ימים תאכל
מצות
"sept
jours tu mangeras des matsot".
Un
autre exemple, similaire, se trouve en Exode, XII,
18 (en
vert le
verbe, en rouge
le COD) :
בראשן
בארבעה
עשר יום לחדש בערב תאכלו
מצת עד יום האחד
ועשרים לחדש בערב
"Au
premier mois, au quatorzième jour du mois, au soir,
vous mangerez des matsot jusqu'au vingt-et-unième
jour du mois, au soir."
Au
futur, phrases avec commandement :
Si
le verbe est placé après son complément d'objet
direct (COD), ou si le verbe n'a pas de
complément d'objet direct, il s'agirait d'un
commandement.
Exemples
de verbe placé après le complément d'objet direct :
Reprenant
le verset ci-dessus, Lévitique, II, 1, la seconde
partie fournit un exemple de commandement (en vert le
verbe, en rouge
le COD).
סלת
יהיה קרבנו
"...de farine sera son
offrande".
Dans
cette seconde partie, le verbe יהיה "sera",
est placé après son COD סלת
"farine",
et exprime sans nul doute un commandement.
NB : dans cet exemple ne pas confondre le COD סלת "farine" avec קרבנו
"son offrande" qui est le sujet du verbe.
Résumé :
-
Il n'est pas obligatoire de faire une offrande
d'oblation (première partie, verbe avant son COD,
pas de commandement).
-
Mais, si une oblation est offerte, elle doit
respecter un commandement demandant de la farine
(seconde partie, verbe après son COD, expression
d'un commandement).
Autre exemple en rapport avec Hag Amatsot (en vert le
verbe, en rouge
le COD) :
Exode,
XII, 15 :
שבעת ימים מצות
תאכלו
"sept
jours,
des azymes vous mangerez".
Autres exemples :
Exode,
XXXI, 13 :
את שבתתי
תשמרו
"Mes
Shabatts
vous garderez".
Exemple de verbe (en vert)
sans complément d'objet direct :
Exode,
XXIII, 12 :
וביום השביעי תשבת
"et
au septième jour tu chômeras (tu garderas le
Shabatt)".
Au
futur, avec un interdit, la même règle
s'appliquerait.
Si le verbe est
placé après son complément d'objet direct (COD),
ou si le verbe n'a pas de complément d'objet
direct, il s'agirait d'un interdit (un commandement
exprimant un interdit).
Exemples de verbe
placé après son complément d'objet direct (en
vert
le verbe, en rouge le
COD)
:
- Genèse, II, 17 :
ומעץ
הדעת טוב ורע לא
תאכל ממנו
"et de l'arbre de la connaissance du
bien et du mal, tu n'en mangeras pas".
- Genèse, IX, 4 :
בשר בנפשו
דמו לא
תאכלו
"de la viande avec son être, son
sang, vous n'en mangerez pas".
- Exode, XXIII, 8 :
ושחד
לא תקח
"et un présent (corrupteur) tu ne
prendras pas".
Exemples
de verbe sans complément d'objet direct :
- Exode, XX, 13 :
לא
תרצח
"tu ne tueras pas
(homicide)".
- Exode, XX, 13 :
לא
תנאף
"tu ne commettras pas
d'adultère".
Pour
rappel :
La règle exposée en cet encadré n'a pas la
prétention d'être valable dans tous les cas.
Des exceptions existent qui pourraient prétendre
invalider cette règle.
Cette
règle est une aide pour les cas difficiles,
lorsqu'il y a doute sur l'expression d'un
commandement ou non (c'est le cas concernant
l'obligation ou non de consommer du pain azyme
durant la fête de Hag Amatsot).
|
La règle grammaticale qui précède permet donc de
comprendre les mots en Exode, XII, 15 comme un
commandement : il n'est pas facultatif de consommer du
pain azyme (ce qu'a déclaré le judaïsme), mais
obligatoire. Consommer du pain azyme est une mitsva.
(C'est un commandement, mais, comme pour tout commandement
une raison sérieuse annule cette obligation. Par exemple,
une quelconque raison médicale qui rendrait cette
consommation impossible ou incompatible avec un
traitement, ... etc.)
Outre
la règle grammaticale, ce qui suit peut encore être ajouté
:
Dans l'exemple du verset
Exode, XIII, 7, les mots מצות
יאכל "des azymes il sera
consommé" expriment une généralité, et ils le font d'une
manière impersonnelle (ils disent, d'une manière
générale, "il sera consommé des denrées non levées").
Mais, la forme תאכלו "vous
mangerez" dans le texte de cette mitsva (Exode, XII, 15)
n'est pas impersonnelle. Elle s'adresse de manière
précise à des personnes définies, soit à "vous", qui
sont les personnes à qui s'adressent ces paroles. תאכלו "vous
mangerez" ordonne à ces personnes. Ce n'est pas une
généralité dite de manière impersonnelle. En employant תאכלו
"vous
mangerez", à la deuxième personne, ce sont des paroles
précisément dirigées vers "vous". L'Éternel s'adresse à
ceux concernés, à eux personnellement. Si ce n'était
pour ordonner, alors la seule forme מצות
יאכל "des azymes il
sera consommé" aurait été employée.
De plus, si l'Éternel avait
voulu rendre facultatif le fait de manger des azymes,
alors Il aurait simplement énoncé l'interdit de manger
de la "pâte levée" חמץ
"fermentée"
(Exode, XII, 20). Nous comprenons encore qu'en Exode,
XII, 15, il y a bien une mitsva ordonnée. Elle l'est par
cette forme expressive, avec cette forme grammaticale,
pour énoncer une obligation (sinon l'interdit aurait
suffit).
L'expression
d'une obligation est la raison d'être de cette
phrase :
שבעת ימים מצות תאכלו
"sept
jours (durant), vous mangerez des matsot (pains
azymes)".
Sans cette raison cette phrase n'aurait pas lieu d'être.
Il n'y a aucun doute, consommer du pain azyme est un
commandement, une mitsva.
Pour rappel : afin d'y obéir, il
suffit de consommer un peu de pain azyme chaque jour de
cette fête, pendant les sept jours de sa durée.
Il convient de le faire dans le seul but, la seule
intention d'obéir à cette mitsva. Rompre un petit bout de
pain de ses doigts, et consommer ce qui vient suffit à
remplir ce commandement.
Le
verset Exode, XII, 18 indique explicitement quels sont ces
sept jours :
בארבעה עשר יום לחדש בערב תאכלו מצת עד
יום האחד ועשרים
"le
14è jour du mois au soir vous mangerez des matsot,
jusqu'au 21è jour".
Le verset 18 dit "à partir
du 14è jour au soir (ערב "soir"
dans sa définition dans la Tora)", c'est à dire vers la
fin du 14è jour, parce que le sacrifice de פסח Pessah, qui doit se
faire le 14è jour au soir, doit être consommé avec des
azymes (Exode XII 8).
Les sept jours sont en fait
ceux du 15 au 21 du premier mois (נסן
Nissan
dans le calendrier juif, le verset Exode, XIII, 4,
précise "au mois du printemps").
Le verset Deutéronome, XVI,
8, qui répète cette mitsva, indique ששת "six
(jours)" au lieu de שבעת "sept
(jours)". Il s'agirait vraisemblablement d'une erreur de
réécriture au fil des siècles (le verset devrait dire שבעת "sept
(jours)").
שמות Exode
XII 15
אך ביום הראשון תשביתו שאר מבתיכם כי
כל אכל חמץ ונכרתה הנפש ההוא מישראל
"...au
premier jour vous retiendrez captives (vous
regrouperez) les denrées "levées" hors de vos
foyers, car toute personne qui mangerait "fermenté"
serait retranchée d'Israël."
שמות Exode XII 16
וביום
הראשון מקרא קדש ... יהיה
לכם
Le
premier jour (des
7 jours de la fête) il y aura Lecture de
Sainteté.
שמות Exode XII
16(b)
וביום השביעי מקרא קדש יהיה לכם
Le
septième jour (des
7 jours de la fête) il y aura Lecture de
Sainteté.
Les
termes מקרא
קדש "Lecture
de Sainteté" et מקראי
קדש "Lectures
de Sainteté" sont définis dans une autre étude (שבת
Shabatt
et fêtes : y faire une מקרא
קדש "lecture
de Sainteté"). Pour la lire : cliquez
ici
Voir aussi en Deutéronome,
XVI, 8, qui parle de עצרת "clôture"
(pour rappel : ce verset comporte probablement une
erreur de réécriture au fil des siècles : il parle d'une
fête de ששת
ימים "six jours",
alors qu'il s'agit de שבעת
ימים "sept jours").
Ces
jours (1er et 7ème jour de fête) doivent être chômés, et
il ne faut y faire aucune "fabrication" (lire ce qui
suit).
שמות Exode XII 16
(c) et (d)
כל מלאכה לא יעשה
Aucune
"fabrication" n'y sera faite
(au
1er et au 7ème jour de la Fête des Azymes).
Le mot מלאכה, qui est employé dans le
texte de cet interdit, se traduirait au mieux par
"fabrication" (selon l'observation des cas
d'utilisation de ce mot). La définition de ce mot, au
sens de la Tora, fait l'objet d'une étude
particulière. Pour cette étude : cliquer ici.
שמות Exode XII 19
שבעת ימים שאר לא ימצא בבתיכם
Durant
sept jours, qu'il ne se trouve point de pâte levée dans
vos foyers.
Après avoir appliqué la
mitsva Exode XII 15(b), soit regrouper toutes les
denrées faites de pâte levé dans un contenant, il
convient de les sortir du foyer ou lieu d'habitation (בית). Ces denrées
ne doivent pas s'y trouver (לא
ימצא בבתיכם).
Les denrées concernées
seraient uniquement celles faites de pâte levée שאר, ou contenant
dans leur composition de la pâte levée.
Toute pâte levée שאר serait
interdite, quelle que soit son origine (céréalière ou
autre origine végétale), quel que soit le procédé qui
l'a faite lever (fermentation de la pâte ou utilisation
de levain, levure, poudre à lever dite "levure
chimique", etc.).
Les
denrées liquides ne seraient pas concernées par cette
mitsva. Il ne s'agit pas de pâte levée. Un liquide
n'est pas une pâte, et il ne "lève" pas, même s'il y a eu
fermentation au cours de sa composition.
Cette définition des denrées
se confirmerait par les versets 34 et 39 qui suivent
celui de cette mitsva. Il y est expliqué que la pâte (בצק) emportée par
les enfants d'Israël, lors du départ d’Égypte, n'eut le
temps de fermenter (חמץ) et lever
( שאר = בצק חמץ ). Ceci est
aussi confirmé par le verset Deutéronome XVI 3. Ce
verset parle explicitement de pain (pâte), en outre
qualifié de "humble" (לחם
עני), non "enflé".
Pour confirmer encore que
les liquides ne seraient pas concernés par cette mitsva,
il est possible d'observer, dans les mitsvot qui parlent
des denrées interdites, que le texte emploie le verbe לאכל "manger".
Le verbe לשתת "boire"
n'est jamais trouvé.
שמות Exode XII 20
כל מחמצת לא תאכלו
De
toute pâte levée vous ne mangerez
(pendant les 7 jours de la
Fête des Azymes).
Observation
de mots.
Le Texte de cette mitsva
emploie le mot מחמצת, et nonשאר "pâte
levée", ni חמץ "fermenté".
Le verset 15 employait le
mot חמץ "fermenté" en
disant que quiconque en mangerait serait retranché (כרת) de l'alliance
d'Israël. En verset 19, la même sanction est énoncée,
mais en employant cette fois le mot מחמצת, comme dans le
texte de cette mitsva.
Définition
de mot.
Le mot מחמצת serait
donc un synonyme de חמץ
"fermenté"
(étant aussi composé de ses lettres). Le mot חמץ
serait
un adjectif qualificatif signifiant "fermenté". Quant à
מחמצת, il s'agirait
d'un nom commun signifiant "pâte levée (fermentée)". מחמצת
serait
alors aussi synonyme de שאר
ce
qui permettrait de compléter ainsi שאר = מחמצת = בצק חמץ.
Pour rappel :
les denrées
concernées seraient uniquement celles faites de pâte
levée שאר, ou contenant
dans leur composition de la pâte levée.
Toute pâte levée שאר serait
interdite, quelle que soit son origine (céréalière ou
autre origine végétale), quel que soit le procédé qui
l'a faite lever (fermentation de la pâte ou utilisation
de levain, levure, poudre à lever dite "levure
chimique", etc.).
Les
denrées liquides ne seraient pas concernées par cette
mitsva. Il ne s'agit pas de pâte levée. Un liquide
n'est pas une pâte, et il ne "lève" pas, même s'il y a eu
fermentation au cours de sa composition.
Cette définition des denrées
se confirmerait par les versets 34 et 39 qui suivent
celui de cette mitsva. Il y est expliqué que la pâte (בצק) emportée par
les enfants d'Israël, lors du départ d’Égypte, n'eut le
temps de fermenter (חמץ) et lever
( שאר = בצק חמץ ). Ceci est
aussi confirmé par le verset Deutéronome XVI 3. Ce
verset parle explicitement de pain (pâte), en outre
qualifié de "humble" (לחם
עני), non "enflé".
Pour confirmer encore que
les liquides ne seraient pas concernés par cette mitsva,
il est possible d'observer, dans les mitsvot qui parlent
des denrées interdites, que le texte emploie le verbe לאכל "manger".
Le verbe לשתת "boire"
n'est jamais trouvé.
Pour
observer ou vérifier la fermentation, ou non fermentation,
d'une denrée, il peut être observé à l'intérieur la
présence ou l'absence de bulles de fermentation.
S'il y a présence de bulles
de fermentation (comme dans la mie de pain), même en
faible quantité, même des bulles de petite taille, il
s'agit alors d'une denrée חמץ
"levée,
fermentée".
S'il n'y a aucune bulle de
fermentation dans une denrée, alors il s'agit d'une
denrée מצה "azyme",
non levée.
Il peut être difficile de distinguer une
bulle de fermentation, sans la confondre avec une
bulle d'air prise dans la pâte lors du pétrissage.
Une bulle de fermentation présente
généralement dans la pâte une cavité aux parois
bien lisses à l'endroit où la fermentation s'est
faite. C'est l'effet de la fermentation. Le gaz de
fermentation a repoussé la pâte autour de lui avec
une pression égale sur toute la surface des
parois, les rendant lisses. Pour mieux comprendre,
certains fromages fournissent une sorte "d'exemple
grossi" de bulles. Les trous sont le fait de
bulles de gaz.
NB : n'étant pas fait de pâte mais de
lait, le fromage n'est pas une denrée interdite
durant la Fête des Azymes.
Une bulle d'air prise dans la pâte n'est
généralement pas régulière, ni dans sa forme, ni
dans le lissage de la paroi autour d'elle.
Cependant il est parfois difficile de se
prononcer. Il convient alors de s'abstenir de
consommer une denrée douteuse.
Outre cette méthode, la souplesse après
cuisson peut être le signe d'une denrée "levée".
Une pâte qui n'a pas levé n'est généralement pas
souple une fois cuite, mais cassante.
Encore une fois, il peut être difficile
de se prononcer. Il est préférable de s'abstenir
de consommer une denrée douteuse.
|
Dans le passé, des
"décisionnaires rabbiniques" (judaïsme) ont affirmé à
tort qu'une pâte mouillée par des œufs (sans utiliser
d'eau) serait une pâte qui ne peut fermenter. En
réalité, les œufs jouent dans une pâte le même rôle que
l'eau. La fermentation se fait aussi avec des œufs (qui
sont aussi composés d'eau). Si la pâte ne lève pas
autant qu'avec de l'eau, c'est dû à la consistance des
œufs. Cependant une fermentation peut se faire, des
bulles de fermentation peuvent se former. La pâte lève
peu, mais lève quand même. Bien des pâtisseries ont pu
être vendues certifiées כשר
"cachères"
("cacher", "casher"), c'est à dire "conformes au
judaïsme", alors que de telles pâtisseries étaient
douteuses voire non conformes à la Tora.
שמות Exode XIII
07
ולא יראה לך חמץ ולא יראה לך שאר בכל
גבלך
"Et
qu'il ne t'apparaisse pas de (pâte
en) fermentation (traduction
douteuse, lire ce qui suit), et qu'il ne
t'apparaisse pas de pâte levée, dans toute ta frontière"
(c'est à dire "dans tout ton territoire")
La formulation de ce verset
laisse perplexe car le texte emploie le mot חמץ
qui,
selon les observation bibliques, signifierait
"fermenté", puis le mot שאר qui,
encore selon les observations bibliques, signifierait
"pâte levée". Ceci laisse s'interroger sur ce que veut
désigner le texte. Pourquoi exprime t-il ce double
interdit sur des denrées "fermentées" et de "pâte
levée" ? (Ces traductions résultent de
l'observation des versets Exode XII 15, 19, 34, et 39 à
propos des mots שאר, חמץ, et מחמצת,
respectivement "pâte levée", "fermenté", synonyme de
"pâte levée").
Il
pourrait être pensé que ces deux mots désigneraient alors
des denrées différentes, mais cela ne correspondrait pas
au verset Exode XII 15. Celui-ci nous dit :
אך ביום הראשון תשביתו שאר מבתיכם כי
כל אכל חמץ ונכרתה הנפש ההוא מישראל
"...au
premier jour vous regrouperez (retiendrez
captives) les denrées "levées" hors de vos
foyers, car toute personne qui mangerait "fermenté"
serait retranchée d'Israël."
S'il s'agissait de denrées
différentes, nous ne pourrions avoir en ce verset une
mitsva ordonnée avecשאר "pâte
levée", et une explication qui suit donnée avec le mot חמץ
"fermenté".
S'il s'agissait de choses différentes, le texte ne
relierait pas la mitsva avec שאר "pâte
levée" et l'explication avec חמץ
"fermenté".
Or c'est ce que fait le texte en employant la
conjonction de coordination כי "car",
"parce que".
La
mitsva ordonnée en Exode XII 15 et l'explication qui la
suit sont liées et coordonnées entre elles, formant un
raisonnement cohérent.
De plus, si חמץ
"fermenté"
et שאר "pâte
levée" étaient des denrées différentes, la mitsva
ordonnée en ce verset, Exode XII 15, au sujet des
denrées שאר "pâte
levée", devrait alors être aussi ordonnée au sujet des
denrées חמץ "fermenté". Or,
ceci n'est pas le cas.
Il reste difficile
d'expliquer la différence éventuelle, ou la raison
pour laquelle le texte ordonne la même chose, une fois
en disant ולא יראה לך חמץ "et
qu'il ne t'apparaisse pas de fermenté", et encore une
fois en disant ולא יראה לך שאר "et
qu'il ne t'apparaisse pas de pâte levée".
Il pourrait s'agir d'une
erreur de réécriture au fil des siècles ayant conduit à
une redondance volontaire. ולא
יראה לך חמץ aurait pu avoir été écrit
par erreur, au lieu de
ולא
יראה לך שאר, puis les deux formes
auraient été conservées faute de pouvoir trancher. Cette
hypothèse n'est pas étayée mais la relecture du verset
la laisse apparaître possible.
L'essentiel à retenir serait :
Les denrées faites "pâte levée" ou en
contenant ne doivent plus se trouver dans les
maisons (mitsva Exode XII 19).
En
dehors des maisons, cette mitsva demande de
faire en sorte que ces denrées
ne soient pas visibles, et
cela dans tout le pays d'Israël (בכל גבלך littéralement "dans
toute ta frontière").
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