Quelques aspects du mariage juif, écarts, abus et inventions du judaïsme.












Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais une imposture.
En cette page : le mariage juif, et quelques-unes de ses inventions.
L' israélisme est la religion d'Israël. Qu'est-ce que l'israélisme ? Cliquez ici, et ici. Prenez le temps de faire ces études. Merci.

En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot.

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Je n’aurai pas assez de mains ni de temps pour parler de tous les écarts, tous les excès et toutes les inventions du judaïsme (rabbinique). Seuls deux sujets principaux, pratiqués par le judaïsme, sont donc abordés en cette page internet :
- Le premier sujet concerne la demande de contraceptif avant le mariage.
- Le second sujet concerne le "mikvé", soit le bain rituel juif (immersion avant le mariage, et après les périodes de règles).

Ces deux sujets sont complétés par d'autres aspects, y compris la demande de certificat de virginité (qui existe dans judaïsme et d’autres "religions").

Exposé du premier sujet :
Il arrive parfois (peut-être de plus en plus souvent) que le rabbin demande à la future mariée de se faire prescrire un contraceptif avant la date fixée du mariage. Sinon par le rabbin, cette demande est formulée par une femme de son entourage (voire l’épouse du rabbin, s’il est marié).
Dans d'autres cas la prise de contraceptif n'est pas vraiment demandée, mais "recommandée" ou "vivement recommandée".
La raison de cette demande rabbinique de contraceptif est la "pureté" lors de la cérémonie du mariage (des explications suivent).
Concernant la forme, la demande rabbinique est parfois clairement exprimée, mais pas toujours, ou pas assez explicitement. Il peut arriver que certaines futures mariées ne comprennent pas, ou comprennent plus tard. C'est alors selon les facultés de compréhension de chacune (facultés qui dépendent de plusieurs facteurs, tels son éducation, son environnement socio-culturel, son milieu religieux, son âge, son expérience, etc. Parfois la future mariée est accompagnée lors de l'entretien ou des entretiens, d'autres fois elle ne l'est pas. Si elle est accompagnée l'autre personne comprendra peut-être. Etc.). L'entourage familial joue un rôle important, mais n'est pas toujours de bon conseil (les explications sont dans cette étude). Certaines futures épouses devancent la demande rabbinique, parce que leur entourage les a informées.

La "pureté", lors de la cérémonie du mariage, de quoi s’agit-il ?
Le judaïsme considère préférable que la mariée ne soit pas en période menstruelle lors de la cérémonie. Si elle est en période menstruelle, et jusqu'à sept jours après sa fin, le judaïsme rabbinique considère que cette femme est "impure". Elle est dite נדה "nida" (terme le plus courant dans le judaïsme).
Un tel mariage peut cependant être célébré, le judaïsme l’appelle alors חופה נדה "'houpa nida", ce qui prendrait le sens de "dais (nuptial) impur".
Croyant au judaïsme et voulant éviter de se marier "impures", certaines femmes demandent l’approbation du rabbin pour une prescription médicale, tandis que d'autres devancent et commencent d'abord par prendre un contraceptif. (Pourquoi un contraceptif ? Des explications suivent).
L’influence de l’entourage familial féminin est souvent présente (de plus en plus fréquemment, semble-t-il).
Dans de plus rares cas (des femmes qui n’ont pas subi le "lavage de cerveau", la désorientation du judaïsme et/ou de l’entourage familial), certaines futures épouses sont étonnées, voire choquées de devoir prendre un contraceptif, entre autres raisons parce que cela s’immisce dans leur intimité et celle de leur futur couple.
Cette ingérence peut aussi (mais rarement) être prise pour une invitation à avoir des relations sexuelles avant le mariage. Car, mal expliquée, et/ou insuffisamment, et/ou pas clairement, pas explicitement, certaines personnes peuvent ne pas comprendre sa raison.
Ainsi, cette ingérence du judaïsme peut être pensée contraire à la morale (incitation aux relations sexuelles). Mais, ces aspects (explications insuffisantes, ou pas assez claires, etc.), le judaïsme ne semble pas les avoir bien intégrés, peut-être parce que le judaïsme est trop focalisé sur la "pureté" et la "mitsva" (selon le judaïsme). De ce fait, le judaïsme serait trop peu soucieux de la personne, la future mariée, sa compréhension et son ressenti.

Pourquoi un contraceptif ?
Il convient d'abord de préciser qu'il s'agit d'un contraceptif oral (pas de stérilet ou une autre forme de contraception).
Il s'agit d'un contraceptif, mais pas pour une raison de contraception. Et, il ne s’agit pas d’inciter aux relations sexuelles avant le mariage.
Ce type de contraceptif a la faculté de rendre les menstruations plus régulières. C'est ce qui est recherché. La demande de contraceptif est donc faite pour un usage détourné. Il s'agit de "régler" (au sens propre, règles régulières ou les plus régulières possibles) la future mariée pour qu'elle soit en état de "pureté" à la date prévue pour la cérémonie.
C’est le but espéré. Mais il est ridicule. Car, les personnes ne sont pas des mécaniques qui se déclenchent, ou non, comme voulu et au moment voulu.
La biologie humaine est complexe. Ce n’est pas une mécanique, ni un "software" (programme informatique). Les dates de mariage sont souvent fixées des mois plus tôt, de même que la réservation d’une salle, la réception, les invitations, etc. en résumé tout ce qui fait et complexifie le mariage de nos jours.
De nos jours, le stress, souvent induit et accumulé au fil des semaines, voire des mois, et tous les états émotionnels, peuvent avoir une conséquence menstruelle, surtout à l’approche de la cérémonie.
Ainsi, prétendre régler une personne, pour qu’elle ne soit pas en période menstruelle au jour prévu, relève plutôt du pari (euphémisme). C’est un peu comme prétendre prévoir la météo du jour, plusieurs mois à l’avance.
Surtout, cette demande (du rabbin et/ou de la mariée) et cette pratique n’ont absolument aucun fondement religieux. Elles n’existent que par les inventions du judaïsme, qui se justifie toujours par une soi-disant "transmission orale", une soi-disant "loi orale". Tout et n’importe quoi peut ainsi être prétendu, et soi-disant justifié, en prétendant détenir un "savoir" transmis par un maître (rabbin), qui l’aurait lui-même appris d’un précédent maître (rabbin), et ainsi de suite, remontant jusqu'à Moïse.
C’est ainsi que le judaïsme justifie toutes ses inventions. Les adeptes de cette secte croient tout aveuglément, et défendent le judaïsme automatiquement (comme programmés pour le faire).
(Le judaïsme est qualifié de secte pour des raisons exposées dans cette étude).
Bien des inventions du judaïsme n’ont pas la moindre trace biblique. En l’occurrence, le judaïsme ne peut justifier l’usage d’un contraceptif par une "transmission orale". Les contraceptifs n’existent que depuis quelques décennies. Le judaïsme n’a aucune justification sur ce point. Il n’existe aucune référence biblique, c’est évident pour les contraceptifs, et il n’existe pas, non plus, de référence biblique qui indiquerait qu’un mariage doit se faire en état de pureté (ni pour l’épouse, ni pour l’époux).
De plus, rien n’est demandé à l’époux, qui, lui aussi, pourrait être impur (pour d’autres raisons que le cycle menstruel). Des "cours pour dames" sont dispensés aux femmes et jeunes femmes, voire un ou des cours ou entretiens particuliers pour la future mariée. Mais, sauf exception, il n’y a rien pour le futur marié (qui est, donc, censé tout savoir, mais par d’autres voies).
Dans le passé aucun enseignement n’était dispensé aux jeunes hommes sur ces sujets (selon les communautés, époques et pays). Dans les faits, les jeunes hommes n’avaient que peu de savoir sur ce qui concerne les menstruations, les états d’impureté en général, et la vie de couple en général. Par manque d’enseignement, le peu qu’ils savaient provenait de "l’école de la rue", complété ensuite par l’expérience conjugale, s’étant bien ou mal passée. C’est encore entièrement vrai dans certaines communautés juives (selon les communautés et les pays).

Dans les propos de certains rabbins, en certains courants du judaïsme, deux autres idées sont exprimées, qui demandent à être démenties :

Idée 1 à démentir :
Selon le judaïsme, procréer est une "mitsva" (un commandement) et il faudrait procréer autant que possible (en certains courants, autant qu’une femme peut concevoir et porter).
En quelques communautés (qui ne sont pas rares, mais bien existantes), c’est le rabbin de la communauté (rabbin local) qui décide si une femme peut encore enfanter ou si elle doit s’arrêter. C’est une décision qui s’appuiera parfois sur un avis médical, mais c’est le rabbin qui se prononcera, et c’est sa parole qui sera suivie.
Concernant cette idée, le judaïsme est très en excès. Certes, procréer est un commandement qui peut se lire en livre de la Genèse, chapitre 1, verset 28. Mais, c’est une bénédiction adressée à l’humanité naissante, pour qu’elle survive, vive et se développe jusqu’à peupler la Terre, ce qui est le cas aujourd'hui. Il n’est pas question de procréer jusqu’à l’épuisement de la santé et des forces physiques des femmes. C'est pourtant ce qui se pratique dans certaines familles juives, dans les milieux religieux, avec le concours des femmes, qui croient aveuglément tout ce que le judaïsme et les rabbins leur enseignent.

Idée 2 à démentir :
Selon le judaïsme, toute relation sexuelle doit avoir pour seul but celui de procréer (sauf cas particulier, lors du Shabatt, une thèse qui ne fait pas l'unanimité parmi les rabbins).
Le judaïsme n’est pas la seule secte à prétendre que les rapports conjugaux (sexuels) seraient interdits sauf pour procréer. Il n’existe aucun fondement biblique à cette affirmation (le terme "biblique" n’inclut pas les écrits du christianisme, ni ceux d’autres sectes).

Ainsi, en résumé, le judaïsme demande un contraceptif avant le mariage, contraceptif qui devient interdit sitôt le mariage prononcé, afin d’accomplir la "mitsva de procréation".
Pour rappel, selon le judaïsme toute relation sexuelle doit avoir pour but de procréer. Or, la contraception est à l'opposé. L'usage d'un contraceptif est donc implicitement interdit.
Les contradictions ne manquent pas dans le judaïsme.
Pour rappel encore, l'emploi d'un contraceptif est détourné. Il n'est pas employé pour la contraception, mais pour ses propriétés donnant une régularité aux menstruations.
Cas particulier : selon d'autres opinions rabbiniques, il serait "permis" (selon ces opinions) d'avoir des rapports, sans vouloir procréer, s'il s'agit d'une femme qui a déjà enfanté et dont la santé ne le permet plus (selon une décision rabbinique). Dans ce cas, le couple aurait "le droit" d'employer un contraceptif, et avoir des rapports sans vouloir procréer. Mais, comme souvent dans le judaïsme, cette thèse aussi ne fait pas l'unanimité parmi les rabbins.
Fin du premier sujet.

L’essentiel à retenir (partie 1 sur 2) :
- Être "nida" (c'est à dire en période de règles et les jours suivants, selon le judaïsme) ou ne pas être "nida" lors du mariage n’a aucune importance. Aucune trace biblique n'existe à ce sujet.

- Aucune raison religieuse, aucun passage biblique, ne justifie la prise d’un contraceptif pour ne pas être "nida" lors du mariage.

- Le mariage juif en général (sa cérémonie, ce qui lui précède, ce qui suit, etc.) n’a pas de fondement biblique. Ce n’est que tissu d’inventions et interprétations juives. (D’autres aspects et explications se trouvent dans
mon livre "La Bible Plus Justement" : cliquez ici).

- Le passage biblique concernant le cycle féminin (menstruations) et l’abstinence en cette période, se lit en Lévitique, chapitre 15, versets de 19 à 28 (attention : les traductions ne sont pas toujours bonnes). Ce passage demande des explications.
Vous pourrez trouver un résumé explicatif en cliquant ici.

- Les écrits bibliques ne demandent pas de limiter ses relations conjugales au seul but de procréer.

- Concernant la procréation, les écrits bibliques s’adressent à l’humanité, mais pas à chacun(e) personnellement. Les écrits ne demandent pas de procréer sans limite, autant que la santé d'une femme le permet, voire jusqu’à son épuisement.
De plus, selon le judaïsme, "la mitsva de procréation incombe à l'homme". Ainsi, selon le judaïsme, "la femme n'y est pas obligée". Alors, que faire si la femme ne veut pas, tandis que l'homme aurait ce commandement ?
Ne resterait-il alors qu'à assommer cette femme réfractaire d'un coup de massue, la traîner par les cheveux dans sa caverne, et la violer avant son réveil ? (Bien sûr, ce n'est pas sérieux !). Mieux vaut en rire, rire du judaïsme.
Il est faux de prétendre que seul l'homme aurait ce commandement, car il est exprimé au pluriel (פרו ורבו ומלאו את הארץ , une traduction courante est : "croissez et multipliez-vous, remplissez la Terre". Le pluriel ne fait aucun doute. Ce sont les innombrables inventions du judaïsme qui sont très douteuses).


Exposé du second sujet :
Le judaïsme considère préférable qu’une femme se marie en état de pureté (cf. ce qui précède).
Pour l’être selon le judaïsme, une femme doit se purifier par immersion complète dans un bain rituel juif nommé מִקְוֵה "mikvé" (parfois écrit מקווה en hébreu moderne).
Il est autant nécessaire de mettre fin à ces affirmations.

- Pour rappel : être en état de pureté au moment du mariage n’a aucun fondement biblique. Il en est de même pour l’époux.

- Pour l’époux comme pour l’épouse, l’immersion dans un "mikvé", un bain rituel juif, n’a aucun fondement.
Il n'existe pas de "mikvé" dans la Bible.

Ces affirmations et obligations du judaïsme ("pureté" au mariage, bain rituel) ne sont qu'inventions. Ce sont des considérations rabbiniques, élucubrations de rabbins qui "ont considéré que..." "ceci", et "cela", etc. "ceci" étant parfois incohérent avec "cela", voire contradictoire.

Les écrits de fondement, soit la Tora (le Pentateuque) et les autres écrits de la Bible, ne demandent pas les considérations d’un rabbin, qui, de plus, peuvent être opposées aux considérations d’un autre rabbin. C’est pourtant ce qui se fait dans le judaïsme.
L’opposition, la controverse, est une méthode érigée en norme dans le judaïsme. Dans les ישיבות "yéchivott", centres d’études du judaïsme, les étudiants apprennent à s’opposer entre-eux. Dans les faits, ils n’opposent pas leurs opinions. Ils n'ont pas de pensée propre. Elle ne serait pas admise. Les étudiants opposent la position d’un rabbin à celle d’un autre rabbin.
Or, la Tora ne demande pas de controverse, ni d’opposition. Elle ne demande pas, non plus, à "considérer que... ", "ceci", et/ou "cela".
Étudier la Tora demande de s’efforcer de bien la comprendre, pour bien l’appliquer.
Il n’est pas question de "considérer" de son propre chef, de son imagination et ses inventions, voire de son ignorance.
La Tora est censée être la parole divine, exprimée et instituée par Moïse. L'appliquer ne veut pas dire y déroger ou lui substituer autre chose. C'est pourtant ce que fait le judaïsme.
Concernant l’immersion rituelle du judaïsme, les rabbins ont "considéré" qu’il faut s’immerger en remplacement des sacrifices qui se faisaient à l’époque biblique. Or, on ne remplace pas les sacrifices (qui ne se font plus) par une invention.
Lorsqu’on ne peut pas, on s’abstient. C’est un principe biblique. On s’abstient, sans inventer autre chose en remplacement (une immersion rituelle en l’occurrence). Durant les quarante années passées dans le désert, les Israélites (ne plus confondre Juifs et Israélites) n’ont pu pratiquer la circoncision. Ils se sont abstenus sans rien inventer en remplacement. (Lire Josué, chap. 5, versets de 2 à 7. Ce que rapportent ces versets illustre ce principe biblique : lorsqu’on ne peut pas, on s’abstient. On n’invente pas. On ne remplace pas par une invention).
De plus, selon les écrits bibliques, il n’y avait de sacrifice que dans certains cas de menstruations (règles hors période, ou de plus de sept jours). Or, le judaïsme demande une immersion rituelle dans tous les cas, après chaque période de règles. Ce n'est pas ce qui est écrit.
Pour rappel : l’immersion n’est demandée nulle part dans les écrits. Le "mikvé" juif n'existe pas dans la Bible.

Autres aspects et explications :
L’immersion rituelle du judaïsme est une totale invention. Il n’en existe rien dans la Tora. Contrairement à la croyance populaire (dont les rabbins sont fautifs) l’immersion rituelle du judaïsme ne procure pas de pureté après les règles.
Ce qui précédait concernait le fond religieux de l’immersion rituelle. Concernant la pratique, dans le judaïsme les inventions ne manquent pas. Chaque jour peut apporter une nouveauté jamais entendue auparavant. Ainsi, dans la pratique de nos jours :

Dans le monde juif, certaines personnes semblent obnubilées par la nécessité d’être totalement mouillées par l’eau du bain rituel.
Ces personnes, pour une raison que j’ignore, ont focalisé leur déraison sur les poils de la région génitale. Ainsi, pour être clair, une ou des femmes demandent à la future mariée de s’assurer, avant de s’immerger, qu’aucun poil ne se trouvera entre les lèvres (vulvaires), ni dans un repli corporel, afin que tous soient mouillés par l'eau du bain rituel.
Comme d’innombrables autres, cette demande et cette pratique du judaïsme n’ont aucun fondement biblique.

Avant le bain rituel ou pendant (selon les communautés et les cas), il peut arriver qu’une femme employée du "mikvé" se charge d’écarter les lèvres (vulvaires) afin que tous les poils soient mouillés et que l’eau pénètre autant que possible, croyant assurer ainsi une "pureté garantie".

Cette "pureté garantie" peut se trouver écrite sur un certificat délivré pour et avant le mariage (selon les communautés). C’est pourquoi il peut arriver qu’une femme du "mikvé", se sentant responsable, se charge (parfois d’autorité) de traiter ainsi, en objet, la future mariée.
Un tel certificat n'était pas délivré dans le passé, ou rarement (selon les époques et les communautés).
Dans de tels cas, certaines personnes, la future épouse en l’occurrence, peut se sentir si gênée qu’elle en restera passive. Par gêne, elle suivrait ce à quoi elle est soumise, en se croyant ignorante et pour ne pas créer d’incident. Car, (selon les pays, époques, et communautés) d’autres femmes de la famille peuvent se trouver au "mikvé" pour ce traditionnel "bain de la mariée".

D'une manière générale (outre le bain de la future mariée), le "mikvé" n'est pas seulement un bassin d'immersion, mais un lieu dans son ensemble, avec ses installations annexes, des vestiaires, voire une ou plusieurs salles attenantes pouvant servir à recevoir des invité(e)s.
En certaines communautés il n'existe qu'un seul "mikvé". Des jours et heures sont réservés aux hommes, d’autres aux femmes.
Dans d'autres communautés, il peut exister deux "mikvaott" (pluriel de "mikvé"), un pour les hommes, un pour les femmes.
Il peut aussi exister un seul "mikvé", mais avec des locaux et bassins séparés, une partie pour les hommes, une autre pour les femmes. C'est selon les lieux, les époques, les communautés, leurs moyens financiers et leur liberté ou non (elle fut souvent entravée dans l'histoire du judaïsme).

Concernant l'immersion en elle-même :
En théorie, la future épouse devrait s’immerger seule.
Mais, en pratique, dans le passé (voire encore de nos jours), une ou d'autres femmes l'accompagnaient (parfois ou souvent, selon les communautés).
Sinon s’immerger avec la future mariée, il pouvait arriver, et il peut encore arriver, que les autres femmes participent à sa toilette. En effet, selon les cas, les époques, les pays, les communautés, les installations matérielles, etc… la future épouse pouvait être lavée par une employée ou par une ou plusieurs femmes de la famille (mère, tantes, cousines, etc).
Dans les pays d'Afrique du Nord, le réel "mikvé" juif rituel, très codifié, n'existait pas dans toutes les villes ou quartiers habités par les Juifs. Souvent, le "mikvé" était le "hammam" local (le "hammam" est appelé en français "bain turc" et aussi "bain maure"). L'immersion n'y était pas toujours possible. Dans de tels cas, une sorte de "toilette rituelle" de la mariée était pratiquée par sa mère et/ou d’autres femmes, en remplacement de l’immersion.
S’il n’y avait même pas de "hammam", la future mariée s’aspergeait symboliquement avec sept seaux d’eau, ou était aspergée par une ou d’autres femmes.
Dans presque tous les cas, le mot arabe "hammam" était plus employé que le mot hébreu "mikvé". Ce dernier n'était même pas connu de la population.
Depuis plusieurs décennies le mot hébreu "mikvé" est employé, et le "hammam" ne remplace plus le bain rituel juif, ce dernier étant très codifié (devant recevoir une certaine quantité d'eau de pluie, etc. mais, sans fondement biblique, comme très souvent dans le judaïsme).

Depuis longtemps le "mikvé" n’est plus seulement un bain rituel juif pour accéder à une prétendue "pureté". Le "mikvé" est devenu aussi une sorte de fête préliminaire entre femmes. Il en est ainsi, en plus de la seule raison de "pureté" recherchée par le judaïsme.
Cette coutume festive ne provient pas du judaïsme. Elle est pratiquée parallèlement au judaïsme.
Cette coutume est très ancrée. Les femmes y sont très attachées.

D’où vient le "mikvé" ?
L’immersion rituelle que pratique le judaïsme était pratiquée par les Esséniens. Les Esséniens étaient des hommes, uniquement.
Ils faisaient partie d’une branche juive des plus sectaires. Cette secte juive a existé entre le second siècle avant le christianisme et le premier siècle de l’ère chrétienne. Durant tant de temps, des siècles, les Esséniens ne furent pas les seuls à s’adonner à une immersion rituelle. Leur exemple se communiqua au reste du judaïsme.
Les Esséniens vivaient en ermites, entre hommes, dans le célibat et la chasteté. Ils pratiquaient chaque jour cette immersion rituelle, croyant ainsi se purifier et se maintenir purs.
Le bassin rituel a été appelé מקוה "mikvé". Dans la Bible le mot מקוה "mikvé" est employé pour "un regroupement des eaux", "une accumulation d'eau", un réservoir, une retenue d'eau (cf. Genèse, chapitre 1, verset 10 ; Exode, chapitre 7, verset 19 ; Lévitique, chapitre 11, verset 36). La première référence se trouve dans le récit de la création du monde, pour que le regroupement des eaux devienne les mers, et fasse ainsi apparaître le sol, la terre. Ces références désignent des retenues d'eau importantes (artificielles ou naturelles) sans aucun rapport avec les bassins et pratiques rituelles inventées par les sectes, les Esséniens et les autres sectes du judaïsme.
Les Esséniens étaient obsédés par la pureté. Leur pratique perdure dans le judaïsme. En cette secte encore existante, l’immersion a été étendue aux femmes (bien que, pour rappel, les Esséniens vivaient entre hommes). Elle a aussi été étendue à des objets, notamment la vaisselle, pour la "purifier".
La pratique des Esséniens se retrouve aussi dans le christianisme, dans le baptême (souvent fait par immersion totale ou partielle du corps). En ce cas, il n'est pas fait pour retrouver un état de "pureté", comme le pensaient les Esséniens, mais pour symboliser la "nouvelle vie" du baptisé (mort par noyade de l'ancienne vie et des péchés, suivie d'une "nouvelle naissance" permettant la "vie éternelle").

Il est nécessaire de répéter que ces pratiques n’ont absolument aucun fondement dans les écrits bibliques (ceux du christianisme, soit le "Nouveau Testament", ne font pas partie de la compilation biblique du judaïsme). Ces pratiques n’existent que par des symboliques, des divagations interprétatives et allégoriques du judaïsme, et du christianisme (qui les a plus tard écrites pour compiler ses propres écrits de fondement).
Il existe dans la Tora (Pentateuque) quelques cas pour lesquels il est demandé de se laver pour se purifier (entre autres cas, après une relation conjugale, exprimé en Lévitique, chapitre 15, verset 18). Il existe même un cas demandant d'employer des eaux vives (מים חיים en Lévitique, chapitre 15, verset 13). Mais, il n’est demandé nulle part de s’immerger.
Les Esséniens et le judaïsme ont confondu (fusionné) deux verbes aux sens pourtant distincts. Le premier verbe est לרחץ "lir’hots", "laver" (c’est la forme hébreu biblique. En hébreu moderne l’on dirait plutôt להתרחץ "lehitrahets" "se laver"). Le second verbe est לטבול "litbol", "se baigner", "s’immerger".
La Tora demande de se laver, mais elle ne demande nulle part de se baigner, s’immerger. Or, c’est ce que faisaient les Esséniens, et c'est ce que fait encore le judaïsme.
C’est peut-être une obsession de "purifier" toutes les parties corporelles, sans rien manquer, qui aurait poussé les Esséniens à l’immersion. De nos jours, le judaïsme pousse le zèle, la crainte et l’invention, jusqu’aux poils génitaux, de peur qu'ils n'aient pas été mouillés par l’eau "purificatrice" (cf. ce qui précède). Tout cela n’est qu’inventions.

Dans les exemples bibliques, le sens du verbe ne signifie pas devoir s'immerger entièrement. Il peut prendre le sens de "tremper" ou "plonger" une partie de soi ou quelque chose (quelques exemples en Lévitique, chapitre 14, verset 16 ; Josué, chapitre 3, verset 15 ; Samuel I, chapitre 14, verset 27).

Rappel : l’immersion rituelle juive n’a pas de fondement biblique, ni après les menstruations, ni pour un mariage, ni pour la vaisselle, ni pour un quelconque autre cas.

Cette "immersion rituelle juive" est plus précisément une "immersion rituelle juive rabbinique". Car, le judaïsme karaïte, (opposé au judaïsme rabbinique), n’a pas cette pratique. Ainsi, les Juifs Karaïtes considèrent que l'eau courante ou aspergée peut purifier (par exemple, une douche).
(Toutefois, je rappelle que la Tora demande pour un seul cas l’usage d’eaux vives. J’en ai établi la définition. C’est un autre sujet).

La racine du verbe "litbol" לטבל (ou לטבול) "se baigner", "s’immerger", compose aussi un nom commun : la טבלה "tévila", ou "tébila" ou "tbila" (prononciations traditionnelles) signifiant "immersion". Le nom commun et le verbe ont dans le judaïsme le sens de "s'immerger (se baigner) dans un bain rituel juif rabbinique pour se purifier".
Concernant le christianisme, fils du judaïsme qui s'est encore plus éloigné, encore plus égaré que son père le judaïsme, le nom commun (טבלה "tévila", ou "tébila" ou "tbila"), comme le verbe "litbol" לטבל "se baigner", "s'immerger", peuvent prendre le sens religieux de "baptême", "baptiser". Le "mikvé" juif est à l'origine du baptême chrétien.
Selon certaines thèses, Jésus aurait séjourné parmi les Esséniens. Selon d'autres thèses, Jean le Baptiste aurait séjourné parmi eux. Selon d'autres encore, les deux personnages auraient séjourné parmi les Esséniens. Dans tous les cas, le baptême est relié au "mikvé" juif, cette explication est rarement contestée.

Résumé : la Tora demande de se laver.
L'obsession des Esséniens en a fait l'immersion dans un "mikvé".
Le judaïsme en a fait un lieu spécial (eau de pluie, dimensions, etc.). Le judaïsme a étendu cette pratique au mariage, aux menstruations, à la vaisselle, etc.
Le christianisme en a inventé le baptême, la noyade et la mort de l'ancienne vie pour une "résurrection" dans une nouvelle, etc.
Ce sont quelques exemples du problème posé par les interprétations, les allégories, les symboliques, etc.
La Tora demande une chose, mais l'imagination humaine en invente plusieurs autres, s'éloigne, s'égare.

Les femmes et les futures mariées, dans le judaïsme, sont donc noyées dans autant de stupidités qui n'ont aucune justification biblique. Si des explications sont données, elles sont erronées (par exemple par confusion des verbes, cf. ce qui précède). Sinon erronées, il peut s'agir d'explication emberlificotées, allégoriques, symboliques, mystiques, faites pour faire croire à un "savoir" vaste et complexe. C'est alors fallacieux.
Les futures mariées n’en ont pas conscience, mais sont contentes. Car, elles sont au centre des attentions et des festivités. Mais, aussi, elles sont manipulées par leur entourage et les absurdités du judaïsme.

On fait aussi penser aux futures mariées qu’elles porteront la "pureté familiale au foyer", ce qui leur donne de l’importance. (En très résumé, la "pureté familiale" est essentiellement l'abstinence sexuelle en période menstruelle et encore plusieurs jours après).
On enseigne aux femmes, aux jeunes femmes, aux futures mariées, qu’elles sont ou seront "la Tora de la maison". Elles en sont souvent flattées, sans bien comprendre qu’on les a reléguées et cantonnées "à la maison".

Parmi, ce qui fait les moments mémorables de ces mariages, il faut rappeler la présence des femmes de la famille lors du "mikvé". Ainsi, à l’occasion de la petite fête préliminaire (entre femmes et au "mikvé"), des pâtisseries et sucreries accompagnent l’événement, et au son des "youyous". La future mariée se sent valorisée par l’attention autour d’elle et pour elle.
Le bain rituel ou "mikvé" viendrait des Esséniens, mais pas ces coutumes (présence d’autres femmes, festivité, etc.). Pour rappel, les Esséniens vivaient entre hommes, et plutôt dans l’austérité, pas dans les festivités.
Ces coutumes ne viennent pas, non plus, du judaïsme, bien qu’elles soient présentes dans de nombreux mariages juifs.
Selon les sources les plus probables, ces coutumes (pratiquées entre femmes, avec pâtisseries, youyous, etc.) lors du "mikvé" viendraient des harems.
Lorsqu’une nouvelle femme était achetée, souvent venue d’un marché aux esclaves, après un passé difficile, sinon épouvantable, les autres femmes du harem la lavaient, la coiffaient, l’apprêtaient de plusieurs façons. Ce n’était pas forcément pour l’accueillir, ni par gaîté de cœur, ni par altruisme, mais pour la livrer convenablement propre et présentable à son époux, propriétaire et maître. C’est ce que les femmes juives reproduisent et perpétuent, sans le savoir. Elles conservent et transmettent ces coutumes à l’occasion du "mikvé".
Les harems n’ont plus d’existence de nos jours (ils existent peut-être encore en certaines régions du monde). Cependant, ces préparatifs de la future épouse ont été intégrées dans les mariages juifs d’Afrique du Nord, avec des pratiques festives. La fête préliminaire, réservée aux femmes lors du "mikvé", trouve là une origine et une explication. Le bain rituel juif a remplacé les bassins d’ablutions des harems.
Les harems, rappelons-le, étaient interdits aux hommes (excepté aux eunuques et au propriétaire et époux de toutes les femmes). (Le terme même de "harem" provient de l’arabe "’haram", "interdit", "interdit aux hommes" en l’occurrence).
Des harems se sont trouvés en Espagne (entre les 8ème et 11ème siècle EC, environ. Le plus important harem se trouvait à Cordoue). Les Juifs, rappelons-le, ont séjourné en Espagne durant des décennies sinon des siècles.
Après l’expulsion des Juifs d’Espagne (1492 EC) une partie d’entre-eux s’est dirigée vers l’Afrique du Nord, et s’y est établie.
Au Maroc, au 18ème siècle EC, le plus important harem était celui du sultan Moulay Ismaïl ben Chérif. Comme en Espagne, les Juifs ont séjourné au Maroc et dans d’autres pays d’Afrique du Nord durant des décennies, des siècles.
Au fil du temps et des générations, l’assimilation des Juifs en Afrique du Nord a introduit les coutumes locales dans la vie courante (habitudes culinaires, superstitions, entre autres exemples). Ces coutumes locales ont aussi été intégrées dans les célébrations sociales et religieuses.
Ces coutumes sont encore pratiquées de nos jours, en l’occurrence dans les mariages juifs, et par des Juifs qui ont pourtant quitté l'Afrique du Nord, alors que dans les pays d'origine les dernières générations ont tendance à se moderniser, et les abandonner.

Parmi les coutumes d'Afrique du Nord, celle du "hénné" est encore pratiquée dans les mariages juifs. Il s’agit d’une sorte d’étape supplémentaire, en plus du "mikvé". En cette occasion, hommes et femmes sont conviés. En certaines familles, c’est le "hénné" qui marque les fiançailles. C’était ainsi en Afrique du Nord. Le "henné" est donc célébré avant le mariage.
Le "hénné" est un arbuste aux multiples usages. En l’occurrence, lors des mariages (juifs et non juifs), il était employé en teinture pour cheveux. Les femmes de la famille ou des deux familles (épouse et époux) coloraient ainsi les cheveux de la future épouse, coloraient aussi ses mains, ses pieds, de même que les mains des jeunes filles et futures épouses (parfois aussi les pieds de ces dernières). (Les générations plus jeunes ont remplacé cela par des tatouages éphémères au hénné). Cela se pratique plus ou moins encore, selon les familles, les origines, le pays de résidence.
Des superstitions accompagnaient, et accompagnent encore, cette coutume du "hénné".
Le "hénné" n’a aucun fondement biblique. Le hénné n’est pas israélite.
Le hénné n'est pas juif non plus.
Quant aux superstitions, certaines peuvent être juives (un paradoxe), pendant que d'autres ont leur origine dans les croyances locales d'Afrique du Nord (un autre paradoxe). Certaines superstitions sont exposées en cette page à étudier : cliquez ici.

Les Juifs d'Europe ne pratiquaient pas de "hénné". Cependant, de nos jours, certains Juifs originaires d’Europe vivant en Israël, ont adopté cette coutume à l'instar d'autres Juifs nord-africains chez qui le "hénné" est très populaire.
Le judaïsme n’est pas à l’origine du "hénné", ni à l’origine de la "petite fête au mikvé".
Comme précédemment expliqué, le "hénné" est une coutume nord-africaine adoptée par les Juifs de cette région du monde. Cependant, certains rabbins et certains Juifs l’ont assimilée au point de lui attribuer des vertus mystiques. Ils ont aussi intégré ces "vertus" dans leurs propos et prétendues explications religieuses. Certains rabbins ont même établi un lien entre la couleur du "hénné" et celle du sang des règles. C'est absurde. Cela n’a absolument aucun fondement biblique. Ce n’est qu’une élucubration de plus, parmi tant et tant d’autres.

Beaucoup de ces pratiques sont en voie d'abandon en Afrique du Nord, mais elles perdurent parmi les Juifs. Car, dans les années 1950 et 1960 (EC), les Juifs originaires de ces pays ont migré vers l'état moderne d'Israël, et aussi vers l'Europe et l'Amérique du Nord. Ayant migré, ils ont conservé en mémoire ces pays à l'époque où ils les ont quittés. Ainsi, par nostalgie et par assimilation, ces pratiques perdurent dans la population juive.
En majorité, les femmes juives sont très attachées à ces coutumes, même les jeunes générations. Elles n’en connaissent et ne veulent voir que ce qui les valorise, et l’aspect festif, la coutume, la tradition à maintenir, mais sans connaître les raisons, les origines, sans savoir pourquoi, ni volonté de savoir. C’est pourquoi ces coutumes existent encore, par la seule volonté de les perpétuer. Elles sont aussi vécues comme folkloriques, amusantes. Leur origine probable (les harems) n’a pourtant rien d’amusant.

En certaines coutumes, des babouches (pantoufles ou mules) faisaient partie des petits cadeaux offerts lors du "mikvé". Cette pratique existe plus ou moins encore (selon les familles, les pays d'origine, etc.). Ces babouches étaient celles de la femme au foyer.
En Afrique du Nord, on pouvait entendre dire qu’une femme ne sortait que deux fois, la première fois pour être mariée, la seconde et dernière fois pour être inhumée.
Il n'en était pas ainsi avec les femmes juives. Elles n'étaient pas interdites de sortie, mais elles ont aussi adopté ce trait culturel d’offrir des babouches à une fiancée avant son mariage.

Toutes ces origines et explications sont ignorées. Ces coutumes sont donc perpétuées, et avec volonté. Ce ne sont pas les hommes qu’il faut accuser. Car ils ne participent pas à "ce qui ne concerne que les femmes". C’est ainsi décrété "affaires de femmes" par des femmes, qui croient défendre un terrain réservé.
Si un ou des hommes (rabbins exceptés) tentaient de dénoncer ces coutumes, pratiques, traditions, etc. voire d'appeler à les abandonner, ils seraient la cible de nombreuses oppositions, et ils seraient ramenés "à leur place", c'est à dire "à ne pas s'occuper des affaires des femmes". De plus, mille et un arguments prétendument religieux seraient rétorqués, des allégations du judaïsme, souvent mystiques. Une majorité de femmes défendraient les "vertus du mikvé".
Pour préserver le שלום בית "shalom baïtt" (expression juive, "la paix du foyer"), les hommes (rabbins exceptés) sont gentiment tenus à l’écart, et ils se tiennent gentiment à l'écart de tels sujets. Les rabbins ne sont pas concernés, car ils sont les "mentors", les "maîtres à penser". Ce sont leurs sottises que les femmes déblatèrent aussi sottement.
Ainsi,
elles n’ont même pas conscience de tenir les hommes à l’écart,
ils n’ont même pas conscience d’être tenus à l’écart.
Les hommes et jeunes hommes consomment néanmoins quelques pâtisseries, fruits secs, etc. qui leur sont rapportés après "la petite fête du mikvé".

Il en est ainsi depuis des décennies, sinon des siècles.
Les hommes n'y voient pas plus clair que les femmes. Il ne leur viendrait même pas à l'idée d'aborder ces sujets. Pour la plupart des hommes ce sont "des sujets de femmes", "qui ne concernent que les femmes", des sujets auxquels il ne faut pas se mêler.
Fin du second sujet.

L’essentiel à retenir (partie 2 sur 2) :
- Le מִקְוֵה "mikvé" bain rituel juif n’a aucun fondement biblique, ni pour les hommes, ni pour les femmes, ni pour les objets (notamment la vaisselle).
Cette pratique provient d’une secte juive qui n’existe plus : la secte des Esséniens.

- Le bain rituel juif ne procure pas d’état de pureté, ne ramène pas à un état de pureté.
- Tout ce qui serait demandé pour pratiquer ce rituel (être attentive aux poils pubiens, par exemple, entre autres) est grotesque, absurde, ridicule.
- (Rappel : l’immersion rituelle juive aurait pour origine une secte juive, la secte des Esséniens), mais la toilette de la mariée par les autres femmes viendrait des harems.

- Le concept de "pureté familiale au foyer", et celui de "pureté familiale portée par les femmes", n’existent pas dans les écrits bibliques.

- Le "hénné" n’est pas une pratique israélite. Cette pratique n’est pas biblique.
Le "hénné" n’est pas juif non plus.
C’est une coutume locale d’Afrique du Nord, adoptée par le judaïsme, au moins intégrée dans les propos populaires, et les propos de certains rabbins.

- Toutes les inventions, croyances et superstitions, qui ne sont pas bibliques, pas israélites, notamment celles qui accompagnent le "hénné", devraient être abandonnées, voire bannies, plutôt que perpétuées.
Il en est de même pour le "mikvé", qui n’existe nulle part dans les textes bibliques.


Ce sont là quelques généralités concernant le judaïsme et les mariages juifs. Ces généralités sont plus ou moins suivies et pratiquées selon les cas individuels, les origines, les appartenances sociales, et les degrés de pratique du judaïsme.
En certaines familles peu croyantes, peu pratiquantes, leur judaïsme peut se résumer à très peu, voire presque rien.
Être Juif pour certains n’est que cette seule information, ou celle d’avoir une personne juive dans son ascendance.
Une femme juive originaire d’Europe m'a écrit : "être Juif est un emmerdement". Elle voulait résumer ainsi l'opinion de sa famille et son entourage, mettre en quelques mots ce qu’elle en a ressenti depuis son enfance.

Il est nécessaire de préciser aussi que ce qui précède est surtout observé dans le judaïsme rabbinique. Le judaïsme karaïte (opposé au judaïsme rabbinique) a une lecture plus littérale des textes. Toutefois, le karaïsme (judaïsme karaïte) aurait de nos jours tendance à adopter les pratiques du judaïsme rabbinique, s'éloignant ainsi des textes. De nos jours, en l'état moderne d'Israël, il devient plus difficile de différencier une synagogue rabbinique d'une synagogue karaïte. Il en est de même pour certains offices religieux, certaines tenues vestimentaires (incluant le
טלית "talitt", un "habit de prière". Le mot n'est pas biblique, mais judéo-araméen. Cet "habit" n'est pas biblique non plus. Il s'agit d'une adaptation juive (invention), faite à partir d'une prescription biblique. Le "talitt" ("taliss" ou "talètt", selon les communautés) est employé lors de prières en commun, ce qui n'est pas biblique non plus. Cette forme de réunion et cette forme de "prière" n'existent pas dans la Bible).

Ces quelques aspects sont parmi les plus choquants pour certain/e/s.
Bien évidemment je n’ai pas assisté moi-même à ce qui se passe au "mikvé" lorsqu’une femme se marie. Mais, je n’ai aucune raison de douter des témoignages qui m’en ont instruit.
Si c’est choquant pour certaines personnes, pour moi il est toujours effarant d’apprendre à quel point cette secte, le judaïsme, peut être inventive et absurde, atteignant des niveaux inimaginables et inacceptables.
Il me semble absolument nécessaire de dénoncer ces pratiques. Certaines sont scandaleuses. Elles ne sont que l’expression de la folie du judaïsme. Seuls des fous, des déséquilibrés peuvent inventer des choses pareilles. Sinon des fous et/ou déséquilibrés, des pervers(es).
Il est choquant pour moi de constater que de telles inventions sont suivies par une toute une communauté, zélée dans la crédulité profonde, et la stupidité profonde. Il faut être bien bête, imbécile, abruti(e), crédule, aveugle, et surtout ignorant(e) des écrits bibliques pour s’y adonner, s'y soumettre. C’est cette dernière plaie, l’ignorance, en laquelle se complaisent tant de personnes, qui explique toutes les autres. Qui n’a pas accès à l'instruction, au savoir, n’est pas fautif/fautive. Mais qui se vautre dans l’ignorance, la défend, défend des mythes, des mythologies, etc. est fautif/fautive, tout en l’ignorant.
De plus, il est nécessaire de souligner que la cérémonie juive de mariage n’a pas plus de trace biblique. Cette cérémonie n’est qu’inventions apportées par le judaïsme, qu’il s’agisse de la חופה "houpa", c’est à dire le dais nuptial qui est censé représenter le ciel (et qui n’a aucune trace biblique) jusqu’aux שבע ברכות "shévâ brakhott", soit "sept bénédictions", formulées durant les sept premiers jours après mariage (ces "bénédictions" n’ont pas plus de trace biblique).
Concernant le dais (nuptial, en l’occurrence) il aurait pour origine les "ciels de lit" qui se faisaient en Europe au moyen-âge et ultérieurement. Comme le nom l’indique, des tentures suspendues étaient supposées figurer le ciel dans les lits à baldaquins, trônes, autels (chrétiens). De tels dais, censés être le ciel, sont encore présents de nos jours dans des processions du catholicisme.
Judaïsme et christianisme se sont souvent influencés mutuellement. Bien que le judaïsme prétende que le christianisme se serait inspiré du judaïsme, l’usage du dais nuptial serait plutôt une influence chrétienne imitée par le judaïsme. (Pour rappel : l’usage d’un dais nuptial n’a aucun fondement biblique. Cet usage, n'a que les explications et interprétations extravagantes du judaïsme).
Après les "ciels de lit", le terme a aussi été employé dans l'industrie automobile pour les "ciels de toit", soit les revêtements supérieurs des habitacles.
Ainsi, le "ciel" représenté par une toile (ou un revêtement) n’a donc rien de sacré, rien de religieux.
Pourtant, une toile tendue est prétendue être le ciel dans le mariage juif, avec pour simple origine les artisans d’art, l'ébénisterie européenne (ou plus largement occidentale) du moyen-âge.
Cependant, le judaïsme prétend à cette toile un caractère sacré. Aucun mariage ne se fait sans ce dais, sauf si le mariage est célébré sous le ciel (le vrai). Ainsi, le judaïsme a aussi inventé l'obligation "sacrée" de se marier sous le ciel ou sous ce dais nuptial qui remplacerait le ciel. Sur ces points encore, il n'existe aucune trace biblique (sauf par interprétations du judaïsme, ou par une prétendue "loi orale", avec des explications alambiquées et forcées, etc.).

Ne vous mariez pas dans le judaïsme, ni dans le christianisme, ni dans l'une des dites "grandes religions".
Le mariage chrétien s'est beaucoup inspiré du mariage romain de l'antiquité. La robe blanche et le voile de la mariée sont inspirés du rituel païen romain.
Les Juifs font de même (robe blanche et voile provenant du paganisme), tout en prétendant que le christianisme aurait "tout pris du judaïsme".
(Davantage d'explications se trouvent dans mon livre "La Bible Plus Justement" : cliquez ici).

Votre mariage est une affaire de couple. Elle ne concerne pas les rabbins ni les autres charlatans qui se prétendent "représentants de Dieu sur Terre". Dieu ne leur a rien demandé, ne les a jamais investis de cette fonction. Il n'en existe aucune trace biblique (hors écrits douteux du christianisme ; ceux du judaïsme le sont aussi par endroits).
Pour vous marier devant Dieu, c'est facile : il est omniprésent (partout à la fois). Vous n'avez besoin de personne pour vous marier. Dieu vous voit. Dieu vous entend. Ce qui compte est votre sincérité, votre engagement, dont vous pourrez discuter avec votre futur/e époux/épouse.

Deux-mille ans de judaïsme n'ont apporté au peuple d'Israël qu'exil, persécutions et tourments.
Revenons à la Tora.

Avec un peu plus de recul :
Un mariage devrait être un événement intime, un événement qui appartient d’abord au couple, voire seulement au couple.
Mais, de fait, de nos jours et dans toutes les "religions" issues du judaïsme ("religions" qui sont en fait des sectes), les mariages sont un événement en lequel bien des personnes se mêlent et sont mêlées.
Outre ces "religions", mon opinion personnelle pense que ces mariages sont indécents.
J’y vois de l’exhibitionnisme, et des intrusions malsaines.

Concernant le judaïsme, cette "religion" n’est pas une religion. C’est une secte. C’est une secte du fait de ses inventions, du fait de toutes ses pratiques qui n'ont pas de fondement dans les textes bibliques. S’y ajoutent aussi ses mythes et sa mystique aussi absurde que ses inventions.
Les textes bibliques sont pourtant les textes de fondement du judaïsme. De plus, ils ont été sélectionnés et compilés par le judaïsme. Néanmoins, le judaïsme ne les respecte pas. C'est pourquoi, le judaïsme est une secte. Il est nécessaire de le répéter, le faire savoir.
Il est aussi nécessaire de répéter et faire savoir que le judaïsme n’est pas la religion d’Israël. Un tissu d’amalgames a été fait par le judaïsme, prétendant qu’un Juif est un Israélite, et inversement. C’est aussi faux.
(Davantage d’explications se trouvent en ces pages à étudier : cliquez ici ; et ici ; et aussi ici. Merci).


Dans le judaïsme et d'autres des dites "grandes religions", un autre sujet doit être ajouté concernant les mariages. Il s'agit des certificats de virginité.
Exposé :
En septembre 2020, en France, des propos politiques ont été tenus, concernant, entre autres sujets, les certificats de virginité parfois demandés pour un mariage. L’objectif politique ne visait pas le judaïsme, bien que cette demande de certificat existe aussi dans le judaïsme.
Chacune des dites "trois grandes religions" peut connaître ou avoir connu de telles demandes de certificat, voire d’autres "religions" aussi.
(Par ailleurs, il n’y a pas seulement "trois grandes religions". Cette expression est employée à propos de dites "religions révélées". Mais, elles ne sont ni plus ni moins "révélées" que d’autres. A ces "trois grandes" il faudrait ajouter au moins l’hindouisme et le bouddhisme, qui ne sont pas parmi les "révélées", ce qui fait donc compter cinq "grandes religions" au moins. Et, d’autres religions encore existent. Il n’y en a ni trois ni cinq. Quant à la notion de "religion révélée", il s’agit d’un concept religieux qui serait d’origine chrétienne, croyant en Jésus en tant que "dieu révélé", d’où l’expression de "religion révélée". Mais ce dogme n’est pas partagé par les autres "religions". Ainsi, parler de "trois grandes religions", inclut les autres contre leur foi et contre leur gré, parce qu’elles ne croient pas en Jésus en tant que dieu).

Certificat de virginité, quelques éléments à savoir :

- Un certificat de virginité s’établit après un test de virginité, pratiqué par un(e) praticien(ne) de la médecine tel(le) un(e) gynécologue. Mais, ce n’est pas de la médecine. Car, la virginité n’est pas une maladie.
En France et ailleurs, la médecine ne devrait pas s’immiscer dans ce qui n’est pas de la médecine.

- Certains certificats de virginité sont faux, complaisants, établis sans le moindre examen ou test de virginité. Les praticien(ne)s qui établissent des faux se justifient en arguant du fait que la femme concernée serait en danger et/ou risquerait des problèmes sociaux.
Mais, dans ce cas encore, ce n’est pas de la médecine.
Ce n’est pas le rôle d’un(e) praticien(ne) d’établir un faux pour des raisons qui sont hors du domaine de la médecine. Là encore, la définition ou frontière de la médecine n’est pas établie, ou pas respectée.
S’il y a danger physique, il relève peut-être du domaine de la police ou de la gendarmerie, mais ce n’est pas du domaine médical.
S’il y a un danger social, il relève peut-être du domaine des institutions sociales, mais ce n’est pas du domaine médical.
(Des institutions sociales manquent peut-être ou certainement, mais c’est un autre sujet).

Pourquoi la médecine s'occuperait de la virginité (ou non) ?
Des milliers de personnes vivent dans la rue, dans des pays dits pourtant "riches" et "développés". Des praticien(ne)s s’immiscent-ils/elles dans ces cas sociaux s’il n’y a pas de raison médicale ?
Non. Ils ne s’y immiscent pas. Car, ce n’est pas de la médecine. Cela relève du domaine politique et social.
(Si des praticien(ne)s s’engagent parfois, c’est pour des raisons morales, dans le cadre d’une association ou d’une institution sociale, par exemple, voire dans le cadre d’un engagement politique).
Ainsi, des praticien(ne)s de la médecine n’ont pas plus de raison de faire ingérence en ce qui concerne la virginité. Ce n’est pas de la médecine.
De plus, en aucun cas ils/elles ne doivent établir de faux documents.
Celles/ceux qui usent de leur qualité de médecin, gynécologue, pour établir des faux, ou exercer une quelconque action dans des cas personnels en dehors de la médecine, abusent de leur pouvoir.
De plus encore, ces praticien(ne)s devraient aussi penser qu’elles/ils peuvent avoir affaire à des personnes menteuses, des manipulatrices.

Selon les pays et les époques, la médecine est ou a été souvent mal définie. Si la médecine était simplement définie et cadrée dans le rôle de "soigner autant que possible, et soulager les douleurs autant que possible", alors, bien des débats n’auraient pas eu lieu d’être, et bien des écarts n’auraient pas été commis (s’agissant de la virginité et d’autres sujets tels l’avortement, la fin de vie, l’euthanasie, voire d’autres encore).

- Outre les faux certificats, des praticiens de la chirurgie "reconstruisent" (ou "recousent") les hymens rompus (ou déchirés) de femmes qui ont eu des rapports sexuels. (Cette intervention chirurgicale porte le nom d’hyménoplastie). Ces chirurgiens et ces femmes font ainsi croire à une virginité.
Ce n’est pas de la médecine. Car, il ne s’agit pas d’une maladie.
Ce n’est pas moral. C’est une tromperie.
C’est malhonnête de la part de ces chirurgiens et de ces femmes qui recourent à cette pratique.

Un certificat de virginité ne certifie rien, n'est pas une preuve.
Dans le passé, une femme ou jeune femme aux mœurs dévergondées ou libertines, mais qui restait physiquement vierge, était alors dite "demi-vierge". Cette expression était employée pour ces femmes qui s’adonnaient volontairement à une vie sexuelle, tout en sachant quoi faire, et comment, afin de rester vierge.
Ainsi, virginité ne veut pas dire "aucune expérience sexuelle".

Le cas de la France a été cité, parce que les certificats de virginité ont fait partie de l’actualité récente lors de la rédaction de ce sujet. Cependant cette pratique (la délivrance de certificats de virginité) n’est pas récente.
Dans les années 1930, en France, une jeune femme du nom de Violette Nozière, encore mineure et vivant chez ses parents, se prostituait occasionnellement. Devenue syphilitique, un médecin de l’hôpital Xavier-Bichat (Paris XVIIIème arrondissement) lui établit un faux certificat de virginité. Avec ce faux, la syphilis dont elle était atteinte était ainsi prétendue être une hérédo-syphilis, c’est à dire une maladie héréditaire qui lui aurait été transmise par ses parents. Elle dissimula ainsi (pour un temps) ses mœurs et sa réelle affection.
L’idée de l’hérédo-syphilis n’aurait pas pu provenir d’une personne sans connaissances médicales.
En 1933, le père de la jeune femme, encore mineure, fut convoqué à l’hôpital. Le médecin auteur du faux certificat donna en plus au père cette fausse information sur une prétendue hérédo-syphilis.
Par la suite "l’affaire Violette Nozière" devint une chronique judiciaire et criminelle pour parricide. (C’est un autre sujet).
Le cas de Violette Nozière n'est pas celui d'un mariage. Cependant, nous comprenons que l’action d’un praticien de la médecine pour dissimuler une réalité, et écrire un faux certificat de virginité, n’est pas propre à notre époque ni à une "religion" ou branche religieuse. Dans le cas de Violette Nozière, l'action du praticien écrivit un faux certificat, soutenu par des propos mensongers adressés au père de la mineure.
D'une manière générale (outre le cas de Violette Nozière), de tels praticiens et de tels faux, du passé ou de nos jours, cèdent à une personne pour des raisons qui sont hors de la médecine. Quant aux raisons exposées, elles peuvent aussi être mensongères, prétexter, manipuler, voire machiner on ne sait quel projet, voire terrible projet.
Comme précédemment écrit, la délivrance de faux certificats de virginité se pratique encore de nos jours. C’est même une pratique qui n’est ni rare ni exceptionnelle, ce qui est indigne de la médecine.

Qu'il soit sincère ou faux, un certificat de virginité est une ingérence de la médecine dans la vie et l'intimité d'une personne, et d'autres personnes aussi. Car, un tel certificat est demandé pour un ou des destinataires. Ainsi, que le certificat soit sincère ou faux, son action se prolonge et s'exerce dans la vie familiale, sociale, religieuse, de plusieurs personnes, alors qu'il ne s'agit pas de santé.

Ni politique, ni réponse aux propos politiques tenus, ce qui précède sur les certificats de virginité est l’un des aspects concernant le mariage, sujet de cet article, cette page Internet.