Translation תרגום
 


Israélisme, FAQ (forum aux questions, fenêtre aux questions, frequently asked questions)

 

Cette page complète ses consœurs sur l'israélisme et les notions de la Foi d'Israël :

- notions (la Foi d'Israël : notions de base)
- israélisme (la Foi d'Israël et ses différences avec le judaïsme)

Ne manquez pas de vous y référer régulièrement.

Les études sont issues d'un vaste travail partiellement publié. Ce travail n'est pas finalisé. Il ne le pourrait sans les manuscrits originaux légués par Moïse, voire d'autres complétant les siens. L'humanité ne dispose aujourd'hui que de copies, toutes plus ou moins susceptibles d'erreurs.
Les buts recherchés sont le rétablissement d'une connaissance plus juste de la Foi d'Israël ou israélisme, et une mise en pratique plus juste de ce qu'elle demande.

En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva, des commandements מצות des mitsvot.

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Les réponses reportées en cette page ne peuvent être exhaustives. Ce sont des questions d'internautes et des extraits d'échanges avec eux. Bien que courts et incomplets, ils sont synthétisés ici afin d'éclairer d'autres personnes.
Dernier apport : 3 octobre 2013

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Sommaire de cette page :
Israélisme
1 - Israélite et israéliste, quelle est la différence ?
2 - Qui peut être israéliste ?
3 - Comment faire pour devenir israéliste ?
4 - Je suis juif (juive). Israéliste est-ce différent ?
5 - Je ne comprends pas l'hébreu. Quelle traduction de la Bible est recommandée ?
6 - J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je mettre les "téfilines" ?
7 - J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je mettre le "talith" (talit) ?
8 - J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je porter une kipa ?
9 - Je suis israéliste, mais marié(e) dans le judaïsme, et je divorce. Que dois-je faire ?
10 - Je suis israéliste. Le Shabatt que dois-je faire, et quel est le rituel ?
11 - Je suis israéliste. Les autres jours que dois-je faire, y a t-il un rituel ?
12 - Je suis israéliste. Les anciens ouvrages liturgiques, que dois-je en faire ?
13 - Je suis israéliste, mais je ne me crois pas Israélite. Alors, que dois-je pratiquer ?
14 - Je suis une femme mariée et israéliste. Dois-je avoir la tête couverte ?
15 - Lorsque je suis indisposée, puis-je lire la Tora, les Psaumes, la Bible ?
16 - Puis-je avoir des relations sexuelles lors du Shabatt et des solennités ?
17 - Puis-je sortir de chez moi lors du Shabatt et des solennités ?
18 - Puis-je allumer des bougies lors du Shabatt et des solennités ?
19 - Comment faire pour manger selon la Tora ?
20 - Quel est le symbole de l'israélisme ?



Questions diverses
D1 - On parle d'un substitut de porc "cacher" (כשר "kasher", "kosher"). Est-ce "cacher" ?
D2 - Le mur des lamentations n'aurait pas été construit par Hérode !
D3 - Que veut dire Élohim ? Est-ce un pluriel ?
D4 - Pourquoi l'individu qui renaît ne se souvient plus de son passé ?
D5 - Moïse existait-il en tant qu'autre individu avant de naître en Égypte ?
D6 - Qu'est-ce que la guématria (gématria, gematria ) ?
D7 - La Genèse est-elle à prendre au sens littéral ?
D8 - Adam avait-il réellement l'âge indiqué par la Bible ?
D9 - Le prophète Élie, comment s'explique sa fin ?
D10 - Que pensez-vous de la théorie de Darwin ?
D11 - Que pensez-vous du karaïsme ?
D12 - Eve mère de tous les vivants ? Qu'en pensez-vous ?
D13 - Comment démentir une supercherie ?
D14 - Le rabbinat dit que la Tora n'a jamais été modifiée
D15 - Un rabbin dit que la traduction en grec prouve que la Tora n'a jamais été modifiée
D16 - Que nous dit la Bible à propos de l'exploration spatiale ?

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Israélisme

Israélite et israéliste, quelle est la différence ?
- Un(e) Israélite est un(e) descendant(e) d'Israël (Jacob et Israël sont ses deux noms).
Les textes bibliques indiquent qu'on est Israélite par son père, et par filiation exclusivement. Il n'est donc pas possible de devenir Israélite si son père ne l'est pas, puisque la filiation d'une personne est immuable.
- Un(e) Israéliste est un(e) croyant(e) et/ou fidèle de la religion israéliste.
L'israélisme est une Foi, celle d'Israël (à ne plus confondre avec le judaïsme). Le texte de fondement de l'israélisme est bien connu (dans l'ensemble des religions dites judéo-chrétiennes). C'est la Tora, en français le Pentateuque.
La Foi d'Israël peut être adoptée que l'on soit israélite ou non. L'adopter permet de devenir israéliste, mais ne peut rendre Israélite qui ne l'est pas.
Et un Israélien, qu'est-ce que c'est ?
- Être Israélien(ne) est être citoyen de l'état d'Israël. C'est une nationalité.
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Qui peut être israéliste ?
Toute personne qui veut être israéliste (qui voudrait adopter la Foi d'Israël) le peut.
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Comment faire pour devenir israéliste ?
Il n'y a rien de "formalisé" ou "formel", du moins à ce jour. Tout est surtout basé sur la sincérité et la droiture.
Prenez connaissance de la Tora, le Pentateuque, et lisez mes pages web et travaux (mis en ligne) pour compléter vos connaissances. Prenez le temps qu'il vous faut pour tout cela.
Si votre étude et choix bien réfléchi vous conduisent à vouloir être israéliste, il faut abandonner toute autre croyance ou religion et ses pratiques, pour adopter avec sincérité et intégrité la Tora.
Même si vous ne pratiquez pas ou pas tout, la reconnaissance de l’Éternel-Un et de Sa Tora, avec l'abandon de toute autre croyance ou religion et ses pratiques, sont une grande avancée et font de vous un(e) israéliste.
Attention : l’Éternel est קנא "jaloux" ! (Exode XXXIV 14, entre autres références).
Communément traduit par "jaloux", קנא se traduirait bien aussi par "exclusif", comme la jalousie a souvent pour origine l'exclusivité, l'exclusion. C'est le sens de קנא en l'occurrence, et ceci exclut toute autre entité déifiée et croyance en elle. Les textes qui sont les fondements d'une autre croyance ou religion sont exclus aussi.
Être israéliste n'est pas compatible avec une autre croyance ou religion.
Il important de souligner encore que les pratiques d'une autre religion doivent être abandonnées. Par exemple : si vous étiez chrétien(ne), il n'est plus question de fêter Noël. Si vous étiez un homme juif, il n'est plus question de porter une kipa ou un autre couvre-chef pour remplir ce rôle (ce cas est commenté cliquez-ici ). Le port de la kipa est propre aux religions rabbiniques. Les hommes juifs en portent (judaïsme), le Pape et les Cardinaux en portent (christianisme). En porter nourrit, fait vivre, perpétue le rabbinisme. Si vous étiez une femme juive, il n'est plus question de vous couvrir la tête comme le demande le judaïsme aux femmes mariées (ce cas aussi est commenté cliquez ici ). Ce sont des exemples, non les seuls. Ne mêlez pas l'israélisme avec autre chose.
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Je suis juif (juive). Israéliste, est-ce différent ?
Oui, c'est différent.
Le judaïsme est relativement proche de la Foi d'Israël ou israélisme, et le judaïsme prétend être la religion d'Israël. Cependant, le judaïsme est une religion rabbinique. La Tora ne connaît pas de rabbin. D'autres différences importantes distinguent les deux religions. Certaines de ces différences sont en page de présentation de l' israélisme .

Le rabbinisme, né il y a vingt et un siècles environ, a donné plusieurs religions, dont le judaïsme et le christianisme qui aujourd'hui divergent sur plusieurs points, notamment sur la messianité de Jésus.
Pour certains Jésus était rabbin, alors que d'autres pensent qu'on ne peut l'affirmer ou même le nient.
Il est souvent admis que les premiers Chrétiens étaient des Juifs. D'autres points indéniables sont communs aux deux religions, comme l'origine géographique ou encore des aspects auxquels on ne pense pas, tel que la כפה ou כיפה "kipa" (kippa, kippah, kipah : calotte). Les Juifs en portent, et dans le christianisme elle est encore présente dans certaines tenues d'hommes d’Église (sauf erreur, le Pape et les Cardinaux en portent, par exemple). Le port de la kipa n'est pas dans la Tora, ce n'est pas une mitsva. Son origine semble propre au rabbinisme. Autre exemple encore, entre judaïsme et christianisme : on entend parfois dire, dans le monde chrétien, que l'araméen était "la langue du Christ" (c'est à dire Jésus, qualifié de Christ, signifiant "messie", par le christianisme). L'araméen est aussi présent dans certaines parties des offices religieux du judaïsme, tel que le "kadish", encore aujourd'hui.

Le judaïsme de l'époque biblique est certainement différent de celui d'aujourd'hui. Si les Juifs de cette époque pouvaient voir ceux d'aujourd'hui, et vice-versa, sur plus d'un sujet ils ne se reconnaîtraient pas.
Donc, oui, être juif ou juive aujourd'hui, est bien différent d'être israéliste. L'israélisme cherche à appliquer ses fondements. L'héritage actuellement connu est la Tora, le Pentateuque. L'israélisme s'y attache et s'y applique, ce qui n'est pas le cas du judaïsme qui s'en distingue souvent, tout en prétendant le contraire. L'exemple le plus important porte sur la notion d'Israélite. Le judaïsme prétend qu'on est Israélite par sa mère, la Tora et le reste de la Bible indique qu'on l'est par son père.
La structure même du judaïsme, la structure rabbinique de maîtres à penser, à enseigner, et dirigeants de communauté, que sont les rabbins, n'est pas celle connue par la Tora. Cette dernière connaissait des prophètes et des chefs de tribus par tribu paternelle. De plus, la Tora a assigné un rôle particulier à une famille d'Israélites, les Lévites. Parmi les Lévites un rôle plus particulier encore est assigné aux Cohanim. Cette structure n'existe plus, supplantée par la structure rabbinique en laquelle seuls les rabbins, reconnus par la hiérarchie rabbinique de leur branche (car, plusieurs courants), sont dirigeants communautaires et/ou maîtres à penser et/ou à enseigner. Cette structuration rabbinique et la notion même de rabbin sont inexistantes dans la Tora.
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Je ne comprends pas l'hébreu. Quelle traduction de la Bible est recommandée ?
Travailler à une meilleure traduction de la Tora (Pentateuque) "me démange". Mais, c'est un travail qui pourrait me demander des mois, voire des années, qui se fait au calme et demande aussi des ressources (j'ai besoin de vivre et payer mes factures comme tout le monde). Bref, actuellement je ne me sens pas cette possibilité.
Je ne sais si j'y travaillerai, et, entre temps, de toutes celles qui existent je recommande la traduction que je connais le mieux, celle faite par les membres du rabbinat français, sous la direction de M. Zadoc Kahn (première parution en l'an 1899, sauf erreur). Une traduction est en ligne sur http://www.sefarim.fr/ . Cependant c'est un site rabbinique (sauf erreur). Je recommande alors de se contenter de la traduction, et ne pas se référer aux commentaires rabbiniques qui s'y trouvent.
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J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je mettre les "téfilines" (téphilin)?
Les תפילין "téfilines" (parfois appelés phylactères) que vous connaissez sont rabbiniques, pour le rituel juif. Ils remonteraient à l'époque de Rachi (il y a près d'un millénaire). Auparavant, je ne sais pas ce qu'ils étaient.
Personnellement, je suis né juif et instruit par le judaïsme (talmud Tora). On m'a enseigné que lorsqu'on ne sait pas, on s'abstient. De même, lorsqu'on ne peut pas, on s'abstient.
Exemples :
- On ne sait pas : on ne sait plus quelle était la nuance de bleu des ציצת "tsitsit" (pour plus de précisions sur les "tsitsit" cliquer ici ), et on ne connaît plus la façon de les colorer. Alors le judaïsme s'abstient de les colorer.
- On ne peut pas : il n'y a plus de Temple pour y offrir des sacrifices. Alors le judaïsme s'en abstient.
J'ai aussi observé dans la Tora que, lorsque le peuple d'Israël était dans le désert, il s'est abstenu de pratiquer la circoncision. La pratique a été rétablie lorsque le peuple d'Israël est parvenu en terre promise à la fin de ses pérégrinations (Josué V, 5-8).
Je comprends donc ce raisonnement (s'abstenir) et je l'applique plutôt que d'inventer n'importe quoi.
Malheureusement, sur ce point, non le seul, le judaïsme n'est plus cohérent avec lui-même en inventant des "boîtiers avec lanières" appelés "téfilines".
C'est aussi un autre exemple où israélisme et judaïsme divergent : le mot תפילין "téfilines" n'est pas dans la Tora. C'est un mot du judaïsme, prétendant que ces objets sont ceux de la mitsva אות על ידכה "ote al yadkha" symbole sur ton bras et טוטפת בין עיניך "totafot beïn eyenekha" fronteau entre tes yeux. De plus les juifs les portent tous les jours (sauf Shabatt et fêtes) pour des offices religieux propres au judaïsme. Les porter tous les jours n'est pas demandé par la Tora. Ce n'est pas dans la religion d'Israël (le judaïsme prétend que oui), ce n'est pas israéliste.
Il vaut mieux s'abstenir plutôt que pratiquer le rituel juif.
Il est préférable de tenter de savoir ce qu'étaient vraiment ces אות על ידכה "ote al yadkha" symbole sur ton bras et טוטפת בין עיניך "totafot beïn eyenekha". L'idéal serait une trace archéologique. Mais, plus de trois millénaires après l'époque de Moïse, une telle trace n'existe peut-être plus.
S'abstenir pour le moment, en attendant de pouvoir effectuer des recherches matérielles ou s'appuyer sur des textes anciens (s'il en existe pour répondre) est à ce jour ma position.
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J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je mettre le "talitt" (talit, talith) ?
Le mot טלית "talitt" n'apparaît pas dans la Tora. Tsitsit ציצת apparaît, mais "talitt" est un mot juif.
Comme pour les תפילין "téfilines" (cf. ci-dessus), je ne porte pas de "talitt", en attendant d'apporter une réponse concrète à la mitsva des tsitsit (pour plus de précisions cliquer ici ).
Pour rappel (cf. ci-dessus) on m'a appris une bonne chose parmi beaucoup d'autres moins bonnes : lorsqu'on ne sait pas, on s'abstient.
C'est pourquoi je m'abstiens de porter un טלית "talitt", une pièce de tissus déclaré vêtement par le judaïsme. En outre, dans le judaïsme, selon les communautés il existe plusieurs façons de nouer ou tresser les fils des tsitsit. Quelle est la bonne ?
La Tora nous dit souvent qu'elle est une pour tout Israël. Elle ne peut donc être "plurielle" avec plus d'une façon de faire.

Pour cette question aussi, l'idéal serait qu'une trace archéologique nous rapporte ce qu'étaient vraiment les tsitsit.
A ce jour, je recommande de s'abstenir plutôt que faire ou inventer n'importe quoi, ceci en attendant de pouvoir effectuer des recherches matérielles ou trouver une réponse dans un ou des textes anciens (s'il en existe pour répondre ou apporter un élément).
Le judaïsme, parce qu'il a pris l'autorité, aurait dû conserver cette mémoire.
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J'étais juif, je suis maintenant israéliste. Dois-je porter une kipa ?
Non. Le port "obligatoire" de la kipa est propre au judaïsme. D'autres religions nées du rabbinisme en conservent encore la trace. Mais, le port de la kipa ou d'un autre couvre-chef n'est pas demandé par la Tora. Ce n'est pas une mitsva, ce n'est pas israéliste.

Certaines branches du judaïsme portent le chapeau, afin d'avoir la tête couverte. Il est souvent porté en plus d'une kipa. Plusieurs raisons l'expliquent, selon la branche judaïque. L'une d'elles (dite "libérale") aurait adopté le chapeau pour mieux se fondre dans la population. Selon cette explication, les Juifs de New-York, il y a environ un siècle, auraient préféré la tenue vestimentaire du lieu et de l'époque afin de moins se distinguer en tant que Juifs. C'est une explication qui semble correspondre à la pratique actuelle de nombreux Juifs qui aujourd'hui portent une casquette.
Toutefois, remplacer la kipa par une autre couvre-chef, c'est remplacer une "obligation" qui n'existe pas par une autre qui n'existe pas davantage.
Ainsi, ce qui était du "judaïsme libéral" aurait été élevé quasiment au rang de mitsva dans d'autres branches (non "libérales") qui portent aussi le chapeau, bien qu'il ne corresponde plus à l'époque actuelle, ni au lieu où il est encore porté. Car, à présent il ferait presque partie d'un "uniforme". Les Juifs d'une branche bien connue du judaïsme dite "orthodoxe" le portent parce que leur maître à penser (décédé) le portait. Selon une explication entendue, lui-même le portait parce qu'il trouvait cela "moderne". Mais, si lui l'avait adopté par modernité, parce qu'il correspondait à sa génération et à son lieu de séjour, ce n'est pas le cas de ceux qui font de même parce que leur maître le faisait. Ces derniers sont dans un culte de la personnalité, ce qui n'est pas marginal dans le judaïsme, bien que les Juifs n'en aient pas conscience. Ce n'est pas conforme à la Tora. Ce n'est pas israéliste.

Porter la kipa ou un autre couvre-chef pour remplir le rôle de kipa, alors que la Tora ne le demande pas, n'est pas israéliste. La Tora nous demande de ne rien lui ajouter, ne rien lui retirer.
Ne croyez pas que porter une kipa "n'est pas grave", "ne fait de mal à personne". Étant propre à des religions nées du rabbinisme (judaïsme, christianisme, le Pape et les Cardinaux en portent aussi) le port de la kipa est un acte religieux et d’allégeance à ces religions. Ce n'est pas compatible avec l'israélisme. Même pour vous réchauffer la tête, ne portez pas de kipa. Utilisez un autre couvre-chef.
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Je suis marié(e) dans le judaïsme, mais je divorce. Je suis aujourd'hui israéliste. Que dois-je faire, que demande la Tora ?
Le divorce a toujours existé dans la religion d'Israël.
Il y a peu de choses explicites dans la Tora à propos du divorce, mais une plus abondante législation rabbinique (judaïsme).
Un passage de la Tora aborde plus ou moins ce thème. Il est en Deutéronome, chapitre XXIV, verset 1 et suivants. Sa traduction, n'est pas très facile. Une traduction emploie le mot "malséant" qui, je pense, aurait été faite ainsi "faute de meilleure traduction". Littéralement le texte parle d'une "chose de nudité", ce qui est difficile à traduire.
La Tora ne demande qu'à l'époux de remettre un "écrit". Pour mieux comprendre, il faut tenir compte du contexte social de l'époque de la Tora et des interdits de la religion : la polygamie (avoir plusieurs concubines ou épouses) était tolérée, la polyandrie (avoir plusieurs concubins ou époux) ne l'est pas. C'est pourquoi seul l'homme remet à son ex-épouse un "écrit de divorce" ou "libellé de divorce". C'est ce que demande la Tora. Une femme ne remet pas un tel écrit à son ex-époux, puisqu'il peut avoir plusieurs épouses (toléré) sans que cela entrave sa liberté.
Sans cet écrit, une femme serait l'épouse du même homme, pour toujours et "prisonnière". C'est donc demandé afin qu'elle puisse sans difficulté démontrer qu'elle est libre, et refaire sa vie avec un autre homme si elle le souhaite. Elle peut ainsi expliquer aussi qu'elle n'est plus vierge parce qu'elle a été une épouse, et non pour des raisons que "la morale réprouve".
Il faut donc y voir et comprendre un droit protecteur envers les femmes, afin que la liberté d'une femme soit déclarée et non entravée. Elle pourra ainsi envisager son avenir, être une épouse de nouveau si elle le souhaite.

Dans un tel cas particulier, si le mariage a été contracté dans le judaïsme, il doit être défait dans et par le judaïsme, afin que l'épouse puisse retrouver sa liberté totalement et valablement, et éventuellement épouser un autre Juif. Sans cela, son divorce ne serait pas valable pour le judaïsme. Elle serait entravée. Or, la Tora demande de remettre à l'ex-épouse un "écrit de divorce". Il faut le faire valablement, comme l'a été le mariage.
Ceci sont les aspects "religieux". La législation "laïque" ou "civile" du pays (outre l'aspect religieux) doit aussi être respectée.
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Je suis israéliste. Le Shabatt que dois-je faire, et quel est le rituel ?
Le שבת Shabatt se respecte en faisant ce que la Tora demande, principalement : n'y faire aucune מלאכה "fabrication" et y faire une מקרא קדש "lecture de sainteté" .
Il n'y a pas de rituel particulier pour le Shabatt dans l'israélisme. Il en existe dans le judaïsme (plusieurs offices religieux à la synagogue, du vendredi soir au samedi soir).
Ce que la Tora ne demande pas, il n'y a pas lieu de l'inventer. C'est la position de l'israélisme.
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Je suis israéliste. Les autres jours, y a t-il un rituel ?
Il n'existe pas de rituel ou office religieux dans l'israélisme comme il en existe dans d'autres religions.
Ce que la Tora ne demande pas, il n'y a pas lieu de l'inventer. C'est la position de l'israélisme.
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Je suis israéliste. Les anciens ouvrages liturgiques, que dois-je en faire ?
Sauf erreur, le judaïsme demande que les ouvrages liturgiques, en lesquels le nom de l’Éternel peut s'y trouver, ne soient pas jetés. Certaines synagogues les reprennent. Parmi elles certaines les détruisent, d'autres les font enterrer (comme un défunt).
Qu'ils proviennent du judaïsme ou d'une autre religion tous les ouvrages religieux doivent être traités avec décence. Le mieux est de se renseigner auprès de la religion qui les a édités ou diffusés, et respecter ses instructions.
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Je suis israéliste, mais je ne me crois pas Israélite. Alors, que dois-je pratiquer ?
En effet, la Tora s'adresse parfois aux enfants d'Israël (ou Israélites), parfois au peuple d'Israël (le peuple d'Israël est composé des Israélites et des גרים "guèrim" "étrangers" qui sont des non-Israélites établis parmi les Israélites, en pays d'Israël).
Dans mon travail sur la Tora, lorsqu'une mitsva est énoncée, j'ai pris soin d'identifier à qui elle s'adresse, et je l'ai reporté.
Ainsi, quelques mitsvot, par exemple, ne concernent que les descendants d'Abraham, parmi lesquels se trouvent les Israélites. Exemple : la circoncision (Genèse, XVII, 9). Si vous n'êtes pas descendant d'Abraham, vous n'êtes pas obligé d'accomplir ou pratiquer cette mitsva.
Pour rappel : être israéliste ne peut rendre Israélite ou descendant d'Abraham qui ne l'est pas (cf. #1 ci-dessus). Vous faire circoncire, dans cet exemple, ne fera pas de vous un descendant d'Abraham si vous ne l'êtes pas.
Si vous n'êtes ni descendant d'Abraham, ni Israélite, ni גר "guèr" (singulier de guèrim) "étranger" (non-Israélite établi parmi les Israélites), au sens strict vous n'êtes concerné(e) que par très peu de mitsvot (commandements).
Cependant, je vois deux problèmes dans ce raisonnement au "sens strict". 1/ De nos jours, nous ne savons plus qui est descendant d'Abraham, ni qui est Israélite parmi les descendants d'Abraham. 2/ Si l'on prend l'exemple des commandements tels que "ne vole pas" ou "ne commets pas d'homicide", etc. (Exode, XX ,13), au sens strict ils sont énoncés au peuple d'Israël uniquement. Il est donc difficile de dire, au regard de tels commandements, "vous n'êtes pas concerné(e) si vous n'êtes ni Israélite ni גר "guèr" "étranger" ".
Mes recommandations :
- Israélistes Israélites : si vous avez des raisons de penser que vous êtes Israélite ou pouvez l'être, toutes les mitsvot vous concernent alors. Elles sont à pratiquer toutes, ou autant que possible.
- Israélistes non-Israélites : je pense que le respect du Shabatt, des principales fêtes et des "dix commandements" (appelés ainsi, mais j'en compte davantage) doit être le minimum à pratiquer. A cela, j'ajouterais bien aussi les lois alimentaires. Ceci permet ainsi de réunir tous les Israélistes, Israélites et non-Israélites.
Je recommande cet ensemble aux non-Israélites en m'efforçant de ne pas être arbitraire ou le moins possible. En effet, je pense qu'il s'agit d'une base sans laquelle trop peu de choses rassembleraient les Israélistes. Sans elle, trop de différences de pratique creuseraient un fossé entre Israélistes.
Cette base est suffisamment solide pour, comme dit précédemment, fédérer tous les Israélistes, Israélites et non-Israélites. Car, il ne serait pas concevable qu'un Israéliste s'abstienne de manger du porc, par exemple, alors qu'un autre en consommerait, ou encore qu'un Israéliste respecte le Shabatt alors qu'un autre chôme le dimanche, par exemple encore. Encore une fois : trop de pratiques disparates ne laisseraient que différences et incompréhension entre les Israélistes.
La Foi d'Israël croit en la réincarnation (cf. page de présentation ), c'est à dire au retour à la vie terrestre. Si vous n'êtes pas Israélite en cette vie, vous le serez peut-être dans une suivante.
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Je suis une femme mariée et israéliste. Dois-je avoir la tête couverte ?
Non. C'est une pratique du judaïsme. La Tora n'a jamais exprimé un tel commandement.
Le judaïsme se base sur un cas d'épouse soupçonnée d'adultère (Nombres, V, 12-31). Elle devait être présentée devant l’Éternel et, selon la compréhension du judaïsme, sa tête devait être "découverte" (ôter un fichu, foulard, châle ou autre couvre-chevelure). Le raisonnement du judaïsme a donc consisté à dire :
"Si sa tête devait être découverte, c'est donc qu'elle avait la tête couverte. Toutes les femmes mariées doivent donc avoir la tête couverte".
Il y a deux problèmes dans ce raisonnement :
1/ En demandant à toutes les femmes mariées de se couvrir la tête, le judaïsme traite toutes les femmes mariées comme une femme soupçonnée d'adultère. En d'autres termes, ceci revient à soupçonner toutes les femmes mariées.
2/ La compréhension du judaïsme est fausse sur un terme. Les mots du verset 18
ופרע את ראש האשה ont été compris et traduits par "il (le כהן Cohen, le Prêtre) lui découvrira la tête" au lieu de "il lui échevellera la tête". La tête (chevelure) de cette femme soupçonnée d'adultère devait donc être échevelée et non "découverte".
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Lorsque je suis indisposée puis-je lire la Tora, les Psaumes, la Bible ?
Si une restriction ou un "interdit" ont été mis par le judaïsme ou une autre religion, ou encore certaines branches ou rabbins, ce n'est fondé sur aucun verset, aucun passage de la Tora ou du reste de la Bible.
Il est tout à fait possible, "permis", de lire la Tora comme le reste de la Bible.
Concernant les menstrues, il y a principalement une abstinence de rapports conjugaux.
Se reporter à cette page web :
http://hervetaieb.org/isr/levXV19-30.htm

Bien des "interdits" ont été dictés arbitrairement, comme l'interdit de toucher une bouteille de vin durant la période des règles, par exemple (sans même l'ouvrir, simplement la toucher) (judaïsme).
D'autres exemples (hors judaïsme) relèvent clairement de la balourdise et/ou de la superstition : "la mayonnaise ne peut pas monter si on a ses règles" etc.
Il semble inutile de rappeler de telles sottises, trop nombreuses en outre.
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Puis-je avoir des relations sexuelles lors du Shabatt et des solennités ?

La Tora n'interdit pas d'avoir des rapports sexuels durant ces jours.
L'attention est cependant attirée sur une solennité particulière : celle du יום הכפרים Yom Akipourim (ou "Yom kipour" ou "Grand Pardon"). C'est un jour d'humilité, en lequel doivent se faire introspection, prise de conscience et regret au regard de ses fautes. Il n'est pas interdit, explicitement ou formellement, d'y avoir un rapport sexuel, mais ce peut être incompatible avec ce jour et son importance. Ce n'est pas forcément incompatible non plus. Avoir un rapport peut être une façon fusionnelle, rassurante, réconfortante ou apaisante de cimenter ou solidifier son couple, éventuellement le reconstruire ou effacer et dépasser des difficultés, de couple ou d'autres natures, clore une période difficile, etc.
Il appartient donc à chacun d'évaluer sa situation, et déterminer si c'est compatible ou opposé. En cas de doute, il est préférable de s'abstenir pour cette solennité (dès la veille).
Par ailleurs, et pour rappel : dans tous les cas, le verset Lévitique XV, 18, demande au couple de se laver après rapport.
-Il n'est pas nécessaire de s'immerger (certaines traductions parlent de "se baigner" ou "s'immerger", ce qui n'est pas le sens du verbe employé par le Texte).
-Il n'est pas nécessaire de se rendre dans un bain rituel ("mikvé"), c'est du judaïsme (la Tora ne le demande pas).
Se doucher répond au commandement.
Le même verset indique un état d'impureté (spirituelle) qui durera jusqu'au soir après ablution (douche).
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Puis-je sortir de chez moi lors du Shabatt et des solennités (fêtes religieuses) ?

Rien n'interdit de sortir de chez soi durant ces jours.
Certaines notions du judaïsme peuvent conduire à se poser une telle question. Cependant, ce sont des interprétations, voire des égarements (pour ne pas dire des inventions). Par exemple :
- la "banlieue sabbatique" (aucun fondement dans la Tora),
- les notions de "domaine public" et "domaine privé" (aucun fondement dans la Tora),
- l'interdit de transporter un objet d'un domaine à l'autre (aucun fondement dans la Tora),
- de "ville fermée" (muraille) ou entourée par un "érouv" (aucun fondement dans la Tora).
Ces considérations du judaïsme sont du judaïsme.
Hélas, ce ne sont que des exemples de la confusion dans laquelle est plongé le peuple.
Pour ne pas ajouter à la confusion, ces sujets ne sont pas plus détaillés.
Il n'est pas interdit de sortir de chez soi les jours de Shabatt et les jours de solennités : aucun verset de la Tora ne l'interdit.
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Puis-je allumer des bougies (ou de l'huile) pour le Shabatt et les solennités en guise d'oblation ?
Ce rituel n'a pas pour objet de remplacer l'oblation (offrande de farine et d'huile qui était pratiquée à l'époque biblique).
Allumer des bougies ou "veilleuses" la veille du Shabatt et des solennités (fêtes religieuses) est un rituel propre au judaïsme. La Tora n'en demande rien, l'israélisme ne le demande donc pas. Au contraire, il est vivement demandé de ne plus s'y adonner. Le faire perpétue le judaïsme et s'oppose ainsi au rétablissement de la Tora et la Foi d'Israël.
Tant que de tels rituels seront maintenus, pratiqués, ils feront obstacle à la Foi d'Israël. Car, ce sont des interprétations (pour ne pas dire des inventions) insérées, confondues, amalgamées à la Tora qui en est bafouée, outragée, et le peuple d'Israël en est égaré au point de ne plus savoir ce qui provient de la Tora et ce qui n'en provient pas. Les dérives ont causé au peuple d'Israël l'invasion de leur territoire et des siècles d'exil.
Revenons à la Tora, n'inventons rien, ne pratiquons pas ce qu'elle ne demande pas.
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Comment faire pour manger selon la Tora ?
La réponse ci-dessous est aujourd'hui caduque. Depuis, une importante étude a été menée et un opuscule a été écrit : cliquez ici pour y accéder.
C'est une question importante, en effet, qui me préoccupe aussi.
Concernant la viande, je n'ai pas encore eu le temps d'inscrire sur ce site ma position. En résumé, en attendant de l'écrire de manière argumentée : j'ai d'importants doutes sur le mode rituel juif d'abattage des animaux. Il est très ritualisé, sans pour autant correspondre à la Tora. Cette viande dite "cachère" (ou "cacher") ne correspondrait pas à la Tora.
Il y a aussi d'autres questions d'actualité, telles l'étourdissement des bêtes avant abattage rituel. Le judaïsme le refuserait, selon certains débats entendus, en précisant que l'animal doit être conscient. Pour moi, rien dans la Tora ne permet de dire que l'animal doit être conscient. Toutefois, l'étourdissement, tel que pratiqué actuellement, et selon ce que j'ai pu voir, n'est pas non plus une solution sans stress ni terreur pour l'animal. Les bovins sont souvent paniqués, se débattent dans un box de contention avant étourdissement. Des améliorations peuvent certainement être apportées.
Concernant les autres sujets alimentaires, l'industrie ne nous facilite pas la vie avec des dizaines d'adjuvants codifiés (sous la forme E104 par exemple), sans préciser au public ce que c'est. Personnellement, je lis toutes les compositions de produits avant achat. Je tente de me repérer en me servant de différentes sources d'information, y compris la source juive consistoriale qui fournit une liste des composants "autorisés" (selon le judaïsme).
Cependant je ne suis pas d'accord sur tout avec cette liste du judaïsme. Par exemple, le jus de raisin est interdit sans garantie rabbinique. Pour moi, si c'est du pur jus de raisin sans rien d'autre, il n'y a pas lieu de l'interdire ou y apporter la "garantie" d'une "autorité religieuse". En outre, tous les rabbins ne sont pas d'accord entre eux. Par exemple, il y a ceux qui acceptent le lactose, et ceux qui veulent lui apporter une "garantie rabbinique". Il ne faut pas oublier qu'il y a divers courants rabbiniques ("consistoriaux", "libéraux", et autres branches et/ou idéologies).
Pour revenir à la question, "comment manger selon la Tora ?", il est donc encore difficile d'y répondre sans se perdre dans ces méandres et difficultés, y compris en Israël où ce qui est marqué כשר "cacher" suit le judaïsme rabbinique.
Je n'ai malheureusement pas autant de moyens que les judaïsmes (au pluriel, puisqu'il existe plusieurs courants qui divergent sur ces sujets, chacun disant que seule "sa commission est valable"). Je n'ai pas non plus les hommes compétents en ces matières auprès de moi pour servir l'israélisme.
(NB : toutes les compétences et toute bonne volonté sont les bienvenues. Si vous êtes compétent en un ou plusieurs de ces domaines, prenez contact . Merci).
Si je le peux, je mettrai en ligne sur mon site une synthèse des produits et adjuvants qui seraient conformes à la Tora.
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L'étoile de David est le symbole du judaïsme. Quel est le symbole de l'israélisme ?
Selon une source, l'étoile de David, en hébreu מגן דוד "bouclier de David", aurait orné les boucliers de ses soldats, d'où son nom en hébreu. Ceci reste incertain.
Selon une autre source, encore plus douteuse, David, lorsqu'il s'est caché dans une grotte, fuyant Saül, aurait vu une araignée tisser sa toile en faisant ce motif. Voyant l'entrée obstruée par la toile, les soldats de Saül auraient pensé que nul n'est entré dans la grotte, et sont passés sans trouver David.
D'autres légendes existent. En effet, ce sont pour moi des légendes, sans intérêt. Je n'ai jamais vu une toile d'araignée tissée ainsi.
Dans le judaïsme, cette figure géométrique revêt des sens symboliques : les six pointes ou branches seraient les six jours de la semaine, etc.
Il n'y en a aucune trace dans la Tora, et effectivement, c'est un symbole du judaïsme.
Bien des symboles et symboliques ont été inventés, tous aussi égarant.

Pour l'israélisme, les seuls symboles à retenir sont ceux de la Tora.

Je me suis posé la même question : quel pourrait être le symbole de l'israélisme ? Après réflexion je n'ai pas continué, pour ne pas tomber dans la sottise de l'invention. Nous souffrons justement de tout ce qui a été inventé, qui occulte la Tora et prend sa place (je rappelle que le judaïsme est religion d'état en Israël, hélas, et qu'il faut passer par le judaïsme pour tout : pour émigrer en Israël, pour se marier, divorcer, pour une naissance, un décès, ...).
Il est hors de question de contrevenir au commandement qui interdit les images etc. (Exode, XX, 3-4). Inventer me rebute. Le faire éventuellement conduirait à une figure abstraite, géométrique, qui, de nos jours, ressemblerait à un logo commercial.
Donc, l'israélisme n'a pas de symbole.
Si des fouilles archéologiques, par exemple, exhumaient un symbole de la Tora qui n'est plus connu aujourd'hui, peut-être deviendrait-il celui de l'israélisme. En résumé : pas d'invention, mais :
- gardons ce que nous demande la Tora, et surtout
- gardons-nous d'inventer et nous égarer.
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Questions diverses

On parle d'un substitut de porc "cacher" (כשר "casher", "kasher", "kosher"). Est-ce bien "cacher" ?
Avant tout : pour rappel, la consommation de porc n'est pas autorisée par la Tora (lire le Lévitique chapitre XI).
Depuis novembre 2011, on entend dire dans le monde juif que les autorités rabbiniques, en Israël, pourraient autoriser l'importation d'une viande au goût de porc. Il s'agirait en fait d'une viande de volaille (poules, poulets dans un projet commercial, et, ultérieurement, peut-être d'autres volailles comme la dinde). Plus qu'une simple viande, ce serait toute une recette avec additifs, exhausteurs de goûts et autres adjuvants, qui conduirait la viande de volaille, base de la recette, à un produit fini au goût de porc. Tous les ingrédients seraient כשר "cachers".
Je profite de cette occasion pour indiquer que le mot כשר "cacher" n'est pas dans la Tora. C'est un mot du judaïsme, utilisé par extension dans le sens de "conforme à la Tora".
Cette viande "goût-porc" cachère n'est pas une nouveauté en soi. Nous avions déjà depuis quelques années les "crevettes cachères" par exemple. Là encore, il ne s'agit pas vraiment de crevettes (écrevisses, homards ou autre crustacés) mais de chair d'un poisson autorisé (souvent du colin) amené à un goût de crevette (ou autre crustacé).
Cependant, les restaurants "cachers" affichent "crevettes" à leurs menus, et les clients les moins instruits (qui sont nombreux) peuvent croire que les crevettes sont cachères. Car, et de plus, la forme de crevette est aussi respectée. Au restaurant ou au supermarché cacher ces aliments sont servis ou vendus (surgelés le plus souvent) avec une forme de crevette débarrassée de son exosquelette.
Bien-sûr, à côté du mot "crevette", dans cet exemple, un astérisque (*) renvoie quelque part où le consommateur "cacher" peut lire, s'il y arrive, "substitut de crevette". A lui de comprendre avec cela qu'il ne s'agit pas de vraies crevettes, mais d'un aliment fait d'un poisson "cacher" avec d'autres ingrédients cachers aussi.
Si tout cela n'est pas une supercherie, je ne sais pas ce qu'est une supercherie.
Si tout cela n'est pas égarant, je ne sais pas ce qui est égarant.
Je me souviens de quelques études d'ouvrages rabbiniques, que je ne citerai pas, desquels le rabbin qui dispensait son cours lisait des "interdits" (rabbiniques) tels que, je cite :
"il est interdit de laisser du linge sécher le jour du Shabatt, de peur qu'un passant juif pense qu'il a été étendu le Shabatt". Fin de citation.
Je trouvais ridicule un tel raisonnement, inqualifiable, fait sur la base d'un hypothétique passant qui, de plus, suspecte sans raison, etc. Je trouvais aussi révoltant "l'interdit" qui en était exprimé. Autre exemple, entendu de mes oreilles encore, je cite :
"le riz est interdit durant la fête de Pessah, de peur qu'il ne soit confondu avec du blé". Fin de citation.
De tels exemples indiquent combien le rabbinisme a peur de la confusion, sauf pour des exemples aussi importants que le porc et les crevettes.
Par ailleurs, il est encore possible que ce "porc cacher" ait été autorisé pour donner raison à une ânerie que j'ai entendue plus d'une fois. Je la cite :
"à l'époque messianique, on mangera du porc, car il se mettra à ruminer". Fin de citation.
Je ne sais pas d'où c'est tiré ni sur quoi c'est fondé, comme énormément d'autres âneries entendues.
Avec des âneries qu'on nous fait avaler, on nous fait aussi manger de l'âne (pas cacher).
Une autre encore, entendue aussi, prétend qu'à l'époque messianique nous aurions deux cœurs, parce que dans le texte du "chéma Israël" le mot לב "lèv" (cœur en hébreu) est écrit לבב "lévav" avec deux ב (lettre "bett").
Pour en plaisanter, on peut remarquer qu'il existe de nos jours des ordinateurs dits "double cœur".
Mais, personnellement, je n'ai plus le cœur à plaisanter. J'en ai eu assez d'avaler âneries et salades. C'est pourquoi je ne suis plus juif, mais israéliste .
Ma recommandation : je ne vois aucun intérêt spirituel ou religieux à la consommation de ces aliments dits "substituts", mais plutôt le contraire : un égarement.
Personnellement je n'en consomme pas.
Je ne me sens pas le droit moral "d'autoriser" ou "interdire" comme le font les autorités rabbiniques, mais le devoir moral d'éclairer : stricto sensu ces aliments sont conformes à la Tora, mais je n'encourage pas l'égarement risqué par leur consommation.
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Le mur des lamentations n'aurait pas été construit par Hérode !
Novembre 2011. Des archéologues travaillant pour l'autorité officielle des antiquités, en Israël, ont annoncé la mise au jour de pièces de bronze trouvées sous les fondations du mur dit "des lamentations" (cette appellation est propre à la francophonie). Ces pièces auraient été fabriquées une vingtaine d'années après la mort d'Hérode premier ("le Grand") à qui était pourtant attribuée la construction de ce mur.
Ces pièces ayant été trouvées sous les fondations, le mur, ou au moins cette partie, est donc une construction ultérieure. Par conséquent, ce mur, ou au moins cette partie, ne serait pas l’œuvre d'Hérode.
Depuis des siècles, les Juifs, des plus fervents et pratiquants jusqu'au moins croyant, prient devant ces pierres et, de nos jours, les adoreraient presque, au point de marcher à reculons pour ne pas tourner le dos au mur.
Mais, pourquoi ?
Hérode était un roi détesté par les Juifs. Il n'était pas roi comme l'ont été Saül, David, Salomon, c'est à dire désigné par l’Éternel (par un prophète) pour régner sur les Israélites. Hérode fut placé sur le trône de Jérusalem par l'occupant romain. C'est une des raisons pour lesquelles il était détesté des Juifs.
En utilisant les techniques de l'occupant, Hérode reproduisit la culture romaine en construisant un théâtre et un amphithéâtre à Jérusalem. Puis il aurait reconstruit le Temple de Jérusalem ou étendu son esplanade.
Concernant le Temple : un premier Temple fut construit par Salomon (datation estimée : il y a environ 2900 à 3000 ans). Il fut détruit par les Babyloniens il y a environ 2600 ans. Puis, il fut reconstruit quelques décennies plus tard. Cette reconstruction est appelée "second Temple".
Hérode aurait donc reconstruit ou étendu le "second Temple". (Il existe différentes versions et sources. Il est difficile de penser que le Temple était détruit au point d'être reconstruit. Il s'agirait davantage d'une rénovation en même temps que d'un agrandissement du plateau naturel formé par le Mont du Temple).
Le "mur des lamentations" est un mur de soutènement de cette esplanade étendue. Le Temple avec les extensions de cette période est parfois appelé aussi "Temple d'Hérode". Il fut détruit par les Romains en 70 de l'ère chrétienne.
Ce Temple n'aurait jamais été agréé par l’Éternel (déjà écrit dans ma page web l'armée rabbinique ). Pour quelle bonne raison l'aurait-il été ? Aucune.
Un seul Temple aurait été agréé par l’Éternel : celui dit de Salomon. Aucun autre ne l'aurait été depuis. Car, diverses occupations étrangères se sont succédées à Jérusalem, indiquant que l'Eternel s'était détourné des Israélites devenus éloignés de la Tora.
Alors pour quelle bonne raison les Juifs révèrent ce mur, construit par un roi illégitime et lors d'une occupation païenne ? Aucune.
La découverte de ces pièces de bronze apprennent qu'il n'y a pas eu de transmission des connaissances de génération en génération, comme aime le prétendre le judaïsme. Si tel avait été le cas, il aurait été su, de nos jours, que ce mur n'a pas été construit par Hérode. Hors du monde juif, ceci signifie qu'après sa construction l'histoire a attribué celle-ci à Hérode.
Ceci signifie aussi, et surtout, qu'après sa construction le judaïsme lui a attribué une importance religieuse qu'il n'avait probablement pas à l'époque d'Hérode, celle du Temple ou de la construction de ce mur. Car, même en le supposant en partie construit par Hérode, de même que le Temple, un roi, gouverneur ou dirigeant qui n'est pas du choix de l’Éternel, et en période d'occupation étrangère (romaine à l'époque d'Hérode), ne peut être un roi d'Israël. Il n'est pas possible de penser qu'un Temple édifié reconstruit ou rénové par un tel personnage et durant une telle occupation, païenne, ait pu être agréé par l’Éternel. Le roi David lui-même n'a été autorisé à construire un Temple (son fils Salomon l'a fait).
En définitive, et même sans la découverte de ces pièces, il est clair que ce mur n'a rien de "saint", ni même un intérêt religieux, mais un seul intérêt historique, archéologique.

Personnellement, né juif, je regrette d'y avoir prié moi aussi. Mais, peut-on regretter d'être né dans le judaïsme et d'y avoir été instruit ? Non. Je ne peux que remercier l’Éternel de m'avoir mieux instruit et fait trouver un meilleur chemin. Je ne suis plus juif, mais israéliste .
J'espère voir de mon vivant le rétablissement d'un véritable Temple, agréé par l’Éternel, et ne plus entendre parler de "lamentations".
Il existe plusieurs versions sur l'origine de cette appellation (selon l'une d'elles, elle viendrait des Britanniques, eux-mêmes l'auraient traduite de l'arabe).
Selon moi, elle viendrait des lamentations particulières récitées par les Juifs lors du jeûne du 9 av (jeûne du judaïsme) prétendue être la date de la destruction du Temple de Salomon. Ces lamentations, tirées du livre du prophète Jérémie, sont aussi appelées "jérémiades" dans la francophonie.
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Que veut dire Élohim ? Est-ce un pluriel ?
Il est vrai qu'en hébreu la terminaison "im" est celle du masculin pluriel. Cependant, pour répondre de manière résumée, אלהים Élohim peut signifier Dieu et dieux.
Ces deux possibilités seraient à distinguer comme deux homonymes, tout simplement. Le verbe de la phrase permet cette distinction. S'agissant de l’Éternel, Dieu, Un, Le Seul, L'Unique, le verbe est évidemment conjugué au singulier.
Exemple, dans le texte de la Création, Genèse, I, 3 :
ויאמר אלהים יהי אור
"Élohim (l’Éternel) dit : que la lumière soit."
Le verbe ויאמר "dit" est conjugué au singulier. Le pluriel aurait donné ויאמרו "dirent". Ce n'est pas le cas.

S'agissant de (prétendus) dieux (représentés ou non par des idoles, sculptures, etc.), il y a rarement un verbe utilisé puisque ces dieux n'existent pas (donc pas d'action exprimée par un verbe). Il existe cependant, dans la Bible, quelques exceptions avec un verbe.
Exemple, Juges, X, 14 :
לכו וזעקו אל האלהים אשר בחרתם בם המה יושיעו לכם בעת צרתכם
"Allez et gémissez aux élohim (dieux) que vous avez choisis. Eux vous sauveront lors de votre détresse !"
Dans cet exemple l’Éternel "ironise" amèrement en renvoyant les infidèles à des dieux inexistants, pourtant "choisis", bien qu'inexistants.
Concernant la méthode occurrente : le verbe יושיעו "sauveront" est au pluriel. Le singulier aurait été יושיע "sauvera".
Sinon le verbe, d'autres mots encore indiquent le pluriel. Dans l'exemple qui précède בם "en eux" (traduction difficile) et המה "eux" (les dieux) sont au pluriel.
Par ailleurs, cet exemple est un rare cas ou ahélohim (variante d'élohim) est utilisé à propos de (prétendus) dieux. Cette forme n'existe pas dans la Tora (Pentateuque) à propos de (prétendus) dieux (sauf un cas d'exception douteux en Genèse XXXV,7).
S'agissant de la Tora (Pentateuque), dans presque tous les cas où Ahélohim est utilisé, il s'agit de Dieu, l’Éternel. Toutefois, il s'agit d'un constat et pas d'une règle. Ce verset du reste de la Bible en est une illustration.
En fait, ahélohim c'est élohim précédé de la lettre ה qui est un article défini, en l'occurrence "les dieux" ("aux élohim" dans l'exemple ci-dessus).

Autre exemple employant un verbe, avec une autre variante d'élohim : אלהיך "tes dieux". Exode, XXXII 4 et 8 :
אלה אלהיך ישראל אשר העלוך מארץ מצרים
"voici tes élohim (dieux), Israël, qui t'ont fait monter du pays d’Égypte"
Le mot העלוך "t'ont fait monter" est un verbe conjugué au pluriel. Le singulier aurait été העלך "t'a fait monter". Ce n'est pas le cas.
Outre ce verbe, le mot אלה "voici" indique aussi un pluriel (traduction difficile). Le singulier aurait employé זה "voici" (traduction difficile).

Autre exemple sans verbe (avec élohim pour sujet), mais employant le pluriel :
Exode, XX, 2 :
לא יהיה לך אלהים אחרים על פני
"Tu n'auras point d'autres élohim (dieux) à Ma Face."
Dans cette dernière phrase אחרים "autres" est au pluriel. Le singulier aurait été אחר "autre".

Les traductions ne restituent pas toujours fidèlement ces subtilités. C'est un constat, pas une critique ou un reproche. Comme l'a dit un traducteur connu et reconnu : "les traducteurs font ce qu'ils peuvent".
Je le comprends.

En conclusion, Élohim peut désigner Dieu ou des dieux, peut être un singulier ou un pluriel. C'est la phrase, avec sa grammaire, son sens et son contexte, qui renseigne.
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Pourquoi l'individu qui renaît ne se souvient plus de son passé. Dieu lui aurait-il effacé une partie de son être ?
Pour rappel : l'israélisme croit en la réincarnation (pour mieux connaître ce principe cliquez ici ).
Je ne connais pas de passages ou textes explicites pour répondre à cette question. Je n'ai principalement que mes réflexions personnelles. Pour celles et ceux qu'elles intéresseraient :
Je pense que cet "effacement", pas de l'être, mais de sa mémoire, est une nécessité pour avancer. Sans cela, si nous conservions une partie de notre mémoire, elle garderait alors, et à jamais peut-être, les fausses croyances, les déviances, les entêtements dans l'erreur, et aussi les vieux griefs les uns envers les autres, les rancunes, les rancœurs, les règlements de comptes et désirs de revanche ou vengeance, etc. la liste serait très longue.
Nous n'en finirions alors jamais avec le passé qui resterait au lieu d'être effacé, dépassé, transcendé, pour laisser place à un renouveau, permettant l'évolution.
Je sais par expérience qu'un homme (sens générique) est une page blanche en laquelle s'inscrit dès sa naissance énormément de choses, nommées "acquis". Ces acquis, des bons et des mauvais, auraient bien du mal à être modifiés si nécessaire. Restant dans le seul domaine de la religion, je sais combien il est difficile de faire entendre raison à quelqu'un qui croit fermement en une foi aussi fausse que celle en un totem ou une quelconque idole. Il ne faut pas croire que ça n'existe pas ou plus. Le nombre de ces personnes est incalculable, et, malheureusement, ce n'est souvent que la mort et la renaissance qui peuvent les en libérer.
Dans une nouvelle vie, avec de nouveaux acquis, tout recommence alors que ce n'aurait pu se faire sans être passé par cet "effacement".
Si cet effacement, une sorte de "remise à zéro", n'existait pas, pourrions-nous supporter les souvenirs et contradictions de nos différentes vies ? Nous n'en serions probablement pas capables ni par nos facultés cérébrales, ni par nos facultés psychologiques.
En même temps, j'ai le sentiment que tout n'est pas "effacé". C'est peut-être ainsi qu'on peut expliquer les capacités de personnages tels que W. A. Mozart (compositeur dès l'âge de six ans). Dans cet exemple, de telles aptitudes, facilités à assimiler et comprendre (car son père, Léopold, était lui-même compositeur et pédagogue), peuvent peut-être s'expliquer du fait d'un précédent vécu.
Il semblerait, sans que je puisse l'expliquer, qu'une mémoire importante reste au fond de notre être, une mémoire à distinguer de celle conservant des souvenirs, des "acquis" plus futiles. Ce serait cette mémoire importante, "stockée" ou "enregistrée" je ne puis dire où, qui serait vraiment la nôtre, celle de notre être, avec nos choix de vie, comme dans l'exemple d'un compositeur qui aurait choisi de recommencer à vivre pour la musique, un choix que notre Créateur aurait accepté, exaucé. Dans cette "mémoire importante" se trouverait aussi notre engagement spirituel, notre fidélité à notre Créateur, l'ensemble de notre parcours évolutif faisant notre Être.
Je pense qu'il est possible à chacun d'évoluer de son vivant sans que la mort devienne nécessaire. Nous serions ici pour cela, de vie en vie.
Nous pouvons au moins ne pas nous montrer "entêté" dans mauvaise une voie, religieuse ou un autre domaine, afin que ce ne soit pas uniquement la mort qui puisse nous en libérer.
Dans mon cas personnel, j'ai su m'émanciper, me libérer du judaïsme. :) J'espère encore évoluer dans d'autres domaines où j'en ai besoin. Je me trouve encore bien "rustique" parfois. :-)
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Moïse existait-il en tant qu'autre individu avant de renaître en Égypte ?
Selon le principe que la Tora exprime, la réincarnation ( cliquez ici ), Moïse existait vraisemblablement, comme ses contemporains aussi. Il aurait eu une vie précédente, voire plusieurs. La Tora n'y fait jamais référence, mais je pense que l’Éternel l'aurait choisi pour avoir été un bon serviteur lors d'une vie précédente ou plusieurs, et donc capable de remplir la très singulière mission qu'il a eue à accomplir en Égypte et ultérieurement dans le désert.
Comme un homme ne confie pas une mission importante au premier venu, ni à un incapable ou un traître, l’Éternel n'aurait probablement pas choisi n'importe qui.
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Qu'est-ce que la Guématria ?
La guématria (gématria, gematria, guématrie ou encore gématrie) est une forme de numérotation. Elle accorde à chaque lettre une valeur. Par exemple (guématria dite classique) : la lettre א, première de l'alphabet hébreu, équivaut à 1. La lettre ב, seconde de l'alphabet hébreu, équivaut à 2, etc. jusqu'à la lettre י, qui vaut 10, puis כ, qui vaut 20, etc. jusqu'à ק, qui vaut 100, puis ר, qui vaut 200, etc. jusqu'à ת, dernière lettre qui vaut 400.
La guématria n'est pas particulièrement un système israélite, ni même juif. De tels systèmes auraient été utilisés dans le bassin méditerranéen. Le mot ne provient pas de l'hébreu, mais du grec, comme le mot "géométrie".
De nos jours il est encore utilisé dans des Bibles (compilations rabbiniques). Certaines n'emploient que ce système. D'autres emploient un système mixte, par exemple la guématria pour la numérotation des chapitres et versets, et des chiffres arabes pour la numérotation des pages.
Personnellement, j'ai employé dans La Bible Plus Justement des chiffres romains (pour les numéros de chapitres bibliques) et arabes (pour les numéros de versets bibliques). Dans Les Commandements Plus Justement, j'ai employé la même chose en y ajoutant l'équivalent en guématria classique.
Il est important de souligner que la guématria a été employée par le rabbinisme à des fins mystiques et des exégèses (commentaires, explications, interprétations) très douteuses (elles n'ont aucune source prophétique, mais sont fondées sur elles-mêmes uniquement, se justifient donc par elles-mêmes uniquement, tout en étant invérifiables). Ceci n'est pas conforme à la Tora qui demande de ne pas se livrer au mysticisme (Deutéronome, XXIX, 28, entre autres références) ni à la divination. Ce sont des voies d'égarement (c'est pourquoi la Tora l'interdit). Malheureusement les religions rabbiniques s'y sont amplement engouffrées. De nos jours, une abondante mythologie est lisible dans de nombreux ouvrages rabbiniques. L'un des plus connu est le "Zohar", qui constitue en grande partie la Kabbale (interprétation ésotérique, symbolique, mystique, du Texte de la Tora et de la Bible).
En résumé, et à retenir : utiliser la guématria comme un simple système de numérotation n'est pas un problème. Mais la mystique en est un.
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Est-ce que le livre de la Genèse est à prendre au sens littéral (serpent, arbre de vie, arbre du bien et mal...) ?
Sens littéral : lire le texte comme il est, pour ce qu'il dit, et rien d'autre. Sens interprétatif : donner un autre sens au texte (lui faire dire quelque chose que le sens littéral ne dit pas, prétendre y trouver des allusions, l'utiliser pour des allégories ou métaphores, paraboles, etc. afin d'amener à une idée ou idéologie, conclusion préconçue, etc. et la justifier ainsi).
Tout le monde peut donner n'importe quelle interprétation sans aucun rapport avec le sens littéral. Les interprétations sont toujours trop éloignées du Texte, aussi emberlificotées et invérifiables les unes que les autres. J'en ai trop entendues, toutes plus ou moins absurdes et à dormir debout.
C'est un principe chez moi : je ne donne aucune interprétation, et je ne crois pas que la Tora prête à interprétation. Ce genre d'égarement est coutumier dans le judaïsme, et d'autres religions, mais c'est un égarement. Je prends toujours le Texte au sens littéral. Je pense qu'il a été écrit pour être pris ainsi, et seulement ainsi.
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Adam avait-il réellement l'âge indiqué par la Bible ?
Certes, il force l'interrogation. Cependant, je n'ai pas de raison de le nier ou démentir, ni matière pour le faire. J'ai plutôt constaté que l'âge de 120 ans mentionné dans la Tora, auquel l’Éternel aurait limité l'Homme par la suite, correspond à ce que la génétique admet aujourd'hui. Ceci valide à mes yeux le Texte.
Néanmoins, en règle générale, je le prends toujours avec prudence, toujours prêt à remettre un passage ou un point en question si de bonnes raisons y conduisent.
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Au sujet du prophète Élie : que s'est-il passé pour son enlèvement ? Pourquoi ? Où est il allé ?
Sauf erreur, le livre des rois aurait été écrit lors d'un schisme, alors que le peuple d'Israël s'était séparé en deux royaumes : celui de Juda, et celui d'Israël. Ce livre aurait été écrit par l'un des deux, à la gloire de l'un et moins de l'autre. Il n'a pas la même valeur à mes yeux que la Tora ou un texte prophétique. Je le lis avec plus de circonspection encore, sachant bien qu'il a pu être plus ou moins altéré de légende, comme toute la Bible aussi a pu l'être. Je tente aujourd'hui de démêler ce "sac de nœuds" qui nous est parvenu en héritage. Certains endroits ont pu rester intacts et fidèlement transmis, d'autres ont probablement subi des erreurs et des apports qu'ils n'auraient jamais dû avoir.
Quoi qu'il en soit, par rapport à la réincarnation (sujet qui a amené cette question) ce qui est dit à propos d’Élie n'y est pas opposé. Ceci signifierait qu'il aurait fini sa vie ainsi.
Mais, encore une fois, je suis très prudent concernant ce livre. Il est très utile du point de vue historique, mais je suis plus réservé du point de vue religieux. J'aimerais beaucoup, si je le pouvais, étudier les livres des annales des rois de juda et d'Israël. Ces deux livres sont mentionnés distinctement : par exemple Rois II, chap XIV, v.15 rois d'Israël, Rois II, chap XIV, v.18 rois de Juda.
L'existence de tels livres est aussi mentionnée en Chroniques I, XXVII 24.
Comme tous ou beaucoup, théologiens, historiens, particuliers, ... je tente d'y voir clair.
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Que pensez-vous de la théorie de Darwin ?
S'agissant de sa théorie de l'évolution et celle de la sélection naturelle, il n'y a rien d'incompatible avec la Tora ni l'israélisme. Au contraire elle correspond à ce qui est mis en évidence au sujet de la réincarnation (lire la page de présentation de l'israélisme) : nous venons au monde, mourrons, nous réincarnons et évoluons ainsi.
Sans citer précisément Darwin, La Bible Plus Justement parle aussi de l'évolution en général, et du genre humain, pour son évolution et élévation intellectuelle, morale et spirituelle. C'est développé en plusieurs endroits, épars, parmi les commentaires sur le récit de la création. Certes les cheminements d'idée sont longs, mais ils sont nécessaires à la compréhension, la construction d'un ensemble cohérent (qui ne se contredit pas d'un point à un autre, ainsi que dans certaines autres religions). Dans l'ensemble les commentaires qui y sont faits ne sont ni pas en contradiction ni incompatibles avec les thèses de Darwin, pas plus qu'entre Darwin et la Tora.
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Que pensez-vous du karaïsme ?
Karaïtes et Israélistes ont beaucoup de choses en commun, peut-être davantage qu'entre Juifs et Israélistes. Cependant il existe des différences entre le karaïsme et l'israélisme. A ce jour (3/01/2013) je n'ai pas encore eu le temps de les écrire comme je l'ai fait pour les différences entre le judaïsme et l'israélisme. Je pense le faire, de même que pour les différences entre le christianisme et l'israélisme. Mais, pour l'instant, d'autres sujets sont prioritaires (actuellement : élaboration d'une liste des adjuvants alimentaires non conformes à la Tora, réflexion sur le mode d'abattage juif "rituel", comparaison à ce que demande la Tora, etc. Ces sujets sont importants pour notre communauté, et demandent encore des réponses).
NB : depuis ces question et réponse, le sujet du karaïsme a été un peu développé. Pour le lire : cliquez ici
De même, le sujet des adjuvants ou additifs alimentaires, plus généralement ce qui concerne l'alimentation ou la table, a été écrit. Pour le lire : cliquez ici
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Ève mère de tous les vivants ? Qu'en pensez-vous ?

C'est ce que nous dit littéralement le verset Genèse, III, 20. Mais, il ne peut s'agir de toute l'humanité. J'invite à lire La Bible Plus Justement (LBPJ) qui dément en plusieurs endroits cette théorie ou thèse du couple unique (Adam et Ève) parents de l'humanité entière. Le Texte ne dit pas que ce couple est l'origine de toute l'humanité.
Quant à ce verset précis, Genèse, III, 20, il est commenté à part (en page 76 de la version actuelle, ce numéro de page peut bouger).
Ce verset laisse perplexe, voire serait douteux, comme je l'ai écrit.
Une autre hypothèse que je n'ai pas écrite est la suivante : ces mots pourraient être une pure falsification insérée dans le Texte pour étayer la version rabbinique selon laquelle toute l'humanité serait descendante de ce couple. Cette version rabbinique est admise de toutes les religions judéo-chrétiennes, toutes des descendantes du rabbinisme.
Si ce n'est pas une supercherie rabbinique, et si cette partie est bien à sa place (lire LBPJ), alors le sens signifierait qu'elle fut la mère de tout vivant (ou tous les vivants) de sa descendance. Mais, cela a peu de sens, j'en conviens. C'est pourquoi je ne l'ai pas écrit. Ce verset est étrange, autant que sa place. Il semble ne rien avoir à faire là où il est.
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Suite de la question précédente (ci-dessus)
Comment démentir une supercherie ? Tous diraient qu'on retient et repousse des passages à notre gré ?
Arriver à démentir pose une grande difficulté, pour ce verset (Genèse, III, 20) comme pour d'autres passages. Il est facile d'insérer une supercherie, mais bien plus difficile de le prouver des siècles après. Je le fais cependant, par endroits. Mettre en doute le texte avec des raisons fondées est déjà audacieux, c'est aussi une avancée, une recherche de vérité que peu de personnes font.
Récemment c'est le livre d'Esther que j'ai encore mis en doute.
Pour moi il existe des faisceaux d'indices qui indiquent qu'on a pu "toucher" volontairement aux écrits plutôt que les conserver.
Ce n'est pas une réponse facile faite "en retenant et retirant ce qui me convient". Je ne le fais pas sans raison et je me donne du mal pour étayer.
Ce qui est facile, c'est retenir bêtement comme une éponge tout ce qu'on vous enseigne, et rejeter aussi bêtement tout ce qu'on vous a appris à rejeter.
Ça, c'est facile, oui.
Transmettre l'enseignement bêtement à son tour pourrait même être coupable.
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Le rabbinat dit que la Tora n'a jamais été modifiée.

Je ne demande qu'à le croire, mais j'en doute. Un texte ne traverse pas trois millénaires sans aucune erreur de recopie. Qui le dit ou le croit est menteur ou naïf. Je pense de plus que des modifications volontaires ont pu y être faites.
Vous citez un passage de la Bible, Jérémie, VIII, 8, et vous avez raison de le citer puisqu'il parle des écrits mensongers des scribes (עט שקר ספרים). Là, ce n'est pas moi qui le dit, c'est la Bible elle-même.
Dans LBPJ je mets en évidence des erreurs, des passages douteux, d'autres qui laissent perplexe, interrogatif, etc. J'explique toujours mes raisons. Ce n'est pas un pavé lancé dans la mare dans le seul but d'y mettre le trouble. Je suis un chercheur. Je cherche la vérité dans un puzzle que je m'efforce de reconstituer, un puzzle avec des pièces manquantes, d'autres en trop, et, je le pense aussi, des pièces originales qui ont été modifiées.
Le seul moyen de vérifier si la Tora a été altérée, modifiée ou bien conservée, serait de comparer avec les manuscrits originaux écrits par Moïse. Si vous les avez, mettez les en ligne :)
Le rabbinat dit toujours que tout ce qui est pratiqué par le judaïsme remonte à Moïse. Lisez mes pages web, vous lirez les différences entre le judaïsme et la Tora.
Encore une fois, toute personne, rabbin ou non, qui vous dirait que rien n'a bougé, pas une seule lettre, serait menteuse ou naïve.
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Un rabbin, entendu sur le net, dit que la Tora n'a jamais été touchée et que des traductions en grec prouvent que toutes sont identiques.

Si ce rabbin fait référence à la fameuse et bien connue traduction des Septante (en grec), il aurait dû dire aussi que cette traduction est rejetée par le judaïsme.
On ne peut rejeter parfois, mais se servir de cette traduction d'autres fois. Cependant, le judaïsme, le rabbinisme en général, n'en est pas à sa première contradiction.
Il faut aussi distinguer traduction en grec de la Tora, et la traduction en grec de la Bible hébraïque. Cette traduction de la Bible n'a pas été faite en une seule fois, mais s'est étendue sur plusieurs siècles. La partie la plus récente serait la traduction du livre d'Esther qui aurait été faite au premier siècle de l'ère chrétienne. Par ailleurs, je pense que le livre d'Esther (l'original en hébreu) a pu apparaître à cette époque. De plus, ce livre a pu être altéré par une insertion, ou une modification, apportée à une précédente version (lire ma page à propos de Pourim ).
Enfin, les problèmes de traduction sont variés, et à l'origine de nombre de discordances. Je le souligne dans mon livre La Bible Plus Justement . Ainsi, il faudrait maîtriser l'hébreu ancien et le grec ancien pour pouvoir étudier les versions, et savoir si une traduction est fidèle. Bien sûr, il existe de nos jours des personnes du type "diplômes académiques" et "carrières internationales" (pardonnez cette ironie) capables de faire ces comparaisons entre langues anciennes. Mais, je crois ces personnes surtout capables de courir après leurs titres et carrières, voire leurs revenus, plutôt que rechercher Dieu et de la vérité. Sur ces deux derniers points, la recherche de Dieu et de la vérité, je ne compte que sur moi-même.
Revenant aux problèmes de traduction, la seule traduction officielle (pour le judaïsme) en langue française comporte aujourd'hui encore "oiseaux" pour des "volatiles" qui ne sont pas forcément des "oiseaux" au sens de la zoologie. Si les traductions en grec sont aussi bien faites, elles ne valent pas davantage à mes yeux.
Pour résumer mon point de vue :
- La Bible doit être étudiée en sa langue originale qui est l'hébreu ancien, dit aussi "hébreu biblique". Une langue étrangère ne peut que s'en éloigner.
- Je n'exclus pas que la Tora (Pentateuque) et le reste de la Bible aient pu recevoir des corruptions volontaires. Je lis l'ensemble avec circonspection, mais sans rejeter le tout.
- La qualité miraculeuse que certains accordent à la traduction des Septante relève pour moi du mythe.
- Dire que tout est identique à la Tora originale écrite par Moïse, et aux écrits originaux des prophètes, relève pour moi du mensonge ou de la naïveté, l'un et l'autre pouvant transporter des mythes, contes ou légendes durant des siècles. (Les prophètes n'ont pas tous écrit leurs prophéties, certains prophétisaient oralement, et leurs prophéties ont été écrites bien après leurs décès).
Si quelqu'un dispose de manuscrits aussi importants que ceux de la Tora écrits par Moïse, qu'ils soient étudiés et mis en ligne, à la disposition de l'Humanité. Nous verrons alors ce qui est resté fidèle.
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Que nous dit la Bible à propos de l'exploration spatiale ?
La Bible ne dit rien de particulier à ce sujet. A l'époque où elle a été écrite, ce sujet aurait été incompréhensible. Nul n'aurait pu imaginer ce qu'est l'espace interstellaire (entre les astres), et nul n'aurait pu concevoir d'y voyager, pouvoir se poser sur la lune ou sur une planète telle que Mars, comme de nos jours.
Cependant; la Bible nous dit bien que les astres sont la création de Dieu. Le système solaire ne serait qu'une petite partie de l'univers, une petite partie de la Création. L'exploration spatiale, ce qu'il est actuellement possible d'explorer, serait comme l'époque où l'homme apprenait à traverser les mers.
Je pense que l'exploration spatiale fait partie de notre évolution. Plus nous en apprendrons sur l'univers, et plus nous en apprendrons sur la Création, ce qui nous rapprocherait donc de Dieu.
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