פורים Pourim, une fête juive contraire à la Tora. |
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תרגום
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Cette page web fait partie
d'un vaste travail, partiellement publié, qui est une
étude des commandements (en plus du livre "La Bible
Plus Justement" ).
L'étude
n'est pas finalisée. Elle ne le pourrait sans les
manuscrits originaux légués par Moïse, et d'autres
complétant les siens. L'humanité ne dispose aujourd'hui
que de copies, toutes plus ou moins susceptibles
d'erreurs, voire d'altérations volontaires.
Les buts recherchés sont le
rétablissement d'une connaissance plus juste de la Foi
d'Israël,
l'israélisme, et une mise en
pratique plus juste de ce qu'elle demande.
En hébreu, un commandement se dit מצוה une mitsva. Des commandements מצות des mitsvot. Concernant l'ensemble du site et ce qu'il diffuse : © Copyright Hervé Taïeb 1996-2017 all rights reserved. Tous droits réservés à l'auteur. La copie ou reproduction, la traduction, l'utilisation des idées, intégralement ou partiellement, sont interdites. Plagiaires, pilleurs d'idées et du travail des autres : merci de ne plus le faire. Aux personnes bien intentionnées : s'il vous plaît, ne "copiez/collez" rien de cette page sur votre site, blog, etc. Certains le font en ignorant les mentions qui précèdent. Pour aider la diffusion de la Tora, placez un lien vers cette page. Merci de votre compréhension. |
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Autres orthographes de "Pourim" : purim,
pourime, poorim.
Dernière révision de cette page : mars
2017.
La date de Pourim n'est pas communiquée parce que : La fête de פורים Pourim n'est pas demandée par la Tora. C'est une fête du judaïsme. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël. Le judaïsme est une religion interprétative, qui écarte les écrits bibliques au profit de ses interprétations et inventions. La fête juive de Pourim est d'institution rabbinique. Les rabbins sont les guides spirituels autoproclamés du judaïsme. La Tora ne connaît pas de rabbin. Aucun rabbin n'a été investi du rôle de guide spirituel d'Israël. Le judaïsme prétend être la religion d'Israël, mais c'est une imposture. Explication : la religion d'Israël a été instituée par Dieu, par la voix de prophètes (principalement Moïse). Elle ne doit pas être modifiée ou complétée par les décisions de quelques hommes, quelles que soient leurs raisons. Les rabbins l'ont pourtant fait en créant une religion : le judaïsme. Pour de plus amples explications, étudiez ces pages qui présentent l'israélisme, la véritable religion d'Israël : Cliquez ici pour la définition de l'israélisme. Cliquez ici pour des connaissances indispensables à acquérir d'abord. Cliquez ici pour connaître l'histoire du judaïsme. Le judaïsme a inventé et ajouté des célébrations et fêtes telles que Hanouka et Pourim. La fête de Pourim, et plus largement le judaïsme, ne sont pas conformes à la Tora. Ils ne correspondent pas à la Foi d'Israël telle qu'elle est écrite dans le "'Houmach", en français le Pentateuque.
Cet autre veau d'or qu'est Pourim ne doit plus être célébré. L'étude qui suit vous explique pourquoi. Cette page web semble fustiger le judaïsme. En réalité, elle ne veut que du bien au peuple d'Israël. Elle a pour but de rétablir la Tora. Le judaïsme n'est pas la religion d'Israël, mais prétend l'être depuis des siècles. Pour en savoir un peu plus, cliquez ici . Qu'est-ce que Pourim, en quelques mots ? → Un persécuteur aurait planifié de massacrer de nombreux Juifs, mais les faits se seraient retournés contre lui et contre ceux qui s'apprêtaient à commettre ces assassinats. C'est ce que la fête de Pourim est censée célébrer, selon le judaïsme. Mais, les mots "juif", "juive", "juifs", "juives", toujours employés à propos de la population qui devait être assassinée, ne sont pas justes. Car, à l'époque de ces prétendus événements le judaïsme n'existait pas encore. (Des liens ci-dessus conduisent vers l'histoire du judaïsme). Qui était ce persécuteur, et quand était-ce ? → L'époque remonterait à environ 2600 ans de nos jours. Ce serait celle du personnage nommé Assuérus אחשורוש, en hébreu "Akhashvérosh", dans le livre d'Esther. Certains pensent que le personnage nommé Assuérus dans le livre d'Esther serait Assuérus 1er, en fait Xerxès 1er. Mais, cette théorie ne se vérifie pas. Car, Xerxès 1er (ou Assuérus 1er) aurait vécu de l'an 519 à l'an 465 avant l'ère chrétienne. Ces données, comparées à d'autres, ne permettent pas de penser que Xerxès 1er serait le personnage du livre d'Esther. Un autre passage du livre d'Esther fait mention de Nabuchodonosor (Esther, II, 6). Il s'agirait plus précisément de Nabuchodonosor II, roi de l'empire néo-babylonien de 605 à 562 avant l'ère chrétienne. En effet, la déportation des habitants de Jérusalem vers Babylone, dont parle le livre d'Esther, aurait commencé vers l'an 597 avant l'ère chrétienne (selon des sources telles que : historiens, universités, etc.). Nous savons d'autres écrits bibliques que l'exil à Babylone aurait duré 70 ans (Jérémie, XXV, 11-12 ; XXIX, 10 ; Daniel, IX, 2 ; Chroniques II, XXXVI, 22). Cet exil se serait donc fini vers l'an 527 (597 - 70 ans = 527). L'an 527 se situe avant la naissance de Xerxès 1er (qui serait né vers l'an 519 avant l'ère chrétienne). Xerxès 1er ne peut donc être le personnage adulte dont parle le livre d'Esther. L'époque du récit du livre d'Esther serait donc entre 597 et 527 avant l'ère chrétienne, en tenant compte à la fois des données bibliques et celles d'autres sources (historiens, historiens des religions, etc.). Qu'est-ce que le livre d'Esther ? Le livre d'Esther est l'écrit de fondement de la fête juive de Pourim (une fête juive, non israélite, non demandée par la Tora). La fête juive de Pourim n'a aucun autre fondement en dehors de ce livre. Le livre d'Esther fait le récit d'un massacre prévu (cf. ci-dessus), et le retournement des événements contre ceux qui les ont voulus. Ce livre a été choisi et retenu pour faire partie de la Bible, mais il ne le devrait peut-être pas. Car, des passages apparaissent douteux (lire ce qui suit), et le livre entier est le sujet de controverses. Selon certaines sources (historiens, historiens des religions, etc.), le livre d'Esther aurait été rédigé au quatrième siècle avant l'ère chrétienne. Ce serait alors deux siècles après l'époque qu'il relate (pour rappel, l'époque relatée serait entre 597 et 527, soit le sixième siècle avant l'ère chrétienne). En l'étude ci-dessous, des indices jamais relevés sont soulignés. Le récit, tel qu'actuellement connu, laisse apparaître au moins deux traces permettant de penser qu'il serait encore plus récent que le quatrième siècle avant l'ère chrétienne. Ce type d'indice est rarement retenu par les historiens, chercheurs, etc. parce que l'aspect religieux est souvent écarté dans leur démarche. Ces traces ou indices sont : Indice 1 Le livre d'Esther, chapitre VIII, verset 17, dit : ורבים מעמי הארץ מתיהדים "beaucoup, parmi la population du pays, se firent juifs" (L'orthographe ci-dessus est celle du livre d'Esther, qui devrait peut-être comporter מתיהודים à la place de מתיהדים , comme le nom de Juda, tel qu'énoncé en Genèse, chap. XXIX, v. 35) "Se firent juifs" voudrait dire "se convertirent au judaïsme". Mais, le judaïsme n'existait pas encore à l'époque prétendue ou supposée qui est narrée dans le livre d'Esther. Le judaïsme s'est créé des siècles plus tard, après l'apparition d'une secte dite "pharisaïsme" (les "Pharisiens"). Le judaïsme est le prolongement de cette secte et le revendique. Peut-être faudrait-il comprendre מתיהדים au sens de "se firent judéens" (et pas "se firent juifs"). Que veut dire "judéen" ? Le mot "judéen" a deux sens possibles en langue française. - Au premier sens (propre et strict) un "Judéen" est un descendant de Juda, l'un des fils d'Israël. Un Judéen est un membre de la tribu de Juda, et aussi un membre de la famille d'Israël, soit un Israélite. On ne peut être Judéen (sens propre) que par sa naissance, exclusivement. De même, on ne peut être Israélite que par sa naissance, exclusivement. - Un second sens est connu dans la francophonie. C'est un sens différent, qui désigne un habitant de la Judée. La Judée est le territoire de la famille ou tribu de Juda, entre autres territoires d'Israël. Le peuple ou la population de Judée était constituée de Judéens (au sens propre) et d'autres personnes dites "guèrim", soit des personnes ni judéennes (sens propre), ni israélites, mais habitant la Judée. Cette population dans son ensemble constituait les "Judéens", ou le "peuple de Judée", de même que le peuple d'Israël était était constitué d'Israélites (au sens propre) et d'autres personnes dites "guèrim", soit des personnes "étrangères", qui n'étaient pas israélites, mais étaient établies parmi les Israélites, l'ensemble formant le peuple d'Israël. Faudrait-il comprendre מתיהדים au sens de "se firent judéens" (et pas "se firent juifs") ? Une telle compréhension n'a pas de sens intelligible. - "Se firent judéens" au sens propre de descendant de Juda est impossible. L'ascendance d'une personne est immuable. - "Se firent judéens" au sens d'habitant de la Judée n'est pas possible, non plus. Il est impossible de comprendre que des habitants de pays et provinces, en leurs pays et provinces, auraient voulu se prétendre, ou se transformer, en habitant d'une autre région, une terre éloignée qu'ils n'habitent ni ne connaissent. Ce qui a été écrit dans le livre d'Esther veut dire "se firent juifs", soit une conversion religieuse au judaïsme. Mais, pour rappel, à l'époque narrée par le livre d'Esther, le judaïsme n'existait pas encore, et la conversion au judaïsme est encore plus récente que le judaïsme. La conversion n'existait donc pas, non plus, à l'époque narrée. Le judaïsme est une religion constituée de maîtres à penser que sont les רבנים "rabbins". La Tora ne connaît pas de rabbin, n'en a jamais institué pour guider Israël. Les premiers rabbins seraient apparus vers le premier siècle avant l'ère chrétienne. Ils auraient donné le pharisaïsme (soit les Pharisiens, lire la page israélisme, rubrique histoire du judaïsme ). Le pharisaïsme a ensuite donné le judaïsme. Ces observations et la réflexion mènent alors à penser que le livre d'Esther, ou au moins cette partie, (comprenant la notion de "se faire juif") serait du premier siècle de l'ère chrétienne, ou plus récente encore. Le livre d'Esther, ou au moins cette partie (concernant la conversion), ne serait donc pas du quatrième siècle avant l'ère chrétienne. Si seule cette partie est retenue comme étant "plus récente", cela voudrait dire que le livre d'Esther n'aurait pas été rigoureusement recopié de génération en génération, comme le judaïsme aime le dire et le faire penser à ses adeptes. Dans ce cas, le livre d'Esther aurait subi cette altération, probablement volontaire. Car, une telle phrase n'est pas comme une faute d'orthographe, elle ne peut être une erreur de recopie. Une telle altération volontaire jette alors le doute, voire le discrédit, sur l'ensemble du livre. Indice 2 Se déguiser à Pourim serait apparu en Italie vers la fin du quinzième siècle de l'ère chrétienne (lire toute cette page). Vers cette même époque pourrait être apparu aussi un sens particulier donné aux mots יום טוב "yom tov", littéralement "jour bon", employé dans le sens de "jour saint" ou "jour de fête religieuse" ( en savoir plus ). Or, cette expression se trouve dans le livre d'Esther, en chapitre VIII, verset 17, et en chapitre IX, verset 19. La présence de cette expression, "récente", peut faire penser que le livre d'Esther, ou ces parties du livre d'Esther, seraient du quinzième siècle de l'ère chrétienne. Outre cet indice, une incohérence du judaïsme de nos jours est encore à observer concernant cette expression : Dans le langage courant (et de nos jours) le judaïsme emploie "yom tov" uniquement pour les jours de fête demandés par la Tora, ce qui n'est pas le cas de Pourim. Paradoxalement l'expression "yom tov" se trouve en livre d'Esther à propos de Pourim, à contrario donc de l'emploi fait par le judaïsme de nos jours. En conséquence de ces deux premiers indices : - Une première réflexion (hâtive) ferait déduire (à tort) que le livre d'Esther n'aurait pas été écrit au quatrième siècle avant l'ère chrétienne, mais au quinzième siècle de l'ère chrétienne, au plus éloigné de notre époque. Cependant, cette hypothèse est écartée. Des parties peuvent avoir été modifiées, mais l'ensemble du livre serait plus ancien. Car, des manuscrits antérieurs au quinzième siècle de l'ère chrétienne existent encore. - Selon une autre possibilité, la version actuellement connue du livre d'Esther pourrait être la modification d'une précédente (si plusieurs versions peuvent être démontrées). Une ou plusieurs insertions auraient été faites volontairement dans le texte (indices 1 et 2 exposés ci-dessus. Pour rappel, il ne peut s'agir de simples erreurs de recopie). Ces modifications volontaires auraient laissé sans le vouloir ces indices, tels que מתיהדים "se firent juifs" et/ou יום טוב "yom tov". Peu de choses ont pu être insérées, quelques mots ou phrases, mais, dès lors, l'ensemble devient douteux. De manière générale, lorsqu'un récit a été altéré par des modifications faites au texte, des chercheurs tels que les historiens ne peuvent plus y retrouver une vérité historique connue d'autres sources, et l'ensemble est alors mis en doute. La réalité historique du livre d'Esther, tel que connu de nos jours, est discutée. Quant à l'aspect religieux, des contradictions apparaissent. Cette page web en aborde plusieurs aspects (ci-dessus et ci-dessous). Du point de vue religieux, les indices relevés révèlent la trace d'altérations, l'apport d'une autre religion que celle d'Israël (cf. ce qui précède, et ce qui suit). Ce livre n'aurait donc pas sa place dans une bible. Cet apport, d'une autre religion, est vraisemblablement celui du judaïsme, une religion dérivée de celle d'Israël. Pour rappel : le judaïsme est constitué de mentors (maîtres à penser) et guides spirituels que sont les rabbins, alors que la religion d'Israël fut instituée par Dieu, par la voix de ses prophètes, parmi lesquels Moïse. Ce dernier n'avait pas agit de sa propre initiative, mais sur injonctions divines. Il fut un important prophète pour avoir institué la majeure partie des commandements et la structure religieuse d'Israël. Cette dernière avait à sa tête les כהנים "Cohanim" (pluriel de כהן Cohen, signifiant "prêtre"). Dans le judaïsme n'importe qui peut être rabbin, dirigeant religieux, qu'il soit Cohen ou non. En livre d'Esther, il serait utile de comparer la version actuellement connue et "officielle" à celles de manuscrits anciens, de préférence en hébreu, antérieurs au quinzième siècle de l'ère chrétienne. Cet examen pourrait peut-être renseigner sur l'existence de différentes versions et/ou la présence ou non de "yom tov". A défaut de texte ancien en hébreu, la comparaison avec une traduction ancienne pourrait peut-être renseigner, si toutefois des mots tels que "yom tov" sont traduits suffisamment bien pour être reconnus sans qu'il y ait doute. Outre "yom tov", il y a aussi la partie qui parle de conversion (personnes qui se "firent juives"). Il est très difficile de penser que cette partie ait pu être écrite au quatrième siècle avant l'ère chrétienne. Cette notion de conversion serait postérieure au début du christianisme dont un des buts (entre autres) fut la conversion (par prosélytisme). Le début du christianisme est le premier siècle de l'ère chrétienne. La conversion au judaïsme est probablement un parallèle de la conversion au christianisme. Pour rappel de ce qui précède : on ne peut être "judéen" (sens propre) que par sa naissance, de même, on ne peut être israélite que par sa naissance, ce qui est immuable. Il est possible d'adopter la Foi d'Israël, mais cela ne rend pas "judéen" ni israélite au sens de la Tora, soit membre de la famille d'Israël. Le judaïsme et certaines branches du christianisme le prétendent sur la base de leurs propres considérations. Le christianisme a rejeté la règle de la filiation en inventant la conversion selon son concept (le christianisme prétend que la conversion à sa religion fait "entrer dans l'alliance", c'est à dire l'alliance conclue entre Dieu et Abraham, lire la Genèse, chap. XVII, v. 1-14). Le judaïsme a fait de même, ou bien ce serait l'inverse, le judaïsme aurait influencé le christianisme qui aurait fait de même en matière de conversion. En fait, les deux religions se sont influencées mutuellement, y compris pour les carnavals, ceux chrétiens, et celui juif lors de la fête de Pourim. Judaïsme et christianisme ne sont ni l'un ni l'autre en conformité avec la Tora et la Foi d'Israël. Indice 3 La troisième observation n'est pas une trace écrite, mais plutôt une absence. Les manuscrits de la mer morte (ou manuscrits de Qumrân) auraient pu répondre aux questions qui précèdent. Car, ils auraient été rédigés entre le troisième siècle avant l'ère chrétienne et le premier siècle de l'ère chrétienne (soit sur une étendue d'environ quatre siècles). Tous les livres de la Bible juive sont représentés dans les manuscrits de la mer morte, et d'autres encore (dits "apocryphes"). Mais, le livre d'Esther ne s'y trouve pas. C'est ce fait qui constitue le troisième indice. Comme le premier, il fait penser que le livre d'Esther serait ultérieur au premier siècle de l'ère chrétienne, ce qui expliquerait pourquoi il ne figure pas parmi les manuscrits de la mer morte. Ce troisième indice est compatible et convergent avec le premier. Reformulation : ils ne sont pas en opposition l'un avec l'autre, mais s'ajoutent l'un à l'autre, se complètent l'un l'autre, et pointent tous les deux vers une même conclusion : tout le livre ou une partie du livre d'Esther pourrait être du premier siècle de l'ère chrétienne, voire ultérieur (soit après l'apparition du christianisme). Ce serait donc plusieurs manuscrits anciens et versions anciennes qu'il faudrait comparer, vérifier. Pouvoir comparer des manuscrits et versions de plusieurs époques pourrait mettre en évidence les changements qui seraient apparus, et selon chaque époque. Malheureusement, une telle étude est très difficile à conduire. Les manuscrits anciens sont rares et peu accessibles (souvent jalousement conservés par des musées ou bibliothèques qui n'accordent pas facilement, voire pas du tout, une possibilité d'étude. Les conservateurs se conduisent parfois aussi comme des collectionneurs propriétaires, ce qu'ils ne sont pas). Aboutir à de fermes conclusions n'a pas été possible à ce jour. En théorie, le manuscrit original du codex d'Alep devrait pouvoir apporter une ou plusieurs réponses. Mais, ce manuscrit est relativement tardif. Il aurait été écrit dans la première moitié du dixième siècle de l'ère chrétienne, et il a fait l'objet de critiques jusqu'au quinzième siècle. Ce manuscrit est le produit de plusieurs siècles de transmission orale, traditionnelle, de sélection d'écrits, de rejets d'autres écrits, etc. Pour en savoir plus sur le codex d'Alep et les sources bibliques, cliquez ici. Si quelqu'un dispose d'un manuscrit ancien du livre d'Esther (antérieur au quinzième siècle de l'ère chrétienne, ou, encore mieux, antérieur au dixième siècle) qu'il soit mis en ligne. Son texte ressaisi ou ses pages photographiées suffisent à une étude. Si un musée ou une bibliothèque du monde l'a fait, en avoir le lien serait utile à cette recherche. Si vous avez une quelconque information, merci de prendre contact . A ce qui précède, il est encore nécessaire de souligner d'autres points importants. Il ne s'agit pas d'un indice cette fois, ni de versions différentes selon les époques. - Dans tout le livre d'Esther, nulle part ne se trouve le nom de Dieu, alors qu'il est très souvent présent dans les autres écrits de la Bible. - De plus, le livre d'Esther ne prétend pas que l'Éternel, Dieu, aurait inspiré ou orchestré les événements afin qu'ils soient favorables aux Juifs. → Peut-on alors crier au miracle comme le fait le judaïsme, alors que le livre d'Esther lui-même n'ose pas le prétendre ? Au contraire, ces absences sèment le trouble, et font penser que le ou les rédacteurs n'auraient pas voulu pousser trop loin la supercherie. Auraient-ils craint l'Éternel, et préféré ne pas abuser de son nom ni prétendre qu'il aurait dirigé l'histoire ? Il est encore plus difficile de savoir ce qui aurait motivé le ou les rédacteurs. → Supercherie ? En effet, le mot est employé. Il l'est sur la base de réflexions et d'observations, celles qui précèdent et d'autres encore qui suivent. Il reste néanmoins difficile de se prononcer sur l'ensemble du livre d'Esther. Il serait pour le moins douteux par endroits. Les remarques et observations en cette étude ne sont pas les seules qui peuvent être formulées. D'autres, qui ne sont pas écrites ici, pourraient l'être encore. Cette page internet n'a pas la prétention d'être exhaustive. Elle s'efforce d'attirer la réflexion sur les quelques points qui y sont exprimés. La conclusion (ci-dessous : "Pourim en conclusion") porte un regard et un avis d'ensemble sur le récit du livre d'Esther. Pourim, autres aspects Selon le livre d'Esther, ce qui est narré se serait passé vers l'époque de la déportation à Babylone, par Nabuchodonosor, roi de Babylone (Esther, II, 6). Comme pour Hanouka (une autre fête ajoutée par le judaïsme), il est difficile de penser que l'Éternel serait intervenu pour faire un miracle et retourner la situation en faveur des Juifs. Car, la situation de déportation (dite aussi "exil") narrée par le livre d'Esther indique que l'Éternel s'était détourné de ceux qui lui étaient devenus infidèles, et infidèles aussi à sa Tora. Déportation et miracle protecteur sont en opposition. Pourim, fête uniquement juive, n'a pas de racine dans la Tora, mais seulement dans un texte du תנך "Tanakh" (la Bible ou canon du judaïsme). Cette bible est une compilation de textes sélectionnés par le rabbinisme (judaïsme) dès ses premiers initiateurs. Avec tout ce que les rabbinats successifs ont inventé au cours des siècles, il en résulte un fait qu'on ne peut nier : de nos jours le judaïsme confond en sa religion les fêtes solennelles demandées par l'Éternel et les prétendues "fêtes" qui n'appartiennent qu'au judaïsme. Le peuple distingue mal les unes et les autres, et il y a encore les traditions et superstitions qui se sont "greffées" à la religion juive (rabbinique). Ces dernières années, les médias ont fait connaître la fête rabbinique de Pourim sous l'affreux nom de "carnaval juif". Remarque : Concernant les carnavals, qui est un sujet abordé en cette étude, une internaute a eu l'amabilité d'écrire pour faire valoir des observations qui méritent d'être exprimées. Ses observations se trouvent en fin de page. Quelques explications à propos du terme "carnaval" : Il viendrait, selon certains points de vue, de l'italien "carneval" composé de "carne" c'est à dire la "chair", et "levare" c'est à dire "lever" (enlever). Selon d'autres points de vue il serait composé de "carne" la chair (sur cela tout le monde est d'accord), et de "vale" c'est à dire "au revoir, adieu". "Carne vale" serait donc un "au revoir à la chair". Cet "au revoir" carnavalesque est célébré de l’Épiphanie (christianisme) jusqu'au mardi gras (christianisme). "Gras" signifie carné, en lequel la chair est encore consommée, avant qu'elle ne le soit plus durant le Carême (christianisme), du mercredi des Cendres jusqu'au jour de Pâques chrétien (plus précisément catholique romain). Concernant l'expression "carnaval juif", elle ressemble à une explication déviée qui cherche à définir Pourim. Cette expression, "carnaval juif", peut paraître maladroite. Elle est pourtant juste. Bien que les carnavals soient propres au christianisme, le judaïsme semble avoir assimilé et adapté cette tradition. Car, comme au carnaval (christianisme), à Pourim (judaïsme) on se déguise en Mardochée, en reine Esther, en d'autres personnages. Le déguisement pendant la fête rabbinique de Pourim serait apparu en Italie vers la fin du quinzième siècle, à l'imitation du carnaval chrétien romain. Le déguisement a peut-être aussi reçu l'influence du carnaval chrétien vénitien. C'est pourquoi il n'y a qu'à Pourim qu'on se déguise, bien que cette fête ne soit pas chrétienne. Le judaïsme ne se déguise qu'à Pourim, en aucune autre fête juive sinon Pourim. Il est nécessaire de souligner aussi les dates de Pourim, d'année en année. Elles correspondent plus ou moins à celles des carnavals (christianisme). La mascarade (port du masque) à Pourim, complément au déguisement, pourrait être d'origine vénitienne. Dans le carnaval chrétien, le port du masque avait pour but de dissimuler le visage et l'identité, ce qui permettait tous les outrages envers la morale chrétienne. Ainsi, comme dans les défilés carnavalesques chrétiens, à Pourim (fête juive, rabbinique), non seulement on se déguise, mais on défile aussi, et on porte le masque encore. Déguisement, mascarade et défilé, sont trois points communs qui indiquent bien l'origine et l'imitation des carnavals chrétiens. A ces trois points communs s'ajoute aussi celui de s'enivrer, ce qui porte à quatre, au moins, les points communs. Si la mascarade est peut-être vénitienne, le mot "masque", lui, serait d'origine hébraïque : le mot hébreu מסך "massakh" signifie "qui recouvre", "qui dissimule" ou "qui masque" en hébreu biblique. Il peut s'agir d'un rideau ou voile (se référer à : Exode, XXVI, 36-37 ; XXVII, 16, entre autres références), il peut aussi s'agir d'un masque מסכה "massékha" en hébreu, mot composé de la même racine (מסכ) que "massakh". Pour les dictionnaires actuels, "masque" viendrait de l'italien "maschera", lui-même du latin "masca". Les dictionnaires s'arrêtent toujours là, sans ce qui aurait inspiré le latin ou le grec ancien. Selon les dictionnaires, l'italien "maschera" aurait donné "masque" en français. Il est néanmoins important de noter l'absence du "r" de "maschera" à "masque", ce qui ramène vers l'origine hébraïque qui n'aurait peut-être pas été oubliée lorsque le mot "masque" est apparu dans la langue française (seizième siècle selon certaines sources). Il en est de même en anglais : "mask" (absence du "r" encore), et en d'autres langues (allemand : "maske", polonais : "maska") L'absence du "r" de "maschera" indique pour moi que "maschera" ne serait pas la véritable étymologie de "masque". Dans l'hébreu moderne מסך "massakh" désigne aussi un "écran", comme un écran de télévision ou d'ordinateur. Le choix de ce mot hébreu pour ces objets modernes se justifie peu. Car, de tels objets ne "dissimulent" , ne "recouvrent" ni ne "masquent", mais au contraire révèlent, portent à la vue, portent à la connaissance des téléspectateurs ou des utilisateurs d'ordinateurs. Quant à "masque", il se dit de nos jours מסכה "massékha". Cependant, à la place de מסכה "massékha", un mot comme מסתיר "mastir" ou מיסתר "mistér", issu de l'hébreu סתר "sétèr" "secret, caché" serait probablement plus approprié pour un masque sans connotation religieuse. Car, en hébreu biblique מסכה "massékha" désigne clairement une idole, un prétendu dieu fait de métal. Quelques exemples : עגל מסכה "éguèl massékha" "veau d'or", Exode, XXXII, 8 אלהי מסכה לא תעשה לך "des dieux sculptés ne t'en fais point", Exode, XXXIV, 17 Ce mot hébreu, employé dans le cas d'objets sculptés "qui recouvrent", peut désigner en hébreu biblique des sculptures païennes comme, par exemple, des masques rituels (nombreux en Afrique). Ce mot hébreu serait à l'origine de "masque", "mask", etc. en d'autres langues. Il serait retourné à l'hébreu "moderne" qui l'aurait traduit comme un mot étranger (alors qu'il viendrait de l'hébreu). L'hébreu moderne en aurait fait מסכה "massékha" pour un simple masque facial sans connotation religieuse, alors que ce mot désigne une sculpture païenne en hébreu biblique. La racine hébraïque סתר "sétèr" ("secret, caché", cf. ci-dessus) ajoutée d'un préfixe מ "mêm", a probablement donné "mystère", via le latin "mysterium" et le grec "musterion" (ou "mustes" selon d'autres sources). De tels mots sont cependant revenus à l'hébreu dit "moderne", eux aussi traduits comme des mots étrangers pour donner, par exemple, מיסתורין "mistorine" ("mystère"), מיסתורי "mistori" ("mystérieux"), מיסתורית "mistorite" ("mystérieuse"), etc. Dans ces derniers exemples, la racine hébraïque סתר "sétèr" est polluée de lettres telles que le י "yod" et le ו "vav". Le י "yod" rapproche la prononciation de celle gréco-latine, peut-être différente de son origine hébraïque. L'hébreu dit moderne a aussi ses aberrations. Pourim, en conclusion Une supercherie est possible, et même soupçonnée. Les raisons qui conduisent à le penser sont exposées en cette étude. Il faut encore souligner que Hanouka et Pourim, deux fêtes ajoutées par le judaïsme, correspondent toutes les deux à des célébrations du christianisme. Le livre d'Esther peut être abordé par l'histoire (recherches d'historiens) et toute autre démarche "scientifique" (archéologie, par exemple). Il peut aussi être abordé et réfléchi avec une appréciation ou une évaluation faite sur la base du sentiment global qui s'en détache après analyse. Ainsi, le livre d'Esther peut apparaître peu crédible en réfléchissant à ce roi, si puissant pour régner sur un empire comptant 127 provinces, mais aussi "nunuche", niais, crédule, et plusieurs fois manipulé par son entourage. Un roi si puissant aurait eu plus d'un ennemi, des ennemis et des raisons de l'éliminer peut-être aussi nombreuses que le nombre de provinces asservies. Un tel roi n'aurait certainement pas survécu avec un tel degré d'imbécillité. Il aurait été trahi, piégé par n'importe qui de son entourage, et livré à un ennemi et à la mort. Néanmoins, le livre d'Esther indique qu'il régnait depuis déjà plusieurs années (différentes données dans le texte : Esther, II, 16 ; III, 7). Ceci ne signifie pas que tout est faux, mais en partie, voire en grande partie, imaginé à la gloire des Juifs devenus "terrifiants" (Esther, VIII, 17). → Ce roi fait rédiger un écrit le premier mois (Esther, III, 7 et 12) pour que soient massacrés les Juifs près d'un an plus tard, au douzième mois (Esther, III, 13). Les messagers partent en toute hâte (Esther, III, 15). Il n'y avait pourtant "pas le feu". → Manipulé encore, "raide-dingue-amoureux d'Esther", hébété d'amour, le roi versatile fait ensuite rédiger un autre écrit pour que les Juifs aient le droit de "se défendre" (Esther, VIII, 11). Sans cet ordre du roi, les Juifs n'auraient-ils rien fait pour se défendre ? Se sont-ils défendus sur ordre du roi, et seulement pour lui obéir ? → La permission du roi, pour que les Juifs se défendent, aurait été donnée au troisième mois, pour des événements à venir au douzième mois. (Esther, VIII, 9). Là encore, les messagers partent en toute hâte (Esther, VIII, 14). Il n'y avait pourtant "pas le feu". Même si l'empire était si grand, rien ne les pressait au point de partir comme si le feu dévorait le plancher sous leurs pieds. Une pareille lecture critique pourrait s'allonger d'autres remarques. Mais, pour rappel, être exhaustif ne se peut, et ce n'est pas le but de cette page. Nous avons donc des personnages principaux. 1er personnage - Un roi benêt à qui son entourage fait écrire, entre autres choses, que chaque homme est "le maître en sa maison" (Esther, I, 22), soulignant ainsi son propre manque d'autorité, surprenant pour sa position et en cette époque. A cette époque (il y a 2600 ans, en Perse) le rôle socio-culturel des hommes était probablement celui de "maître en sa maison" sans cet écrit du roi. Le roi aurait-il édicté ce qui existait de fait en ces lieux et à cette époque ? Un tel édit aurait-il vraiment existé ? Une telle réflexion conduit à en douter. A cette époque, un refus tel que celui de la reine Vashti, qui désobéit au roi comme le ferait une jeune fille inconséquente, aurait-il pu se faire ? A telle époque, nulle femme n'aurait même imaginé faire un pareil affront à la face du roi en présence de sa cour, ses sujets. Une telle offense aurait vraisemblablement été punie par des coups (de fouet par exemple), voire par une mutilation, voire punie de mort. Or, selon le livre d'Esther, elle n'eut pas d'autre peine que celle de ne plus paraître devant le roi, sans même être "répudiée", chassée du harem (selon le livre d'Esther, la reine Vashti était dans un harem gardé par des eunuques). Cette histoire est-elle crédible ? 2ème personnage - Un méchant, Aman. Aussi balourd que le roi, il pense que tous les honneurs lui seront accordés (Esther, VI, 6). Il est si bête (et méchant) qu'il tombe sur le lit de la reine (Esther, VII, 8). Et, à ce moment là, coup de théâtre ! C'est précisément à ce moment que le roi arrive et voit cette scène (Esther, VII, 8). Bien-sûr, parce que le roi est un nigaud, il se méprend, et croit à une agression pour humilier la reine (même référence). Du vaudeville ! 3ème personnage - Un gentil, un "juste", Mardochée. Lorsque, dans une histoire, il existe un méchant, il faut un gentil, un héros. C'est Mardochée. Il est mis en vedette, en exemple dès le début de l'histoire. Celle-ci précise qu'il aurait adopté une orpheline, sa cousine Esther (Esther, II, 7). C'est le "juste" de l'histoire, "juste" au sens de la pensée juive. Il se conduit comme tel, et il triomphe comme dans toutes les histoires qui veulent fournir un exemple ou une morale. Mardochée triomphe en tant qu'individu, mais c'est aussi un triomphe du bien sur le mal que le livre d'Esther tente de bâtir. Cependant, la réalité n'est pas aussi simple. Un juste ne suffit pas à triompher de tant de belligérants dans un empire en lequel tant de personnes ont des raisons de se haïr, voudraient s'entre-tuer, et sont prêtes à tous les revirements et toutes les trahisons pour parvenir à leurs fins. En conclusion, Le livre d'Esther a tout d'un scénario comme pourrait en fournir l'industrie cinématographique de nos jours. Les "gentils" (les Juifs en cette histoire) triomphent des "méchants" (ceux qui voulaient tuer les Juifs). Qui pourrait croire qu'une histoire pareille serait réellement arrivée ? Seuls ceux qui veulent y croire. Le judaïsme, les Juifs, ont une lecture subjective, et veulent y croire. S'il fallait argumenter encore, l'on pourrait ajouter encore que certains détails sont étonnants. Par exemple, dans le passage en lequel Aman tombe sur le lit de la reine Esther (Esther, VII, 8), le ou les narrateurs s'expriment comme s'ils avaient assisté à la scène. La colère du roi est décrite comme si elle avait été vue par celui ou ceux qui ont écrit le livre d'Esther. Or, ce n'est pas le cas. Car, pour rappel, selon certaines sources, le livre d'Esther aurait été écrit au quatrième siècle avant l'ère chrétienne, mais plus récemment selon ce qui est démontré en cette page web. Dans toutes les hypothèses, il aurait été écrit des siècles après les "événements" narrés. Ils n'auraient donc pas été vécus par celui ou ceux qui font cette description. Ceci amène une autre question. Pourquoi le livre d'Esther a t-il été écrit plusieurs siècles plus tard ? Pourquoi à une certaine époque éloignée, et pas à celle des "événements" ? Car, un tel récit serait fait pour témoigner et pour mémoire. Dans ces buts il s'écrit alors aussitôt, mais pas plusieurs siècles plus tard. Le livre d'Esther pourrait être un conte, comme d'autres contes, qui sont des apocryphes (c'est à dire rejetés, écartés de la Bible). Le judaïsme connaît d'innombrables contes, tels que les "midrashim" (récits du Midrash). Il est su que ce sont des inventions. Ils ont été imaginés pour illustrer une situation imaginaire, amener à une conclusion, une idéologie, une pensée, la "pensée juive". Le livre d'Esther pourrait être un conte pour justifier d'une fête, celle de Pourim. Cette fête aurait été inventée pour que les Juifs s'amusent aussi d'un carnaval, comme dans les carnavals chrétiens. Pour rappel : il n'y a qu'à Pourim que l'on défile (comme au carnaval), il n'y a qu'à Pourim que l'on porte le masque (comme au carnaval) et il n'y a qu'à Pourim que l'on se déguise (comme au carnaval). → Néanmoins, une fois de plus il est rappelé que tout n'est pas forcément irréel ou faux dans le livre d'Esther (et d'autres récits encore). Quelle est la proportion de vrai et d'imaginaire ? Même ceux qui ont écrit leur part de mythe ne connaissaient probablement pas cette réponse. Car, des siècles après un "quelque chose" qui serait vraiment arrivé, la transmission orale et les déformations populaires ont pu largement modifier la vérité. Ce qui est parvenu à l'auteur ou aux auteurs du livre d'Esther était peut-être déjà une histoire mixte, à la fois vraie et déformée. L'écrivain ou les écrivains ont pu imaginer ou déformer davantage, glorifiant les uns, vilipendant les autres. * * * Même en supposant que ce qui est écrit dans le livre d'Esther soit vraiment arrivé, il convient de s'en tenir à l'ordre de Moïse : ne rien ajouter à ce qu'il a institué, c'est à dire en l'occurrence : ne pas ajouter de fête ou célébration telle que Pourim. Le judaïsme ne tient pas compte de ce commandement en fêtant et célébrant solennellement Pourim, et en défendant avec volonté sa perpétuation. Pourim n'est malheureusement pas le seul exemple parmi les écarts du judaïsme.
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